• Événement Historique 2024

    Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passerait si des personnages historiques de différentes époques et origines pouvaient se rencontrer ? Dommage si c'est le cas, car nous ne savons pas non plus ! Mais ... c'est cette idée qui nous a inspiré pour créer l'Événement Historique !

    Notre événement historique se déroulera du 6 au 27 mai ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Mai 2024 - Le coup de crayon !

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Le coup de crayon !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.282

    La mise à jour 1.282 aura lieu le mercredi 08 Mai ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

L' Esprit Littéraire

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

Izygomatique

Mathématicien
Après quelques minutes de flou non artistique, je parviens enfin à remettre mes idées comme ma vue en place. Il fait très sombre dans cette pièce, et la lumière, très faible, qui me parvient de ce qui s'apparente à un soupirail me laisse pense que je me trouve dans une cave. Mes yeux s'habituant peu à peu à la lumière, je distingue de mieux en mieux l'environnement qui m'entoure.
Ce que j'ai pris en premier lieu pour une statue n'est autre qu'un valet sur lequel se trouvent des vêtements. Mes vêtements ! Je suis complètement nu dans ma couche ! Et d'ailleurs parlons-en de cette couche, ce que je trouvais confortable il y a quelques instants est un bloc de pierre sur lequel repose un peu de paille. Mon hôte a eu la bienveillance de m'offrir un oreiller. Oreille que je tends pour écouter les bruits environnants.

Je crois déceler, au loin, des sons de batterie. Les roulements, charleston et autres break endiablés envahissent ma tête. Je reconnais même de ci de là des fla, ce que je différencie aisément des ra de 3, pourtant si bien effectués, de par mon passé mélomane. Mais je m'égare, et recentrant un petit peu mes pensées vagabondes, ce que j'ai pris pour de la batterie n'est que le fruit de mon imagination, constatant avec effarement que la pulsation colle avec celle de mon cœur qui tambourine avec force dans ma tête.

Passant ma main dans mes cheveux, je sens une bosse douloureuse à l'arrière de mon crâne, j'ai donc été agressé ? ou alors ne s'agit-il que d'une conséquence de ma chute ? Encore un point à éclaircir...

Une porte s'ouvre, grinçant terriblement. De la poussière s'échappe des différents murs quand l'individu à l'allure flasque claque la porte, plongeant de nouveau la pièce, ma geôle, dans l'obscurité. S'asseyant à mes côtés, j'essaie de distinguer un visage derrière l'ombre de sa capuche. Malgré les heures passées dans le noir, mes yeux ne distinguent aucun trait dans la pénombre de son visage. Décroisant les bras, il sort d'une de ses manches une mystérieuse flasque. L'ouvrant avec précaution, il me la tend.

Face à mon absence de réaction, il murmure dans un souffle à peine perceptible : "Bois".
Je lui demande son prénom, aucune réponse. Simplement ce "Bois" qui résonne dans ma tête, à défaut de me raisonner. Je me décide à tendre la main vers cette personne et sa flasque, celle-là même qui pourrait mettre fin à toutes mes interrogations. Mais au moment de l'atteindre, mon poignet et retenu par un bracelet, lui-même retenu par une chaîne attachée au mur dans mon dos. Je n'ai pas assez d'allonge pour attraper la flasque. L'inconnu en bure referme le flacon, et s'en va. Je crois deviner un sourire sur son visage...

L'intriguant personnage repasse régulièrement, pas ses chemises, mais dans ce que j'appelle désormais ma chambre. Non plus pour me proposer à boire, mais comme pour s'assurer que je suis toujours en vie. A la luminosité qui me parvient du soupirail, j'ai l'impression qu'il vient essentiellement la nuit. De taille moyenne, il semble peiner à marche, et ce toujours très courbé. J'ai également été frappé par la forme très particulière de ses mains. Comme celles, cela va vous surprendre, d'un tapir...

