Face à une telle ignominie, je me devais de répondre.
J'ai fait supprimer mon premier compte et je suis reparti de zéro. Connaissant bien le larron, je savais comment me lier d'amitié avec lui. Ensemble, nous faisions de grandes choses. Je ne compte plus les longues soirées ensemble à guerroyer sur tous les âges de la GcG. C'était la belle époque, quand la GcG avait de l'attrait.
Nous formions un terrible duo, les plic et ploc de FoE. Évoquer notre nom était synonyme de terreur. Les gens se bousculaient pour rejoindre notre guilde. La sélection était drastique et il fallait vraiment le mériter pour rester parmi nous. Après plusieurs années de suprématie totale sur le serveur, Cirgard je crois, nous nous complaisions de notre première place indétrônable. Cependant je n'avais aucune occasion de mettre en œuvre ma vengeance, impossible de récupérer ses identifiants.
C'est alors qu'une guilde concurrente est apparue. Elle nous donnait vraiment du fil à retordre. Comble de l'ironie, c'était en pleine période d'examens médicaux ou scolaires de mon compère (ma mémoire me fat défaut) qui était donc peu présent et devait surtout dormir la nuit.
J'obtins alors qu'il me donnasse ses identifiants afin que je puisse GcGter tranquillement avec 2 comptes en même temps.
Fatale erreur. Tant d'années d'infiltration et de travestissement de ma personnalité pour lui plaire. enfin je tenais ma vengeance au bout des doigts. Au moment de boost mes GMs et de détruire sa ville, j'ai alors repensé à tous les bons moments que nous avions passé ensemble. Ma vengeance valait-elle la peine de sacrifier cette belle amitié que nous avions construite ?
Oui
Et c'est sans aucune hésitation que j'ai dépensé ses milliers de pfs et diamants et que j'ai supprimé un à un tous les bâtiments de sa ville (quelle délectation au moment de supprimer les bâtiments premiums qui ne se gagnaient pas à l'époque
).
Le lendemain, non seulement il avait complètement raté ses examens, mais quand il m'a demandé ce qu'il m'avait pris, j'ai pris un malin plaisir à lui rappeler l'histoire de Kéké la Terreur du 48 à qui il avait infligé le même traitement quelques années plus tôt.
Merci FOE d'avoir permis ce grand moment.