Joyeuse Baston RP

[Florn]

"M'enfin, j'ai une promotion pour toute commande effectuée avant la fin de semaine !!! et au vu ou plutôt à l'odeur, c'est de la fée verte ce nuage de fumée, ne respire plus petite tornade rousse sinon tu vas bientôt aimer tout le monde et rigoler bêtement, oui d'accord un peu comme moi, c'est que je suis tombé dans un champ quand j'étais petit. Bon, il va falloir que je m'occupe de cette bête humaine et y mette le z'holà."

Joyeusement, le hoppié bondit d'un ciseau sur les épaules du tenancier, commençant par un étouffement de sa sous-ventrière, il glissa rapidement sur la nuque pour entamer un étranglement avec ses jambes. Tout en amplifiant la pression, le hoppié s'émerveillait du soyeux des cheveux de sa victime, de quoi faire le bonheur des dames, à n'en point douter. Quel complément alimentaire prenait il? Peut être des bains de bière, il était bien placé après tout.
D'un violent coup de reins, le hoppié entraîna le tavernier en arrière puis sous l'action d'une savante et implacable clé de bras lui fit lâcher prise. Le "krevmagueul", art ancestral de combat, n'avait aucun secret pour les hoppiés et autrefois, avant le port de culottes, l'étouffement préalable n'était pas fait par une bourse mais par ce qui est devenue légende chez ceux de sa race éteinte. Les spectateurs.rices disparaissaient dans le nuage ensorcelé et derrière un grand sourire... Le "barman" démantibulé soubresautait par terre pendant que le hoppié s'asseyait sur le bar pour se servir une chicoré noire comme l'âme la plus noire de la nuit la plus noire d'une histoire si noire que s'en plaint le désespoir.

"N'y a-t-il pas une sorcière qui pourrait me prêter un balai solide, dans l'assistance?!? Ce garçon sans âge ni reflet, ni tenue fait vraiment désordre ainsi."

 

[DeletedUser16895]

Comment ce farceur de Bert veut-il que je lui réponde tout en cessant de respirer ??

"Hon, he hai has he halais"

Devant son regard intrigué, je me dirige vers la porte dont j'ouvre en grand les battants. La brise dissipe la brume euphorisante.
Ah ! je respire !
"Non, je n'ai pas de balai ! J'ai plutôt collectionné les râteaux... mais passons !"

Je saute sur un tabouret, manque de m'étaler, me rattrape au coin du bar et coule un regard torve vers le tavernier inanimé.
Est-il vraiment hors d'état de nuire ?

Cette petite baston m'a donné soif. Que boire de bon dans ce troquet ? Bert, que me suggères-tu ?

 

[BlackKwolph]

Le Hoppié a l'oeil ! L'art !! et la manière !!! Le combat a passé si rapidement !!!! Comment de tels guerriers aussi bien équipés ont-ils pu disparaître de nos contrées ? Au moins l'humaine ne sera-t-elle plus menacée par la Chose. Nous ne saurons jamais ce qu'était cet avorton, ma curiosité elfique me titille, comme l'envie de m'adresser au Survivant assis sur le bar, toujours paisible et souriant.
Cette fumée verdâtre m'empoisonne et commence à me donner nausée et migraine. Ce n'est pas une magicienne qui se terre au fond du bouge, plutôt un avatar de lierre qui nous enserre et tente de nous étouffer. Une chauve-souris sortie de nulle part tournoie au dessus de sa place, elle semble prête à en découdre. L'Empanachée rousse est efficace, un courant d'air glacé éloigne ces miasmes... l'encapuchonnée a disparu ! Encore un mystère insoluble, ce que n'est pas la Chicorée que vise Larousse.
Ah non, elle lorgne plutôt vers une bouteille ambrée d'un nectar plus roboratif.
Je prendrais bien quelques graines de tournesol et un grand verre d'eau de source. Fraîche. Elle désaltérerait aussi l'Aigle.
Oh, l'humain, au sol, gémit .... et repart au pays des songes sans s'éveiller. Petite nature.

Le Combattant Ultime tend un bras pour saisir la bouteille ambrée, le deuxième pour rincer un verre aux reflets douteux, le troisième pour impressionner La Pas Rance.... qui regarde surtout avec dédain l'endormi.
Je m'approche.

 

[DeletedUser16895]

le troisième

 

[BlackKwolph]

bah, nous sommes entre nous !

