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    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
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    Forgiennes et Forgiens,
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Quand on est comme on est...

  • Auteur de la discussion DeletedUser43660
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DeletedUser43660

Guest
Enfin à la maison ! Heureuse rencontre que celle avec LudmillaDc qui lui permit de se débarrasser de ses frusques maculées de boue et dégoulinantes d'eau noirâtre ! Leeyong avait tout juste eu le temps d'ôter la terre de son visage que la jeune artiste revenait avec un paquet de vêtements propres et secs, avant de partir à toutes jambes vers la sortie. Prenant exemple sur le côté pratique de cette jeune femme, Lee entra dans une cabine pour se changer.

- Et puis zut, il est trop tard de toute façon.

Elle avait finalement prit la direction de la sortie dès qu'elle fut présentable, salua les deux gardiens, celui du hall et celui de l'entrée avant de prendre un taxi, pour une fois, pour se rendre chez elle. Son compagnon était déjà endormi, sans doute ivre suite à la fête. Elle prit une bonne douche bien chaude pour finir de se débarrasser de la boue avant de prendre place aux côtés de l'homme dont elle partageait ses nuits et s’endormit à peine sa tête posée sur l'oreiller. Quand elle ouvrit les yeux, le soleil était déjà haut dans le ciel, son conjoint n'était plus là... Elle jeta un œil sur le réveil posé sur sa table de nuit et fit un bond hors du lit.

- ARG ! NOOOOON ! Déjà dix heures !


Sans perdre une seconde, elle s'habilla à la hâte et se mit à courir en direction de l'immeuble qui abritait son bureau. Arrivée à son étage, personne ! Elle griffonna un mot avant de partir vers les galeries. Alors qu'elle cherchait des yeux la très belle @Kristillera son regard fut attiré par une toile au centre de la galerie. Un travail remarquable ! Les émotions, face à ce chef d’œuvre, déferlèrent telle une coulé de lave, chaude et dévastatrice...
 

MagicMiam

Co-Community Manager
Membre de l'équipe
Co-Community Manager
Ayant fini d'enfourner en quatrième vitesse son Nutella à la tartine, MagicMiam se rendit à l'évidence : Il lui fallait du café.
Seulement, il n'avait pas le temps ! Déjà 8 heures et demie, il allait arriver en retard.

***​

Il n'avait pas passé une très bonne soirée. @Leeyong ne s'était pas montrée à la fête. Depuis plusieurs semaines déjà, il la voyait au bord du burn-out, elle travaillait trop, elle était tout le temps soucieuse.. Et puis surtout ils ne passaient plus autant de temps ensemble qu'avant !
Même s'il approuvait le geste, il n'avait pas pu réprimer un accès de jalousie, l'autre jour où il l'avait vue s'installer avec ce pauvre @FENRIR NEFASTE, à la cantine. Ils n'avaient pas les mêmes horaires – lui mangeait avant mais quand même, un déjeuner de temps en temps, ça devait pouvoir s'organiser..

Quelqu'un avait fini par insister pour passer des slows, et voyant tout le monde se mettre danser et lui se retrouver tout seul, il avait craqué, il était sorti. Après avoir marché un peu, il était tombé sur un bar et sans trop savoir pourquoi, avait décidé de se changer les idées en allant boire un coup.
Il fut surpris d'y trouver @LudmillaDc dans une tenue pour le moins inhabituelle – une jupe volontairement trop courte, un T-shirt noué sur son ventre, qui attirait les regards des clients. Génée, elle avait détourné les yeux. La suite était plus confuse dans son esprit, mais il était rentré dans un état peu respectable.

@Leeyong était rentrée plus tard que lui. Dans un bougonnement qui mêlait inquiétude et agacement il s'était couché : on verrait tout cela demain.

***​

Quel réveil pénible ! La tête lui faisait mal. @Leeyong à coté de lui n'avait pas meilleure mine, elle semblait avoir du mal à dormir, et se retournait presque à chaque minute. Magicmiam décida de la laisser dormir. Elle serait en retard, mais elle en avait besoin.

Arrivé au bureau, il essaya de lancer un mouvement pour pouvoir prendre une pause café dès le début de la journée, sans se sentir trop seul. C'est ainsi qu'il prit le chemin du bureau de @LadyKisaragi et sa fameuse machine Nespresso. À ce moment, son téléphone bourdonna. Le message qu'il venait de recevoir était étrange...

Moralité : N'oubliez pas d'inviter la Modération quand vous allez boire un coup !
 
Dernière édition :

Loup Tenace

Empereur
L'heure tournait, j'arrivais donc à mon bureau. Je m'installais dans ce fauteuil si confortable, classais quelques papiers, répondais aux quelques MP de certains, hum des précisions sur le Touch Down? Pff qu'est ce que j'en sais. Va falloir que je demande aux collègues. Quelqu'un parla de café, je maugréais que seule @Leeyong faisait du bon café (je rigolais dans ma tête en me chantant la chanson de Grand-mère sait faire du bon café). Voyant @MagicMiam partir pour sa pause-café dans le bureau de Lady, je me surpris à penser que je la ferai bien ailleurs ma pause...

