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Cadavre Exquis

  • Auteur de la discussion FOEGames1
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DeletedUser

Guest
Bonjour à tous,

Je lance un (nouveau) jeu dont une variante eu existé il y a quelques temps déjà.

Le "Cadavre Exquis" dont le nom vous mettra dès à présent l'eau à la bouche fût créé par "Les Surréalistes" en 1925 dont plusieurs variants ont existé soit dans des formats de dessins (pour des raisons pratiques, il est presque impensable de le faire ici), de phrases ou de mots.
Dans ce jeu, nous utiliseront uniquement des phrases pour plus de simplicité.

Le but du jeu :

  • Chaque joueur écrit une phrase de manière cohérente.
  • Tout le monde doit respecter les règles du forum (les phrases ne doivent pas choquer les plus sensibles d'entre nous).
  • A chaque fois que quelqu'un écrit une phrase, on la remet (copier-coller de toutes les phrases) de façon à donner plus de visibilité au texte final puis on revient à la ligne (sans en sauter) pour que ce soit plus visible, une fois de plus (voir exemple).
  • Une fois que le texte semblera fini, on en recommencera un autre.
  • On a un peu droit au flood mais pas trop...
  • Merci d'éviter les fautes d'orthographe !
Exemple :

Joueur A : Il était une fois un roi dans son château.

Joueur B : Il était une fois un roi dans son château.
Chaque jours, il allait se balader sans son parc privé.

Joueur C : Il était une fois un roi dans son château.
Chaque jours, il allait se balader sans son parc privé.
Un beau jour, il reçu une lettre d'un roi rival.

Etc...

J'espère que tout le monde a compris et il ne me reste plus qu'une seule chose à vous dire :
Bon jeu !

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Liste des textes :

Cadavre Exquis n°1 - Qui est là ? - 07/05/17 → 11/05/17
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
Dans sa famille, la cruauté se transmettait de père en fils. Lui, tant bien que mal, était l'un des meilleurs pour faire peur à la moindre chose qu'il croisait. Toute sa vie, il a aimé jouer le rôle de méchant.
"Méchant ! Méchant !" criaient les gens sur son passage. "Quoi, tes chants ?" répondait-il invariablement. Et de hurler, et de rugir, et d'effrayer la populace !
"Et oui, moi, je suis moche et méchant. Et même qu'universel, je pique Turcs, et estudie haut !
Tant et si bien qu'une nuit, il avait rencontré un bande de gamins turbulents et frappés d'ictère et de myopie congénitale. Les ennuis commencèrent.
"Hoooooouuuu ! Hoooooouuuuu !" Crièrent, à son encontre, les gones impertinents. "Qui est donc ce satrape à la morne figure floue ?" (oui, puisqu'ils étaient myopes) et se mirent à le malmener, lui tirer les cheveux, les poils, et le poussèrent dans un fossé.
Après ces mauvaises aventures, le monstre décida de prendre sa revanche. Tomber dans un fossé ? Ce calvaire pour un... m... monstre ? Sa famille s'oserait plus à présent l'appeler "monstre" ! Alors, il se préparait à faire le coup du siècle. C'est à lors qu'il découvrit notre héros et son ami Célestin...
Notre héros, qui n'a pas de nom, (car un héros, toujours, arriva, point nommé) portait beau et se démarquait par sa capacité à démêler n'importe quelle situation ; Célestin, lui, est l'acolyte beau gosse.
Le monstre avait trouvé les deux garçons alors que ces derniers jouaient tranquillement à se passer un ballon. Pour se démarquer des autres monstres, la bête surprit l'ami de Célestin en pleine nuit. Les éléments vus plus haut dans l'histoire sont ensuite apparus.
Pour revenir à l'histoire, notre héros était en face de la bête...
Et si il l'avait vue se transformer en humain un instant, c'est qu'il avait regardé avec son coeur et non avec ses yeux. En effet le "monstre" n'en était pas un, il était juste devenu le mal qu'on lui avait fait. Alors pris d'une immense pitié, Célestin et son ami s'approchèrent de l'intrus, qui à son tour, envahi d'une grande mansuétude, laissa les doigts de nos héros s'entremêler dans ses poils au cours d'un câlin bienfaiteur. Car pour citer Scoubidou ou Lamartine... "les vrais monstres sont toujours humains".
FIN...

