• Événement Anniversaire 2024

    Joyeux anniversaire ! Notre équipe de scientifiques vous attend pour repartir à l'aventure dans notre nouvelle édition de l'évènement d'anniversaire !

    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Avril 2024 - Cot Cot Codeccc

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Cot Cot Codeccc !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.281

    La mise à jour 1.281 aura lieu le mercredi 24 avril ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

Cadavre Exquis

  • Auteur de la discussion FOEGames1
  • Date de début
Statut
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DeletedUser

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
Dans sa famille, la cruauté se transmettait de père en fils. Lui, tant bien que mal, était l'un des meilleurs pour faire peur à la moindre chose qu'il croisait. Toute sa vie, il a aimé jouer le rôle de méchant.
"Méchant ! Méchant !" criaient les gens sur son passage. "Quoi, tes chants ?" répondait-il invariablement. Et de hurler, et de rugir, et d'effrayer la populace !
"Et oui, moi, je suis moche et méchant. Et même qu'universel, je pique Turcs, et estudie haut !
Tant et si bien qu'une nuit, il avait rencontré un bande de gamins turbulents et frappés d'ictère et de myopie congénitale. Les ennuis commencèrent.
"Hoooooouuuu ! Hoooooouuuuu !" Crièrent, à son encontre, les gones impertinents. "Qui est donc ce satrape à la morne figure floue ?" (oui, puisqu'ils étaient myopes) et se mirent à le malmener, lui tirer les cheveux, les poils, et le poussèrent dans un fossé.
Après ces mauvaises aventures, le monstre décida de prendre sa revanche. Tomber dans un fossé ? Ce calvaire pour un... m... monstre ? Sa famille s'oserait plus à présent l'appeler "monstre" ! Alors, il se préparait à faire le coup du siècle. C'est à lors qu'il découvrit notre héros et son ami Célestin...
Notre héros, qui n'a pas de nom, (car un héros, toujours, arriva, point nommé) portait beau et se démarquait par sa capacité à démêler n'importe quelle situation ; Célestin, lui, est l'acolyte beau gosse.
Le monstre avait trouvé les deux garçons alors que ces derniers jouaient tranquillement à se passer un ballon. Pour se démarquer des autres monstres, la bête surprit l'ami de Célestin en pleine nuit. Les éléments vus plus haut dans l'histoire sont ensuite apparus.
Pour revenir à l'histoire, notre héros était en face de la bête...
 

Florn

Force de frappe
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
Dans sa famille, la cruauté se transmettait de père en fils. Lui, tant bien que mal, était l'un des meilleurs pour faire peur à la moindre chose qu'il croisait. Toute sa vie, il a aimé jouer le rôle de méchant.
"Méchant ! Méchant !" criaient les gens sur son passage. "Quoi, tes chants ?" répondait-il invariablement. Et de hurler, et de rugir, et d'effrayer la populace !
"Et oui, moi, je suis moche et méchant. Et même qu'universel, je pique Turcs, et estudie haut !
Tant et si bien qu'une nuit, il avait rencontré un bande de gamins turbulents et frappés d'ictère et de myopie congénitale. Les ennuis commencèrent.
"Hoooooouuuu ! Hoooooouuuuu !" Crièrent, à son encontre, les gones impertinents. "Qui est donc ce satrape à la morne figure floue ?" (oui, puisqu'ils étaient myopes) et se mirent à le malmener, lui tirer les cheveux, les poils, et le poussèrent dans un fossé.
Après ces mauvaises aventures, le monstre décida de prendre sa revanche. Tomber dans un fossé ? Ce calvaire pour un... m... monstre ? Sa famille s'oserait plus à présent l'appeler "monstre" ! Alors, il se préparait à faire le coup du siècle. C'est à lors qu'il découvrit notre héros et son ami Célestin...
Notre héros, qui n'a pas de nom, (car un héros, toujours, arriva, point nommé) portait beau et se démarquait par sa capacité à démêler n'importe quelle situation ; Célestin, lui, est l'acolyte beau gosse.
Le monstre avait trouvé les deux garçons alors que ces derniers jouaient tranquillement à se passer un ballon. Pour se démarquer des autres monstres, la bête surprit l'ami de Célestin en pleine nuit. Les éléments vus plus haut dans l'histoire sont ensuite apparus.
Pour revenir à l'histoire, notre héros était en face de la bête...
Et si il l'avait vue se transformer en humain un instant, c'est qu'il avait regardé avec son coeur et non avec ses yeux. En effet le "monstre" n'en était pas un, il était juste devenu le mal qu'on lui avait fait. Alors pris d'une immense pitié, Célestin et son ami s'approchèrent de l'intrus, qui à son tour, envahi d'une grande mansuétude, laissa les doigts de nos héros s'entremêler dans ses poils au cours d'un câlin bienfaiteur. Car pour citer Scoubidou ou Lamartine... "les vrais monstres sont toujours humains".
 

