Voici un petit poème qui, je le précise, n'est pas celui pour l’événement St Valentin.
Je l'ai cherché pendant longtemps,
Si pressée de le découvrir,
J'aurais aurais peut-être dû en rire,
Au lieu d'en pleurer maintenant.
Comme le dit si bien Carmen,
L'Amour est enfant de Bohème,
De nos cœurs il observe les écosystèmes,
Marche, sans savoir où ça nous mène.
On le suit tous, inconsciemment,
D'un pas tantôt rapide, ou lent.
On recherche l'amour parfait,
L'âme sœur, celui qui à tous plaît.
Mais à vouloir le trouver si vite,
On brûle nos ailes de Cupidon,
Qui ne repoussent pas par la suite,
Ou alors en un temps trop long.
On ne prend pas le bon chemin,
Et puis, du jour au lendemain,
Le grand Amour nous quitte, il s'en va,
Nous laissant tout seul, planté là.
On en pleure toute la journée,
Durant des mois, des années.
Certains arrivent à remonter,
Mais d'autres ne font que sombrer
Dans ce gouffre empli de tristesse,
Où la moindre parole blesse.
Cette blessure interne, dans le sein,
Même avec le temps ne guérit pas,
Et le plus grand des médecins
A l'adoucir ne parvient pas.
Va-t-en, amour cruel et dur !
Pars loin, surtout, ne reviens pas,
Toi qui m'a jeté contre un mur,
Chute dont je ne me relève pas.
Je pensais à tort qu'il m'aimait,
Il me couvrait de doux baisers,
Pour au final m'abandonner,
Et ma tombe me laisser creuser.