Cadavre Exquis n°2 - Plus jamais ! - 11/05/17 → 21/05/17
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !
Ma course s'arrêtait finalement dans une impasse. Il y avait au fond ce ce morceau de rue, un jeune homme. Il me dévisagea et prit la parole : "Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdue !" Je bafouillais et dit de la façon la moins claire possible cette chose incroyable :
"Saviez-vous que le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des carré des deux autres côtés du triangle ?!
Quoi ?! Mais enfin, impossible ! Que racontez-vous là ??? rétorqua le bel inconnu. Cela va à l'encontre de tous mes principes ! Sortez de ma vue, je ne veux plus avoir à parler affaire avec vous ! Votre attitude me débecte ! N'avez vous pas honte ?"
Puis, lançant une bombinette ninja, il disparu mystérieusement dans un petit nuage de fumée.
C'est donc depuis ce jour que j'ai compris que le bon conseil que m'avait donné mon vieux professeur de maths sur son lit de mort (à savoir : "dans le doute, récite Pythagore") n'en était pas un, et m'avait fait perdre une belle occasion de gagner un très beau marché et me faire de l'argent. Mais ça les enfants, c'est une toute autre histoire...
Après cette rencontre les plus... banales, je continuais mon chemin qui menait vers l'inconnu... Tout à coup, mon téléphone sonna. C'était Brewin. Il me dit qu'il avait reçu un message de mon patron qui s'inquiétait de plus en plus... Mais maintenant, bouleversée par les choses, je n'avais plus l'envie de retourner travailler... Je ne savais même plus quoi faire de moi... Me prostituer pour changer mes idées et gagner de l'argent ? Jamais de la vie, j'avais déjà fait une bêtise avec mon corps, je n'allait donc pas recommencer à faire des conneries... Mais alors, que faire pour gagner de l'argent si je n'avais plus intention de retourner au boulot ?
Je devais absolument trouver et rapidement. J'avais bien senti au téléphone que Brewin perdait patience. Chris, m'avait-il dit, "j'ai renoncé l'année dernière à mon abonnement pour la saison de foot pour payer ton épilation définitive. Cette année j'ai dû abandonner l'idée d'acheter la dernière Q7 pour financer ton opération !" Mais les mots prononcés ensuite m'inquiétaient plus encore...
En effet, mon compagnon venait de m'apprendre que ce n'est pas parce que j'avais retrouvé mes affaires dans la cheminée qu'il fallait croire en l'existence du Père Noël, il ne manquait plus que cela... A l'instar de mon monde qui s'écroulait, j'étais effondrée...
Qu'allais-je maintenant faire ? Je désespérai jusqu'au moment où je vis une petite annonce sur une vitrine de magasin. Sur ce petit papier était écrit "Cherche nounou pour garder deux enfants entre huit mois et trois ans.". L'occasion était rêvée ; J'allais pouvoir reconquérir la vie active. Je téléphonais de ce pas à l'annonceur...
Rendez vous pris, je me rends à l'adresse indiquée. La porte à peine ouverte, je vois bien que quelque chose cloche au changement de couleur de mon interlocuteur... Le papa je suppose. Pourquoi donc n'arrive-t-il pas à me regarder dans les yeux? Il balbutie qu'il est en pleine séparation, que la vie est dure... tu m'étonnes et pas que la vie visiblement... Ah, il semble qu'ils aient fait du bon boulot ces chirurgiens marocains et pour pas cher en plus... Bref... Je me retourne et claque la porte avant qu'il mate mon cul, me retrouvant dans la rue sans lui laisser le temps de comprendre qu'au fond je suis une autre... Décidément, j'aurais mieux fait de rester couchée.
Pensant que je suis bonne à rien, je retourne à la maison et pleure dans les bras de Brewin... "J'aimerai tellement revenir en arrière !" lui disais-je. Il me réconforta et nous allâmes passer une excellente nuit. Le lendemain, en ayant repris courage, je me rend au boulot. La journée se passa très bien. Mon patron compris tout de suite ce qu'il m'arrivait et me pardonna. Le soir même, j''ai téléphoné au médecin pour lui demander si un éventuel retour en arrière pouvait être possible.

Mais où sont passées mes affaires ?? j'étais sûre de les avoir posées sur la table ! ... mais oui, elles sont bien là...