DeletedUser

Guest
Depuis plusieurs années, je voyais des visages par la fenêtre de la maison en face de la mienne...
Il n'apparaissaient qu'après minuit, les soirs de pleine lune.
Je n'avais jamais osé m'aventurer là-bas mais l'envie devenait irrésistible.
Tellement irrésistible que cette nuit ! Devinez quoi ! J'ai décidé de m'y aventurer.
Je m'aventurais dans le jardin sans regarder là où je marchais et j'entendais un bruit : était-ce moi qui avait marché sur un morceau de bois ou alors un bruit plus étrange encore ?
Non, ma surprise, un peu angoissée, passée.... ce n'était pas un craquement, plutôt un ronflement ? Un grognement ? Ce bruit était à la fois proche et diffus. D'où venait-il ?
Me retournant, j'aperçus, à la lueur de la lune, la fenêtre de la chambre de mes parents entrouverte, le bruit semblait en venir !
Je vis alors quelque chose d'incroyable : une sorte de monstre infâme ou je ne sais quoi d'autre...
Des pattes monstrueuses et velues, une tête difforme. Malgré mon irrésistible envie de fuir, j'approchai d'un pas. Le "monstre" fit de même et là...
...On m’attrapa par derrière ! Je n'osais imaginer ce qui ce passait vraiment mais je poussais un cri terrible...
Doublé immédiatement par le hurlement hystérique de ma mère, penchée à la fenêtre de sa chambre. Et la voix grave et rassurante de mon père
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Nous t'avons interdit de venir traîner par ici !!!!".
Mais alors, qu'est ce que j'avais aperçu par la fenêtre ? Quel boulet suis-je ! Ce n'était pas cette fenêtre là mais celle d'à côté ! La nuit ne m'aide guère...
De retour dans ma chambre, sous escorte de mon père, que je n'avais jamais vu aussi froid et nerveux, presque inquiétant, je m'empressai de me coucher. Il me faudrait attendre la prochaine pleine lune.... mais , ce coup-là, j'allais préparer ma visite. Bien caché sous ma couette, j'appelai mon meilleur ami pour organiser tout cela. Dès que j'évoquai le monstre, il manifesta de l'intérêt.
La nouvelle pleine lune arrivait, les préparatifs étaient prêts et nous attendions cachés dans un bosquet au fond du jardin. Qu'allait-ils nous arriver ? Aucun de nous deux ne le savait. Tout à coup, minuit sonna...
... La Place de la République était silencieuse ) ... D'étranges nuages rougeoyants cachaient par moment l' astre blême et glacial.... Pourtant, nous transpirions.
Transpirions d'une excitation extrême et palpable. Nous avancions à quatre pattes l'un derrière l'autre. Soudain pris d'un moment de folie inexplicable, alors que les nuages laissaient filtrer de puissants rayons argentés, mon brave compagnon Célestin s'arrêta net et baissa derechef son pantalon, dévoilant ainsi sa raie publique sous mon nez...
"Mais qu'est ce qui te prend ! t'as craqué une pile !!" lui lançais-je dépourvu d'autre argument ...
"C'est à cause de la pleine lune que tu veux le montrer la tienne ?" ajoute-je, retrouvant de la contenance. Il se tourna alors lentement vers moi. Le spectacle auquel j'assistais était saisissant, transformant ma transpiration en sueurs froides. Non, ce n'était plus Célestin qui était devant moi, mais un être au regard vide, affichant un sourire malsain, la bave écumant au bord des lèvres.
Et je reconnus immédiatement le monstre aux pattes velues qui m'avait tant effrayée le mois précédent...
Je perdis mes moyens, pourquoi Célestin ?! J'étais maintenant seul face à la bête et soudain, celle-ci ouvrit la bouche et laissait apparaître quelque chose d'inimaginable...
Alors je pris mes jambes à mon coup et me mis à courir aussi vite que possible pour regagner ma chambre douillette.
Le lendemain matin, on ne parlait que de ça dans le journal : une sorte de bête atroce et en même temps féroce se baladait dans la ville... Les services de la ville étaient à la recherche du monstre. C'était quand même Célestin ! Mon meilleur ami...
Mais je ne pouvais oublier ce que j'avais vu.... sa langue était longue, fourchue.... et claquait de façon sinistre !!!!!!! clac clac clac clac.... allegro angoiss'ado..... non, c'étaient mes dents, mes os, tout mon corps s'était mis à trembler. Il avait ricané et éructé "C'est leste, hein ?!" Je devais maintenant retourner au collège et le revoir....
La journée passait et mon malaise était présent. J'aimais mon ami mais j'en étais un peu dégoûté. On parlait de ce que l'on avait vu et lui me raconta qu'il ne se souvenait plus du moment après que nous nous soyons cachés dans le bosquet ; je ne préférais pas lui raconter l'histoire de peur qu'il le prenne mal...
Pourtant, je n'avais rien rêvé, mon ami si cordial, étrange bien souvent, mais toujours bienveillant .. je le voyais désormais dans un remake à la "Carrie", souvent la musique de ce film me tournait en tête, quand je croisais son regard, ou quand je le voyais de dos !