 

[Anamatt]

J'ai enfin retrouvé le chemin de cette fichue taverne ! J'en été partie en courant il y a quelques jours avec l'impression d'avoir le diable à mes trousses ! J'ai tourné à droite, à gauche, encore à gauche... à moins que ce ne soit le contraire ? Il est vrai que mon sens de l'orientation laisse fort à désirer... Déjà du temps où je tentais de passer mon permis à char : le corbeau... (costume noir et yeux acérés) m'a demandé de tourner à droite.... j'ai bien sûr tourné... à gauche !

Mon esprit vagabonde, vagabonde et mes pas me rapprochent de la taverne.... Je m'approche prudemment et jette un coup d’œil (du moins je tente !) au travers d'une fenêtre crasseuse !

Tout le monde est calme, se rinçant le gosier ou affalé sur les tables, ronflant de conserve ! Personne ne regarde... je me faufile et m'assois dans un coin sombre... et dos au mur ! prudence requise.... J'observe ce "beau" monde sans un mot.

 

[Lyuba]

Spoiler: HRP

Vous m'avez tuée de rire !! Je mate et je reviens après mes vacances

Sigrid, dont le corps astral avait rejoint les âmes perdues, de cette taverne, n'était plus que l'ombre d'elle même. Elle avait balancé un sort de regain, perçu pendant cette pérégrination, d'un des ectoplasmes tourmentés, qui hantait les lieux. Une fée verte, possiblement, comme le pensait le Grand Pied. Son enveloppe charnelle resterait inabordable, tant que son voyage ne serait abouti...

 

[Anamatt]

Ma quête allait-elle aboutir ? Je dévisageais un à un les assoiffés attablés, mais hélas rien ne se rappelait à mon souvenir... Et pourtant.... un souffle presque imperceptible me laissait à penser que... peut être... je trouverais des réponses dans ce lieu mal famé. Je sentais bien des âmes tourmentées en ces lieux. Une en particulier virevoltait autour de moi, cherchant à me sonder.... mon camouflage, heureusement pour moi, était imparable. Il me fallait, avant de me dévoiler, savoir où je posais les pieds....

 

[DeletedUser16895]

La demoiselle perdue est revenue s'asseoir... L'air de rien, je l'observe du coin de l'œil, détaille le style de ses vêtements et sa coiffure, autant d'éléments qui pourrait m'indiquer de quelle contrée elle vient.

Son regard croise le mien, je ne dis mot, mais la salue d'un signe de tête accompagné d'un léger sourire. Elle a le regard émeraude, comme sa menthe à l'eau.

Bert le Hoppié s'agite encore derrière le bar. J'ai soif soudain.

"Bert ! Puisque tu es à côté des bouteilles, sers-moi donc une coupe de ce sang de dragon que j'aperçois là-bas !"
Il tend la main vers un haut flacon contenant un nectar ambré.
"Non, ça c'est du pousse-rapière ! Je le goûterai tout à l'heure. Le sang de dragon est plus loin sur la gauche !"
Ses doigts vont pour attraper une bouteille ventrue.
"Mais non, voyons, as-tu la vue qui baisse ? Vu sa couleur, celui-ci est sûrement de la distillation de plantes de l'Alambic de Bénédicte"
Sa main s'aventure un peu plus loin sur l'étagère, tâte, déplace, retourne les bouteilles, s'énerve, semble abandonner, puis se referme victorieusement sur un col de cristal.
"Mon pauvre ami, mais c'est de la liqueur des Chats Rtreux ! Mais tu n'y connais rien, ma parole !"

Il me lance un regard noir, abandonne et se détourne des étagères. Il emplit ensuite un verre avec des glaçons et le fit glisser devant moi.
"Voila ! bonne dégustation"

Je lui lance ses glaçons à la figure, il en aura besoin quand je lui aurai mis un pain.

 

[Florn]

"Eh bien jeune damoiselle, cette glace n'était que pour rafraîchir tes ardeurs ! Toutefois puisqu'il semble que tu ne suces pas que des glaçons... je vais t'en préparer un verre de Sang de dragon car je doute qu'il y ait une bouteille de ce breuvage composé dans cet établissement."

Saisissant une bouteille de jus de patates (cela éviterait au Hoppié d'en coller dans le petit minois roux de la Pas Rance), une autre de distillat de céréales maltées, il les mélangea dans un récipient allant au feu. Farfouillant dans sa sacoche, il en sortit les fruits d'un dragon mâle dont il exprima quelques gouttes d'un liquide épicé pendant que chauffait le mélange d'alcool.

Rassemblant les mixtures dans un verre, il fit glisser ce dernier sur le zinc en même temps qu'un oeil vers "longues oreilles" qui s'approchait.

"Tiens petite et ne te brûle pas!"