FIN

Cadavre Exquis n°3 - Le cri de l'araignée au plafond - 21/05/17 → 27/05/17
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...
Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.
Malheureusement, arrivé à Aulnay, je ne trouvai qu'une église, certes classée au patrimoine de l'humanité, mais pas vaudou pour un sou... Forcément, j'avais oublié qu'il y avait, non pas anguille sous roche mais Aulnay sous bois... Le coq s'impatientant dans la voiture n'avait de cesse de cocoriquer, ce qui n'arrangeait en rien ce maudit sifflement. A coup sûr, j'avais un acouphène...
Je n'en pouvais plus ; j'aurais voulu mourir. Mais l'Ankou freine. Fébrilement, je cherche sur mon smartphone Samsung S7 Edge, quadribande (le veinard !), à charge rapide (bis), DAS pour le corps 0,621 W/Kg (mmmmhhhhhhh) , puce à 8 coeurs (increvable !) , à dents bleues, l'adresse d'un O.R.L.
Tout en cherchant sur mon magnifique téléphone, je me rappelais que j'avais déjà eu des acouphènes. Mais ceux-ci étaient moins pire que celui que j'avais maintenant. Après avoir trouvé l'adresse de l'O.R.L., je lui téléphonais. Je pris rendez-vous et allais de ce pas chez lui.
... Crac.....
saleté de verglas ! ma cheviiiiiiiilleeeeeee ! Je souuuuuuuffre ! Et le coq qui en profite pour se tirer ! saleté de volatile ! Et ce sifflement... et j'entends siffler.....
Mais dans quel monde vis-je ? Tout à coup, quelque chose d'extraordinaire se passa : j'avais l'impression d'être téléporté je en sais où et j'avais de plus en plus mal au cœur... Ce mal être s'ajoutais bien entendu à celui de ma jambe et de mes oreilles... Après plusieurs minutes qui paraissaient être des heures, je tombais avec brusquerie sur un sol dur.
Pour un sol majeur, c'était un sol majeur ! Un type me toisait vaniteusement , bouche ouverte, semblant ne rien comprendre. "Le fat bée mal !" me dis-je in petto. Mon dos était douloureux. Ah les gros ! Manon Troppo me l'avait bien dit : Il fallait que je perde ces kilos superflus. Mais face à moi, une plaque en marbre noir, sur lequel était couché en lettres dorées au pinceau en poil de Booz "Dr Sidi Es / ORL ando-crino-logie". Merveilleux.
Merveilleux... mais pas pour longtemps... Je n'étais pas chez un O.R.L. mais dans une sorte de rêve bizarre. Le type que j'avais vu après être tombé sur le sol me prit par l'oreille ; Mon ouïe se dégradait, ma vue aussi... tout mes sens en fait. Mon oreille se décolla, j'avais horriblement mal...
C'est alors que je me réveillais en sursaut, pour de vrai cette fois-ci, et en même temps je poussais un cri strident de stupeur. Je n'avais plus mal, mes oreilles et ma cheville étaient intactes, tout allait bien. Même que j'avais déjà passé mon entretien d'embauche, c'était hier et cela s'était très bien passé.
J'avais juste fais un mauvais rêve...


