• Événement Historique 2024

    Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passerait si des personnages historiques de différentes époques et origines pouvaient se rencontrer ? Dommage si c'est le cas, car nous ne savons pas non plus ! Mais ... c'est cette idée qui nous a inspiré pour créer l'Événement Historique !

    Notre événement historique se déroulera du 6 au 27 mai ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Mai 2024 - Le coup de crayon !

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Le coup de crayon !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.282

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Les écrits du Chat Savant

  • Auteur de la discussion El gato sabio
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DeletedUser

Guest
On recule d'un siècle dans "La Légende des Siècles" et on passe au XVIIIe siècle, et plus précisément en 1789, un 14 juillet...

Il avait tout juste treize ans...

Il avait tout juste treize ans,
C'était encore un jeune enfant
Il a dit "Vive la République",
Son sang a repeint un mur de briques.

C'était un bon petit garçonnet,
Jamais triste, toujours très gai,
Il était tout ce qu'il y a de plus beau,
Et était fier de ses idéaux.

Il portait le bonnet phrygien,
Marchait en frappant des mains,
Avec d'autres il battait le pavé,
De la monarchie ils se plaignaient.

Ils voulaient tous la mort du Roi,
Le début de la démocratie,
Et la promulgation d'une loi,
Qui permettent aux pauvres de voter aussi.

Ils avançaient vers la Bastille,
Ils voulaient prendre la prison
Pour libérer leurs familles,
Ainsi que leurs compagnons.

Tim brandissait sa baïonnette,
Le bonnet lui recouvrait la tête
Il marchait au devant de tous,
Pour éviter qu'on le pousse.

Au son des cloches de la messe,
Ils arrivèrent à la forteresse.
Une horde de gardes attendait
D'avoir l'autorisation de tirer.

Le jeune Tim s'est avancé,
Il a dit "Vous pouvez tirer"
Regardant sans jamais ciller
L'ennemi lourdement armé.

Il était debout, le poing brandit,
Quand les deux balles sont parties,
L'une s'est logée dans le front,
L'autre a fini sous le menton.

Il s'est écroulé par terre,
A dit quelques mots pour sa mère,
Il a fermé ses yeux bleus,
Et il s'est éteint heureux.
 
Dernière édition par un modérateur :

prince eveque de Bâle

Mathématicien
Très bien comme d'habitude juste 2 petites remarques:)
Ces rimes -aient,-é me dérangent beaucoup dans les poèmes mais bref c'est que mon avis^^
Et dans l'avant-dernier quatrain il y a qu'une rime contre 2 pour tous les autres, je sais pas si c'est fait exprès mais ça fait bizarre:)
Sinon à part ça rien à dire, magnifique^^ (mais triste:))
 

DeletedUser

Guest
Suite de "La Légende des Siècles" , on retourne dans le passé, avec le XIe siècle, et une de ses légendes...

Dracula

Au fin fond de la Transylvanie,
Quand le jour cède sa place à la nuit,
Le monstre aux longues dents reprend vie,
Et oui, le vampire sort de son lit.

Jusqu'au sol traîne son long manteau noir,
Une horde de chauve-souris le suis,
Ses yeux glacent celui qui ose les voir,
Ses crocs luisent à la flamme des bougies.

De son tombeau de granite il sort,
A quel homme va-t-il donner la mort ?
Dans quel cou va-t-il planter ces dents,
Pour y absorber des litres de sang ?

Le Comte Dracula, monstre de l'Enfer,
Craint des habitants de cette terre,
A son nom, tous tremblent dans les villages,
Il est connu des gens de tout âges.

Le vampire marche, et ajuste son col,
Puis il saute dans le vide et s'envole.
Il plane dans les airs, cherche sa proie,
Du Pandémonium, il se croit roi.

Soudain, il repère son objectif,
Se jette sur lui, de son corps massif,
Jouissif, il suce son sang avec rage,
Dracula, le monstre hématophage.