Une feuille blanche, un crayon papier et une gomme. Je commençais à réfléchir à mon prochain poème pour l'ajouter à mes écrits déjà nombreux. Mais rien ne venait, étrangement, je commençais à faire un portait féminin, une tête bien faite, de long cheveux coulaient le long de son visage, le teint clair, deux yeux clairs magnifiques, une bouche bien dessinée...
Au fur et à mesure que mes coups de crayon complétaient le portrait, que je rectifiais d'un coup de gomme ici et là, peu à peu le portrait ressemblait bien malgré moi à une personne que j'avais dû croiser avant aujourd'hui. Mon rythme cardiaque s'accélérait (voilà qui est étrange) Bien que la température du bureau soit agréable, je me sentais bouillir à l'intérieur, je souriais même (et bien que m'arrivait-il ?) qui était cette personne que je dessinais de mémoire ? Mes sens se troublaient, je percevais même encore ce parfum envoûtant. Je levais la tête, regardais partout dans la pièce, mais personne qui ressemblait au portrait.

Bon, je vais faire ma pause dehors, il fait beau.
 

DeletedUser49654

Guest
Debout dans le tramway, les yeux rivés sur l’écran de défilement des stations, Fenrir pensait à la fête à laquelle il n’avait pas été invité. Angoissé à l’idée de rater son arrêt quotidien il pétrissait entre ses doigt le titre de transport qu’il avait glissé dans la poche de son pantalon en velour. Il ne pouvait lâcher le ticket sans craindre de le perdre et de subir l’agression d’un contrôleur. La fête, il n’était jamais convié aux événements festifs. Même pour le pot de départ en retraite de l’ancien grand ponte on avait malencontreusement oublié de lui envoyer un carton. Il appréhendait d’avoir à traverser les couloirs qui menaient à son échoppe. Tout l’monde aura un regard entendu entre membres d’une même tribu qui scrutent d’un sourire cruel le sauvage qui s’aventure en territoire ennemi. Enfin le gling gling tant attendu du coureur sur rail alertant les inconscients qui dévalent le parvis de son bâtiments pour s’agglutiner le quai. A l’ouverture des portes, pris dans le flux, écrasé par la masse, comme transparent, Fenrir lutte pour réussir à s’extraire. A moitié sorti, la porte pour prouver son inexistence se ferma sur lui et se rouvrit immédiatement pour l’éjecter sur le trottoir.
L’infirme devait encore monter l’allée arborée, ponctuée d’escalier, qui menait au grand building. Il trainait sa jambe gauche handicapée dans les feuilles mortes. Son pied venait buté dans chaque marche le faisant avancer dans une chute perpétuelle. Il était tel un pantin se mouvant au gré du vent et de la pluie.
Il atteint finalement le sas tambour. S’isolant par son attitude la tête baissée il ne vit rien ni personne avant d’ouvrir la grille de fer de la bouquinerie Vobulimans où il était l’unique employé. Il posa sa veste de toile trempée sur un vieux porte manteau en bois. Puis en attendant un improbable acheteur d’antiquité il se replongea dans la lecture d’une vieille édition du “ De Profundis ” d’Oscar Wilde.
Il lisait :
“…Des ecclésiastiques et des gens qui usent de phrases sans sagesse parlent parfois de la souffrance comme d’un mystère. C’est, en vérité, une révélation. Elle permet de discerner ce qu’on n’avait jamais perçu encore et d’aborder l’histoire sous un angle différent. Ce que l’on a pressenti confusément, par instinct, en matière d’art est intellectuellement et émotionnellement conçu avec une parfaite clarté de vision et une intensité de compréhension absolue. Je vois maintenant que la douleur, étant l’émotion suprême dont l’homme soit capable, est à la fois le type et la pierre de touche de tout grand art. Ce que recherche toujours l’artiste est le mode d’existence où l’âme et le corps soient un et indivisibles, où l’extérieur soit l’expression de l’intérieur, où la forme se révèle. […] Derrière la joie et le rire, il peut y avoir un caractère grossier, dur, insensible. Mais derrière la douleur, il y a toujours la douleur. A l’encontre du plaisir, la douleur ne porte point de masque…”
Il releva la tête car ses pensées l’emportaient
Il voyait sa jolie galeriste de la porte d’à côté
Réunir son âme et son corps il le voulait
Pour pouvoir lui offrir une parfaite clarté
 
Pendant que chacun dégustait son café, l'immeuble lui reprenait vie, comme chaque jour, à la même heure.