FIN


Cadavre Exquis n°4 - Œil pour œil, l'histoire renversante du Flan-B - 27/05/17 → 03/06/17
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !
Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Trois sentiments me tenaient : de un, la joie car cette foutue Pauline ne m'a toujours par remarqué (du moins pour le moment) ; les deux derniers étaient la peur ainsi que la honte : ma barbe s'était décollée (en plus de cela, elle était plein de flan, berk !) et là, le public a éclaté de rire, je me suis alors mise à courir en direction des coulisses...
....
Tout droit, sans regarder... je percute de plein fouet... Pauline ! Horreur !!! Elle est accompagnée de Brendan, son cousin canadien. Toujours aussi beau, athlétique (étudiant au MIT, avec une bourse, et même deux, en tant que champion de Curling), souriant, même plutôt moqueur en ce moment, grand, brun, rasé de frais, bronzé, ....... et de sa magnifique voix de baryton, qui m'avait toujours fait l'effet d'un cobra sur une gerbille, il dit : "Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle, d'autant plus recouverte de caramel", je restais comme deux ronds de flanbouilly, oh oui et Pauline ouvrait une bouche à gober tous les flans du pays. J'avais l'impression d'être de la neige sous un trait de sirop d'érable. Je recollais ma barbe pour me donner une contenance et tentais un sourire...
"Bonchoooour ! dis-je sans me démonter. Che chuis Carlotta ! Merchi beaucoup de votre choutien !! Voulez-vous un autographe ? Oui ? Prêtez-moi votre stylo."
Saisissant le feutre que Brendan me tendait, je traçais de grands traits vifs sur le tee-shirt d'une Pauline stupéfaite, reliant les minions en une constellation incertaine.
Puis, satisfaite du résultat, je les plantai là, bondis sur la gyroskate de la belle, et m'enfuis dans un grand éclat de rire sépulcral.
"Mwouahahahahaahhaaaaa !"
Comme ça.
Je rentrais chez moi contente du résultat : je m'étais occupée Pauline et son cousin et puis le concours de gobage de flan, c'est FI-NI !
Le soir même, je reçu un coup de téléphone : la compagnie "Gob'le flan" m'avais appelé pour me proposer quelque chose. J'en avais marre des flans mais l'occasion n'était pas à rater : participer à un dernier concours et gagner (même si je perds) 12 000 euros.
Eh oui, gagner 12 000 euros même si je perdais, car j'avais un flan... ou plutôt un plan, même un biplan car il en faut toujours un de secours. Je devais juste trouver un complice pour m'aider à mettre à bien ma tactique et je pensais l'avoir trouvé en la personne de Brendan et par l'entremise du gyroskate de Pauline, qui restait là près de moi, souvenir de ma fuite éclatante, je ne pouvais attendre plus longtemps qu'elle le réclamât, alors je composais son numéro de téléphone et... surprise...
"Bip bip bip... Vous demandez à être mis en contact avec l'Elysée, ne quittez pas, une de nos hôtesses va vous répondre.... (musique tonique pour nouveau Président prêt à pourfendre crise et terroristes réunis, je reconnus instantanément le tube des Duft Pank : Quicker/Higher/Bigger...) ".
Après 6 minutes d'attente et 4 messages , je me commençais à m'impatienter. Soudain,...
"Crrr, oui bonsoir, ici mademoiselle Rannou-Métivier, pour être mis en relation avec le président, tapez 1; pour une commande gourmande, tapez 2; pour avoir les codes d'accès à la bombe nucléaire, tapez 3; pour retourner au menu principal, tapez 4; pour écouter Pierre Bachelet chanter "Emmanuelle" tapez 5612#464*666 et pour ne pas avoir de problèmes, tapez pas. A vous."
Je me retournais de tous les côtés, pensant immédiatement à l'Oncle Firmin et ses blagues à deux balles ... J'imaginais, déjà, sortir de sa boîte, le guignol à bacchantes, criant "SURPRIIIIIIISE SUR PRIIIIIIIIISEEE !! "
Mais qu'est-ce que c'est, ce délire ? c'est la quatrième dimension !! Et pourquoi pas le 36 15 Houlà, tant qu'on y est ?? Paniquée, je raccrochai précipitamment. Pour le regretter aussitôt : j'aurais dû taper 1 !
Les méninges au court-bouillon, je cherchai une autre solution pour le concours. En espérant que ce plan ne soit pas du flan.
Je me fis la réflexion, que décidément canadien ou québecquois, ils étaient partout. Un complot illuminati franc maçon pyramidal et pâtissier, à l'accent prononcé essayait de mettre à bas ma tentative de gagner un concours de flan?
Décidément, gober des entremets industriels à la gélatine porcine ne me valait rien....
Et les démangeaisons reprenaient, m'obligeant à me tortiller en tout sens. De vilaines plaques violacés apparaissaient sur mon visage, mes bras ! Je ne pourrais jamais revoir Brendan ainsi. Prête à éclater en sanglots, telle une héroïne douce, blonde, et délicate de roman de gare, je me gendarmais et décidai de prendre un remède de cheval.
Et prions ou priant pour que l'agro alimentaire ayant remplacé le boeuf par du cheval, l'industrie pharmaceutique n'ait pas substitué le porc au cheval; je me dirigeais vers mon armoire à pharmacie.