Après un certain temps, voire un temps incertain, que j'approximatiserais à 2 semaines. Un nouvel individu vint me rendre visite. Habillé très sobrement avec un costume taillé sur mesure, avec en lieu et place de cravate un joli pendentif symbolisant un quart de lune. Son visage était cependant caché derrière un masque n'affichant aucun visage. Ses mots, les premiers que j'entendais depuis le murmure du Tapir, me firent sursauter. Une voix étrangement féminine, mélodieuse, et surtout réconfortante. Je suis sûr que cette voix aurait eu le pouvoir de guérir la peste, voire le cancer...
Cependant ses mots n'avaient rien de réconfortant, elle m'avouait que j'allais être jugé. Elle refusa cependant de me confier le motif de ce jugement. Elle m'appris malgré tout le prénom de mon geôlier-tapir, Rick.

La nuit qui suivi fut terrible pour moi. Je n'arrivais pas à dormir, m'imaginant dans le prétoire, devant une assemblée de sans-visage, tapir et autres monstruosités. Des êtres que je n'aurais jusque là jamais pu imaginer en concevoir ne serait-ce que l'embryon d'une idée envahissaient mes pensées. Sûrement un effet de l'isolement, la faim et la fatigue, qui me faisait peu à peu délirer et sombrer dans la folie.
On m'avait depuis longtemps libérer de mes chaînes, mais j'étais toujours limité à ma seule pièce de vie. J'avais maintes et maintes fois essayé d'ouvrir la porte, me tapir dans l'ombre pour sortir avec fugacité lors de mes visites ou escalader le mur lisse pour sortir par la fenêtre, en vain.
Je ne savais plus quel chemin suivre, en tout cas c'est la voie qui m'était destinée. Casser la voix, ça aussi, à force d'hurler à la lune que je ne pouvais plus voir.

Puis vint le jour du jugement, 2 armoires à glace était là pour m'accompagner vers mon funeste destin. Ils ne m'avaient pas lié les mains, loin de là. J'étais simplement enrouler dans un tapis, telle une caille dans sa barde... Curieuse coutume venant s'ajouter au reste.

Arrivé au tribunal... rien. Enfin, rien de surprenant. Seulement une armée de Rick avec, au centre, celle que je prenais pour mon ange lunaire masquée. Je reconnu le vrai Rick à mes côtés. Juste avant que ma fête commence :

- Que voulais tu me faire boire le premier jour ? Tu voulais m'empoisonner ??? lui demandais-je
- Non, ce n'était que de l'eau, nie Rick

Et là, trou noir.
Je me réveille, en sueur, dans mon lit. Ma chambre est nickel chrome, comme je l'avais laissé avant de boire ce fameux thé. Ce n'était donc qu'un rêve ? Je passe ma main dans mes cheveux humides de transpiration. Une bosse...

--- Athlète --- Entendre --- Perles --- Téléphone --- Permanent --- Motel --- Entrée --- Tringle --- Rangée --- Dessin Animé --- (via http://www.palabrasaleatorias.com/mots-aleatoires.php)

Question : les mots doivent être écrit dans l'ordre ou on peut adapter ? Merci
 
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Loup Tenace

Empereur
Moi un "superbe" :-) Athlète de course en endurance laisse parfois Entendre que ma réussite dans mon domaine de prédilection qu'est la course de fond est une vieille recette à base de Perles dissoute dans du vinaigre. Certes ce sont des confidences faite au Téléphone à des journalistes en OFF mais voilà cela à fuiter dans leurs journaux. Aille qu'es je fais là ? Mieux valu que je resta dans le silence. Permanent est cette vilaine manie du scoop à tout prix, chassant les sportifs dans leur Motel, surveillant les Entrées, posant des micros espions jusque sur les Tringles de fringues, l'autre jour j'en ai même trouvé derrière mes BD Rangées dans ma propre bibliothèque et même qu'ils m'ont volé mes Dessins Animés.
Ahrggg je hais ces gratte-papiers.

