• Événement Anniversaire 2024

    Joyeux anniversaire ! Notre équipe de scientifiques vous attend pour repartir à l'aventure dans notre nouvelle édition de l'évènement d'anniversaire !

    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Avril 2024 - Cot Cot Codeccc

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Cot Cot Codeccc !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.281

    La mise à jour 1.281 aura lieu le mercredi 24 avril ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

Cadavre Exquis

  • Auteur de la discussion FOEGames1
  • Date de début
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Kristillera

Forgeur d'Or
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !
Ma course s'arrêtait finalement dans une impasse. Il y avait au fond ce ce morceau de rue, un jeune homme. Il me dévisagea et prit la parole : "Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdue !" Je bafouillais et dit de la façon la moins claire possible cette chose incroyable :
"Saviez-vous que le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des carré des deux autres côtés du triangle ?!
Quoi ?! Mais enfin, impossible ! Que racontez-vous là ??? rétorqua le bel inconnu. Cela va à l'encontre de tous mes principes ! Sortez de ma vue, je ne veux plus avoir à parler affaire avec vous ! Votre attitude me débecte ! N'avez vous pas honte ?"
Puis, lançant une bombinette ninja, il disparu mystérieusement dans un petit nuage de fumée.
C'est donc depuis ce jour que j'ai compris que le bon conseil que m'avait donné mon vieux professeur de maths sur son lit de mort (à savoir : "dans le doute, récite Pythagore") n'en était pas un, et m'avait fait perdre une belle occasion de gagner un très beau marché et me faire de l'argent. Mais ça les enfants, c'est une toute autre histoire...
Après cette rencontre les plus... banales, je continuais mon chemin qui menait vers l'inconnu... Tout à coup, mon téléphone sonna. C'était Brewin. Il me dit qu'il avait reçu un message de mon patron qui s'inquiétait de plus en plus... Mais maintenant, bouleversée par les choses, je n'avais plus l'envie de retourner travailler... Je ne savais même plus quoi faire de moi... Me prostituer pour changer mes idées et gagner de l'argent ? Jamais de la vie, j'avais déjà fait une bêtise avec mon corps, je n'allait donc pas recommencer à faire des conneries... Mais alors, que faire pour gagner de l'argent si je n'avais plus intention de retourner au boulot ?

Je devais absolument trouver et rapidement. J'avais bien senti au téléphone que Brewin perdait patience. Chris, m'avait-il dit, "j'ai renoncé l'année dernière à mon abonnement pour la saison de foot pour payer ton épilation définitive. Cette année j'ai dû abandonner l'idée d'acheter la dernière Q7 pour financer ton opération !" Mais les mots prononcés ensuite m'inquiétaient plus encore...
 

Florn

Force de frappe
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !
Ma course s'arrêtait finalement dans une impasse. Il y avait au fond ce ce morceau de rue, un jeune homme. Il me dévisagea et prit la parole : "Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdue !" Je bafouillais et dit de la façon la moins claire possible cette chose incroyable :
"Saviez-vous que le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des carré des deux autres côtés du triangle ?!
Quoi ?! Mais enfin, impossible ! Que racontez-vous là ??? rétorqua le bel inconnu. Cela va à l'encontre de tous mes principes ! Sortez de ma vue, je ne veux plus avoir à parler affaire avec vous ! Votre attitude me débecte ! N'avez vous pas honte ?"
Puis, lançant une bombinette ninja, il disparu mystérieusement dans un petit nuage de fumée.
C'est donc depuis ce jour que j'ai compris que le bon conseil que m'avait donné mon vieux professeur de maths sur son lit de mort (à savoir : "dans le doute, récite Pythagore") n'en était pas un, et m'avait fait perdre une belle occasion de gagner un très beau marché et me faire de l'argent. Mais ça les enfants, c'est une toute autre histoire...
Après cette rencontre les plus... banales, je continuais mon chemin qui menait vers l'inconnu... Tout à coup, mon téléphone sonna. C'était Brewin. Il me dit qu'il avait reçu un message de mon patron qui s'inquiétait de plus en plus... Mais maintenant, bouleversée par les choses, je n'avais plus l'envie de retourner travailler... Je ne savais même plus quoi faire de moi... Me prostituer pour changer mes idées et gagner de l'argent ? Jamais de la vie, j'avais déjà fait une bêtise avec mon corps, je n'allait donc pas recommencer à faire des conneries... Mais alors, que faire pour gagner de l'argent si je n'avais plus intention de retourner au boulot ?

