Izygomatique
Mathématicien
Après quelques minutes de flou non artistique, je parviens enfin à remettre mes idées comme ma vue en place. Il fait très sombre dans cette pièce, et la lumière, très faible, qui me parvient de ce qui s'apparente à un soupirail me laisse pense que je me trouve dans une cave. Mes yeux s'habituant peu à peu à la lumière, je distingue de mieux en mieux l'environnement qui m'entoure.
Ce que j'ai pris en premier lieu pour une statue n'est autre qu'un valet sur lequel se trouvent des vêtements. Mes vêtements ! Je suis complètement nu dans ma couche ! Et d'ailleurs parlons-en de cette couche, ce que je trouvais confortable il y a quelques instants est un bloc de pierre sur lequel repose un peu de paille. Mon hôte a eu la bienveillance de m'offrir un oreiller. Oreille que je tends pour écouter les bruits environnants.
Je crois déceler, au loin, des sons de batterie. Les roulements, charleston et autres break endiablés envahissent ma tête. Je reconnais même de ci de là des fla, ce que je différencie aisément des ra de 3, pourtant si bien effectués, de par mon passé mélomane. Mais je m'égare, et recentrant un petit peu mes pensées vagabondes, ce que j'ai pris pour de la batterie n'est que le fruit de mon imagination, constatant avec effarement que la pulsation colle avec celle de mon cœur qui tambourine avec force dans ma tête.
Passant ma main dans mes cheveux, je sens une bosse douloureuse à l'arrière de mon crâne, j'ai donc été agressé ? ou alors ne s'agit-il que d'une conséquence de ma chute ? Encore un point à éclaircir...
Une porte s'ouvre, grinçant terriblement. De la poussière s'échappe des différents murs quand l'individu à l'allure flasque claque la porte, plongeant de nouveau la pièce, ma geôle, dans l'obscurité. S'asseyant à mes côtés, j'essaie de distinguer un visage derrière l'ombre de sa capuche. Malgré les heures passées dans le noir, mes yeux ne distinguent aucun trait dans la pénombre de son visage. Décroisant les bras, il sort d'une de ses manches une mystérieuse flasque. L'ouvrant avec précaution, il me la tend.
Face à mon absence de réaction, il murmure dans un souffle à peine perceptible : "Bois".
Je lui demande son prénom, aucune réponse. Simplement ce "Bois" qui résonne dans ma tête, à défaut de me raisonner. Je me décide à tendre la main vers cette personne et sa flasque, celle-là même qui pourrait mettre fin à toutes mes interrogations. Mais au moment de l'atteindre, mon poignet et retenu par un bracelet, lui-même retenu par une chaîne attachée au mur dans mon dos. Je n'ai pas assez d'allonge pour attraper la flasque. L'inconnu en bure referme le flacon, et s'en va. Je crois deviner un sourire sur son visage...
L'intriguant personnage repasse régulièrement, pas ses chemises, mais dans ce que j'appelle désormais ma chambre. Non plus pour me proposer à boire, mais comme pour s'assurer que je suis toujours en vie. A la luminosité qui me parvient du soupirail, j'ai l'impression qu'il vient essentiellement la nuit. De taille moyenne, il semble peiner à marche, et ce toujours très courbé. J'ai également été frappé par la forme très particulière de ses mains. Comme celles, cela va vous surprendre, d'un tapir...
Après un certain temps, voire un temps incertain, que j'approximatiserais à 2 semaines. Un nouvel individu vint me rendre visite. Habillé très sobrement avec un costume taillé sur mesure, avec en lieu et place de cravate un joli pendentif symbolisant un quart de lune. Son visage était cependant caché derrière un masque n'affichant aucun visage. Ses mots, les premiers que j'entendais depuis le murmure du Tapir, me firent sursauter. Une voix étrangement féminine, mélodieuse, et surtout réconfortante. Je suis sûr que cette voix aurait eu le pouvoir de guérir la peste, voire le cancer...
Cependant ses mots n'avaient rien de réconfortant, elle m'avouait que j'allais être jugé. Elle refusa cependant de me confier le motif de ce jugement. Elle m'appris malgré tout le prénom de mon geôlier-tapir, Rick.
