• Événement Anniversaire 2024

    Joyeux anniversaire ! Notre équipe de scientifiques vous attend pour repartir à l'aventure dans notre nouvelle édition de l'évènement d'anniversaire !

    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Avril 2024 - Cot Cot Codeccc

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Cot Cot Codeccc !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.281

    La mise à jour 1.281 aura lieu le mercredi 24 avril ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

Cadavre Exquis

  • Auteur de la discussion FOEGames1
  • Date de début
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser27953

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse (spéciale dédicace @Izygomatique que nous attendons ici...) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdit mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
 
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DeletedUser

Guest
@jocard : T'as oublié une phrase, j'en ai écrit une avant toi ici :-p

Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse (spéciale dédicace @Izygomatique que nous attendons ici...) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdit mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.

Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
 
Dernière édition par un modérateur :

BlackKwolph

Biologiste
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.

Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
 

DeletedUser

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.

Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
 

DeletedUser33392

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.

Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...

Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
 

DeletedUser

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.

Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...

Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
 

DeletedUser

Guest
Bon allez je continue car ça bouge pas beaucoup :-p
Et on peut essayer de finir celui-là pour en entamer un second ? o_O:rolleyes:

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Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.

Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...

Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
 

BlackKwolph

Biologiste
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.

Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...

Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
 

DeletedUser

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.

Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...

Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.

En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
 

Florn

Force de frappe
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, en raison d'une parité parfaite, exigée et attendue, n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être Casimir?!? cependant la pénombre m'empêchait de bien distinguer.
 

DeletedUser

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
 

Kristillera

Forgeur d'Or
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
 

Izygomatique

Mathématicien
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN
 

BlackKwolph

Biologiste
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
 

DeletedUser

Guest
Ah mais libre à toi (Et même libre à tout le monde :-p) de mettre "FIN" tant que ça semble bon mais faut quand même que ça soit développé ;-)

Bon ben continuons mais faudra bien que ça se termine un jour pour entamer une nouvelle histoire, lol

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Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
Dans sa famille, la cruauté se transmettait de père en fils. Lui, tant bien que mal, était l'un des meilleurs pour faire peur à la moindre chose qu'il croisait. Toute sa vie, il a aimé jouer le rôle de méchant.
 

DeletedUser16895

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
Dans sa famille, la cruauté se transmettait de père en fils. Lui, tant bien que mal, était l'un des meilleurs pour faire peur à la moindre chose qu'il croisait. Toute sa vie, il a aimé jouer le rôle de méchant.
"Méchant ! Méchant !" criaient les gens sur son passage. "Quoi, tes chants ?" répondait-il invariablement. Et d'hurler, et de rugir, et d'effrayer la populace !
 

BlackKwolph

Biologiste
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
Dans sa famille, la cruauté se transmettait de père en fils. Lui, tant bien que mal, était l'un des meilleurs pour faire peur à la moindre chose qu'il croisait. Toute sa vie, il a aimé jouer le rôle de méchant.
"Méchant ! Méchant !" criaient les gens sur son passage. "Quoi, tes chants ?" répondait-il invariablement. Et d'hurler, et de rugir, et d'effrayer la populace !

"Et oui, moi, je suis moche et méchant. Et même qu'universel, je pique Turcs, et estudie haut !
Tant et si bien qu'une nuit, il avait rencontré un bande de gamins turbulents et frappés d'ictère et de myopie congénitale. Les ennuis commencèrent.
 

DeletedUser16895

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
Dans sa famille, la cruauté se transmettait de père en fils. Lui, tant bien que mal, était l'un des meilleurs pour faire peur à la moindre chose qu'il croisait. Toute sa vie, il a aimé jouer le rôle de méchant.
"Méchant ! Méchant !" criaient les gens sur son passage. "Quoi, tes chants ?" répondait-il invariablement. Et de hurler, et de rugir, et d'effrayer la populace !
"Et oui, moi, je suis moche et méchant. Et même qu'universel, je pique Turcs, et estudie haut !
Tant et si bien qu'une nuit, il avait rencontré un bande de gamins turbulents et frappés d'ictère et de myopie congénitale. Les ennuis commencèrent.

"Hoooooouuuu ! Hoooooouuuuu !" Crièrent, à son encontre, les gones impertinents. "Qui est donc ce satrape à la morne figure floue ?" (oui, puisqu'ils étaient myopes) et se mirent à le malmener, lui tirer les cheveux, les poils, et le poussèrent dans un fossé.
 

DeletedUser

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
Dans sa famille, la cruauté se transmettait de père en fils. Lui, tant bien que mal, était l'un des meilleurs pour faire peur à la moindre chose qu'il croisait. Toute sa vie, il a aimé jouer le rôle de méchant.
"Méchant ! Méchant !" criaient les gens sur son passage. "Quoi, tes chants ?" répondait-il invariablement. Et de hurler, et de rugir, et d'effrayer la populace !
"Et oui, moi, je suis moche et méchant. Et même qu'universel, je pique Turcs, et estudie haut !
Tant et si bien qu'une nuit, il avait rencontré un bande de gamins turbulents et frappés d'ictère et de myopie congénitale. Les ennuis commencèrent.

"Hoooooouuuu ! Hoooooouuuuu !" Crièrent, à son encontre, les gones impertinents. "Qui est donc ce satrape à la morne figure floue ?" (oui, puisqu'ils étaient myopes) et se mirent à le malmener, lui tirer les cheveux, les poils, et le poussèrent dans un fossé.
Après ces mauvaises aventures, le monstre décida de prendre sa revanche. Tomber dans un fossé ? Ce calvaire pour un... m... monstre ? Sa famille s'oserait plus à présent l'appeler "monstre" ! Alors, il se préparait à faire le coup du siècle. C'est à lors qu'il découvrit notre héros et son ami Célestin...
 

DeletedUser16895

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
Dans sa famille, la cruauté se transmettait de père en fils. Lui, tant bien que mal, était l'un des meilleurs pour faire peur à la moindre chose qu'il croisait. Toute sa vie, il a aimé jouer le rôle de méchant.
"Méchant ! Méchant !" criaient les gens sur son passage. "Quoi, tes chants ?" répondait-il invariablement. Et de hurler, et de rugir, et d'effrayer la populace !
"Et oui, moi, je suis moche et méchant. Et même qu'universel, je pique Turcs, et estudie haut !
Tant et si bien qu'une nuit, il avait rencontré un bande de gamins turbulents et frappés d'ictère et de myopie congénitale. Les ennuis commencèrent.
"Hoooooouuuu ! Hoooooouuuuu !" Crièrent, à son encontre, les gones impertinents. "Qui est donc ce satrape à la morne figure floue ?" (oui, puisqu'ils étaient myopes) et se mirent à le malmener, lui tirer les cheveux, les poils, et le poussèrent dans un fossé.
Après ces mauvaises aventures, le monstre décida de prendre sa revanche. Tomber dans un fossé ? Ce calvaire pour un... m... monstre ? Sa famille s'oserait plus à présent l'appeler "monstre" ! Alors, il se préparait à faire le coup du siècle. C'est à lors qu'il découvrit notre héros et son ami Célestin...

Notre héros, qui n'a pas de nom, (car un héros, toujours, arriva, point nommé) portait beau et se démarquait par sa capacité à démêler n'importe quelle situation ; Célestin, lui, est l'acolyte beau gosse.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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