• Événement Anniversaire 2024

    Joyeux anniversaire ! Notre équipe de scientifiques vous attend pour repartir à l'aventure dans notre nouvelle édition de l'évènement d'anniversaire !

    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Avril 2024 - Cot Cot Codeccc

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Cot Cot Codeccc !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.281

    La mise à jour 1.281 aura lieu le mercredi 24 avril ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

Cadavre Exquis

  • Auteur de la discussion FOEGames1
  • Date de début
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...

"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
 

BlackKwolph

Biologiste
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...

"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "
 

Florn

Force de frappe
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
 

DeletedUser16895

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...

"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
 

DeletedUser

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
 

Florn

Force de frappe
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
 
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BlackKwolph

Biologiste
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...

"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
 

Florn

Force de frappe
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
 

DeletedUser33392

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."

Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
 

DeletedUser16895

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "

Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
 
Dernière édition par un modérateur :

Florn

Force de frappe
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecquois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
 

BlackKwolph

Biologiste
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecquois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
Décidément, gober des entremets industriels à la gélatine porcine ne me valait rien....
Et les démangeaisons reprenaient, m'obligeant à me tortiller en tous sens. De vilaines plaques violacées apparaissaient sur mon visage, mes bras ! Je ne pourrais jamais revoir Brendan ainsi. Prête à éclater en sanglots, telle une héroïne douce, blonde, et délicate de roman de gare, je me gendarmais et décidai de prendre un remède de cheval.
 
Dernière édition :

Florn

Force de frappe
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre Bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecquois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
Décidément, gober des entremets industriels à la gélatine porcine ne me valait rien....
Et les démangeaisons reprenaient, m'obligeant à me tortiller en tout sens. De vilaines plaques violacés apparaissaient sur mon visage, mes bras ! Je ne pourrais jamais revoir Brendan ainsi. Prête à éclater en sanglots, telle une héroïne douce, blonde, et délicate de roman de gare, je me gendarmais et décidai de prendre un remède de cheval.
Et prions ou priant pour que l'agro alimentaire ayant remplacé le boeuf par du cheval, l'industrie pharmaceutique n'ait pas substitué le porc au cheval; je me dirigeais vers mon armoire à pharmacie.
 
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DeletedUser16895

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
Décidément, gober des entremets industriels à la gélatine porcine ne me valait rien....
Et les démangeaisons reprenaient, m'obligeant à me tortiller en tout sens. De vilaines plaques violacés apparaissaient sur mon visage, mes bras ! Je ne pourrais jamais revoir Brendan ainsi. Prête à éclater en sanglots, telle une héroïne douce, blonde, et délicate de roman de gare, je me gendarmais et décidai de prendre un remède de cheval.
Et prions ou priant pour que, l'agro-alimentaire ayant remplacé le bœuf par du cheval, l'industrie pharmaceutique n'ait pas substitué le porc au cheval; je me dirigeais vers mon armoire à pharmacie.

Je farfouillai dans les bocaux, pots, boites et me perdis dans les noms de médicaments, tous plus chevelus les uns que les autres. Entre un flacon d'acide acétyl-machin et un pot de baume au camphre d’Épinal, je mis enfin la main sur un tablette de pastilles Vixxx, que j'avalai avec un grand verre de brandy. (pas sûre que ce soit efficace, mais bon... ça aura au moins le mérite de faire passer ce fichu goût de flanbouilly. )
Nauséeuse, je me dirigeai vers le salon. Le poste de télévision diffusait un reportage sur un homme qui, un beau matin, s'était réveillé soudainement femme. Quelle histoire !! Un jingle annonça la page de pubs. Et là...
 

Florn

Force de frappe
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre Bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecquois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
Décidément, gober des entremets industriels à la gélatine porcine ne me valait rien....
Et les démangeaisons reprenaient, m'obligeant à me tortiller en tout sens. De vilaines plaques violacés apparaissaient sur mon visage, mes bras ! Je ne pourrais jamais revoir Brendan ainsi. Prête à éclater en sanglots, telle une héroïne douce, blonde, et délicate de roman de gare, je me gendarmais et décidai de prendre un remède de cheval.
Et prions ou priant pour que l'agro alimentaire ayant remplacé le boeuf par du cheval, l'industrie pharmaceutique n'ait pas substitué le porc au cheval; je me dirigeais vers mon armoire à pharmacie.
Je farfouillai dans les bocaux, pots, boites et me perdis dans les noms de médicaments, tous plus chevelus les uns que les autres. Entre un flacon d'acide acétyl-machin et un pot de baume au camphre d’Épinal, je mis enfin la main sur un tablette de pastilles Vixxx, que j'avalai avec un grand verre de brandy. (pas sûre que ce soit efficace, mais bon... ça aura au moins le mérite de faire passer ce fichu goût de flanbouilly. )
Nauséeuse, je me dirigeai vers le salon. Le poste de télévision diffusait un reportage sur un homme qui, un beau matin, s'était réveillé soudainement femme. Quelle histoire !! Un jingle annonça la page de pubs. Et là...
On tira la chevillette et la bobinette chia, euh... chut. C'est alors que par le judas... et ce n'était pas pour ne rien dire.
 