L'âpre vampire s'en retourne chez lui,
Le carnage est fini pour cette nuit,
Mais sachez que le Comte reviendra,
Et que ce jour-là, il vous tuera.
 

prince eveque de Bâle

Mathématicien
Oui je m'en doutais, sinon le concept de "vampires" ne date pas d'hier. On peut citer les corps qu'on retrouve avec un pieux dans le cœur, une brique dans la mâchoire, parfois on allait même jusqu'à les attacher^^
 

DeletedUser

Guest
Tiens, je connaissais pas la brique dans la mâchoire...
 

DeletedUser

Guest
J’ai été :
Embarquée dans une belle imagination par le poème sur le thème historique
Mélancolique, me sentant perdue dans un froid glacial (amour de glace)
Génée de m’être plongée dans l’intimité de ce frère disparu et de la culpabilité liée à l’absence
Envahie d’une apaisante douceur en contemplant les statues..

Tes poèmes, je les lis et les vis. Et c’est ça qui me fait aimer une oeuvre, et c’est ça qui me fait attendre la prochaine avec impatience
 

DeletedUser

Guest
Petit poème du lundi :

Les toits de Paris

Cette palette de gris,
Ces ardoises, ces tuiles,
Au sommet de la ville,
C'est les toits de Paris.

On y est loin du stress
Il n'y a pas de bruit
Sauf les cloches de la messe,
Et les gouttes de pluie.

On y passe ses journées,
A voir les gens marcher,
On y a une vue
Bien mieux que de la rue.

Une lumière si belle,
Éclaire même les ruelles
Et redonne à Paris
Son nom de "Ville Jolie".

Seuls les gens initiés,
Connaissent cette beauté
Qui toujours les enivre,
Et les transforme en givre.

L'objectif à la main,
Ils mitraillent Paris,
Ils observent sa vie,
Du soir jusqu'au matin.

Ils sont toiturophiles,
Sont les yeux de la ville,
Ils contemplent le monde,
Marchent et puis vagabondent.
 

DeletedUser26880

Guest
toujours aussi agréable à lire ... tellement fluide...
 

DeletedUser

Guest
Voici un petit poème qui, je le précise, n'est pas celui pour l’événement St Valentin.

Je l'ai cherché pendant longtemps,
Si pressée de le découvrir,
J'aurais aurais peut-être dû en rire,
Au lieu d'en pleurer maintenant.
Comme le dit si bien Carmen,
L'Amour est enfant de Bohème,
De nos cœurs il observe les écosystèmes,
Marche, sans savoir où ça nous mène.
On le suit tous, inconsciemment,
D'un pas tantôt rapide, ou lent.
On recherche l'amour parfait,
L'âme sœur, celui qui à tous plaît.
Mais à vouloir le trouver si vite,
On brûle nos ailes de Cupidon,
Qui ne repoussent pas par la suite,
Ou alors en un temps trop long.
On ne prend pas le bon chemin,
Et puis, du jour au lendemain,
Le grand Amour nous quitte, il s'en va,
Nous laissant tout seul, planté là.
On en pleure toute la journée,
Durant des mois, des années.
Certains arrivent à remonter,
Mais d'autres ne font que sombrer
Dans ce gouffre empli de tristesse,
Où la moindre parole blesse.
Cette blessure interne, dans le sein,
Même avec le temps ne guérit pas,
Et le plus grand des médecins
A l'adoucir ne parvient pas.
Va-t-en, amour cruel et dur !
Pars loin, surtout, ne reviens pas,
Toi qui m'a jeté contre un mur,
Chute dont je ne me relève pas.
Je pensais à tort qu'il m'aimait,
Il me couvrait de doux baisers,
Pour au final m'abandonner,
Et ma tombe me laisser creuser.
 
Dernière édition par un modérateur :

DeletedUser

Guest
Très beau poème en fait pourquoi n as tu pas de compte sur le game?
 

DeletedUser27747

Guest
Salut El Gato Sabio,
je viens de lire tous tes poèmes...et je n'ai qu'un mot : bravo !!!
Tu nous embarques dans tes histoires d'un autre temps ou de sentiments avec délice.
Jolies tournures, jolies rimes, je me suis vraiment régalée à te lire.
Continue surtout.
 
Statut
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