@Kristillera et @LudmillaDc arrivèrent pratiquement en même temps.
Bien que rivale dans leur profession, elles éprouvaient, l'une pour l'autre un profond respect. L'idée de fusionner leur activité les avait même déjà effleurée, mais ni l'une, ni l'autre, n'avaient le courage d'en parler ouvertement.
Elles virent au loin @FENRIR NEFASTE, qui venait de passer le sas d'entrée. Claudiquant, il se dirigea directement vers sa bouquinerie, sans même leur lancer un regard.
Il avait bien remarqué du coin de l'œil que @Kristillera se tenait là, à quelques pas, mais il préférait être seul avec elle. Il ne fit même pas attention à qui été avec elle. Il décida donc de les ignorer.
A peine installé, déjà perdu dans la lecture d’une vieille édition du “ De Profundis ” d’Oscar Wilde, c'est à ce moment là que le gardien principal arriva pour le saluer, comme il le faisait chaque jour!
Cet homme éprouvait une fascination pour lui! @FENRIR NEFASTE en était à la fois fier et perturbé.
Perturbé, voir même parfois apeuré, car avec lui, il arrivait à avoir des discussions sans être gêné par ses maudits bégaiements.
Il ne comprenait pas pourquoi, et ce qu'il ne comprend pas à tendance à lui faire peur et torturer son esprit de mille questions, sans avoir les réponses.
Il ne savait pas ce qu'il ressentait pour lui, alors il s'enrichissait de ces rencontres et ces échanges, jusqu'à ce qu'il arrive enfin à comprendre l'attraction qu'il y avait entre lui et cet homme.

Quelques étages plus haut, tout le monde retourna à son poste. Les "anciens" étaient particulièrement de bonne humeur.
Comme les petits nouveaux sont enfin validés dans leur fonction de modérateur, c'est eux qui allaient tenir la permanence ce weekend!
Six semaines! Cela faisait six semaines, qu'ils attendaient tous enfin un weekend de repos! Ils avaient bien l'intention d'en profiter, sans ordinateurs, tablettes ou portables. Secrètement et sans honte, ils espéraient même que les nouveaux allaient se retrouver face à des cas difficiles, histoire qu'ils trempent un peu leur chemise! Après tout, la meilleure des formations, c'est sur le terrain!
 

DeletedUser51867

Guest
Après avoir ramené à la hâte les vêtements pour @Leeyong @LudmillaDc ne pouvait deviner que la nuit commençait et serait aussi épique !!! Elle dû courir jusqu'au pub pour prendre son service, son chauffeur l'ayant prévenue par sms qu'il avait trop de boulot à trouver de nouveaux fournisseurs.

Arrivée juste à temps avant le départ du barman de jour elle dû commencer sans même souffler.
Au bout de quelques heures c'était le rush. En plus du flot courant des habitués et des curieux il fallait servir bières sur bières une équipe de rugbymen fêtant un peu trop leur victoire.

Au milieu des carrures des sportifs, certains tentant de passer de l'autre côté du comptoir, apparu d'un coup un @MagicMiam bouche bée l'air perdu... il la regarda de pied en cape. Il ne lui laissa pas le temps de s'enfoncer dans sa gêne, il commanda très vite un premier verre qu'il engloutit puis un second. Il avait l'air soucieux. En bonne barwoman, après avoir convaincu les plus valides des athlètes à aider ceux qui ne pouvaient plus marcher droit, elle lui demanda si ça allait. Les quelques verres avaient dû en suivre d'autres et il ne fallut pas le prier ! Il commença à lui raconter ses responsabilités, sa relation avec Leeyong... jusqu'à s'endormir en pleine phrase sur le comptoir.

La fin de son service approchant elle le réveilla doucement. Il était en fait épuisé et l'alcool l'avait achevé. Elle l'amena jusqu'à un taxi mais il était incapable de donner le nom de sa rue. Juste un "leeeeyoooooong" sortit finalement de sa bouche. Soit. Elle décida de monter avec lui, fouilla sa poche de veste pour trouver son portefeuille et donna l'adresse indiqué sur sa carte d'identité au chauffeur.

En arrivant devant la jolie maison de @MagicMiam tout était éteint, personne pour l'aider à ramener le ronfleur jusqu'à sa porte. Elle demanda donc au chauffeur de l'attendre, retrouva les clés qui accompagnaient le portefeuille de monsieur et alla ouvrir. Elle revint prendre le beau aux bois dormant et l'aida à se mouvoir jusqu'au salon. Elle le laissa sur un fauteuil, lui mis les clés dans sa veste et reparti fissa rejoindre le taxi.

Elle n'habitait pas un joli lotissement et retrouver les bas fond de sa cité ne l'enchantait pas surtout qu'elle en avait oublié de remettre son long manteau qui la couvrait. Pourvu que personne ne soit dans la cage d'escalier en arrivant ! Elle savait se faire respecter, plus qu'il ne fallait, mais elle prit son sac pour vérifier la présence de la bombe au poivre et de son canif, au cas où...
En posant la main sur la banquette elle sentit quelques choses de rectangulaire dans sa paume... zuuuut !!!! Le porte feuille de @MagicMiam avait dû glisser quand elle avait récupéré les clés !