La nuit qui suivi fut terrible pour moi. Je n'arrivais pas à dormir, m'imaginant dans le prétoire, devant une assemblée de sans-visage, tapir et autres monstruosités. Des êtres que je n'aurais jusque là jamais pu imaginer en concevoir ne serait-ce que l'embryon d'une idée envahissaient mes pensées. Sûrement un effet de l'isolement, la faim et la fatigue, qui me faisait peu à peu délirer et sombrer dans la folie.
On m'avait depuis longtemps libérer de mes chaînes, mais j'étais toujours limité à ma seule pièce de vie. J'avais maintes et maintes fois essayé d'ouvrir la porte, me tapir dans l'ombre pour sortir avec fugacité lors de mes visites ou escalader le mur lisse pour sortir par la fenêtre, en vain.
Je ne savais plus quel chemin suivre, en tout cas c'est la voie qui m'était destinée. Casser la voix, ça aussi, à force d'hurler à la lune que je ne pouvais plus voir.
Puis vint le jour du jugement, 2 armoires à glace était là pour m'accompagner vers mon funeste destin. Ils ne m'avaient pas lié les mains, loin de là. J'étais simplement enrouler dans un tapis, telle une caille dans sa barde... Curieuse coutume venant s'ajouter au reste.
Arrivé au tribunal... rien. Enfin, rien de surprenant. Seulement une armée de Rick avec, au centre, celle que je prenais pour mon ange lunaire masquée. Je reconnu le vrai Rick à mes côtés. Juste avant que ma fête commence :
- Que voulais tu me faire boire le premier jour ? Tu voulais m'empoisonner ??? lui demandais-je
- Non, ce n'était que de l'eau, nie Rick
Et là, trou noir.
Je me réveille, en sueur, dans mon lit. Ma chambre est nickel chrome, comme je l'avais laissé avant de boire ce fameux thé. Ce n'était donc qu'un rêve ? Je passe ma main dans mes cheveux humides de transpiration. Une bosse...
--- Athlète --- Entendre --- Perles --- Téléphone --- Permanent --- Motel --- Entrée --- Tringle --- Rangée --- Dessin Animé --- (via http://www.palabrasaleatorias.com/mots-aleatoires.php)
Question : les mots doivent être écrit dans l'ordre ou on peut adapter ? Merci
Ce que j'ai pris en premier lieu pour une statue n'est autre qu'un valet sur lequel se trouvent des vêtements. Mes vêtements ! Je suis complètement nu dans ma couche ! Et d'ailleurs parlons-en de cette couche, ce que je trouvais confortable il y a quelques instants est un bloc de pierre sur lequel repose un peu de paille. Mon hôte a eu la bienveillance de m'offrir un oreiller. Oreille que je tends pour écouter les bruits environnants.
Je crois déceler, au loin, des sons de batterie. Les roulements, charleston et autres break endiablés envahissent ma tête. Je reconnais même de ci de là des fla, ce que je différencie aisément des ra de 3, pourtant si bien effectués, de par mon passé mélomane. Mais je m'égare, et recentrant un petit peu mes pensées vagabondes, ce que j'ai pris pour de la batterie n'est que le fruit de mon imagination, constatant avec effarement que la pulsation colle avec celle de mon cœur qui tambourine avec force dans ma tête.
Passant ma main dans mes cheveux, je sens une bosse douloureuse à l'arrière de mon crâne, j'ai donc été agressé ? ou alors ne s'agit-il que d'une conséquence de ma chute ? Encore un point à éclaircir...
Une porte s'ouvre, grinçant terriblement. De la poussière s'échappe des différents murs quand l'individu à l'allure flasque claque la porte, plongeant de nouveau la pièce, ma geôle, dans l'obscurité. S'asseyant à mes côtés, j'essaie de distinguer un visage derrière l'ombre de sa capuche. Malgré les heures passées dans le noir, mes yeux ne distinguent aucun trait dans la pénombre de son visage. Décroisant les bras, il sort d'une de ses manches une mystérieuse flasque. L'ouvrant avec précaution, il me la tend.
Face à mon absence de réaction, il murmure dans un souffle à peine perceptible : "Bois".