Gorille - ubuesque - saucissonnage - fiançailles - teutonique - émoustillée - charrue - thuriféraire - anachronisme - concomitance.
 

Izygomatique

Mathématicien
Alors que je me promenais vers la sortie du métro, je fus frappé de stupéfaction et par un gorille. De deux choses l'une, que fait un gorille sur la ligne 14 du métro, et pourquoi vient-il de me frapper ? Pourquoi moi, parmi la foule de badauds ? J'ai sait que j'ai une carrure de colossale, mis de là à me prendre pour un ennemi je ne comprends pas.
C'est alors que j'aperçois mon reflet dans la vitre du métro. Je porte donc un costume de banane, ceci pouvant expliquer cela. Les souvenir émergeant dans la brume de mon esprit manquent de me faire chavirer. Je me rappelle comment j'ai pu en arriver dans cette situation quelque peu ubuesque. Pendant que je réfléchis, voilà que la garde montée déboule, et capture le gorille pour le ramener dans son zoo, usant pour cela d'un astucieux stratagème à base de cordages solides, réalisant un saucissonnage qui ferait pâlir les puristes.
Laissons donc le gorille pour en revenir à nos moutons. Je fouille dans mes poches à la recherche d'un indice sur ma soirée d'hier. Voilà ! Un papier... un carton plutôt, plié en deux... je l'ouvre. Zut ! Flûte ! Le bon pour retirer ma bague de fiançailles chez l'orfèvre. Et moi qui devait retrouver ma chère et tendre dans... il y a deux heures. Je suis mal barré.
Je commence à me rappeler, la soirée se passait à merveille, tous mes potes étaient réunis pour l'occasion, profiter une dernière fois tous ensembles. C'est donc au très grand nombre de 3 que nous marchions de bars en tavernes ou l'inverse. Ou l'ivresse. Soit. L'un de mes compagnons nous indiqua une ruelle pour rentrer plus vite à la maison. C'est alors que des chevaliers de l'Ordre Teutonique nous embarquèrent chez eux. Enfin je me souviens de tout ! Quand je raconterais ça à ma concierge, ou à mon épouse à défaut, elle sera toute émoustillée pour sûr, et me pardonnera sans broncher.
En attendant il me faut vite la retrouver. Je sors enfin de la station de métro, enfin l'air libre des rues de Paris, quel bonheur !
Surprenant, pas un chat dans la rue. Mais pas le temps de m'inquiéter, il y a déjà bien trop d'animaux depuis le début de cette histoire. J'embarque donc dans une charrue, ou comme on disait au 21ème siècle dans un taxi. J'indique au chauffeur ma destination et c'est parti. Nous filons à une vitesse subsonique à travers (pas de porc) la ville.
En passant devant une des rares églises ayant subsisté au Grand Conflit, la chapelle qui portait le nom de Notre Dame si mes souvenirs sont bons; je suis surpris de voir un thuriféraire psalmodier ses mantras en effectuant une danse assez folklorique. Quelque peu étonné de ces pratiques interdites, révolues et tellement anciennes, je n'ai cependant pas le temps de m'attarder sur cela car me voilà déjà arrivé à destination. Je paie le chauffeur d'un câlin et 3 sourires pour la course... oui, la notion de monnaie et d'argent serait dans notre société un anachronisme du même genre que les combats de gladiateurs au 23ème siècle. Une hérésie. Bref je m'égare.
Me voilà justement arrivé devant l'ancienne gare du Nord, à deux pas de mon petit appartement où je vais enfin pouvoir m'habiller convenablement. Je retire donc cet horrible costume bananier pour enfiler celui beaucoup plus respectable de lapin. Une chance que peu de monde m'ait vu ainsi. Cela aurait fait jaser, et ma réputation en aurait pris un coup (du lapin).
Je descend les escaliers afin de rejoindre ma belle qui m'attend depuis maintenant bien trop longtemps, quand, dans le même temps, un homme habillé en chasseur passe en courant dans la rue. La concomitance de ces deux faits est assez troublante...

