Fornikandias le Satyre
Comte
Voici comme promis les poèmes des 5 premiers joueurs du "Poème de l'Interdit" de l'événement Saint Valentin 2018
Vous pouvez retrouver les résultats en fin d'annonce ici
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Numéro 1 :
Pour toujours ensemble
Trois ans,
Déjà ensemble nous étions dans le bac à sable
A cette époque tu étais à peine supportable
Huit ans,
Dans la cour de récréation
Tu soulevais déjà mon jupon
Quatorze-ans,
Dans les bois toi et moi
Nos premiers émois
Vingt ans
A la fac nous ne partagions pas que ses bancs
Mais aussi un lit où dormions flanc contre flanc
Quarante ans
Nous fêtons le succès de notre cabinet
Et aussi les diplômes de notre aînée
Soixante-deux ans
Une méga fête
Pour notre retraite
Soixante-dix ans
Tu m’enserres par la taille…
Toujours aussi canaille
Soixante-treize ans
Nous l’avons décidé, c’est pour ce soir…
A tous nous avons déjà dit au-revoir
Toute une vie de tendresse et de bien plus encore
Nos corps enlacés , pour toujours ensemble on dort….
Pn1908
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Numéro 2 :
Ci-git ma vie
Ci git la flamme vacillant en nous,
Cette idylle qui nous rendait fous,
Cette luxure qui nous rongeait,
Cette volupté que l'on osait.
Ci git cet ardeur que l'on a porté,
Cette furie que nous réfrénions,
Cette fougue qui a allumée,
Ce feu qu'ensemble, jamais, nous craignions.
Mais tout est fini à présent,
Mon souffle coupé, tranché, stoppé,
Mon cœur explosant telle une bombe.
Je le sais, maintenant il est temps,
Je t'ai chérie, vénérée, adorée,
Mon ange, je t'accompagne dans la tombe.
GygyFr
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Numéro 3 :
Je me baignerai à l'ombre de tes cheveux,
Cascade de douceur et d' éternité.
J' irai hanter tes yeux,
Pour que les enfers en soit illuminés.
J' envelopperai tes mains de gants soyeux,
Pour qu' elles continuent à façonner.
Je m' abreuverai de tes vœux,
Pour en faire des réalités.
Je me ferai explorateur de ton cœur,
Ange gardien de ton repos,
Médecin de tes maux,
Et poète de tes rides.
Daphné, Gaïa, Athéna ou Aphrodite,
Toutes en toi sont réunies.
Éternelles divinités d' un mythe,
Que nous partagerons pour la vie.
OR73
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Numéro 3 (bis) :
Toi
Do ré mi, fa, do ré mi fa sol Toi
Cette note n’existe que pour moi
Et même si tu veux me rendre sourd
Je l’entendrais jusqu’à la fin des jours
Lila, muguet, aiguilles de pin, Toi
Si son parfum je ne le connais pas
Je sais qu’elle est mon huile essentielle
Pour guérir mes maux et mes séquelles
Morpho, Adriatique, saphir, Toi
Le bleu de ses yeux éclaire mes pas
Elle est ma seule bougie dans le noir
Et à part elle je ne veux plus rien voir
Sucrée, salée, épicée, amer, Toi
La saveur d’un baiser pour seul repas
Je crains de devenir insatiable
Et de ne jamais quitter la table
Neige, écorce, foin, sable, blé, Toi
Je veux vivre pour toujours dans ses bras
Pour pouvoir sentir sa peau sous mes doigts
Que sa chaleur enveloppe mon froid
L’avenir incertain
Irisé d’un mois d’août
Offrira à mon cœur
Une dernière chance
Battre pour vivre
Osez te donner
Vérité et espoir
FENRIR NEFASTE
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Numéro 4 :
L'île vierge
Tu n'avais jamais été tactile avant de me rencontrer
Je n'avais jamais été touchée avant de devenir ton île
Très peu d'hommes avaient essayé de m'aborder
Mes trésors étaient trop bien cachés
Tu n'avais pas de carte mais tu as trouvé mon cœur
Tu as déterré le coffre et j'ai donné la clé
Pour que tu puisses explorer cet inconnu
Pour que tu prennes d'assaut mon corps nu
Conquérant, tu as fièrement planté ton drapeau
Faisant tien ce territoire jusqu'ici préservé
Tout d'abord avec une infinie douceur
Pour que je rende les armes sans larmes
Et c'est seulement en se frottant à ton désir
Que l'île un peu trop sage est devenue sauvage
Tu as pris tout ce qu'il y avait à prendre
Comme un pirate qui dilapide son butin
Puis lassé de mes paysages, tu a repris le large
A la découverte d'autres rivages, d'autres visages
La marée a chassé presque toutes tes traces
sur la plage des regrets afin de laisser la place
A d'autres autres naufragés volontaires rêvant
de fouler à leur tour cette terre moins austère
soso la pouilleuse
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Numéro 5 :
C'était en été …
Un matin d'été, seule sur la plage,
Le regard vide fixant l'horizon.
En un instant j’aperçus ton visage,
Ce moment c'est sûr, c'était Cupidon.
Quand mon regard, timidement, posé sur toi,
Voyait que tes yeux verts étaient déjà sur moi,
Mon cœur encore meurtri du passé s'affolait.
De penser au bonheur, je me l'interdisais.
Nos deux cœurs esseulés se sont pourtant trouvés,
Mais le temps était venu pour moi de rentrer.
La peur m'envahit de ne jamais te revoir,
Secrètement, je gardais au fond un espoir.
On le sait, les histoires d'été jamais ne durent,
Mais je ne pouvais oublier cette aventure.
Le temps a passé et nous nous sommes revus,
Et enfin on disait ce « Nous » tant attendu !
Jamais je n'aurais cru trouvé plus grand bonheur,
Que cette journée où je suis devenue tienne.
C'est à toi que j'ai offert ma vie et mon cœur,
Hier, aujourd'hui, pour toujours ils t'appartiennent.
Ce bonheur trouvé s'agrandit de jour en jour,
Nos deux cœurs ne formeront plus qu'un pour toujours.
Quand nos cheveux seront blancs nous regarderons,
Nos enfants, élevés à leur tour leurs rejetons.
Et nos cœurs emplis d'une douce nostalgie,
Nous écouterons une belle mélodie,
D'une histoire d'été, qui jamais n'a fini ...
Ange225600
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