Je lui demande son prénom, aucune réponse. Simplement ce "Bois" qui résonne dans ma tête, à défaut de me raisonner. Je me décide à tendre la main vers cette personne et sa flasque, celle-là même qui pourrait mettre fin à toutes mes interrogations. Mais au moment de l'atteindre, mon poignet et retenu par un bracelet, lui-même retenu par une chaîne attachée au mur dans mon dos. Je n'ai pas assez d'allonge pour attraper la flasque. L'inconnu en bure referme le flacon, et s'en va. Je crois deviner un sourire sur son visage...
L'intriguant personnage repasse régulièrement, pas ses chemises, mais dans ce que j'appelle désormais ma chambre. Non plus pour me proposer à boire, mais comme pour s'assurer que je suis toujours en vie. A la luminosité qui me parvient du soupirail, j'ai l'impression qu'il vient essentiellement la nuit. De taille moyenne, il semble peiner à marche, et ce toujours très courbé. J'ai également été frappé par la forme très particulière de ses mains. Comme celles, cela va vous surprendre, d'un tapir...
Après un certain temps, voire un temps incertain, que j'approximatiserais à 2 semaines. Un nouvel individu vint me rendre visite. Habillé très sobrement avec un costume taillé sur mesure, avec en lieu et place de cravate un joli pendentif symbolisant un quart de lune. Son visage était cependant caché derrière un masque n'affichant aucun visage. Ses mots, les premiers que j'entendais depuis le murmure du Tapir, me firent sursauter. Une voix étrangement féminine, mélodieuse, et surtout réconfortante. Je suis sûr que cette voix aurait eu le pouvoir de guérir la peste, voire le cancer...
Cependant ses mots n'avaient rien de réconfortant, elle m'avouait que j'allais être jugé. Elle refusa cependant de me confier le motif de ce jugement. Elle m'appris malgré tout le prénom de mon geôlier-tapir, Rick.
La nuit qui suivi fut terrible pour moi. Je n'arrivais pas à dormir, m'imaginant dans le prétoire, devant une assemblée de sans-visage, tapir et autres monstruosités. Des êtres que je n'aurais jusque là jamais pu imaginer en concevoir ne serait-ce que l'embryon d'une idée envahissaient mes pensées. Sûrement un effet de l'isolement, la faim et la fatigue, qui me faisait peu à peu délirer et sombrer dans la folie.
On m'avait depuis longtemps libérer de mes chaînes, mais j'étais toujours limité à ma seule pièce de vie. J'avais maintes et maintes fois essayé d'ouvrir la porte, me tapir dans l'ombre pour sortir avec fugacité lors de mes visites ou escalader le mur lisse pour sortir par la fenêtre, en vain.
Je ne savais plus quel chemin suivre, en tout cas c'est la voie qui m'était destinée. Casser la voix, ça aussi, à force d'hurler à la lune que je ne pouvais plus voir.
Puis vint le jour du jugement, 2 armoires à glace était là pour m'accompagner vers mon funeste destin. Ils ne m'avaient pas lié les mains, loin de là. J'étais simplement enrouler dans un tapis, telle une caille dans sa barde... Curieuse coutume venant s'ajouter au reste.
Arrivé au tribunal... rien. Enfin, rien de surprenant. Seulement une armée de Rick avec, au centre, celle que je prenais pour mon ange lunaire masquée. Je reconnu le vrai Rick à mes côtés. Juste avant que ma fête commence :
- Que voulais tu me faire boire le premier jour ? Tu voulais m'empoisonner ??? lui demandais-je
- Non, ce n'était que de l'eau, nie Rick
Et là, trou noir.
Je me réveille, en sueur, dans mon lit. Ma chambre est nickel chrome, comme je l'avais laissé avant de boire ce fameux thé. Ce n'était donc qu'un rêve ? Je passe ma main dans mes cheveux humides de transpiration. Une bosse...
--- Athlète --- Entendre --- Perles --- Téléphone --- Permanent --- Motel --- Entrée --- Tringle --- Rangée --- Dessin Animé --- (via http://www.palabrasaleatorias.com/mots-aleatoires.php)
Question : les mots doivent être écrit dans l'ordre ou on peut adapter ? Merci
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