L’arrivée en fanfare, de la bombe humaine, remet en question d’hypothétiques alliances – mais pourquoi regarde t’elle, avec insistance mes pieds ! Il semble que ce soit là, une lubie commune à plusieurs protagonistes, est-ce l’odeur ou la taille des fumerons, qui les obnubilent et les rendent si agressifs.
Le fracas volcanique de la beauté rouge a ramené sur ses pas, l’Elfe, qui continue de calibrer, avec attention, ses concurrents. Celui-ci semble très prometteur, du point de vue de la stratégie. En ce qui concerne le Hoppié, malgré son allure de bâtisseur, il dégage l’âme d’un jouteur, autant des mots que des poings, étonnant cette finesse, que l’on peut deviner derrière ce mètre cube. Le loup semble si sûr de lui, et plutôt volubile, aurait il avalé une pie jacasse, ou est-ce de l’esbroufe, le chien qui aboie, ne mord pas ! Le bûcheron silencieux, à la moustache de lait, semble tendu, depuis la blessure du garçon. Son gabarit le prédispose à la brutalité et au rudoiement, mais son comportement stoïque, suggère plus de réflexion que d’action, jaugerait il ses adversaires potentiels ! L’homme, à l’humour funeste, n’a pas obtenu l’impression escomptée, et il relance les hostilités, sous couvert d’une boisson maltée. Je relance mes runes, la situation m’amuse. Et je sens tout le poids du regard de l’Elfe, sur ma singulière personne. C’est à ce moment, que la pétulante rousse quitte la table du Loup et du Hoppié, pour foncer vers moi :
"Bien le bonjour Damoiseau slash elle, comment allez-vous ? Je me nomme Gaarance la pas rance, et j'ai remarqué vos très jolies bottines, serait-ce du cuir de dragon bordé de fourrure de loup gris ?"
Relevant doucement mon menton, vers la demandeuse "Bonjour Gaarance, effectivement, des bottines en peau de dragon noir et fourrure de Managarm, vous êtes connaisseuse. Sigrid de Windhelm. Mais je vous en prie, asseyez-vous, que nous partagions un verre !"