___________________________________________________


@LudmillaDc avait eu de la chance la veille, les dealers de la tour avaient finit leurs jobs avant elle à priori et elle avait pu rejoindre son appartement sans encombre. C'était une nouvelle journée et les embûches précédentes lui avait étonnement donner un regain d'énergie, elle se savait imparfaite, loin de là même, mais la galerie reprenait un peu d'intérêt car la faune qu'elle y croisait se retrouvait à présent à sa portée... pas parfaite comme elle.
 

Loup Tenace

Empereur
Bon, je vais faire ma pause dehors, il fait beau.

L'air doux et frais, hummmm ça fait du bien et ça change de l'atmosphère du bureau. Je me remis à penser au mystérieux portrait que machinalement, j'avais dessiné, quelle beauté, une fée ? Non. Un ange ? Non plus. Une princesse ? Non toujours pas. Plus je cherchais et plus cela me troublait, pas moyen de mettre un nom sur ce merveilleux visage, bon pas grave. Et si j'allais faire un tour du côté des bibliothèques, il y a toujours de bonnes lectures à faire de mes consœurs/confrères et peut être qu'enfin une muse voudra bien se pencher sur ma plume et m'inspirer de nouveaux poèmes. Cela fait si longtemps qu'elle ne m'a pas visité. Au loin retentit le carillon d'un clocher, je regardais ma montre et ... Quoi déjà !!! Comme l'heure file vite, pas vrai ça, vais encore être en retard. Je me mis à courir vers le bureau quand soudain, je vis deux petites misérables fleurs qui poussaient sur le trottoir, je les ramassais sans savoir pourquoi d'ailleurs, mais je ne me posais pas la question. Je m'engouffrais dans l'immeuble, fonçais vers l'ascenseur et pfff voilà faut attendre qu'il se pointe. Sifflotant un petit air de mon lointain pays d'origine, j'attendais quand enfin la porte s'ouvrit ....
 

MagicMiam

Co-Community Manager
Membre de l'équipe
Co-Community Manager
Décidément, la journée commençait bien mal.
Le message étrange reçu plus tôt dans la matinée avait fait parler pendant la pause. Tout le monde se rassurait en se disant qu'il ne fallait pas prendre cela au sérieux. Mais MagicMiam était inquiet pour la sécurité informatique de l'équipe : il était impossible de déterminer qui avait envoyé ce mail à tout le monde, malgré une demi heure passée après la pause à remonter la trace depuis les machines de la salle des opérateurs. Inquiet, il laissa un message à @LadyKisaragi pour l'informer de la situation.

***​

Le café n'aidait que bien peu à clarifier ses esprits, et MagicMiam venait à peine de se rendre compte qu'il n'arrivait plus à remettre la main sur son portefeuille !
Il décida d'aller voir le chef des gardiens @showXYtime, à qui il n'avait jamais vraiment parlé. Peut-être que quelqu'un l'avait trouvé et lui aurait remis ? Il y avait peu de chances mais il fallait bien tenter le coup.
 

Kristillera

Forgeur d'Or
Une chanson de Sia tournait en boucle dans la tête de Kristillera « I'm unstoppable... I'm invincible». Le matin même, elle avait enfin trouvé le courage de remiser à l'arrière de la galerie toutes les toiles de 2016.

De temps en temps elle regardait le va et vient à l'extérieur et c'est ainsi qu' elle avait aperçu le sombre @FENRIR NEFASTE foncer tête baissée jusqu'à son réduit -parce qu'il fallait appeler les choses par leur nom et les espaces mis à disposition par la direction étaient de plus en plus limités. Les galeries s'entassaient les unes sur les autres et quant aux bouquinistes... - En le voyant, Kristillera avait pensé qu'elle allait lui proposer de déjeuner avec elle à la cantine du dernier étage. Elle ferait ainsi une bonne action, et...

« mince, une bonne action ? Sérieusement ? ... » La jeune femme savait bien que la raison de sa subite envie de manger de la viande trop cuite et des flageolets se situait ailleurs.

Elle décrocha un autre tableau, celui au centre de la galerie. Il représentait une jeune japonaise au visage torturé, deux larmes de sang roulaient sur ses joues... Elle ne s'absenta que quelques minutes, mais à son retour deux petites fleurs avaient été déposées sur son bureau.
 