-- Frit -- Équipe -- Éclater -- Athée -- Appel -- Suffoquer -- Haleine -- Échasses -- Sucrer -- Oubli
 
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Loup Tenace

Empereur
Oh là Maître Tavernier, apportez donc encore un pichet de ce divin nectar à notre table, c'est Noël faut arroser ça. Il est venu le Grand Pêcheur qui dans ses filets attrape les hommes pour nous sauver. Hé petit, cours donc chez le vieux marchand de musique et rapporte nous le poste à galène qu'on puisse écouter l'air de la Nativité, vas y vite et je t'offrirai cette magnifique paire de souliers à la poulaine qui fera de toi pour le prochain carnaval le mieux chaussée de la ville. Merci monsieur j'y vais, j'y cours, j'y vole. Oh là Maître Tavernier, alors ce pichet il vient ? Et vous autres regardez donc qui entre ici, une blonde fadasse avec son bidasse de breton. Oh là fier celte pose donc tes cartons et viens donc à notre tablée, le tavernier s'il veut bien se magner un peu nous amènera ce fichu pichet que je réclame en début de texte.

Fêtes - manchot - nuit - traîneau - cadeaux - reine - neige - libérée - enchaînée - chênaie -
 

Izygomatique

Mathématicien
La dure vie d'un dyslexique

"Mon dieu, fêtes que j'ai une bonne note à la dictée de demain", murmurait le petit Louis avant de s'endormir.
Le petit Louis n'avait pas de chance, il n'avait jamais été très doué pour les dictées, et pour l'écriture en général. Pendant que ses parents faisaient la manchot magasin, il trimait dur à l'école pour espérer un avenir meilleur. Il s'endormit donc, avec une pointe d'appréhension qui cependant ne nuit pas à sa nuit.

6h30, le réveil sonne. Louis se traineau rez-de-chaussée, jusqu'à la cuisine pour préparer et manger son petit déjeuner. Ses parents sont déjà partis. Repas finis, il file s'habiller pour partir à l'école. Il prends son sac cadeaux préparé la veille avec ses fournitures scolaires.
Pour lui, l'école c'est la reine. Les autres écoliers des gladiateurs, aucun allié, c'est du chacun pour soi. Quant à son instituteur, il neige en ti avec personne, même, ou surtout, avec sa propre progéniture. C'est donc une journée de plus pour Louis, à se battre, plutôt avec (ou contre) soi-même que ses camarades.

Il faudra être fort, sa condition n'est pas facile. Mais il se souvient tous les jours du témoignage de celui qui s'est rapproché le plus de ce qu'on appelle couramment un ami. Ce gros tas, libéré actionnaire avait connu un enseignement très strict quand il était au Sénégal.
Cela fait relativiser sur sa situation, et Louis se nourris de cela pour continuer, jour après jour, à avancer.

C'est maintenant l'heure de la dictée. Le moment tant redouté. Courbé sur sa chaise, enchaîné certainement en hêtre, il gratte le papier de sa plume maladroite. Aujourd'hui, l'instituteur a choisi un extrait du fameux blanc chênaie, jeu des sept nains.

Le calvaire démarre, les secondes s'allongent et l'issue semble inévitablement mauvaise.