Je farfouillai dans les bocaux, pots, boites et me perdis dans les noms de médicaments, tous plus chevelus les uns que les autres. Entre un flacon d'acide acétyl-machin et un pot de baume au camphre d’Épinal, je mis enfin la main sur un tablette de pastilles Vixxx, que j'avalai avec un grand verre de brandy (Pas sûre que ce soit efficace, mais bon... ça aura au moins le mérite de faire passer ce fichu goût de flanbouilly).
Nauséeuse, je me dirigeai vers le salon. Le poste de télévision diffusait un reportage sur un homme qui, un beau matin, s'était réveillé soudainement femme. Quelle histoire !! Un jingle annonça la page de pubs. Et là...
On tira la chevillette et la bobinette chia, euh... chut. C'est alors que par le judas...
J'aperçus Brico. Je tirai la chevillette et à boulets rouges sur l'empêcheur de nauséer. Il me regarda avec des yeux en rond ... de flan ! Quelle déveine, il allait encore m'embrasser, certainement ?! Eh bien oui, ça n'a pas manqué ! Shhhhhlurrp ! firent ses lèvres sur ma joue. Sur ma joue, car au moment fatidique, je tournai légèrement la tête en pensant "Non, pas sur la bouche !!!!!!" N'est-ce pas dans une chanson...?
"Tu m'as manqué, ma cocotte en sucre !!" susurra Brico en m'enlaçant.
- Hrrmmm !" grognai-je en m'extirpant de son étreinte. "Je ne suis pas dans mon assiette !
- Oh, qu'as-tu ? s'inquiéta-t-il, la mine déconfite. Ma libellule ! ma tourterelle ! ma béberthe en gelée ! ma..."
Je n'étais pas d'humeur au badinage. Je le repoussai doucement, et passai dans la pièce d'à côté en tentant d'orienter la conversation sur le sujet du concours. Mais c'était sans compter...
...Sur les services secrets qui avaient tracé mon appel à l'Elysée. En une seconde, les hommes du GIGN firent exploser la porte d'entrée. Cagoulés, armés jusqu'au dents, ils envahirent mon petit appartement .. La seconde d'après j'étais empoignée, jetée à plat ventre au sol. Dans cette position il me fût impossible de voir qui prononça les mots suivants :
"Relevez-la ! elle ne va pas s'envoler !" je ne pouvais le voir, mais cette voix de Baryton m'était fort connue .. étais ce bien lui ? que faisait il ici ?
Alors que je me retourne lentement, je distingue alors l'éclat de ses vêtements, d'un rouge pétant, ses petites lunettes toutes mimi (car tout ce qui est petit est mignon) et sa grande barbe blanche...
PAPA NOWEL ! Mais que fais tu là en plein mois d'août ? C'est vraiment terrible ce réchauffement climatique !
Le fait de m'être éclatée contre le sol froid avait dû refroidir ma vision (mon dieu, il n'y a plus de saisons !) et je commençais à délirer... Tout à coup, Brico me glissa à l'oreille : "Continue de délirer, on pourra embrouiller les forces de l'ordre !". Mais la voix de soliste me dit : "Mais non bon sang, je en suis point le Papa Noël ! Je suis juste ton cauchemar !" Et il se mit à rire. Tous les membres présents du GIGN firent de même... J'engageais alors la suite de notre discussion : "Savez-vous mon cher Père Noël que j'adore la flanbouilly, c'est tellement bon... !". Le monsieur qui m'avait plaqué à terre dit alors : "Oui super... Mais nous ne sommes pas là pour parler de desserts mais plutôt de votre appel téléphonique à l'Elysée tout à l'heure..." Le stress montait alors en moi et j'écoutais la suite de la phrase du commandant.
"Accrochez vous à vos bretelle car ce que j'ai à vous annoncer n'est pas anodin. Vous ne le savez certainement pas mais.... J'ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes le millionième citoyen à appeler l'Élysée depuis la création de cette hotline, et vous avez donc l'immense honneur de gagner non pas une, non pas deux, ni même trois mais bien 14 tonnes de Flan de la marque Flambouille grâce à notre sponsor : Flambouille les flans qui donnent la bouille ! Grâce à Flambouille les flans donne la bouille, j'ai le visage radieux tous les matins ! S'appliquant aussi bien en masque hydratant qu'en démaquillant ou revitalisant, le Flan Flambouille se situe au carrefour de ce qui se fait de mieux en matière de cosmétique et d'agroalimentaire. Gain de temps précieux au petit-déjeuner, le Flan Flambouille me permet de manger et d'avoir un teint resplendissant avec un seul et même produit, fini les retards ! Alors, avant de vous donner la paroles pour avoir vos impressions, remercions encore une fois notre généreux sponsor : Flambouille, les flans qui donnent la bouille !"
Je repris alors la phrase de Brico qui me disait : "Continue de délirer..." En effet, il le fallait, non seulement je ne gagnais pas mes 12 000 euros mais des tonnes de Flanbouilly qui me donnaient l'envie de vomir... Je demandais alors au commandant pourquoi il avait besoin de me plaquer au sol et de défoncer la porter pour m'annoncer une telle nouvelle et au passage s'il y avait un meilleure récompense que cette tonne de flan... Il me répondit d'abord que chez le GIGN, on défonce les portes et on plaque parce que sinon "ça le fait pas". Pour ce qui était de mes 12 000 euros, je devais faire le concours selon le commandant. Après ça, il se mit à rire, et comme toujours, les autres membres firent de même...