BlackKwolph

Biologiste
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre Bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecquois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
Décidément, gober des entremets industriels à la gélatine porcine ne me valait rien....
Et les démangeaisons reprenaient, m'obligeant à me tortiller en tout sens. De vilaines plaques violacés apparaissaient sur mon visage, mes bras ! Je ne pourrais jamais revoir Brendan ainsi. Prête à éclater en sanglots, telle une héroïne douce, blonde, et délicate de roman de gare, je me gendarmais et décidai de prendre un remède de cheval.
Et prions ou priant pour que l'agro alimentaire ayant remplacé le boeuf par du cheval, l'industrie pharmaceutique n'ait pas substitué le porc au cheval; je me dirigeais vers mon armoire à pharmacie.
Je farfouillai dans les bocaux, pots, boites et me perdis dans les noms de médicaments, tous plus chevelus les uns que les autres. Entre un flacon d'acide acétyl-machin et un pot de baume au camphre d’Épinal, je mis enfin la main sur un tablette de pastilles Vixxx, que j'avalai avec un grand verre de brandy. (pas sûre que ce soit efficace, mais bon... ça aura au moins le mérite de faire passer ce fichu goût de flanbouilly. )
Nauséeuse, je me dirigeai vers le salon. Le poste de télévision diffusait un reportage sur un homme qui, un beau matin, s'était réveillé soudainement femme. Quelle histoire !! Un jingle annonça la page de pubs. Et là...
On tira la chevillette et la bobinette chia, euh... chut. C'est alors que par le judas...

J'aperçus Brico. Je tirai la chevillette et à boulets rouges sur l'empêcheur de nauséer. Il me regarda avec des yeux en rond ... de flan ! Quelle déveine, il allait encore...
 

DeletedUser16895

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre Bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecquois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
Décidément, gober des entremets industriels à la gélatine porcine ne me valait rien....
Et les démangeaisons reprenaient, m'obligeant à me tortiller en tout sens. De vilaines plaques violacés apparaissaient sur mon visage, mes bras ! Je ne pourrais jamais revoir Brendan ainsi. Prête à éclater en sanglots, telle une héroïne douce, blonde, et délicate de roman de gare, je me gendarmais et décidai de prendre un remède de cheval.
Et prions ou priant pour que l'agro alimentaire ayant remplacé le boeuf par du cheval, l'industrie pharmaceutique n'ait pas substitué le porc au cheval; je me dirigeais vers mon armoire à pharmacie.
Je farfouillai dans les bocaux, pots, boites et me perdis dans les noms de médicaments, tous plus chevelus les uns que les autres. Entre un flacon d'acide acétyl-machin et un pot de baume au camphre d’Épinal, je mis enfin la main sur un tablette de pastilles Vixxx, que j'avalai avec un grand verre de brandy. (pas sûre que ce soit efficace, mais bon... ça aura au moins le mérite de faire passer ce fichu goût de flanbouilly. )
Nauséeuse, je me dirigeai vers le salon. Le poste de télévision diffusait un reportage sur un homme qui, un beau matin, s'était réveillé soudainement femme. Quelle histoire !! Un jingle annonça la page de pubs. Et là...
On tira la chevillette et la bobinette chia, euh... chut. C'est alors que par le judas...
J'aperçus Brico. Je tirai la chevillette et à boulets rouges sur l'empêcheur de nauséer. Il me regarda avec des yeux en rond ... de flan ! Quelle déveine, il allait encore
m'embrasser, certainement ?! Eh bien oui, ça n'a pas manqué ! Shhhhhlurrp ! firent ses lèvres sur ma joue. Sur ma joue, car au moment fatidique, je tournai légèrement la tête en pensant "Non, pas sur la bouche !!!!!!" N'est-ce pas dans une chanson...?
"Tu m'as manqué, ma cocotte en sucre !!" susurra Brico en m'enlaçant.
- Hrrmmm !" grognai-je en m'extirpant de son étreinte. "Je ne suis pas dans mon assiette !
- Oh, qu'as-tu ? s'inquiéta-t-il, la mine déconfite. Ma libellule ! ma tourterelle ! ma béberthe en gelée ! ma..."
Je n'étais pas d'humeur au badinage. Je le repoussai doucement, et passai dans la pièce d'à côté en tentant d'orienter la conversation sur le sujet du concours. Mais c'était sans compter...
 