 

[Anamatt]

Alors que j'observe la salle, une femme à la chevelure roux flamboyant croise mon regard et me salue d'un léger signe de tête... je lui rend son salut et son sourire... et me renfonce dans l'ombre en apercevant le loup qui m'avait interpelé la dernière fois.

J'aurais cru que cette belle rousse était humaine ! Pourtant, la commande qu'elle tente de passer auprès de ce tavernier (qui me semble aussi éveillé et vif d'esprit qu'un paresseux) me laisse pantoise... Du sang de dragon ? Ma foi, doit avoir un estomac blindé.... et vu le regard meurtrier qu'elle lance au tenancier en même temps que ses glaçons... petit caractère bien trempé !

Un client vient de passer de l'autre côté du comptoir... sous l’œil torve du tavernier, et se met à préparer une mixture qui dégage une odeur... à vomir ! à moins que celle-ci ne vienne de ses pieds... noirs de crasse et poilus que j'ai eu le temps d'apercevoir.

La rouquine attrape le verre que cet... homme (on va dire ça !) lui fait glisser le long du comptoir et l'avale d'un coup sans sourciller. Elle rote et une petite flamme sort de sa bouche ! (post it : faire attention aux boissons proposées, danger potentiel pour l'estomac)

Intéressant... intéressant !

 

[DeletedUser16895]

Meuh non, tu n'as rien à craindre, belle demoiselle ! Le loup s'est débiné il y a bien longtemps (post 77) Si par hasard tu vois un loup ici, ce n'est que l'image rémanente de ce Poilu alcoolique, un vague souvenir de poils et de crocs.
Quant au tavernier, il est assommé, pour l'instant.

En revanche, la rumeur rapporte que le bûcheron amateur de lait aurait été aperçu dans les environs. N'est-ce pas, @Piotr Pavlenski ?


Le cocktail servi par Bert aux petits pieds s'est révélé fameux, justement dosé et parfaitement assaisonné. Je sens mes cheveux crépiter et mon corps s'embraser, des orteils aux clavicules et des oreilles aux cuticules. Dans le miroir crasseux qui me fait face, je vois mes prunelles flamboyer et une aura de feu m'entourer.

J'étire les bras et fais craquer mes doigts. J'attends de pied ferme le bûcheron, dans l'hypothèse ou celui-ci reviendrait trainer ses basques en ces lieux. Je sens la présence d'Oreilles Pointues non loin, elle aussi a envie d'en découdre.

 

[Loup Tenace]

Spoiler: Rappel

D'avoir vu ma première bouteille fracassée m'a tellement choqué, anesthésié que la gifle qui me fit vacillé sur place j'en ai point ressenti la douleur. Comme un électrochoc le contact froid du sol me remis les idées en place, soudain un souvenir lointain me revint. Il est temps de partir de cette auberge/taverne ou que sais je encore, il me fallait repartir afin de la retrouver. Trop longtemps je l'avais délaissé.
"A plus la compagnie, je reviendrai" dis je en m'élançant vers la sortie.
... En deux bond me voilà à l'orée de la forêt, deux autres bonds plus tard au cœur de la sombre forêt ma course était encore plus rapide, tant il me tardait de la retrouver. Moi qui ne supporte pas cette race d'humain, je me dépêche de retrouver cette enfant qu'un soir de pleine lune j'avais épargnée. Il me fallait maintenant veiller sur elle. Si mon peuple savait ça, il m'accuserai de faiblesse. Voilà pourquoi depuis des lunes maintenant je me suis exilé avec elle au cœur de la plus sombre des forêts là où jamais aucune autre créature ne vint.

J'avais beau aller vite, je pressentais le drame. Toujours plus loin ma course se faisait.

Quand un membre de ma meute vint à moi, je n'osai y penser.
Il m'annonçant que bien loin, au plus profonds de mon territoire, ma terre, mon domaine,
ma chasse garder, le clan avait été témoin d'un immense brasier que de mémoire de loup, ils n'avaient jamais connu.

Je compris à cet instant qu'Elle n'était plus, ma peine fut si immense que je passa des jours et des nuits à la pleurer.

Me pensant faible, deux petits audacieux crurent leur moment arriver. Un simple rappel et ils comprirent qui était l'Alpha.

Je décidais à cet instant de retourner à cet taverne pour y passer toute ma colère, ma rage, ma colère et ma haine.

Être naturels ou surnaturels, elfes, nains, tavernier, humains ou autres engeances vous voilà prévenu.
J'arrive et très bientôt le calme, la sérénité, la paisibilité des lieux ne sera plus.

(A suivre).