Je devais absolument trouver et rapidement. J'avais bien senti au téléphone que Brewin perdait patience. Chris, m'avait-il dit, "j'ai renoncé l'année dernière à mon abonnement pour la saison de foot pour payer ton épilation définitive. Cette année j'ai dû abandonner l'idée d'acheter la dernière Q7 pour financer ton opération !" Mais les mots prononcés ensuite m'inquiétaient plus encore...
En effet, mon compagnon venait de m'apprendre que ce n'est pas parce que j'avais retrouvé mes affaires dans la cheminée qu'il fallait croire en l'existence du Père Noël, il ne manquait plus que cela... A l'instar de mon monde qui s'écroulait, j'étais effondrée...
 

DeletedUser

Guest
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !
Ma course s'arrêtait finalement dans une impasse. Il y avait au fond ce ce morceau de rue, un jeune homme. Il me dévisagea et prit la parole : "Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdue !" Je bafouillais et dit de la façon la moins claire possible cette chose incroyable :
"Saviez-vous que le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des carré des deux autres côtés du triangle ?!
Quoi ?! Mais enfin, impossible ! Que racontez-vous là ??? rétorqua le bel inconnu. Cela va à l'encontre de tous mes principes ! Sortez de ma vue, je ne veux plus avoir à parler affaire avec vous ! Votre attitude me débecte ! N'avez vous pas honte ?"
Puis, lançant une bombinette ninja, il disparu mystérieusement dans un petit nuage de fumée.
C'est donc depuis ce jour que j'ai compris que le bon conseil que m'avait donné mon vieux professeur de maths sur son lit de mort (à savoir : "dans le doute, récite Pythagore") n'en était pas un, et m'avait fait perdre une belle occasion de gagner un très beau marché et me faire de l'argent. Mais ça les enfants, c'est une toute autre histoire...
Après cette rencontre les plus... banales, je continuais mon chemin qui menait vers l'inconnu... Tout à coup, mon téléphone sonna. C'était Brewin. Il me dit qu'il avait reçu un message de mon patron qui s'inquiétait de plus en plus... Mais maintenant, bouleversée par les choses, je n'avais plus l'envie de retourner travailler... Je ne savais même plus quoi faire de moi... Me prostituer pour changer mes idées et gagner de l'argent ? Jamais de la vie, j'avais déjà fait une bêtise avec mon corps, je n'allait donc pas recommencer à faire des conneries... Mais alors, que faire pour gagner de l'argent si je n'avais plus intention de retourner au boulot ?
Je devais absolument trouver et rapidement. J'avais bien senti au téléphone que Brewin perdait patience. Chris, m'avait-il dit, "j'ai renoncé l'année dernière à mon abonnement pour la saison de foot pour payer ton épilation définitive. Cette année j'ai dû abandonner l'idée d'acheter la dernière Q7 pour financer ton opération !" Mais les mots prononcés ensuite m'inquiétaient plus encore...
En effet, mon compagnon venait de m'apprendre que ce n'est pas parce que j'avais retrouvé mes affaires dans la cheminée qu'il fallait croire en l'existence du Père Noël, il ne manquait plus que cela... A l'instar de mon monde qui s'écroulait, j'étais effondrée...

Qu'allais-je maintenant faire ? Je désespérai jusqu'au moment où je vis une petite annonce sur une vitrine de magasin. Sur ce petit papier était écrit "Cherche nounou pour garder deux enfants entre huit mois et trois ans.". L'occasion était rêvée ; J'allais pouvoir reconquérir la vie active. Je téléphonais de ce pas à l'annonceur...
 