Tringle ~ Caravelle ~ Entretien ~ Inflammation ~ Cible ~ Volleyball ~ Effrayer ~ Immobile ~ Laitue ~ Disparaître
Bon courage
 

DeletedUser35622

Guest
Tringle ~ Caravelle ~ Entretien ~ Inflammation ~ Cible ~ Volleyball ~ Effrayer ~ Immobile ~ Laitue ~ Disparaître

Armé de son fil à plomb, l'arbitre tringle sur le pont de la caravelle l'horizon vertical du filet futur.(L'entretien qu'il attache à son fil de couleur provoque à ses compagnons des inflammations de nerfs, mais c'est comme ça.)
- la victoire est donc la cible!
- On la joue au volleyball?
- On ne va pas t'effrayer : on sera immobile comme des laitues, Blackwolph :)

Allez, viens :) Ça fera disparaître ce coincement de florm :) qui est heureux, mais incomplet si, si, si : tu sais


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règlement - lyrique - 5 pf - Observatoire - guerre - expédition - pas d'alliance - hors classement - forum - chat
 

BlackKwolph

Biologiste
Ahhh Grément, ton dé-REGLEMENT lyrique et régulier me ferait presque investir 5PF sur un Colisée ! C'est dire si tu me perturbes. Du haut de ton OBSERVATOIRE, tu ne rates rien, n'est-ce pas. Ni de la GUERRE qui fait rage ici-bas, ni des EXPEDITIONS punitives et infructueuses.
Mais il n'y aura PAS D'ALLIANCE.
Vous rejoindre ? J'y songe, j'y songe....Ta guilde est tellement exceptionnelle qu'elle est HORS CLASSEMENT. J'ai bien reçu ton message sur le FORUM. Et j'avoue que l'oeil du CHAT m'y attire irrésistiblement, Grement.... ah Grement.... je vais finir par te le donner mon agrément.

Veille --- minutieux/se --- vigile ---- cannibale --- carcajou --- glouton --- belette --- rapide --- éliminer --- résurrection --- crépitement --- décapitation
 

Loup Tenace

Empereur
Veille pas tard l'ami si demain pour la chasse tu veux être fin prêt. Soyons minutieux dans nos préparatifs afin de ne rien oublier.
N'oublions pas l’appât pour le vigile cannibale si on veut être tranquille pour se mettre sur la piste du carcajou glouton
T'inquiète l'ami faudra aussi à notre tableau de chasse mettre une belette au moins même si ces petites bêtes sont rapide
il sera pas dure je pense d'éliminer ces nuisibles. Au diable la messe de la résurrection du Saint Machin à 5h, faudra partir au dernier crépitement du bois dans la cheminée et pas attendre que le curé nous parle du martyr de Saint Machin par décapitation.

frêle ... fautif ... festin ... farandole ...floraison ... foulque ... falaises ... franche ... flottaison
 

DeletedUser47536

Guest
Ce frêle esquif n'était pas le seul responsable de notre problème. Le plus grand fautif était le festin auquel avait participé notre compagnon et qui déséquilibrait fortement notre embarcation. Celui-ci avait une fâcheuse tendance à l'excès lors de ces soirées de farandole, et la période de floraison était propice à toutes sortes de fêtes qui méritaient toutes, à l'entendre dire, sa participation. Emporté dans son élan, il avait même failli engouffrer toute crue une foulque qui trainait hier soir sur la plage lorsque nous avons poussé notre barque à l'eau.
Maintenant, les falaises se rapprochaient et les rames ne me suffisaient pas à diriger correctement la chaloupe avec le poids mort à l'arrière. Visiblement, la franche discussion qu'ils avaient eu il y a quelques jours n'avait pas suffi et ses penchants pour la nourriture et la bière menaçaient grandement notre flottaison.

hiver ..... ivre ..... rendez-vous ...... imaginaire ..... contemplation ....... régaler ...... sûreté ...... vendre
 

Izygomatique

Mathématicien
C'est par une froide nuit d'hiver, comme seul le Grand Nord peut nous offrir, que l'incident démarra.
De prime abord, rien ne laissait présager de l'horrible tournure que prirent les choses. Nous vivions en paix, tant avec nous-même qu'avec les animaux, plantes, et tout ce que la Nature avaient le loisir de nous offrir. Tout ce petit monde, ivre mort et de bonheur, car ne nous le cachons pas, la vie tait tellement belle que l'alcool coulait à flot, tout ce petit monde donc coulait des jours heureux.
C'est donc cette froide nuit que tout chavira. Nul n'était préparé à cela. Rendez vous compte ! D'autant plus que l'événement qui se produit était des plus banal, et si nous avions pu présager de ses conséquences, peut-être, sûrement aurions nous agi.