Dernière édition :

Loup Tenace

Empereur
j'attendais quand enfin la porte s'ouvrit ....
Vide, personne n'en sortit, je m'y engouffrais et machinalement tête ailleurs appuyais sur le bouton des galeries et non celui des bureaux. Un sourire illuminait mon visage quand dans la cabine je reconnu ce parfum qui me hantait depuis quelques jours, elle était donc passé par là, serait-elle la personne dont plus tôt j'avais fait le portrait ? L'ascenseur stoppa net me sortant de ma pensée, j'en sortis et entrais dans la première galerie, hum il manque quelques tableaux semble-t'il, pourquoi ? Essayons d'en savoir plus, oh !!! En fait ce sont d'anciens tableaux qui manquent, 2017 2018 2019 sont encore là. Hé 2019 dans tes rêves Loup me dis-je. En fait seuls les tableaux de 2016 ne semblent plus être là. QUELQU'UN ICI je demandais à haute voix, un silence s'en suivit. Bon personne donc, là le bureau, peut être à l'intérieur de celui ci. Voyons voir, j'entrais, personne, le bureau semblait vide, aucun document dessus. Mon regard se porta sur l'horloge, ho pinaise faut pas que je m'attarde ici. Je déposais les fleurs et précipitamment partis , sortis du bureau, sortis de la galerie, attendis l'ascenseur, entrais dans celui ci, appuyais sur le bon bouton,après quelques minutes enfin le bon étage. la porte s'ouvrit, je sortis et là direction vers mon bureau.
 
Le temps s'est figé, depuis plusieurs jours, au dessus de la tour d'affaire, comme si elle se trouvait prisonnière d'un trou noir où plus rien n'a de sens, où plus rien n'a de raison, où plus rien n'a de conscience!
Quand les occupants de la tour retrouvèrent leur esprit, personne ne remarqua que pratiquement 12 jours avaient disparu, personne, sauf...
 

DeletedUser33392

Guest
Mesdames, Messieurs, bonjour, bienvenue à bord de l’A380 à destination de Forgecity. Notre temps de vol sera aujourd’hui de 6H30 Beau temps sur le trajet avec quelques turbulences prévues en approche. A l’arrivée c’est du beau temps avec une température de 23 C°.

Madame, Monsieur, bonjour,
Mon nom est Loïs, je suis votre chef de cabine. Le commandant de bord M.Bovôl et l’ensemble de l’équipage ont le plaisir de vous recevoir à bord de ce vol JetBlue Airways. Nous nous assurerons de votre sécurité et de votre confort durant ce vol à destination de Forgecity. Nous vous informons que les membres d’équipage portant un insigne rouge sont chargés d’assurer votre sécurité à bord. Les téléphones portables doivent maintenant être éteints et ce jusqu’à l’arrivée de notre point de stationnement. Veuillez attacher et ajuster votre ceinture de sécurité. Au nom de JetBlue Airways et de ses partenaires Theskyteam, nous vous souhaitons un très bon voyage.
PNC aux portes
Armement des toboggans
Vérifiez la porte opposée et confirmez.
Nous vous informons que ce vol est non-fumeur et que l’utilisation d’appareils électroniques est interdite durant le décollage et l’atterrissage. Les démonstrations de sécurité vont vous être présentées. Accordez nous quelques instants d’attention.
Les issues de secours signalées par un panneau « Exit » sont situées de chaque côté de la cabine. 2 à l’avant, 2 au centre et 2 à l’arrière. Un marquage lumineux au sol indiquera le cheminement vers ces issues. En cas d’évacuation vous devez abandonner tous vos bagages dans l’avion.
Les ceintures s’attachent et se détachent de cette façon.
En cas de dépressurisation de la cabine, les masques à oxygène tomberont automatiquement devant vous. Tirez sur un masque pour libérer l’oxygène. Placez le masque sur le visage et respirez normalement.
La notice que nous vous présentons contient les consignes de sécurité. Veuillez consulter l’exemplaire placé devant vous.
En vue de notre décollage, veuillez redresser le dossier de votre fauteuil et ranger votre tablette.



Zannah écoutait d’une oreille distraite, le blabla éculé de l’hôtesse souriante. Sa danse lui semblait saugrenue. Elle ne pensait qu’à sa jumelle, dont elle n’avait plus de nouvelle, depuis 15 jours. Jamais, Fée ne l’avait laissée, si longtemps, sans un signe de vie. Même folle amoureuse, elle laissait des petits cailloux, tel le petit poucet, pour que sa sœur puisse suivre sa trajectoire.. Et cette douleur silencieuse et profonde, au fond de ses tripes ne prévalait rien de bon.

Autant, elles étaient physiquement semblables, comme deux gouttes d’eau, hormis ce petit grain de beauté, sur l’avant du pied, que l’une portait au pied gauche, tandis que l’autre en était orné, au pied droit ; autant d’un point de vue du caractère, une photo et son négatif. Fée avait quitté son master de psychologie pour suivre un baladin, et vivre de sa passion pour le graphisme. Zannah avait terminé son DESC en médecine légale, qui l’avait naturellement menée vers l’expertise en criminologie. Elle avait tenté de raisonner Fée, quand à son départ à Forgecity, après sa rupture houleuse avec le poète déphasé « Tu ne vas pas aller vivre dans ce coin rempli de nombrilistes tordus, névrosés voire psychotiques » lui avait-elle lancé, dans un dernier cri du cœur. Ce auquel avait répondu sa jumelle, dans un rire à gorge déployée « c’est presque mon métier, les zinzins en tout genre, je saurai gérer !!! » Elle était parfois si naïve, malgré sa grande empathie, elle aurait fait parler un tas de cailloux et ramener à elle tous les chiens sans collier.