Florn

Force de frappe
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !
Ma course s'arrêtait finalement dans une impasse. Il y avait au fond ce ce morceau de rue, un jeune homme. Il me dévisagea et prit la parole : "Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdue !" Je bafouillais et dit de la façon la moins claire possible cette chose incroyable :
"Saviez-vous que le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des carré des deux autres côtés du triangle ?!
Quoi ?! Mais enfin, impossible ! Que racontez-vous là ??? rétorqua le bel inconnu. Cela va à l'encontre de tous mes principes ! Sortez de ma vue, je ne veux plus avoir à parler affaire avec vous ! Votre attitude me débecte ! N'avez vous pas honte ?"
Puis, lançant une bombinette ninja, il disparu mystérieusement dans un petit nuage de fumée.
C'est donc depuis ce jour que j'ai compris que le bon conseil que m'avait donné mon vieux professeur de maths sur son lit de mort (à savoir : "dans le doute, récite Pythagore") n'en était pas un, et m'avait fait perdre une belle occasion de gagner un très beau marché et me faire de l'argent. Mais ça les enfants, c'est une toute autre histoire...
Après cette rencontre les plus... banales, je continuais mon chemin qui menait vers l'inconnu... Tout à coup, mon téléphone sonna. C'était Brewin. Il me dit qu'il avait reçu un message de mon patron qui s'inquiétait de plus en plus... Mais maintenant, bouleversée par les choses, je n'avais plus l'envie de retourner travailler... Je ne savais même plus quoi faire de moi... Me prostituer pour changer mes idées et gagner de l'argent ? Jamais de la vie, j'avais déjà fait une bêtise avec mon corps, je n'allait donc pas recommencer à faire des conneries... Mais alors, que faire pour gagner de l'argent si je n'avais plus intention de retourner au boulot ?
Je devais absolument trouver et rapidement. J'avais bien senti au téléphone que Brewin perdait patience. Chris, m'avait-il dit, "j'ai renoncé l'année dernière à mon abonnement pour la saison de foot pour payer ton épilation définitive. Cette année j'ai dû abandonner l'idée d'acheter la dernière Q7 pour financer ton opération !" Mais les mots prononcés ensuite m'inquiétaient plus encore...
En effet, mon compagnon venait de m'apprendre que ce n'est pas parce que j'avais retrouvé mes affaires dans la cheminée qu'il fallait croire en l'existence du Père Noël, il ne manquait plus que cela... A l'instar de mon monde qui s'écroulait, j'étais effondrée...

Qu'allais-je maintenant faire ? Je désespérai jusqu'au moment où je vis une petite annonce sur une vitrine de magasin. Sur ce petit papier était écrit "Cherche nounou pour garder deux enfants entre huit mois et trois ans.". L'occasion était rêvée ; J'allais pouvoir reconquérir la vie active. Je téléphonais de ce pas à l'annonceur...
Rendez vous pris, je me rends à l'adresse indiquée. La porte à peine ouverte, je vois bien que quelque chose cloche au changement de couleur de mon interlocuteur... Le papa je suppose. Pourquoi donc n'arrive-t-il pas à me regarder dans les yeux? Il balbutie qu'il est en pleine séparation, que la vie est dure... tu m'étonnes et pas que la vie visiblement... Ah, il semble qu'ils aient fait du bon boulot ces chirurgiens marocains et pour pas cher en plus... Bref... Je me retourne et claque la porte avant qu'il mate mon cul, me retrouvant dans la rue sans lui laisser le temps de comprendre qu'au fond je suis une autre... Décidément, j'aurais mieux fait de rester couchée.
 