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Kristillera

Forgeur d'Or
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre Bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecquois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
Décidément, gober des entremets industriels à la gélatine porcine ne me valait rien....
Et les démangeaisons reprenaient, m'obligeant à me tortiller en tout sens. De vilaines plaques violacés apparaissaient sur mon visage, mes bras ! Je ne pourrais jamais revoir Brendan ainsi. Prête à éclater en sanglots, telle une héroïne douce, blonde, et délicate de roman de gare, je me gendarmais et décidai de prendre un remède de cheval.
Et prions ou priant pour que l'agro alimentaire ayant remplacé le boeuf par du cheval, l'industrie pharmaceutique n'ait pas substitué le porc au cheval; je me dirigeais vers mon armoire à pharmacie.
Je farfouillai dans les bocaux, pots, boites et me perdis dans les noms de médicaments, tous plus chevelus les uns que les autres. Entre un flacon d'acide acétyl-machin et un pot de baume au camphre d’Épinal, je mis enfin la main sur un tablette de pastilles Vixxx, que j'avalai avec un grand verre de brandy. (pas sûre que ce soit efficace, mais bon... ça aura au moins le mérite de faire passer ce fichu goût de flanbouilly. )
Nauséeuse, je me dirigeai vers le salon. Le poste de télévision diffusait un reportage sur un homme qui, un beau matin, s'était réveillé soudainement femme. Quelle histoire !! Un jingle annonça la page de pubs. Et là...
On tira la chevillette et la bobinette chia, euh... chut. C'est alors que par le judas...
J'aperçus Brico. Je tirai la chevillette et à boulets rouges sur l'empêcheur de nauséer. Il me regarda avec des yeux en rond ... de flan ! Quelle déveine, il allait encore
m'embrasser, certainement ?! Eh bien oui, ça n'a pas manqué ! Shhhhhlurrp ! firent ses lèvres sur ma joue. Sur ma joue, car au moment fatidique, je tournai légèrement la tête en pensant "Non, pas sur la bouche !!!!!!" N'est-ce pas dans une chanson...?
"Tu m'as manqué, ma cocotte en sucre !!" susurra Brico en m'enlaçant.
- Hrrmmm !" grognai-je en m'extirpant de son étreinte. "Je ne suis pas dans mon assiette !
- Oh, qu'as-tu ? s'inquiéta-t-il, la mine déconfite. Ma libellule ! ma tourterelle ! ma béberthe en gelée ! ma..."
Je n'étais pas d'humeur au badinage. Je le repoussai doucement, et passai dans la pièce d'à côté en tentant d'orienter la conversation sur le sujet du concours. Mais c'était sans compter...
sur les services secrets qui avaient tracé mon appel à l'Elysée. En une seconde, les hommes du GIGN firent exploser la porte d'entrée. Cagoulés, armés jusqu'au dents, ils envahirent mon petit appartement .. La seconde d'après j'étais empoignée, jetée à plat ventre au sol. Dans cette position il me fût impossible de voir qui prononça les mots suivants : "
 

DeletedUser33392

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre Bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecquois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
Décidément, gober des entremets industriels à la gélatine porcine ne me valait rien....
Et les démangeaisons reprenaient, m'obligeant à me tortiller en tout sens. De vilaines plaques violacés apparaissaient sur mon visage, mes bras ! Je ne pourrais jamais revoir Brendan ainsi. Prête à éclater en sanglots, telle une héroïne douce, blonde, et délicate de roman de gare, je me gendarmais et décidai de prendre un remède de cheval.
Et prions ou priant pour que l'agro alimentaire ayant remplacé le boeuf par du cheval, l'industrie pharmaceutique n'ait pas substitué le porc au cheval; je me dirigeais vers mon armoire à pharmacie.
Je farfouillai dans les bocaux, pots, boites et me perdis dans les noms de médicaments, tous plus chevelus les uns que les autres. Entre un flacon d'acide acétyl-machin et un pot de baume au camphre d’Épinal, je mis enfin la main sur un tablette de pastilles Vixxx, que j'avalai avec un grand verre de brandy. (pas sûre que ce soit efficace, mais bon... ça aura au moins le mérite de faire passer ce fichu goût de flanbouilly. )
Nauséeuse, je me dirigeai vers le salon. Le poste de télévision diffusait un reportage sur un homme qui, un beau matin, s'était réveillé soudainement femme. Quelle histoire !! Un jingle annonça la page de pubs. Et là...
On tira la chevillette et la bobinette chia, euh... chut. C'est alors que par le judas...
J'aperçus Brico. Je tirai la chevillette et à boulets rouges sur l'empêcheur de nauséer. Il me regarda avec des yeux en rond ... de flan ! Quelle déveine, il allait encore
m'embrasser, certainement ?! Eh bien oui, ça n'a pas manqué ! Shhhhhlurrp ! firent ses lèvres sur ma joue. Sur ma joue, car au moment fatidique, je tournai légèrement la tête en pensant "Non, pas sur la bouche !!!!!!" N'est-ce pas dans une chanson...?
"Tu m'as manqué, ma cocotte en sucre !!" susurra Brico en m'enlaçant.
- Hrrmmm !" grognai-je en m'extirpant de son étreinte. "Je ne suis pas dans mon assiette !
- Oh, qu'as-tu ? s'inquiéta-t-il, la mine déconfite. Ma libellule ! ma tourterelle ! ma béberthe en gelée ! ma..."
Je n'étais pas d'humeur au badinage. Je le repoussai doucement, et passai dans la pièce d'à côté en tentant d'orienter la conversation sur le sujet du concours. Mais c'était sans compter...
sur les services secrets qui avaient tracé mon appel à l'Elysée. En une seconde, les hommes du GIGN firent exploser la porte d'entrée. Cagoulés, armés jusqu'au dents, ils envahirent mon petit appartement .. La seconde d'après j'étais empoignée, jetée à plat ventre au sol. Dans cette position il me fût impossible de voir qui prononça les mots suivants :
"relevez-la ! elle ne va pas s'envoler !" je ne pouvais le voir, mais cette voix de Baryton m'était fort connue .. étais ce bien lui ? que faisait il ici ?
 

