BlackKwolph
Biologiste
Ah ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que c'était le patron qui venait m'annoncer un futur licenciement...
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...
Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.
Le patron est mort ce matin, je le remplace, et tu es effectivement viré, au revoir.
Aaaah ! Je me réveillais en sursaut le corps tout transpirant. En effet, ce matin, j'avais mon entretient d'embauche et j'avais très peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement, j'avais encore une bonne heure devant moi pour me préparer. Je me levais donc, je petit-déjeunais, je m'habillais et prenait la voiture. Il n'y avait pas d'embouteillages sur la route donc j'arrivais à l'heure à mon rendez-vous.
Quand soudain, sur le parking, une musique se fit entendre, d'abord sereine, elle accélérait, je reconnu un tuba, un contrebasson, cinq notes entêtantes se précipitant, jusqu'à l'apparition d'un troisième type (le chef d'orchestre à n'en pas douter), grand dieu, il s'approchait, accompagné d'une fanfare entière qui se détachait maintenant derrière lui dans une lumière aveuglante... Et je me réveillais encore, en sueur encore, en sursaut encore... décidément, je devais éviter confit de canard et pommes de terre sarladaises avant de me coucher, allez hop, à la douche!
Goûtant le bien-être d'une douche chaude et tonifiante (aucun regret quant à l'investissement, super ces jets à haute pression !), je chantonnais "Take on me" tout en me massant. Détendu, je ne perçus que tardivement le sifflement menaçant qui se rapprochait.
Ce son me perçait les oreilles : mais que m'arrive-t-il ? Je tentais alors à tout prix de sortir de ma douche et de prendre des boules Quies mais le bruit me fit tomber dans les pommes. Quand je me réveillais, je croyais sortir d'un cauchemar dans un cauchemar dans un cauchemar mais non, je ne me réveillais pas chez moi mais à l'hôpital.
Mes pauvres pupilles agressées par la luminosité intense des néons peinent à discerner mon environnement. Après de longues minutes d'adaptation, je réalise enfin que dans mon malheur, j'ai eu la chance d'obtenir une chambre simple. Mon précédent séjour dans ce milieu (in)hospitalier m'avait permis de rencontrer ce charmant Robert, 47 ans, BPCO stade 4 avec un SAS non appareillé et non suivi. C'est d'ailleurs suite à cette rencontre que j'obtins mon premier partenariat avec Quies. Qui est-ce qui rentre dans ma chambre ?
Peinant toujours à voir net, je distingue les contour de ce qui m'apparaît comme étant une infirmière. Alors qu'elle se penche au-dessus de moi pour prendre ma température, je risque un regard vers son décolleté quand je m'aperçois qu'en fait...
"Oh oh ! Monsieur Gert ! Je vous rappelles que votre femme va arriver d'une minute à l'autre donc tenez-vous convenablement et ne regardez pas n'importe où... !" Complètement tourneboulé par les évènements, je me rappelais qu'en effet, ma gentille femme allait arriver...
Ma gentille femme oui, mais elle est vraiment vilaine. Alors encore heureux qu'elle soit gentille. Alors ni une ni deux mais bien trois zéro (champions du monde !), j'attrape Ter, l'infirmière, et lui roule un palot, dans le fol espoir d'être surpris par ma femme en plein délit d'adule Ter.
Mais alors que je tourne ma langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, une sensation étrange m'assaillit... Ter pique. Ter est une femme à barbe ! Je recouvre enfin ma vue, et m'aperçois que le "Ter" que j'eusse cru lire sur son néné gauche était en fait le "Ert" de "Robert" et que s'il porte effectivement une blouse échancrée, c'est sur une toute autre forme de poitrine (même s'il est à noter qu'il en a plus que ma si gentille femme).
Bizarre d'ailleurs, Robert TER...
.... PAF...
Une baffe monumentale me rappelle à la réalité. Complètement éveillé, je peux lire le badge de celui qui vient de me dégriser si tendrement. Evidemment, c'est un psychiatre... Ter, psy.... encore !.... sa silhouette danse devant mes yeux hagards. Et l'éternelle question freudienne revient : "parlez-moi de vos parents" !
Je ne sais plus ce qui se passe la baffe m'a certes bien réveillé mais le son aigu est revenu... Encore une fois, ma vue se brouille et je ne sais plus ce qui se passe... La dernière chose dont je me rappelle, c'est que je sois tombé avec force sur mon lit...
Si l'hôpital ne peut rien pour moi. Ce sifflement m'inquiète. Le diable tenterait-il de m'attirer en Enfer ? Damnation ! Je connais un excellent marabout sorcier vaudou. Ma décision est prise : je pique un coq à la voisine et je fonce à Aulnay.