DeletedUser

Guest
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !
Ma course s'arrêtait finalement dans une impasse. Il y avait au fond ce ce morceau de rue, un jeune homme. Il me dévisagea et prit la parole : "Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdue !" Je bafouillais et dit de la façon la moins claire possible cette chose incroyable :
"Saviez-vous que le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des carré des deux autres côtés du triangle ?!
Quoi ?! Mais enfin, impossible ! Que racontez-vous là ??? rétorqua le bel inconnu. Cela va à l'encontre de tous mes principes ! Sortez de ma vue, je ne veux plus avoir à parler affaire avec vous ! Votre attitude me débecte ! N'avez vous pas honte ?"
Puis, lançant une bombinette ninja, il disparu mystérieusement dans un petit nuage de fumée.
C'est donc depuis ce jour que j'ai compris que le bon conseil que m'avait donné mon vieux professeur de maths sur son lit de mort (à savoir : "dans le doute, récite Pythagore") n'en était pas un, et m'avait fait perdre une belle occasion de gagner un très beau marché et me faire de l'argent. Mais ça les enfants, c'est une toute autre histoire...
Après cette rencontre les plus... banales, je continuais mon chemin qui menait vers l'inconnu... Tout à coup, mon téléphone sonna. C'était Brewin. Il me dit qu'il avait reçu un message de mon patron qui s'inquiétait de plus en plus... Mais maintenant, bouleversée par les choses, je n'avais plus l'envie de retourner travailler... Je ne savais même plus quoi faire de moi... Me prostituer pour changer mes idées et gagner de l'argent ? Jamais de la vie, j'avais déjà fait une bêtise avec mon corps, je n'allait donc pas recommencer à faire des conneries... Mais alors, que faire pour gagner de l'argent si je n'avais plus intention de retourner au boulot ?
Je devais absolument trouver et rapidement. J'avais bien senti au téléphone que Brewin perdait patience. Chris, m'avait-il dit, "j'ai renoncé l'année dernière à mon abonnement pour la saison de foot pour payer ton épilation définitive. Cette année j'ai dû abandonner l'idée d'acheter la dernière Q7 pour financer ton opération !" Mais les mots prononcés ensuite m'inquiétaient plus encore...
En effet, mon compagnon venait de m'apprendre que ce n'est pas parce que j'avais retrouvé mes affaires dans la cheminée qu'il fallait croire en l'existence du Père Noël, il ne manquait plus que cela... A l'instar de mon monde qui s'écroulait, j'étais effondrée...
Qu'allais-je maintenant faire ? Je désespérai jusqu'au moment où je vis une petite annonce sur une vitrine de magasin. Sur ce petit papier était écrit "Cherche nounou pour garder deux enfants entre huit mois et trois ans.". L'occasion était rêvée ; J'allais pouvoir reconquérir la vie active. Je téléphonais de ce pas à l'annonceur...
Rendez vous pris, je me rends à l'adresse indiquée. La porte à peine ouverte, je vois bien que quelque chose cloche au changement de couleur de mon interlocuteur... Le papa je suppose. Pourquoi donc n'arrive-t-il pas à me regarder dans les yeux? Il balbutie qu'il est en pleine séparation, que la vie est dure... tu m'étonnes et pas que la vie visiblement... Ah, il semble qu'ils aient fait du bon boulot ces chirurgiens marocains et pour pas cher en plus... Bref... Je me retourne et claque la porte avant qu'il mate mon cul, me retrouvant dans la rue sans lui laisser le temps de comprendre qu'au fond je suis une autre... Décidément, j'aurais mieux fait de rester couchée.
Pensant que je suis bonne à rien, je retourne à la maison et pleure dans les bras de Brewin... "J'aimerai tellement revenir en arrière !" lui disais-je. Il me réconforta et nous allâmes passer une excellente nuit. Le lendemain, en ayant repris courage, je me rend au boulot. La journée se passa très bien. Mon patron compris tout de suite ce qu'il m'arrivait et me pardonna. Le soir même, j''ai téléphoné au médecin pour lui demander si un éventuel retour en arrière pouvait être possible.
 