Par cette froide nuit (vous ai-je déjà dit que cette nuit était froide ?), tous regroupés à l'abri, la chaleur naturelle des animaux, ici les vaches, là les moutons, emplissant la pièce ne suffisait malheureusement pas à réchauffer l'atmosphère. Et ce malgré la bonne humeur ambiante. C'est alors qu'un de nos compagnons, un hirsute gaillard, bien bâti mais peu malin, se mit, pou je ne sais quelle obscure raison à taper entre eux des silex. Chose doublement étrange que ces cailloux tranchants, donc dangereux n'avaient guère d'utilité depuis des années, la violence n'ayant as sa place dans notre communauté. Nous préférions largement les galet pour faire des ricochets, ou les pierre imposante pour bâtir de solides constructions.
Je ne peux, encore aujourd'hui, concevoir ce qu'il s'est passé dans l'imaginaire de ce bonhomme quand il entrepris la chose.

Toujours est-il que l'incroyable se produisit. Et quand je parle d'incroyable, sachez que je peine encore aujourd'hui à y croire. L'étincelle qui s'échappa des pierres nous stupéfia, littéralement. Personne n'osait bouger. Le temps semblait s'être arrêter. Les animaux se turent. Silence.
Lorsqu'il repris de plus belle, l'étincelle qui s'en suivi embrasa la paille qui recouvrait le sol. Après un moment d'incompréhension, nous avons rassemblé cette paille pour éviter à ce que l'on appelle aujourd'hui le feu de se répandre dans notre grotte.
Tous rassemblés autour de cette source de chaleur vivifiante, la liesse qui s'empara de nous fût indescriptible. Une fois l'euphorie passée, nous sommes restés en contemplation devant la danse de cette flamme, toujours changeante et tellement hypnotisante. Quand la fatigue s'empara enfin de nos corps, nous nous rendîmes compte que les animaux nous avaient quittés. Là où nous étions tous emballés par le feu, les bestiaux semblaient s'en méfier et le fuir. Tant pis, s'ils préfèrent se geler au dehors, c'est leur choix.

Toujours est-il que la tempête et le froid ne faiblissait pas, et la faim se fît sentir. Nos compagnons nourriciers, qui d'habitude nous partageaient lait très volontiers, et dont nous mangions les cadavres, nous avaient quittés. Une escapade fut donc programmée pour aller les rechercher et les ramener à la grotte. Grâce aux traces dans la neige, les retrouver fut chose aisée. Les faire rentrer en fut une autre. Nous avons donc essayé, en vain, de traire les vaches. Dans un élan de rage, la gaillard qui avait gardé ses silex bienfaiteurs tua les animaux avec une rage toute nouvelle qui nous surpris. Il ramena la barbaque dans la grotte et la fit chauffer.
Je ne m'attendais à autant me régaler en manger nos anciens compagnons.

Les bêtes sauvages qui nous attaquaient par moment n'approchaient plus, et ce grâce à la toute puissance du feu. Le tout nouveau sentiment de sûreté qui nous envahis était impressionnant.
Tout semblait aller pour le mieux, alors comment aurions nous pu augurer de la tournure des choses;
La violence s'empara de certains d'entre nous, puis la colère, la haine, et inévitablement... la souffrance, puisque les premiers crimes firent leur apparition.

Si j'avais pu vendre cette découverte si versatile contre n'importe qu'elle autre, je l'aurais, car elle est à la source de tous nos malheurs.