Tous les jours précédant la pleine lune suivante étaient guère simples à vivre. En attendant, les services de police cherchaient toujours le fugitif.
Nous étions le soir de pleine lune : le moment arriva et j'avais très peur de revoir la transformation de Célestin en monstre. Pour plus de sûreté, nous nous sommes attachés l'un à l'autre de façon à que je vois toute la scène de mes yeux... Tout à coup, les douze coups ont sonnés et là...
J'ai entendu Célestin qui s'étranglait. Me retournant rapidement pour lui faire face, je fus frappé par son regard terrorisé, ses pupilles dilatées par la peur, son souffle court et saccadé. Il regardait au-delà de moi....Non, pas vraiment.... Il tendit ses mains en avant pour m'éloigner, tremblant comme une souris devant un cobra, reculant... Il perdait vraiment la boule, lui ! Je regardais derrière moi, rien, personne. Le silence, le jardin obscur. Le regardant à nouveau, je me dis qu'il me regardait, MOI !!!!! J'ouvris la bouche pour lui parler, le rassurer. Mais au lieu de mots, le son que produisit mon larynx me fit sursauter.
En effet, l'inimaginable arriva : le monstre était bel et bien en chair et en os derrière Célestin (heureusement que ce n'était pas lui, cela me fait un poids en moins !). J'aurais tant aimé courir mais ce monstre se métamorphosa en autre chose : un humain ! Mais qui était-ce pour pouvoir nous faire une telle frayeur ?!
Ce ne pouvait être que le quinzième membre du futur gouvernement qui, à cause d'une parité parfaite, exigée et attendue n'était donc ni un homme, ni une femme, peut être casimir cependant la pénombre m'empêchait de bien voir.
La bête alors parla et sa voix était si aigüe que mes oreilles ainsi que celles de mon ami allait vite saigner. Cette chose mi-homme mi-monstre nous raconta quelque chose d'incroyable :
aujourd'hui encore, 70 ans après, je me demande si tout cela n'était pas le fruit de mon imagination...
FIN...
Fin ? ..... Ah, mais non ! je n'ai jamais oublié, malgré mon grand âge, ce qu'avait dit le monstre. Cette histoire, je l'ai racontée tant de fois à mes petits enfants.
Complètement pétrifié, je l'avais entendu citer André Gide (les monstres sont si anciens qu'ils ont connu bien des gens célèbres...) : "Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons !". Et il avait commencé le récit de sa malédiction.
Dans sa famille, la cruauté se transmettait de père en fils. Lui, tant bien que mal, était l'un des meilleurs pour faire peur à la moindre chose qu'il croisait. Toute sa vie, il a aimé jouer le rôle de méchant.
"Méchant ! Méchant !" criaient les gens sur son passage. "Quoi, tes chants ?" répondait-il invariablement. Et de hurler, et de rugir, et d'effrayer la populace !
"Et oui, moi, je suis moche et méchant. Et même qu'universel, je pique Turcs, et estudie haut !
Tant et si bien qu'une nuit, il avait rencontré un bande de gamins turbulents et frappés d'ictère et de myopie congénitale. Les ennuis commencèrent.
"Hoooooouuuu ! Hoooooouuuuu !" Crièrent, à son encontre, les gones impertinents. "Qui est donc ce satrape à la morne figure floue ?" (oui, puisqu'ils étaient myopes) et se mirent à le malmener, lui tirer les cheveux, les poils, et le poussèrent dans un fossé.
Après ces mauvaises aventures, le monstre décida de prendre sa revanche. Tomber dans un fossé ? Ce calvaire pour un... m... monstre ? Sa famille s'oserait plus à présent l'appeler "monstre" ! Alors, il se préparait à faire le coup du siècle. C'est à lors qu'il découvrit notre héros et son ami Célestin...
Notre héros, qui n'a pas de nom, (car un héros, toujours, arriva, point nommé) portait beau et se démarquait par sa capacité à démêler n'importe quelle situation ; Célestin, lui, est l'acolyte beau gosse.
Le monstre avait trouvé les deux garçons alors que ces derniers jouaient tranquillement à se passer un ballon. Pour se démarquer des autres monstres, la bête surprit l'ami de Célestin en pleine nuit. Les éléments vus plus haut dans l'histoire sont ensuite apparus.
Pour revenir à l'histoire, notre héros était en face de la bête...
Et si il l'avait vue se transformer en humain un instant, c'est qu'il avait regardé avec son coeur et non avec ses yeux. En effet le "monstre" n'en était pas un, il était juste devenu le mal qu'on lui avait fait. Alors pris d'une immense pitié, Célestin et son ami s'approchèrent de l'intrus, qui à son tour, envahi d'une grande mansuétude, laissa les doigts de nos héros s'entremêler dans ses poils au cours d'un câlin bienfaiteur. Car pour citer Scoubidou ou Lamartine... "les vrais monstres sont toujours humains".
FIN...