On frappa à la porte, et je sursautai ... tout cela n'était qu'un cauchemar. La télé fonctionnait toujours, j'avais dû m'assoupir. Je me levai, tel un automate, en m'essuyant le coin de la bouche, j'avais dû baver sur les cousins, pendant cet étrange rêve. Ouvrant la porte, je restai, comme deux ronds de flan, Brico et son sourire de don Juan des bacs à sable !!
"Tu m'as manqué, ma cocotte en sucre !!" susurra Brico en m'enlaçant....
Et au passage, il rajouta : "Tu savais qu'on a gagné 12 000 euros ?"
FIN

Cadavre Exquis n°5 - Titre à venir... - 03/06/17 → 10/06/17
Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
- "Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
- "Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois-ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
- "... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seule ici et aussi trempée que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansée mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins-moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins, comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allai me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotai "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serait-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...
Sauf que la nuit tombait sans faire de bruit dans le vacarme de ma débroussailleuse et les stridulences stridantes et sifflantes et saisissantes des grillons délogés. Je réalisai, alors que l'ombre gagnait la clairière, que je n'avais pas emporté de lampe torche, ni balisé le terrain de petits cailloux blancs telle la Petite Poucette. Faisant le point, ma situation était vraiment peu enviable. Isolée dans cette forêt touffue et sans panier repas. Repartir à l'aveuglette ? bon, j'étais armée, c'était déjà ça... passer la nuit sur place ?
GRRRRRRRRRROOOOOOOOAAAAAARRRRRRRRR !.....
Le grognement se rapproche rapidement ! La masse poilue qui se jette sur moi a des dents brillantes et une haleine fétide ! Mais ce regard de fauve !!!! ce poil de torse si doux !!!!!!! Carlos ????? Carlos est Un .... un.... un.... wendig........
biiiiip..... biiiiiip..... biiiiiip ...... fait le téléphone .....
- "Hola (Salut) Caroline ! C'est Carlos ! Je t'attends près de la maison.... Où es-tu ?" La créature maléfique qui était devant moi n'était donc pas Carlos... Mais qui cela pouvait bien être ?
Comme une échappatoire à ma peur, c'est à ce moment là, que mon esprit se mit à divaguer .. pourquoi n'avais-je pas investi dans ce matériel "c'est comme si c'était fait" .. Je n'en serais sans doute pas là, à cette heure-ci !
La bête s'approchait de moi, elle grognait... Prise de panique, je poussai un cri strident à en écorcher une bonne dizaine d'oreilles. Tout à coup, le monstre jeta son masque et un "DEVINE C'EST QUI ?" me fit tomber dans les vapes... Plusieurs minutes plus tard, je me réveillai et la bête démasquée se penchait sur moi... C'était ce cher tonton Gaston que je n'avais pas revu depuis si longtemps. Salaud comme j'étais, je lui fis remarquer que l'on ne dit pas "Devine c'est qui ?" mais bien "Devine qui c'est ?" et que sa blague était loin d'être drôle ; preuve : je suis tombée dans les pommes. Plus tard, nous rejoignions la maison avec la lampe torche de Gaston pour dîner avec Carlos.