Passage -- Épines -- Boulangerie -- Aléatoire -- Livre -- Coton -- Mature -- Espace -- Consonnes -- Crabe
 
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DeletedUser35622

Guest
Passage -- Épines -- Boulangerie -- Aléatoire -- Livre -- Coton -- Mature -- Espace -- Consonnes -- Crabe

Dans l'étroit passage semés d'épines, la boulangerie trônait comme le fruit d'un ordre aléatoire, dû au désarroi d'un architecte oeuvrant pour le fol armateur qui claironnait des principes émanant d'un livre de codex encore incompris et pourtant appliqués strictement. Par sa voie, le coton était déclaré mature dans un espace de consonnes crabe : qu'il en soit ainsi, quand l'absurde gouverne le monde.

Heureusement que sur un jeu, nous sommes épargnés de ce type de comportements :)


Raison - fauteuil - espiègle - escalier - marmiton - hôtes - fantômes - effet - visite - trouble
 
la raison qui m'a poussé hors de ce fauteuil? Un élève espiègle qui a cru bon de mettre une punaise sur ma chaise.
la passion qui m'a poussé à remonter l'escalier? Le marmiton avait laissé le gâteau au chocolat destiné à mes hôtes sur le rebord de la fenêtre.
La morale qui m'a poussé à mentionner des fantômes? J'ai reçu une visite Des maux et ces mots me troublent, alors je trouble
encore longtemps cet espace afin que l'on puisse toujours regarder bonne espérance; d'un bon oeil; qui est un cap majeur à garder en vue pendant les 4 prochaines années (peut être plus)
dictionnaire - cahier - placard - fourvoyer - délit - carrer - inspection - travaux - mousquet - dentition
à 2:07
edit: je viens de me relire et la 3 n'a aucun sens !
 
Dernière édition :

DeletedUser35622

Guest
Le dictionnaire est ici un épais cahier qui cale le placard car le menuisier sait se fourvoyer : c'est ce qu'on appelle un délit.
Pour carrer chaque meuble, sans minutieuse inspection, il convient de finaliser les travaux en s'armant d'un mousquet pointé sur la dentition de l'artisan. La détonation de la balle produit un effet stimulant sur le moral des menuisiers.
C'est ainsi que fut créée la fameuse école Boulle.

partisan - escalier - mûre - baguette - horloge - souris - douche - radio - loterie - aérosol
 
partisan du moindre effort, l'escalier fût banni du lieu de résidence du président des boulettes (qui a fait école d'ailleurs). Après mûre réflexion et entre deux baguettes, 20h à l'horloge il s'adressa aux administrés en ces termes: deux souris sont dans un pot de lait, la première se débat et finit par abandonner et se noie, la seconde se lave prend sa douche écoute la radio et se laisse aller. Je suis cette deuxième souris. Alors comme je sais que cette année encore, vous allez acheter des billets de loterie pour jouer et perdre, je vous conseille ce magnifique aérosol, insecticide anti-cafards na...heum et je vous souhaite une bonne et heureuse année! je m'en vais finir ma sieste dans l'Élysée. que la chance soit avec vous!
partisan - escalier - mûre - baguette - horloge - souris - douche - radio - loterie - aérosol
 

DeletedUser45371

Guest
16 ans, j'arpente les rues de ma ville, la noirceur de la nuit à déjà éteint bien des yeux autours de moi.
Les miens, je les gardes grands ouverts, j'ai appris depuis quelques temps, que c'est en les fermants que les blessures saignent.