Aujourd’hui, ne restait d’elle que son dernier message, et ce doute horrible, qu’elle avait besoin d’éclaircir.

L’avion avait maintenant atteint sa vitesse de croisière, elle remit ses oreillettes, Ferma les yeux, et se laissa bercer par la chanson préférée de sa
Tinkerbell.
 

DeletedUser43660

Guest
Quand Leeyong retrouva ses esprits, elle ne remarqua pas tout de suite que pratiquement douze jours avaient disparus depuis qu'elle s'était penchée sur le nouveau concours avec ses collègues. Mise en place, ouverture de la salle, dépouillement des participations, corrections, lectures des œuvres poétiques... Bref, elle était épuisée ! Avant de quitter le bureau, elle jeta un œil à l'horloge et... Oh ! Déjà ??? Douze jours et en plus il était tard, il faisait nuit... Elle regarda les autres box... Ils étaient tous occupés... Loup bavait sur son dernier compte rendu en ronflant, Magic Miam avait pris sa position préférée, bras sous la tête et semblait paisible dans son sommeil... Même les gardiens semblaient ne tenir que grâce aux murs sur lesquels ils étaient appuyés. Le lit de camp que @LadyKisaragi avait fait installer dans un coin du bureau semblait l'appeler... Juste un petit somme...
 

Loup Tenace

Empereur
12 jours, comme le temps passe vite parfois, 12 comme ces salopards de Robert Aldrich, 12 comme cette armée de singes de Terry Gilliam, 12 comme ses hommes en colère de Sydney Lumet, finalement 12 jours qui sont passés comme file le temps.
Un bruit, non une sonnerie me sort soudainement de ma léthargie, bon, qu'est que j'ai écrit dans ce compte-rendu. Bla bla bla bla et puis blabla blablabla cela me parait bien. Je regardais autour de moi et je vois Lee qui tel une zombie se dirige vers le lit de camp du chef, la pauvre elle est morte de fatigue apparemment. Bon, revenons à mon compte-rendu, blabla bla etc. Je finirai ça un autre jour. Aller Loup, écris lui à cette galeriste, exprime lui ce sentiment que tu couves en ton cœur. Après tout qu'as-tu à perdre ? Rien, me dis-je. Mais voilà comment commencer cette lettre qui peut influencer le reste de mon existence dans cet immeuble, lui dire abruptement ? Non trop rude, lui dire naïvement ? Non, je ne suis pas naïf à ce point. Lui dire subtilement peut-être ? Elle risque de ne pas comprendre. Poétiquement ? Aime t'elle la poésie ? Ah, cela s'embrouille dans ma tête, faire simple, faire très simplement... Je vous aime. Hum entrée en matière trop directe. Faut que je trouve une autre formulation, oui mais quoi.
Le temps passe et de plus en plus de feuilles s'accumulent dans ma corbeille, tant que ça déborde même. Soudain une terreur, je ne peux pas laisser ces brouillons ici, faut que je les emporte pour les détruire, faut que j'écrive seulement à l'ordi et une fois que j'aurai enfin ma lettre parfaite (enfin, si cela m'est possible de réaliser un tel miracle) je l'écrirai sur une feuille que je glisserai ensuite dans une enveloppe. (je pris une poche poubelle et mis tous mes pavés de brouillon dedans et ferma soigneusement le sac puis le mis à mes pieds pour ne pas l'oublier en partant). Plus rien dans la corbeille ni autour, ouf personne ne les a lu ces brouillons. Voyons voir maintenant comment débuter cette lettre...
 