A la vue de mon soupirant, se languissant près de sa voiture, un peu décoiffé, un peu chiffonné et très inquiet, mon cœur fondit. Je me tournai vivement vers Tonton Gaston, et lui dis d'un ton sans réplique : "Bon ben, c'était sympa de venir me voir, mais tu devrais rentrer avant la nuit noire. Ciao, passe le bonjour à tata, et n'oublie pas ta lampe-torche !!"
Alors que mon tonton ronchonnant s'éloignait dans un nuage pétaradant et dans sa vieille guimbarde d'avant-guerre, je m'approchai de Carlos. Nous étions enfin seuls...
Seuls.... Seuls.... cet adjectif si qualificatif m'angoissait.... Et tournait tournait dans ma tête, cette image de court métrage, j'étais la belle et lui la bête.... et la bête était bien sauvage.... cette sensation allait croissant telle une fonction de niveau 2 et de dérivée positive.... Bizarre comme ce sont les pires souvenirs de nos profs de maths qui resurgissent dans les moments de peur intense.... Alors que je caressais les poils si doux du torse de Carlos, je frissonnai.
- "On va dîner ?" me proposa Carlos. J'étais partante et nous allions casser la croûte. Nous avons mangé dehors mais avons décidé de rentrer car la chaleur n'était plus tellement présente... Après ce bon repas, nous avons regardé un bon film puis nous sommes sortis dehors pour une balade de minuit puis est venu le moment de dormir à la belle étoile.
Il sortit du coffre de sa voiture une lampe de poche, un plaid, deux matelas fins, une dizaine de torches anti-moustiques et une bouteille de sa fameuse tequila. Nous nous installâmes dans le jardin. Il alluma les bougies pendant que je déroulais les matelas. C'est alors que...
- "Tu savais que les moustiques tuent plus de 700.000 personnes chaque années ?" Moi qui m'attendait à quelque chose de mieux, je lui répondis : "Ah, c'est intéressant !". Puis, j’entendis enfin ce que je voulais entendre :
"Mi querida, j'ai quelque chose à te dire...
- Oui, Carlos ? l'encourageais-je, le cœur battant d'un fol espoir.
- C'est que... ce n'est pas facile à dire...
- Je t'écoute ! (J'en avais les larmes aux yeux, des larmes de joie, bien sûr)
- Eh bien voilà... je trouve que..
- Oui ? Oh, Carlos !! (Je m'approchai subrepticement de lui)
- Voilà : je trouve que les jacinthes ne sont pas placées à un endroit approprié. Tu devrais plutôt les planter là-bas (me montre l'endroit) et là-bas (en désignant le coin opposé) tu devrais planter un chèvrefeuille.
Mon cœur se liquéfia et le sang bourdonnait dans mes oreilles. Il me parle du jardin !! Et moi qui imaginais... Oh ! le fourbe ! comment ose-t-il !?
Il continuait cependant, sans remarquer mon trouble.
"Regarde, j'ai tout apporté pour t'aider ; crayon, carnet de croquis... Nous allons créer le plus beau jardin des environs ! tu gagneras le concours, à coups sûrs !!"
Je repris mes esprits :
- Oui, pourquoi pas... Nous verrons cela demain, si tu le veux bien. Ils est tard et une rude journée nous attends demain. Allons dormir.
Exténuée, par cette trépidante journée... Je m'endormis dans ses bras, bercée par son souffle rugueux, en rêvant que j'étais Ariane, préférant le Minotaure à Thésée... un rêve cousu de fil blanc...
Nous avions passé un nuit magnifique mais mon Carlos était complètement focalisé sur la réussite du concours... Même moi, je n'étais plus vraiment là pour ce jardin mais je rêvais de passer la fin de ma vie avec mon amoureux. Pendant le petit-déjeuner, Carlos me re-bassina avec son histoire de jonquilles et autres fleurs florissantes. Après avoir mangé, je me rendit compte qu'aujourd'hui était un jour incroyable (et comment aurais-je pu oublier ?!) : c'était... LA SAINT-VALENTIN !

« Elle ne pouvait s’empêcher de caresser le doux espoir que Carlos viendrait lui souhaiter cette tendre et délicate fête des amoureux … Mais n’était ce pas trop tôt ? Elle ne savait plus exactement à quel point leur relation la troublait mais elle ressentait de tout son être ce brûlant désir qui commençait à la consumer, comme rugit Jeanne à Rouen pour l’Angloy ; « Mon Dieu, par pitié, un fagot … je glisse ! » …
Elle songeait déjà percevoir la silhouette revigorante de Carlos s’avancer vers elle sous la pluie glacée de cette belle journée de la miaou en offrande d’un présent sur l’autel de son cœur boursouflé … un bouquet … une alliance … ?!
Carlos était gaulé comme une barrique de vin andalou trop longtemps oubliée dans la cave … il en avait l’odeur aussi. Claudiquant d’une démarche chaloupée faisant balancer sa bedaine comme un métronome Bacchusien. Sa chevelure hispanique de sombre révolution rappelait curieusement un champ d’olivier après la grêle, son front fier et hautain s’en allait vagabonder jusqu'à la nuque l’ensemble recouvert d’un lapidaire béret à la Ché, revoyait cette image sexy d’un super Dupont qu’elle affectionnait tant … Dire qu’il avait les esgourdes en parabole serait exagéré, mais il devait capter France 24, elles flanquaient une tronche sans relief barrée par une haie de troène sous laquelle pendait deux globules macérées au gros rouge… La désinvolte anarchie de l’ensemble en aurait fait oublier Jacqueline à Picasso !
Carlos lui offrirait probablement un bouquin, il était si érudit et savait même compter sans ses doigts. Il la savait goulue de la collection Halloquinquin depuis qu’elle avait vu cet acteur, Dany machinchose, en faire la pub à la télé. Elle se savait tourmentée par la lecture ardue et laborieuse, mâchouillant les maux, ahanant la ponctuation, autant d’ennemis qui lui dézinguait le bulbe mais cette addiction la rendait folle...
A la simple évocation d’une dose, n’en pouvant plus, elle reprit à voie haute un extrait de « Le rendez-vous de la Saint Valentin », son livre culte ;

“Ses doigts l’effleuraient à peine. Max ne la touchait jamais s’il pouvait l’éviter. Cela remontait à l’été ou elle était partie en Italie. Après cela tout avait changé.
Ils avaient changé, éprouvant soudain une attirance l’un vers l’autre, ce qui pour des cousins n’avait rien de … décent.
Seulement, à présent, elle savait qu’ils n’étaient pas cousins puisqu’elle avait été adoptée …” »

"Ah, comme c’est beau !" se mit-elle à beugler les yeux larmoyants... En effet, après le déjeuner, Carlos ne l'avait pas oublié, c'était la fête des amoureux. Caroline était en pleurs quand son bien-aimé lui offrit le livre, c'était plus beau que de gagner un concours pour décorer un jardin débile.
Le soir même, Carlos lui informa que ce concours était une blague, il avait tout inventé.

FIN

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Pour la première session, nous allons commencer par cette phrase :

"Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne..."
 
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Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
 

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Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
 

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• Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
• Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
• Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
• Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
• Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
 

BlackKwolph

Biologiste
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
• Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
• Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
• Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
• Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? un grognement ? ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
 

DeletedUser33392

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
• Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
• Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
• Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
• Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? un grognement ? ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
 

DeletedUser

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !

Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
 

Kristillera

Forgeur d'Or
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !

Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
 

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Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
 

BlackKwolph

Biologiste
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...

Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
 

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Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...

Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".

Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
 

BlackKwolph

Biologiste
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...

Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".

Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
 

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Guest
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Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
 
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Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...

... La Place de la République était silencieuse (spéciale dédicace @Izygomatique que nous attendons ici...) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
 

Izygomatique

Mathématicien
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...

... La Place de la République était silencieuse (spéciale dédicace @Izygomatique que nous attendons ici...) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, rendant ainsi sa raie publique sous mon nez...
 

DeletedUser33392

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Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...

... La Place de la République était silencieuse (spéciale dédicace @Izygomatique que nous attendons ici...) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
 

Izygomatique

Mathématicien
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...

... La Place de la République était silencieuse (spéciale dédicace @Izygomatique que nous attendons ici...) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
 

Kristillera

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Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...

... La Place de la République était silencieuse (spéciale dédicace @Izygomatique que nous attendons ici...) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
 

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Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse (spéciale dédicace @Izygomatique que nous attendons ici...) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdit mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
 
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N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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