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Avant de clore totalement le texte, je vous propose de lui trouver un titre (On fera ça à la fin de chaque texte).
A vos stylos ! :-)

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Bon voilà, je pense que ce texte est bel et bien fini... On va donc pouvoir en commencer un nouveau.
Voici la première phrase : (Je me demande ce que ça va donner... :rolleyes::-p)

"Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posé sur la table !"
 
Dernière édition par un modérateur :

BlackKwolph

Biologiste

FIN...

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Avant de clore totalement le texte, je vous propose de lui trouver un titre (On fera ça à la fin de chaque texte).
A vos stylos ! :-)

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"Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posé sur la table !"

Tu fais preuve d'une grande sagesse, jeune homme ! Alors.... un titre.... "Qui est là ? "



Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
 

DeletedUser

Guest
Alors.... un titre.... "Qui est là ? "
Ouais, pas mal ;-)



Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
 

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Guest
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
 

Florn

Force de frappe
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuiséE", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenu(e? là je ne sais plus) une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
 

DeletedUser16895

Guest
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuiséE", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenu(e? là je ne sais plus) une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.

Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
 

BlackKwolph

Biologiste
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuiséE", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenu(e? là je ne sais plus) une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.

Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjoleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
 
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Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuiséE", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenu(e? là je ne sais plus) une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjoleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...

Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur :eek:
 

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Guest
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuiséE", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenu(e? là je ne sais plus) une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Heu c'est bien une femme (du moins normalement :rolleyes:) mais le texte va dans un autre sens donc on va bien voir :-p


En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur :eek:
Je sais que je suis énervant mais peut-on éviter les smiley dans le texte ? Merci d'avance ^^
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Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûre" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait...
 

Izygomatique

Mathématicien
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
 

Florn

Force de frappe
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Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
 

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Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
 

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Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
 

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Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...

Quand il arriva à la porte que qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuyais en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
 

DeletedUser16895

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Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...

Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !

PS : j'ai rectifié deux minuscules erreurs
 

DeletedUser

Guest
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !

Ma course s'arrêtait finalement dans une impasse. Il y avait au fond ce ce morceau de rue, un jeune homme. Il me dévisagea et prit la parole : "Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdue !" Je bafouillais et dit de la façon la moins claire possible cette chose incroyable :
 

Izygomatique

Mathématicien
Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !
Ma course s'arrêtait finalement dans une impasse. Il y avait au fond ce ce morceau de rue, un jeune homme. Il me dévisagea et prit la parole : "Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdue !" Je bafouillais et dit de la façon la moins claire possible cette chose incroyable :
"Saviez-vous que le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des carré des deux autres côtés du triangle ?!
Quoi ?! Mais enfin, impossible ! Que racontez-vous là ??? rétorqua le bel inconnu. Cela va à l'encontre de tous mes principes ! Sortez de ma vue, je ne veux plus avoir à parler affaire avec vous ! Votre attitude me débecte ! N'avez vous pas honte ?"
Puis, lançant une bombinette ninja, il disparu mystérieusement dans un petit nuage de fumée.
C'est donc depuis ce jour que j'ai compris que le bon conseil que m'avait donné mon vieux professeur de maths sur son lit de mort (à savoir : "dans le doute, récite Pythagore") n'en était pas un, et m'avait fait perdre une belle occasion de gagner un très beau marché et me faire de l'argent. Mais ça les enfants, c'est une toute autre histoire...
 