DeletedUser49654

Guest
Elle avait accepté les fleurs… les fleurs d’égout… les fleurs… dégout.
L’autre l’avait contaminée, salie, souillée, excrémentée.
Les jours passaient, sa rage incrémentale, ancrée mental. Mental encré par un poulpe tentaculaire autour de son bulbe. Non ! Fini la cantine, il n’irait pas, elle était comme les autres, indigne de sa collection.
Chaque jour le show du gardien Show Xfoliant faisait disparaître en lui toute sa raison. Plus ses questions pleuvaient, plus il voyait sa tête gonfler comme si elle tournait dans un four micro-ondes. Fenrir se reculait insidieusement pendant qu’il parlait pour ne pas recevoir de projections au moment de l’explosion.
Un fil le tenait encore en équilibre et il l'utilisait pour refaire la reliure de ses pensionnaires abimés. Il était suspendu aux notes de musique qui brûlaient autour de lui. Dans la bouquinerie Volubimans une platine vinyle alimentait deux enceintes insérées entre Brontë et Bromfield et entre Tolstoï et Tourgueniev. Dans un tremblement il lâcha l’aiguille diamant et le prélude de Tristan et Isolde de Richard Wagner anesthésia son esprit. Sa journée n’était pas ponctuée par les heures mais par les faces des cinq vinyles qu’il devait tourner.
C’est au milieu de l’acte II qu’une femme entra, élégante et discrète.
“ So starben wir, um ungetrennt, ewig einig ohne End’, ohn Erwachen, ohn Erbangen, namenlos in Lieb’ umfangen, ganz uns selbst gegeben, der Liebe nur zu leben !” (Ainsi nous mourrions, pour n’être plus séparé, éternellement unis, sans fin, sans réveils, sans crainte, oubliant nos noms, embrassés dans l’amour, donnés entièrement l’un à l’autre pour ne plus vivre que l’amour !)
Elle écoutait les voix de Birgit Nilsson et Wolfgang Windgassen se mêler. Sur son visage un air romantique semblait dire j’aime. En fait elle avait toujours été là, elle avait été la première visiteuse de la bouquinerie et depuis elle n’avait jamais cessé ses visites. Elle était une présence posée, intelligente et douce ce qui l'éloignait de la masse assoiffée de considération. L’ensemble du personnel semblait, aujourd’hui, la découvrir. Malgré elle, elle venait d’apparaître au grand jour. Elle était la lauréate du grand concours. C’était sans surprise pour lui, il avait décelé en elle une rareté, une grâce.
Ils étaient voisins, elle habitait une maison un peu plus loin. Sans qu’elle le sache il la voyait dans sa ruelle, dans son tramway. Mademoiselle PeiNe était un objet précieux qui pourrait combler le vide de ses jours, le vide dans ses yeux.
 

DeletedUser41403

Guest
Il n’avait pas tellement eu le choix. C’était très important pour son oncle qu’il réussisse son premier article, ce reportage était une chance unique, et pour rien au monde le jeune orphelin n’aurait voulu décevoir celui qui lui servait de père. Mais il avait beau s’être répété ça pendant ces deux longues semaines, l’agacement était devenu le plus fort. Il n’avait eu le temps de ne prévenir personne, pas même @LudmillaDc qui avait sûrement dû l’attendre longtemps le soir où il aurait dû passer la chercher.

J’aurais pu faire un reportage sur autre chose. Enfin, les choses étant ce qu’elles sont… , pensa-t-il.


“ Mesdames et Messieurs, nous allons atterrir à l’aéroport de Forgecity dans quelques minutes. Veuillez attacher vos ceinture et relever vos tablettes. Il est 15 heures 05, la température extérieure est de 23° Celsius avec un léger vent d’est. Veuillez rester assis durant le roulage et jusqu'à l’arrêt complet de l’appareil. Merci. “

Il vida son verre de scotch, rajusta ses lunettes, et rabattit sa tablette. Il était pressé d’arriver.

“Mesdames et Messieurs, veuillez prendre garde aux chutes d’objets en ouvrant les compartiments à bagages. En sortant de l'avion, vérifiez d'avoir emporté tous vos objets personnels. Tout ce qui sera oublié dans l'avion sera partagé entre le personnel de bord. Merci de ne pas oublier femme ou enfant.

Nous avons été heureux de vous accueillir à bord et espérons que ce vol vous a été agréable. Nous vous remercions d’avoir choisi JetBlue Airways et espérons vous revoir prochainement sur nos lignes. Au revoir, et rappelez-vous que personne ne vous aime, vous et votre argent, autant que JetBlue Airways !"


Duncan se leva sans empressement, récupéra son ordinateur et remit sa veste. Le jeune homme se dirigea ensuite vers la sortie. Le vent vif et frais lui porta une bouffée de cigarette.

À peine sortis, ils se remettent à fumer… grogna-t-il avec un petit sourire.

Il regarda sa montre. Dans deux heures, il devrait être au pub familial. Il devait se dépêcher de récupérer sa valise, et trouver un taxi. Il regardait nerveusement défiler les bagages sur le tapis roulant. Avec un petit peu de chance, sa valise serait dans le second tiers. Ses doigts commencèrent à jouer avec le stylo qu’il avait en poche. Tic. Tic. Tic.
 
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DeletedUser43660

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La vie qui reprenait ses droits dans le bureau réveilla Leeyong en sursaut. Elle regarda sa montre et sauta sur ses pieds.

Déjà ! Se dit-elle. Oh la la, c'n'est pas possible, pourquoi ai-je autant dormi ?

