• Événement Historique 2024

    Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passerait si des personnages historiques de différentes époques et origines pouvaient se rencontrer ? Dommage si c'est le cas, car nous ne savons pas non plus ! Mais ... c'est cette idée qui nous a inspiré pour créer l'Événement Historique !

    Notre événement historique se déroulera du 6 au 27 mai ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Mai 2024 - Le coup de crayon !

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Le coup de crayon !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.282

    La mise à jour 1.282 aura lieu le mercredi 08 Mai ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

Les écrits du Chat Savant

  • Auteur de la discussion El gato sabio
  • Date de début
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser

Guest
Que ces nobles sont idiots,
Pour eux, il n'y a pas de héros.
Ils disent que je n'existe pas,
Alors que je fus un grand roi.

Moi qui ai dirigé l'île de Bretagne,
Moi qui ai conquis et pacifié les campagnes,
Ils me renient,
Je fais, selon eux, parti de la mythologie.

Fils d'Uther Pendragon,
Élevé par Merlin,
Je ne me savais pas fils d'un grand châtelain.
Je me voyais déjà tueur de dragon.

J'ai sortit l'épée du rocher,
Et je suis devenu souverain.
Je me suis entouré
De chevaliers, pour seconder ma main.

Je possédais Excalibur,
Et la plus solide des armures,
Je vainquais tous mes ennemis,
Et j'agrandissais mon pays.

Je fus mortellement blessé
Durant la bataille de Camlann,
Je mourus, comme Léodagan,
Et Constantin III m'a succédé.

Mais mes descendants
Refusent d'avouer mon existence.
Ils se disent vaillants,
Mais passent leur temps à se remplir la panse.

Ils ne livrent plus bataille,
Postent juste des gardes devant leur portail
Et revendiquent leur toute-puissance,
Uniquement pour retarder la fatale échéance.

Ils se cachent,
Et ne sont que des lâches.
Ils prétendent que le courage ne fait rien,
Et que pour éviter la mort, se défiler est le meilleur moyen.

De là où je suis,
Je les maudis,
Car ce qu'ils ont fait de ma patrie
Est comme s'ils m'avaient trahis.

Ils ne méritent que la mort,
Car ils n'ont causé à mon pays que du tort,
Ils ont terni sa gloire,
Et réduit son territoire.

Mes héritiers se sont emparés
Des richesses que j'avais accumulées,
Et les ont dépensées
Leur bonheur, ils veulent financer.
 
Dernière édition par un modérateur :

Loup Tenace

Empereur
"De là où je suis,
Je les maudis,
Car ce qu'ils ont fait de ma patrie"

Il me semble que Arthur Pendragon déçu de sa descendance n'en finis pas son vers :D
El gato sabio très beau texte mais il manque très certainement une phrase à ta dernière strophe
car ainsi la fin est bancale.
 

DeletedUser

Guest
Oui, le texte est parti avant que je le finisse ^^
Merci
 

DeletedUser

Guest
Amour de glace

Il est loin le temps de l'été
Où nous pouvions gambader
Ensemble dans les prés,
Avant, dans l'herbe, de nous allonger.

A présent, le ciel est gris,
Les arbres semblent rabougris,
Des congères blanches se sont formées,
Et la ville semble dépeuplée.

Le froid mordant paralyse mes membres,
Un vent gelé pousse sur mon visage des flocons,
Ces créations de Chioné, aussi blanches que le coton.
Ah, comme je hais décembre !

Mes pas crissent sur la neige gelée,
Je suis seul, au milieu de cette étendue argentée,
Mes pensées se tournent vers toi,
Je t'attends dans ce sous-bois.

Je pleure, et sur mes joues mes larmes cristallisent,
Je vois, dans mes yeux embués,
Ta douce silhouette de moi se rapprocher.
Mais cela n'est qu'illusion, tu me manques Louise.

Depuis ce dernier jour d'août,
Où tu m'a annoncé ta maladie,
Je pleure à chaudes gouttes
Toutes les larmes de ma vie.

Le vendredi suivant,
Tu t'éteignis en un instant,
Et depuis ce jour tragique
Mon existence a perdue cette dimension magique.

Je n'ai plus goût à la vie,
Je ne pense qu'à en finir
Plus rien ne me ravi,
Je veux juste mourir.

Le jour du dégel,
J'ai gravi une échelle,
Et je suis arrivé
Au sommet du pigeonnier.

Je me suis agenouillé,
Quelques secondes, le temps de prier.
Debout, face à cette abîme,
D'ici, la mort me semble sublime.

Un pas m'a conduit à ma destinée,
Et, en un instant, je me suis élancé.
Durant ma chute, tu hantais mes pensées,
Et quand j'ai touché le sol, j'ai su que je t'avais retrouvée.
 
Dernière édition par un modérateur :

Loup Tenace

Empereur
très triste en effet mais beau

(s'il te plait si jamais t'écris un prochain met le dans la même discutions que celui ci comme l'on fait divers auteurs auparavant, tel que moi par exemple , c'est plus simple pour retrouver tout les écrits d'un auteur , par avance merci).
 

prince eveque de Bâle

Mathématicien
très triste en effet mais beau

(s'il te plait si jamais t'écris un prochain met le dans la même discutions que celui ci comme l'on fait divers auteurs auparavant, tel que moi par exemple , c'est plus simple pour retrouver tout les écrits d'un auteur , par avance merci).

Mdr la petite pub cachée :p
@el Gato oui, et au passage moi aussi je fais comme Loup (et voilà encore de l'auto-pub);)
 

DeletedUser

Guest
L'épée de Vérité

L'île de Man, en Irlande
Était habitée par Manannam Mac Lir.
Héros de guerre, on lui faisait des offrandes,
Mais il s'en souciait peu, et voulait seulement protéger la terre qui l'avait vu grandir.

Plus que la liberté,
Une chose l'obsédait :
Il voulait combattre la fausseté,
Et dévoiler la vérité.

A la sortie d'un affrontement,
Durant lequel il avait luté avec témérité,
Les dieux lui ont offert un présent,
L’Épée de Vérité.

Fragarach, de son vrai nom
Empêchait l'affabulation.
De ceux qui l'ont eu sous la gargue
D'avoir pu mentir, peu se targue.

En possession de cette lame
L'irlandais déchainait les lames
Et coulait les bateaux adverses
Qui ne venait pas faire commerce.

Ce glaive le rendait invincible,
De peu d'ennemis son île fut la cible,
Car l'épée pouvait tout trancher,
Et de sa blessure, personne ne pouvait récupérer.

A l'heure de son décès,
Il confia cette épée
A Lugh, son fils adoptif bien-aimé
Qui l'utilisa avec succès.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut