• Événement Anniversaire 2024

    Joyeux anniversaire ! Notre équipe de scientifiques vous attend pour repartir à l'aventure dans notre nouvelle édition de l'évènement d'anniversaire !

    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Mars 2024 - La chasse aux voyous

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : La chasse aux voyous !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.279

    La mise à jour 1.279 aura lieu le mercredi 27 mars ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

Cadavre Exquis

  • Auteur de la discussion FOEGames1
  • Date de début
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BlackKwolph

Biologiste
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...

Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.
 

Florn

Force de frappe
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...

Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.
Malheureusement, arrivé à Aulnay, je ne trouvai qu'une église, certes classée au patrimoine de l'humanité, mais pas vaudou pour un sou... Forcément, j'avais oublié qu'il y avait, non pas anguille sous roche mais Aulnay sous bois... Le coq s'impatientant dans la voiture n'avait de cesse de cocoriquer, ce qui n'arrangeait en rien ce maudit sifflement. A coup sûr, j'avais un acouphène...
 

BlackKwolph

Biologiste
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...
Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.
Malheureusement, arrivé à Aulnay, je ne trouvai qu'une église, certes classée au patrimoine de l'humanité, mais pas vaudou pour un sou... Forcément, j'avais oublié qu'il y avait, non pas anguille sous roche mais Aulnay sous bois... Le coq s'impatientant dans la voiture n'avait de cesse de cocoriquer, ce qui n'arrangeait en rien ce maudit sifflement. A coup sûr, j'avais un acouphène...

Je n'en pouvais plus ; j'aurais voulu mourir. Mais l'Ankou freine. Fébrilement, je cherche sur mon smartphone Samsung S7 Edge, quadribande (le veinard !), à charge rapide (bis), DAS pour le corps 0,621 W/Kg (mmmmhhhhhhh) , puce à 8 coeurs (increvable !) , à dents bleues, l'adresse d'un O.R.L.
 

DeletedUser

Guest
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...
Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.
Malheureusement, arrivé à Aulnay, je ne trouvai qu'une église, certes classée au patrimoine de l'humanité, mais pas vaudou pour un sou... Forcément, j'avais oublié qu'il y avait, non pas anguille sous roche mais Aulnay sous bois... Le coq s'impatientant dans la voiture n'avait de cesse de cocoriquer, ce qui n'arrangeait en rien ce maudit sifflement. A coup sûr, j'avais un acouphène...
Je n'en pouvais plus ; j'aurais voulu mourir. Mais l'Ankou freine. Fébrilement, je cherche sur mon smartphone Samsung S7 Edge, quadribande (le veinard !), à charge rapide (bis), DAS pour le corps 0,621 W/Kg (mmmmhhhhhhh) , puce à 8 coeurs (increvable !) , à dents bleues, l'adresse d'un O.R.L.

Tout en cherchant sur mon magnifique téléphone, je me rappelais que j'avais déjà eu des acouphènes. Mais ceux-ci étaient moins pire que celui que j'avais maintenant. Après avoir trouvé l'adresse de l'O.R.L., je lui téléphonais. Je pris rendez-vous et allais de ce pas chez lui.
 

BlackKwolph

Biologiste
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...
Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.
Malheureusement, arrivé à Aulnay, je ne trouvai qu'une église, certes classée au patrimoine de l'humanité, mais pas vaudou pour un sou... Forcément, j'avais oublié qu'il y avait, non pas anguille sous roche mais Aulnay sous bois... Le coq s'impatientant dans la voiture n'avait de cesse de cocoriquer, ce qui n'arrangeait en rien ce maudit sifflement. A coup sûr, j'avais un acouphène...
Je n'en pouvais plus ; j'aurais voulu mourir. Mais l'Ankou freine. Fébrilement, je cherche sur mon smartphone Samsung S7 Edge, quadribande (le veinard !), à charge rapide (bis), DAS pour le corps 0,621 W/Kg (mmmmhhhhhhh) , puce à 8 coeurs (increvable !) , à dents bleues, l'adresse d'un O.R.L.

Tout en cherchant sur mon magnifique téléphone, je me rappelais que j'avais déjà eu des acouphènes. Mais ceux-ci étaient moins pire que celui que j'avais maintenant. Après avoir trouvé l'adresse de l'O.R.L., je lui téléphonais. Je pris rendez-vous et allais de ce pas chez lui.
... Crac.....
saleté de verglas ! ma cheviiiiiiiilleeeeeee ! Je souuuuuuuffre ! Et le coq qui en profite pour se tirer ! saleté de volatile ! Et ce sifflement... et j'entends siffler.....
 

DeletedUser

Guest
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...
Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.
Malheureusement, arrivé à Aulnay, je ne trouvai qu'une église, certes classée au patrimoine de l'humanité, mais pas vaudou pour un sou... Forcément, j'avais oublié qu'il y avait, non pas anguille sous roche mais Aulnay sous bois... Le coq s'impatientant dans la voiture n'avait de cesse de cocoriquer, ce qui n'arrangeait en rien ce maudit sifflement. A coup sûr, j'avais un acouphène...
Je n'en pouvais plus ; j'aurais voulu mourir. Mais l'Ankou freine. Fébrilement, je cherche sur mon smartphone Samsung S7 Edge, quadribande (le veinard !), à charge rapide (bis), DAS pour le corps 0,621 W/Kg (mmmmhhhhhhh) , puce à 8 coeurs (increvable !) , à dents bleues, l'adresse d'un O.R.L.

Tout en cherchant sur mon magnifique téléphone, je me rappelais que j'avais déjà eu des acouphènes. Mais ceux-ci étaient moins pire que celui que j'avais maintenant. Après avoir trouvé l'adresse de l'O.R.L., je lui téléphonais. Je pris rendez-vous et allais de ce pas chez lui.
... Crac.....
saleté de verglas ! ma cheviiiiiiiilleeeeeee ! Je souuuuuuuffre ! Et le coq qui en profite pour se tirer ! saleté de volatile ! Et ce sifflement... et j'entends siffler.....

Mais dans quel monde vis-je ? Tout à coup, quelque chose d'extraordinaire se passa : j'avais l'impression d'être téléporté je en sais où et j'avais de plus en plus mal au cœur... Ce mal être s'ajoutais bien entendu à celui de ma jambe et de mes oreilles... Après plusieurs minutes qui paraissaient être des heures, je tombais avec brusquerie sur un sol dur.
 

BlackKwolph

Biologiste
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...
Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.
Malheureusement, arrivé à Aulnay, je ne trouvai qu'une église, certes classée au patrimoine de l'humanité, mais pas vaudou pour un sou... Forcément, j'avais oublié qu'il y avait, non pas anguille sous roche mais Aulnay sous bois... Le coq s'impatientant dans la voiture n'avait de cesse de cocoriquer, ce qui n'arrangeait en rien ce maudit sifflement. A coup sûr, j'avais un acouphène...
Je n'en pouvais plus ; j'aurais voulu mourir. Mais l'Ankou freine. Fébrilement, je cherche sur mon smartphone Samsung S7 Edge, quadribande (le veinard !), à charge rapide (bis), DAS pour le corps 0,621 W/Kg (mmmmhhhhhhh) , puce à 8 coeurs (increvable !) , à dents bleues, l'adresse d'un O.R.L.
Tout en cherchant sur mon magnifique téléphone, je me rappelais que j'avais déjà eu des acouphènes. Mais ceux-ci étaient moins pire que celui que j'avais maintenant. Après avoir trouvé l'adresse de l'O.R.L., je lui téléphonais. Je pris rendez-vous et allais de ce pas chez lui.
... Crac.....
saleté de verglas ! ma cheviiiiiiiilleeeeeee ! Je souuuuuuuffre ! Et le coq qui en profite pour se tirer ! saleté de volatile ! Et ce sifflement... et j'entends siffler.....
Mais dans quel monde vis-je ? Tout à coup, quelque chose d'extraordinaire se passa : j'avais l'impression d'être téléporté je en sais où et j'avais de plus en plus mal au cœur... Ce mal être s'ajoutais bien entendu à celui de ma jambe et de mes oreilles... Après plusieurs minutes qui paraissaient être des heures, je tombais avec brusquerie sur un sol dur.
Pour un sol majeur, c'était un sol majeur ! Un type me toisait vaniteusement , bouche ouverte, semblant ne rien comprendre. "Le fat bée mal !" me dis-je in petto. Mon dos était douloureux. Ah les gros ! Manon Troppo me l'avait bien dit : Il fallait que je perde ces kilos superflus. Mais face à moi, une plaque en marbre noir, sur lequel était couché en lettres dorées au pinceau en poil de Booz "Dr Sidi Es / ORL ando-crino-logie". Merveilleux.
 