 

[DeletedUser57566]

Le bûcheron traînait toujours dans les Zenvirons. Dans les ruelles, des Adorateurs restaient fixés la nouvelle planète rouge. Les grandes prêtresses continuaient inlassablement à leur injecter la “bonne parole“ qu'ils absorbaient avec délice.
“j'aime la planète rouge et son créateur, j’aime la planète rouge et son créateur”
Il ne pouvait plus souffrir leurs déprécations. Sa rage contre les dévots fit trembler le troquet lorsque sa main poussa la porte. Ils préférait encore la compagnie des ivrognes, pendant son absence rien ne semblait avoir bougé à part peut-être le caniche qui avait l’air de plus en plus frisé.
Il reprit sa place et commanda :
- Du lait !!

 

[Anamatt]

Le tavernier s'était figé sur place, passant du blanc délavé à un blanc cadavérique (je n'aurais pas pu croire cela possible !):
-"du lait... de vache, de brebis, de dragonne... ?" dit-il d'un ton tremblant...

Penchée sur ma menthe à l'eau, je rigole intérieurement.

 

[Florn]

"Eh bien... bûcheron ! Ton oeil n'a pas perçu que le tavernier est hors d'usage, peut être que ta vue s'est perdue dans les plus noirs tréfonds du côlon le plus noir d'une nuit plus noire que la plus noire des âmes ? Si tu veux du lait... ou plutôt si Monseigneur veut du lait, il rajoute un S'il te plaît ou se sert tout seul, car dans cette commande rien ne me plaît . A la tienne !"

 

[Anamatt]

Manifestement le hoppié (celui qui a les pieds qui puent !) cherche querelle ! J'observe attentivement la suite des événements...

 

[BlackKwolph]

Les oreilles des elfes sont sensibles, très sensibles, et leurs longs cheveux perçoivent la moindre vibration intérieure ou extérieure d'ailleurs.
L'aigle avait fui cette salle nauséabonde (la Chose qui gisait encore devant le bar laissait s'écouler un fluide sombre animé... qui se dirigeait gastéropodement, vicieusement, menaçamment, méphitiquement vers la nouvelle venue... Trop d'humains dans cet estaminet ! Trop d'humain tue l'humain, c'est bien connu. L'adage était d'un très vieux troll, Laffairécloz, certainement un troll savoyard.). Et mes oreilles percevaient le martèlement léger mais rapide et impérieux d'un animal rageur, vindicatif, ivre de sang... alors que mes cheveux s'électrisaient au retour du Sven le Laittonien vers La Pas Rance enjouée. Qui , elle, semblait péter... le feu. Quel tempérament, cette guerrière à la crinière cascadante !
Les pieds ballants de part et d'autre de ma poutre, où je suis remontée avec mon grand verre d'eau de pluie, je garde les mains libres prêtes à attraper arc/flèche et dague. Et j'en profite pour saisir une fleur délicatement parfumée dans ma besace que je place illico contre mon nez.
Ma monture perchée sur le toit voisin est à peine visible dans la sombritude nocturne , au travers des culs de bouteille crasseux des fenestrons. Il ne reviendrait pas, lui aussi avait perçu les effluves de sueur rance du lupidé et ne tenait pas à perdre la finesse de son odorat en ces lieux maudits.
Le Hoppié, appuyé nonchalamment au bar, défiait le bûcheron. De stature semblable, il semblait prêt à lui clouer ses parties les plus tendres au bois dur du bar. Me préparant à conter déjà l'épopée du buveur de lait, dans le style Johnny Ravine, je me demandais comment l'humaine qui tentait de passer inaperçue allait bien pouvoir se sauver de l'hécatombe prédite. L'écoulement pestilentiel approchait de sa chaise dans l'indifférence brûlante de l'affrontement visuel des Zômmes de l'assemblée.

 

[DeletedUser57566]

- Au pied ! N'est-ce pas ainsi qu'on te fait venir ?

 

[Florn]

Jetant un oeil sorti d'une tombe vers la jeune observatrice le hoppié à l'hygiène irréprochable (à en croire les conversations précédentes) se reprit.

"Demander un brin de politesse et un geste de savoir vivre n'est aucunement chercher noises. Tu vois, le tavernier git encore au sol par manque de balai. Garde à ne pas glisser dans ses sécrétions d'ailleurs.''

Et pendant ce temps... Anna matte...

"Il n'y a visiblement pas le feu aux flaques alors ne le mets pas aux poudres. Le poilu qui s'essouffle à force de revenir au pied ou de friser dans l'humidité des bois s'en chargera bien le moment venu. Quant aux parties les plus tendres du bucheron, elles ont déjà saigné sur une place étrangère et rougie de leur sang."