Izygomatique

Mathématicien
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre Bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecquois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
Décidément, gober des entremets industriels à la gélatine porcine ne me valait rien....
Et les démangeaisons reprenaient, m'obligeant à me tortiller en tout sens. De vilaines plaques violacés apparaissaient sur mon visage, mes bras ! Je ne pourrais jamais revoir Brendan ainsi. Prête à éclater en sanglots, telle une héroïne douce, blonde, et délicate de roman de gare, je me gendarmais et décidai de prendre un remède de cheval.
Et prions ou priant pour que l'agro alimentaire ayant remplacé le boeuf par du cheval, l'industrie pharmaceutique n'ait pas substitué le porc au cheval; je me dirigeais vers mon armoire à pharmacie.
Je farfouillai dans les bocaux, pots, boites et me perdis dans les noms de médicaments, tous plus chevelus les uns que les autres. Entre un flacon d'acide acétyl-machin et un pot de baume au camphre d’Épinal, je mis enfin la main sur un tablette de pastilles Vixxx, que j'avalai avec un grand verre de brandy. (pas sûre que ce soit efficace, mais bon... ça aura au moins le mérite de faire passer ce fichu goût de flanbouilly. )
Nauséeuse, je me dirigeai vers le salon. Le poste de télévision diffusait un reportage sur un homme qui, un beau matin, s'était réveillé soudainement femme. Quelle histoire !! Un jingle annonça la page de pubs. Et là...
On tira la chevillette et la bobinette chia, euh... chut. C'est alors que par le judas...
J'aperçus Brico. Je tirai la chevillette et à boulets rouges sur l'empêcheur de nauséer. Il me regarda avec des yeux en rond ... de flan ! Quelle déveine, il allait encore
m'embrasser, certainement ?! Eh bien oui, ça n'a pas manqué ! Shhhhhlurrp ! firent ses lèvres sur ma joue. Sur ma joue, car au moment fatidique, je tournai légèrement la tête en pensant "Non, pas sur la bouche !!!!!!" N'est-ce pas dans une chanson...?
"Tu m'as manqué, ma cocotte en sucre !!" susurra Brico en m'enlaçant.
- Hrrmmm !" grognai-je en m'extirpant de son étreinte. "Je ne suis pas dans mon assiette !
- Oh, qu'as-tu ? s'inquiéta-t-il, la mine déconfite. Ma libellule ! ma tourterelle ! ma béberthe en gelée ! ma..."
Je n'étais pas d'humeur au badinage. Je le repoussai doucement, et passai dans la pièce d'à côté en tentant d'orienter la conversation sur le sujet du concours. Mais c'était sans compter...
sur les services secrets qui avaient tracé mon appel à l'Elysée. En une seconde, les hommes du GIGN firent exploser la porte d'entrée. Cagoulés, armés jusqu'au dents, ils envahirent mon petit appartement .. La seconde d'après j'étais empoignée, jetée à plat ventre au sol. Dans cette position il me fût impossible de voir qui prononça les mots suivants :
"relevez-la ! elle ne va pas s'envoler !" je ne pouvais le voir, mais cette voix de Baryton m'était fort connue .. étais ce bien lui ? que faisait il ici ?
Alors que je me retourne lentement, je distingue alors l'éclat de ses vêtements, d'un rouge pétant, ses petites lunettes toutes mimi (car tout ce qui est petit est mignon) et sa grande barbe blanche...
PAPA NOWEL ! Mais que fais tu là en plein mois d'août ? C'est vraiment terrible ce réchauffement climatique !
 
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