Kristillera

Forgeur d'Or
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !
Ma course s'arrêtait finalement dans une impasse. Il y avait au fond ce ce morceau de rue, un jeune homme. Il me dévisagea et prit la parole : "Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdue !" Je bafouillais et dit de la façon la moins claire possible cette chose incroyable :
"Saviez-vous que le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des carré des deux autres côtés du triangle ?!
Quoi ?! Mais enfin, impossible ! Que racontez-vous là ??? rétorqua le bel inconnu. Cela va à l'encontre de tous mes principes ! Sortez de ma vue, je ne veux plus avoir à parler affaire avec vous ! Votre attitude me débecte ! N'avez vous pas honte ?"
Puis, lançant une bombinette ninja, il disparu mystérieusement dans un petit nuage de fumée.
C'est donc depuis ce jour que j'ai compris que le bon conseil que m'avait donné mon vieux professeur de maths sur son lit de mort (à savoir : "dans le doute, récite Pythagore") n'en était pas un, et m'avait fait perdre une belle occasion de gagner un très beau marché et me faire de l'argent. Mais ça les enfants, c'est une toute autre histoire...
Après cette rencontre les plus... banales, je continuais mon chemin qui menait vers l'inconnu... Tout à coup, mon téléphone sonna. C'était Brewin. Il me dit qu'il avait reçu un message de mon patron qui s'inquiétait de plus en plus... Mais maintenant, bouleversée par les choses, je n'avais plus l'envie de retourner travailler... Je ne savais même plus quoi faire de moi... Me prostituer pour changer mes idées et gagner de l'argent ? Jamais de la vie, j'avais déjà fait une bêtise avec mon corps, je n'allait donc pas recommencer à faire des conneries... Mais alors, que faire pour gagner de l'argent si je n'avais plus intention de retourner au boulot ?
Je devais absolument trouver et rapidement. J'avais bien senti au téléphone que Brewin perdait patience. Chris, m'avait-il dit, "j'ai renoncé l'année dernière à mon abonnement pour la saison de foot pour payer ton épilation définitive. Cette année j'ai dû abandonner l'idée d'acheter la dernière Q7 pour financer ton opération !" Mais les mots prononcés ensuite m'inquiétaient plus encore...
En effet, mon compagnon venait de m'apprendre que ce n'est pas parce que j'avais retrouvé mes affaires dans la cheminée qu'il fallait croire en l'existence du Père Noël, il ne manquait plus que cela... A l'instar de mon monde qui s'écroulait, j'étais effondrée...
Qu'allais-je maintenant faire ? Je désespérai jusqu'au moment où je vis une petite annonce sur une vitrine de magasin. Sur ce petit papier était écrit "Cherche nounou pour garder deux enfants entre huit mois et trois ans.". L'occasion était rêvée ; J'allais pouvoir reconquérir la vie active. Je téléphonais de ce pas à l'annonceur...
Rendez vous pris, je me rends à l'adresse indiquée. La porte à peine ouverte, je vois bien que quelque chose cloche au changement de couleur de mon interlocuteur... Le papa je suppose. Pourquoi donc n'arrive-t-il pas à me regarder dans les yeux? Il balbutie qu'il est en pleine séparation, que la vie est dure... tu m'étonnes et pas que la vie visiblement... Ah, il semble qu'ils aient fait du bon boulot ces chirurgiens marocains et pour pas cher en plus... Bref... Je me retourne et claque la porte avant qu'il mate mon cul, me retrouvant dans la rue sans lui laisser le temps de comprendre qu'au fond je suis une autre... Décidément, j'aurais mieux fait de rester couchée.
Pensant que je suis bonne à rien, je retourne à la maison et pleure dans les bras de Brewin... "J'aimerai tellement revenir en arrière !" lui disais-je. Il me réconforta et nous allâmes passer une excellente nuit. Le lendemain, en ayant repris courage, je me rend au boulot. La journée se passa très bien. Mon patron compris tout de suite ce qu'il m'arrivait et me pardonna. Le soir même, j''ai téléphoné au médecin pour lui demander si un éventuel retour en arrière pouvait être possible.

Mais où sont passées mes affaires ?? j'étais sûre de les avoir posées sur la table ! ... mais oui, elles sont bien là...

FIN
 

DeletedUser

Guest
Super :up:

Bon ben même question :
Trouvez un nom à ce magnifique récit...

-----------------------------------------------

Et du coup, on va en commencer un nouveau (Ah bon ? o_O) et ça commencera par ce truc que l'on appelle "phrase" :

"Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement..."
 

DeletedUser

Guest
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.

Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
 

Florn

Force de frappe
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
 

BlackKwolph

Biologiste
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!

Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
 

DeletedUser

Guest
@BlackKwolph : J'ai choisi "Plus jamais !" ;-)

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Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
 

Izygomatique

Mathématicien
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes
d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
 

DeletedUser

Guest
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...

"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
 

Izygomatique

Mathématicien
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...

"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux
mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme)
 

DeletedUser

Guest
Heu @Izygomatique , désolé de te faire la remarque mais ça part légèrement en quelque chose de bizarre... n'aurais-tu pas une autre suite que celle-ci :

Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme)

Donc si tu pouvais éditer ça serait bien ; au pire, on tentera autre chose :rolleyes:
 

BlackKwolph

Biologiste
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...

"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme). Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...

Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
 

DeletedUser

Guest
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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