La jeune femme se précipita hors du bureau en direction de la bouquinerie Volubimans. Fenrir allait sans doute bientôt prendre sa pause déjeuner, elle ne voulait pas le rater. Déjà trois jours au moins qu'elle aurait du aller retirer le livre qu'elle lui avait commandé. Dans sa précipitation, elle ne remarqua pas la belle jeune femme près de l'entrée, dans la boutique, et la percuta violemment avant de se retrouver sur les fesses le souffle coupé par l'impact. Levant les yeux, elle reconnu la lauréate du concours de poèmes, l'Aède Romantique @pn1908. Elle tenta de se confondre en excuse (pas facile quand on a le souffle coupé) tout en se relevant...

- Je... Je suis... Dés... essaya-t-elle pitoyablement.

Lee se sentait effroyablement maladroite et honteuse.
 

DeletedUser51867

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Ça faisait 2 semaines... deux semaines à trimbaler ce portefeuille dans sa poche sans oser venir déranger @MagicMiam pour lui rendre. Enfin le problème principal n'était pas le "déranger" mais l'aborder :

"tiens salut ! Tu... vous... te rappelles l'autre soir quand vous étiez bourré tu as laissé ton portefeuille dans le taxi après m'avoir confié tout tes petits tracas ! Mais non je ne l'ai pas volé !". Toutes les répliques possibles tournaient dans sa tête depuis cet événement.

En effet elle ne l'avait pas volé ni même emprunté c'était pour rendre service ! Mais comment croire une ex-petite délinquante barmaid à ses heures vivant dans une cité pourrie sans le sou ! Surtout qu'il avait fallut le payer le taxi !

Il lui fallait un plan pour remettre le portefeuille à son propriétaire sans l'air d'y toucher... elle avait bien pensé l'abandonner dans un coin de la tour mais rien ne certifiait qu'il arriverait jusqu'au destinataire. Les objets trouvés... ce n'était pas les objets retrouvés ! Elle n'avait jamais vu reparaître son parapluie et son sac de gym pourtant simplement oublié à la cafétéria. Cela la taraudait, elle avait besoin d'aide mais qui ? Sans complice qui pourrait accéder à sa poche ou simplement à son bureau. Il était difficile pour elle de remettre le précieux étui sur le chemin de son propriétaire sans l’intervention de quelqu'un qui comprendrait son problème... ou lui devait un service.
 

DeletedUser16895

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@gaarance pousse les portes vitrées et se retrouve dans le hall d'un grand bâtiment.
Elle s'avance de quelques pas, l'air circonspect, l'endroit ne ressemble pas vraiment à ce qu'on lui avait décrit.

Près de la loge du gardien, un panneau d'affichage croule sous une multitude de petites annonces. Un avis de recherche, hurlant "Ai perdu mon MagicPortefeuille !!" d'une écriture paniquée, côtoie une petite note dont le contenu semble pour le moins sibyllin "Achète scie circulaire en bon état. Je paie comptant. S'adresser à la bouquinisterie. Pas sérieux s'abstenir" .
A coté de ces miscellanées, dans un grand cadre métallique, s'étale le portrait de l'employé du mois. C'est un jeune homme brun, au sourire ravageur et à l'œillade colgate (à moins que ce ne soit l'inverse) qui désigne, de ses deux pouces levés, son tee-shirt sur lequel s'étale la phrase "T'as vidé ton cache ???" en lettres de sang.

Un homme s'avance vers la jeune femme. Il a une casquette, un balai et un trousseau de clés qui pend à sa ceinture. On dirait le gardien.
"Oui, c'est pour quoi ?" l'apostrophe-t-il
- Oui, bonjour Monsieur, c'est bien ici le Septième Cercle des Enfers Littéraires ?
- Ah non ma p'tite dame, ici vous êtes chez Inno, "le forum qu'il vous 'foe' ! ♪♫"
- Ah mince. Je me suis trompée d'endroit. Bon, ben, merci Monsieur, et bonne journée"

En sortant, @gaarance se heurte violemment à un grand gaillard aux cheveux longs, qui semble boiter un peu.
"Oh ! mille excuses Monsieur ! Hé ! Sympa, votre chapeau !!"
 

DeletedUser43660

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Ayant enfin repris un peu de souffle, la jeune femme présenta des excuses dignes de ce nom à celle qu'elle avait violemment heurtée, puis elle sorti en vitesse, oubliant la commande qu'elle était venue chercher. En retournant à son bureau, encore secouée et honteuse, elle passa devant la galerie de @LudmillaDc et se rappela soudain qu'elle tenait dans sa main un sac rempli des vêtements que la galeriste lui avait prêtés il y a déjà plusieurs semaines, ce soir de pluie où elle était trempée jusqu'aux os. Leeyong entra doucement dans la galerie, tâchant d'éviter de rentrer une nouvelle fois dans un des visiteurs et chercha sa sauveuse du regard, la trouva et alla la rejoindre au fond de la galerie.

- Bonjour Mademoiselle Ludmilla, je vous rapporte vos vêtements. Merci encore, heureusement que vous étiez là ce soir là !

Elle tendit le sac à la jeune femme.

- Je les ai fait nettoyer...
 
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