DeletedUser

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Mais où sont donc passées mes affaires ? J'étais sûr de les avoir posées sur la table !
Ou sur le bureau.... peut-être sur le guéridon de l'entrée .... l'étagère de la salle de bain ???? Je cours dans toute la maison, je suis déjà en retard.
Je ne dois surtout pas rater le rendez-vous prévu par le patron ! Et mon augmentation alors ?! Ce ne sont pas mes clefs qui vont déchirer mon salaire quand même ! Et qu'est-ce que je lis sur le papier posé sur la table par mon gentil mari ? "Grève des trains" ; Manquait plus qu'ça !
Ben, je vais me recoucher. Tant mieux pour tous. D'ailleurs, je suis épuisée de ne rien faire...
Mais mais... que m'arrive-t-il alors que j'étais "sûr" me voilà "épuisée", mince en plus de mon augmentation qui part à vau l'eau il va falloir que je gère avec 23 % (ou 18.6 ou encore 14% selon les calculs) de moins sur ma paie, parce que je suis devenue une femme... Il y a des jours comme cela où tout part en ce qu'on vient de me couper.
Non, décidément, cette journée commence très mal ! Outre une diminution salariale, il va désormais falloir que je compose avec les dérèglements hormonaux et la prise de poids... au niveau de la poitrine.
Allons, je retourne me coucher. Sur la table de chevet, une feuille volante attire mon attention. C'est le programme d'Emmanuel. Alors que hier encore, j'étais plutôt intéressé par Emmanuelle, je regarde aujourd'hui notre blondinet avec un œil nouveau : l’œil charmeur, la mèche blonde négligemment coiffée, le sourire ravageur avec (oh dieux !) un adorable diastème... mais...
Mais que m’arrive-t-il ?????
C'est la faute de l'Opération.... l'Opération....
Depuis l'Opération, Brewin aussi me regarde autrement. Pourtant, c'était lui le plus enthousiaste , même avant notre mariage. Je l'entends encore me répéter, d'un ton enjôleur : "Chris.... tu t'es toujours senti femme. Aujourd'hui, tu peux enfin réaliser ce désir. Et notre amour sera plus fort que le regard de tous ces contempteurs." Mais il ne pouvait pas deviner...
Non, il ne pouvait pas deviner que par la suite, j'avais perdu 15 centimètres, gagné 15 kilos (surtout sur les hanches, pas sur la poitrine ; dommage !!) et surtout ! surtout ! que j'avais désormais la drôle de capacité à associer instinctivement , avec un goût sûr, chaussures et sacs à main.
En revanche, j'avais désormais les cabriolets en horreur.
Ma vie était bouleversée... Mon entourage, contrairement à Brewin, était choqué. Tout le monde me disait que rester "homme" serait mieux pour moi... Mais maintenant, ce qui est fait est fait..
Et toujours impossible de mettre la main sur mes affaires. Et quand je fais la liste de tout ce qu'il me reste à faire, la perte de mes affaires me déboussole quelque peu. Je suis sûr que c'est à cause de notre voisin allemand. Ce bon Gustav erre souvent chez nous, je sais toujours pas comment il parvient à rentrer, et ce teuton ascendant cleptomane ne m'a jamais inspiré confiance.
Cette opération et la disparition de mes affaires, c'est avec des jours comme ça que je me dis qu'à ma naissance, ma bonne fée a fait erreur pour ma bonne fortune.
Et par malheur, Gustav, compagnon errant, était le leader d'un groupuscule extrémiste au nom des "champs de la terre" qui prônait le retour à la nature et aux origines... Mon évolution allait donc à l'encontre de ses convictions. D'ailleurs, à mon retour de la clinique, il avait lancé "Mais qu'est ce que c'est que cette nymphe honnie?!?". Par vengeance, peut être avait il en tête de me pourrir la vie désormais.
Après avoir cherché et réfléchi pendant deux bonnes heures (quand je veux quelque chose, je le veux !) j'ai fini par aller me coucher. Le lendemain matin, je découvre mes affaires dans le conduit de la cheminée (Gustav va me le payer très cher !) et il faut maintenant que je trouve une excuse pour avoir loupé mon rendez-vous...
A ce moment-là, le téléphone sonne. Justement, c'est mon employeur. "Patron, vous allez rire..." commençais-je, en cherchant désespérément une explication valable. "Un paon est entré par la fenêtre et a chapardé mes clés de voiture ! impossible de venir au travail ! Comment ça, les paons ne volent pas ?? Je vous assure que si !"
Cependant, je pressentais qu'il ne me croyait pas. Je décidais alors d'aller quérir son aide auprès de Gustav, Brewin étant, lui, retourné au travail.
Ding dong ! fit la sonnette de chez Gustav...
Quand il arriva à la porte et qu'il l'ouvrit, il éclata de rire et dit : "A chaque fois que je te vois depuis que tu as bouleversé ta vie, je ne puis m'empêcher de rire !" Après qu'il ai dit ça, je m'enfuis en courant en pensant que ce n'était pas une bonne idée d'aller cherche secours chez Gustav, finalement...
Maudits soient ce teuton et son étroitesse d'esprit ! Qu'il aille rôtir en enfer !
Je parcourus les rues, éperdue, à la recherche de... de quoi, d'ailleurs ? Je ne le savais plus ! Je courais, je courais, et les passants me regardaient d'une étrange manière. Je ne pouvais plus m'arrêter de courir !
Ma course s'arrêtait finalement dans une impasse. Il y avait au fond ce ce morceau de rue, un jeune homme. Il me dévisagea et prit la parole : "Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdue !" Je bafouillais et dit de la façon la moins claire possible cette chose incroyable :
"Saviez-vous que le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des carré des deux autres côtés du triangle ?!
Quoi ?! Mais enfin, impossible ! Que racontez-vous là ??? rétorqua le bel inconnu. Cela va à l'encontre de tous mes principes ! Sortez de ma vue, je ne veux plus avoir à parler affaire avec vous ! Votre attitude me débecte ! N'avez vous pas honte ?"
Puis, lançant une bombinette ninja, il disparu mystérieusement dans un petit nuage de fumée.
C'est donc depuis ce jour que j'ai compris que le bon conseil que m'avait donné mon vieux professeur de maths sur son lit de mort (à savoir : "dans le doute, récite Pythagore") n'en était pas un, et m'avait fait perdre une belle occasion de gagner un très beau marché et me faire de l'argent. Mais ça les enfants, c'est une toute autre histoire...

Après cette rencontre les plus... banales, je continuais mon chemin qui menait vers l'inconnu... Tout à coup, mon téléphone sonna. C'était Brewin. Il me dit qu'il avait reçu un message de mon patron qui s'inquiétait de plus en plus... Mais maintenant, bouleversée par les choses, je n'avais plus l'envie de retourner travailler... Je ne savais même plus quoi faire de moi... Me prostituer pour changer mes idées et gagner de l'argent ? Jamais de la vie, j'avais déjà fait une bêtise avec mon corps, je n'allait donc pas recommencer à faire des conneries... Mais alors, que faire pour gagner de l'argent si je n'avais plus intention de retourner au boulot ?
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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