Bien ouverts, pour ne pas laisser à ces paupières closes le droit de me faire revivre ces souvenirs, ceux du passé trop présent, ceux de ces gens et leurs millions d'yeux qui me regardent, ceux de leurs mots acerbes.....j'entend encore cette femme me hurler :" à ton âge on ne vis pas dans la rue, cherche toi un travail ! tu n'es qu'un PARTISAN du moindre effort ! ".
Les souvenirs des coups reçus de leur part, lorsque, épuisée par la journée, je m'assoupis au pied d'un ESCALIER, empêchant, par mon corps frêle, leurs panses dodues d'atteindre la porte de leur nid douillet.
Les images de ma recherche effrénée d'une frugale pitance pour apaiser les cris de ce corps que je traîne, ne trouvant pour me satisfaire, qu'une poignée de mûres blanches, récoltées entre ces épines qui ont écorché un peu plus encore mes doigts aussi fins que des baguettes.
Accolée au tronc d'un saule pleureur aux branches protectrice , il est là....je l'entend.....ce cliquetis qui m'aspire vers le sommeil.....tic....tac....tic....tac....les secondes tournent en rond sur le cadran de l' horloge....tic....tac....hypnotisant son redondant ....tic....tac....je me sent sombrer......tic...tac....non je ne veux pas ! je dois tenir bon ! c'est lorsque l'on clos les paupières qu'elles emprisonnent derrière elles nos souvenirs .....tic....tac.....sous le regard attentif d'une souris qui ne cache pas son envie de grignoter mon repas......j'abandonne le combat......je perd pied....je lâche prise...je n'ai pas le choix, aussi lourdes que les souvenirs qu'elles cachent, mes paupières ennemies finissent par se clorent.
Violence, sang, peur, frisson, gout amer, larmes acides......il se dessine encore et toujours le même scénario, plus que quelques secondes .....il arrive se point culminant où.........le sursaut ! enfin ce fichu sursaut est arrivé, m'extirpant de cette réalité rêvée.
Je me sens tellement sale , comme j'aimerais prendre une douche brûlante pour effacer de mon front la sueur de mes songes.
Entendre à la radio une musique dont les notes viendraient me cajoler telles une berceuse réconfortante.
Je n'ai pas vraiment gagné au jeu de la grande loterie de la vie....
Mais comme chaque fois, je vais "bomber" mes souvenirs, un aérosol de peinture à la main, ce soir, les murs de la ville porteront les stigmates encré dans mes yeux.....




Trembler - silence - charnue - coriace - éternuement - cendres - stipuler - doucereux - scories - chocolat
 
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Loup Tenace

Empereur
Trembler pauvre gens devant le silence menaçant de la sombre créature affamée.
Vous les proies bien charnues craigniez la coriace Bête qui d'un simple éternuement peut souffler vos demeures bien bâties.
Cendres et désolation seront la signature de mon passage en ces lieux avant que je m'en retourne en mon domaine.
Il faut stipuler que cette histoire est pas un conte doucereux que l'on raconte aux enfants le soir en les couchant.
Bon petite parenthèse histoire que je vérifie qu'il y est pas de scories dans mon petit texte écris à une heure aussi tardive...
J'en vois pas. Oh puis zut, je me prends ce petit chocolat et hop continuerai la suite plus tard... Ou pas d'ailleurs.

Rarissime - papy - russes - tintamarre - géologie - mousson - musicologique - traversée - opaque - bouton d'or.
 

DeletedUser45371

Guest
Je suis à la recherche d'un rarissime papy russe connu et reconnu pour danser sur n'importe quel tintamarre qu'il soit produit par ses compatriotes russes ou par quelqu'autre nationalité
Si je me rappelles bien il avais étudier la
géologie dans une école prestigieuse de Saint-Pétersbourg, mais lors d'un voyage il fut surpris par une mousson aux accents de concerto pour cornemuse.
Il s'est donc lancé dans la
musicologie car la traversée de la flûte lui plait d'avantage que les opaques monceaux de terre, les boutons d'or des trompettes le font vibrer bien plus que la lithosphère.
Si vous le voyez dans le coin , prévenez moi.


Sacrebleu - farcie - challenge - gaufrettes - secousse - intrépide - chicorée - stoïque - citron - poilues
 
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Statut
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