DeletedUser

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Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...
Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.
Malheureusement, arrivé à Aulnay, je ne trouvai qu'une église, certes classée au patrimoine de l'humanité, mais pas vaudou pour un sou... Forcément, j'avais oublié qu'il y avait, non pas anguille sous roche mais Aulnay sous bois... Le coq s'impatientant dans la voiture n'avait de cesse de cocoriquer, ce qui n'arrangeait en rien ce maudit sifflement. A coup sûr, j'avais un acouphène...
Je n'en pouvais plus ; j'aurais voulu mourir. Mais l'Ankou freine. Fébrilement, je cherche sur mon smartphone Samsung S7 Edge, quadribande (le veinard !), à charge rapide (bis), DAS pour le corps 0,621 W/Kg (mmmmhhhhhhh) , puce à 8 coeurs (increvable !) , à dents bleues, l'adresse d'un O.R.L.
Tout en cherchant sur mon magnifique téléphone, je me rappelais que j'avais déjà eu des acouphènes. Mais ceux-ci étaient moins pire que celui que j'avais maintenant. Après avoir trouvé l'adresse de l'O.R.L., je lui téléphonais. Je pris rendez-vous et allais de ce pas chez lui.
... Crac.....
saleté de verglas ! ma cheviiiiiiiilleeeeeee ! Je souuuuuuuffre ! Et le coq qui en profite pour se tirer ! saleté de volatile ! Et ce sifflement... et j'entends siffler.....
Mais dans quel monde vis-je ? Tout à coup, quelque chose d'extraordinaire se passa : j'avais l'impression d'être téléporté je en sais où et j'avais de plus en plus mal au cœur... Ce mal être s'ajoutais bien entendu à celui de ma jambe et de mes oreilles... Après plusieurs minutes qui paraissaient être des heures, je tombais avec brusquerie sur un sol dur.
Pour un sol majeur, c'était un sol majeur ! Un type me toisait vaniteusement , bouche ouverte, semblant ne rien comprendre. "Le fat bée mal !" me dis-je in petto. Mon dos était douloureux. Ah les gros ! Manon Troppo me l'avait bien dit : Il fallait que je perde ces kilos superflus. Mais face à moi, une plaque en marbre noir, sur lequel était couché en lettres dorées au pinceau en poil de Booz "Dr Sidi Es / ORL ando-crino-logie". Merveilleux.

Merveilleux... mais pas pour longtemps... Je n'étais pas chez un O.R.L. mais dans une sorte de rêve bizarre. Le type que j'avais vu après être tombé sur le sol me prit par l'oreille ; Mon ouïe se dégradait, ma vue aussi... tout mes sens en fait. Mon oreille se décolla, j'avais horriblement mal...
C'est alors que je me réveillais en sursaut, pour de vrai cette fois-ci, et en même temps je poussais un cri strident de stupeur. Je n'avais plus mal, mes oreilles et ma cheville étaient intactes, tout allait bien. Même que j'avais déjà passé mon entretien d'embauche, c'était hier et cela s'était très bien passé.
J'avais juste fais un mauvais rêve...

FIN
-------------------------------------------------------------------------

Bon, l'histoire semble finie ; J'ai une idée de titre : "Mauvais rêve". Bien trouvé, hein ? :rolleyes::-p
Plus sérieusement, si vous avez une autre idée pour le titre, proposez.


On va donc commencer une nouvelle histoire par ceci :

"Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !"
 

DeletedUser33392

Guest
"et j'entends siffler ma fin" ?

"Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !"
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.

Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
 
Dernière édition par un modérateur :

DeletedUser

Guest
Peut-être "Le coq au Ricco" ?

"et j'entends siffler ma fin" ?
Bon, votez entre :
  • "L'araignée au plafond"
  • "Le cri de l’araignée au plafond"
  • "J'entends siffler ma fin"
------------------------------------------------------------------------------

Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
 
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BlackKwolph

Biologiste
Je vote pour "Le cri de l'araignée" plus sobre et plus mystérieux...

Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...

"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
 

DeletedUser33392

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...

"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibrer dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
 

DeletedUser

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...

"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibrer dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle là ! Elle était partout et j'avais peut qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
 

DeletedUser16895

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Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibrer dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle là ! Elle était partout et j'avais peut qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...

J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
 
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Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibrer dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle là ! Elle était partout et j'avais peut qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...

J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !"
 

DeletedUser16895

Guest
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer ! C'est dans 5...4...3...2...1... GO !
Le concours débutait, tous ces gobeurs de flan m'impressionnaient, mais je devais y arriver, j'approchais ma bouche sans plus réfléchir de cette masse tremblotante.
Masse qui me rappelait étrangement, les fesses de Rosa, notre voisine, quand, dans sa quête de fraîcheur, elle marchait d'un bon pas, vers la piscine de la copropriété. La pauvre n'avait rien d'une callipyge .. enfin je m'égare ... il fallait avaler l'infâme mixture !! mais pourquoi donc, je m'étais inscrit à ce concours !? pour impressionner qui, d'ailleurs !?
J'avançais sur la scène lorsque quelqu’un dans le public qui s’apprêtait à s'évanouir cria vers moi : "T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !". Ouais, peut être mais en tout cas, je devais faire mon numéro de mangeuse de cette chose qui, à force, devenait ignoble. Ce n'était pas la première fois que je m'aventurais sur une scène mais là, j'avais une affreuse envie de vomir... Ce flan ne m'avais pas l'air très ragoûtant...
"Carlotta"... mais qu'est-ce qui m'avait pris de choisir un pseudo aussi.... tellement.... pfffff...... mais c'était toujours mieux que Berthe, que mes parents avaient choisi à ma naissance, juste parce que ma mère adorait ses collants ! Donc, concours de gobeurs de Flanbouilly, à Andrezieu (42... connaissais pas avant... pas l'intention de connaître plus que ça désormais...). Et ce serait filmé et retransmis en direct sur Youtube !
Pour l'occasion, j'avais fait teindre et couper mes cheveux et je portais une fausse barbe.
J'avançais donc sur scène, certaine de mon anonymat, lorsque...
"T'es mon idole Carlottaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Cette voix, comme une odeur réveille un souvenir de l'enfance, avait vibré dans l'air comme un coup de lasso .. mes poils de bras étaient au garde-à-vous. Je la connaissais, et je n'osais me retourner, vers l'auteur de de ce cri du cœur .. je faisais appel à ma mémoire ... qui était ce ?
Moi qui voulais passer inaperçue, c'était raté... Le cri venait de Pauline, une amie en moyenne section, ça remonte... Mais quelle pot de colle celle-là ! Elle était partout et j'avais peu espoir qu'elle me reconnaisse, puisque sinon elle aurait crié : "T'es mon idole Beeeeeeeeeeeeerthe !". Mais ça le fait moins quand même...
J'aperçus Pauline dans la foule ; c'est effectivement dans ma direction qu'elle regarde ; incroyable qu'elle m'ait reconnue malgré mon déguisement !! A moins que ce ne fut une incroyable coïncidence ?
Elle arborait LE tee-shirt que toutes les filles s'arrachent, encolure asymétrique au motif de minions et de bananes, assorti à son sac à mains (mais où l'a-t-elle acheté ?? il est en rupture de stock même dans le fin fond du Montenegro !) , ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez lâche, et son sourire rayonnant aurait déridé même mon vieux prof de maths ronchon. Sa gyroskate était flambant neuve, customisée à mort, rutilante de chromes, bref, j'étais verte de jalousie !!
Je devais sortir de ce concours avant que quiconque d'autre découvre ma vraie identité mais malheureusement c'était un peu tard car j'entendis "A vos marques... prêts... GOBEZ !

Hop, allons-y ! Un flan ! Deux ! Courage ! Trois, quatre, cinq ! Misère ! six, sept ! Glups ! Huit, neuf, dix ; mon estomac défaille et ma fausse barbe se décolle. Qu'est-ce qui m'a pris de mettre une fausse barbe, aussi ??! Une idée bien étrange !!
Je m'apprête vaillamment à gober mon douzième flan, quand soudain...
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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