Bonjour,
Pas de soucis ! Enfin j'espère sincèrement !
Titre : " Apprendre à faire des choix pertinents et apprendre à les assumer "
Autrement dit : " Comment faire le tri entre toutes les possibilités qui s’offrent à nous, et agir, sans remords ni regrets dans l'accomplissement de la sagesse ".
Hors ne pas arriver à faire un choix conduit à l’incapacité d’agir. Et il n’y a jamais de résultats sans action, mais comment échapper aux injonctions de notre inconscient ou de notre histoire personnel ?
C'est en grande partie affaire de prise de conscience, d’engagement, de responsabilité… Cruciale ou quotidienne, la décision, une fois posée, sera d’autant mieux assumée qu’elle aura été le fruit d’un travail d'accomplissement.
En faire l’apprentissage n'est chose aisée pour quiconque, la durée d'une vie n'y suffisant pas toujours. Pourtant nous passons notre vie entière à devoir decider. Sans arrêt. Depuis les choix les plus anodins, jusqu'aux éléments majeurs de notre existence. Et sans que nous comprenions toujours pourquoi, le choix devient parfois inextricable. Comme si la profusion et la liberté nous engloutissaient et nous faisait perdre nos repères.
Une caractéristique de notre temps, c’est qu’au lieu d’hériter de notre identité, nous nous retrouvons sommés de la choisir. Ce choix est constant, intense et peut provoquer un sentiment douloureux. Pendant longtemps, les individus se sont conformés à un destin défini par leur naissance : classe sociale, métier transmis de père en fils, rôle prédéterminé en fonction de leur sexe, de leur place dans la famille, de leur religion … Chacun suivait les injonctions de la société, pour en assurer la cohésion et l’équilibre, sans qu’il ne soit jamais question d’un quelconque épanouissement individuel librement décidé. Depuis les révolutions et la démocratie sont passées par là.
Décrétant la liberté et l’égalité, elles ont individualisé la société, et donné à chacun la responsabilité de son développement personnel et de son propre bonheur. La liberté est devenue un devoir, plus seulement une possibilité. Et en devenant une contrainte, elle se vide de son sens !
Dès lors que nous « décidons » de continuer à vivre (premier choix d’entre tous…), nous n’avons, en réalité, pas d’autre possibilité que de choisir. « Choisir de ne pas choisir, c’est encore faire un choix" . Comment faire, alors, pour ne pas se perdre dans la jungle de nos libertés, et se décider en toute sérénité ?
Choisir s’apprend, non seulement dans l’enfance, mais aussi tout au long de la vie. Autant d’étapes qui signent notre avancée dans la vie adulte et qui, de fait, nous mettent souvent dans des situations angoissantes, nous faisant perdre de vue, souvent, la question centrale du choix identitaire : avant de trouver quoi choisir, peut-être faut-il savoir qui je suis et ce que je veux.
Beaucoup cherche avec insistance, et souvent dans un sentiment d’urgence, la "meilleure solution". Voulant tailler l’arbre, sans tenir compte de la forêt à laquelle il appartient. Ni du terrain sur lequel il est enraciné, ni du temps qu’il lui a fallu et qu’il lui faut pour se développer …
Se tromper n’est pas gâcher sa vie. On a beau s’efforcer de faire le "meilleur" choix, la manière dont les liens amoureux, conjugaux, professionnels, sociaux se façonnent finit toujours par nous échapper. Même si c’est difficile à admettre, il semble que la manière la plus sage de rendre nos choix moins douloureux soit d’accepter que, finalement, une grande partie de leurs conséquences nous échappe !
Décider se fait en deux temps, que ce soit pour choisir le parfum d’une glace ou la personne avec qui faire des enfants. D’abord, nous examinons les options disponibles, ce qui nous permet d’éliminer, assez rapidement, de nombreuses possibilités. Ensuite, nous comparons les options restantes : c’est là que tout se complique. Plus le choix nous semble important, plus nous essayons de le rationaliser. C’est la fameuse méthode d’une colonne « pour », une colonne « contre », qui permet de considérer les choses avec clarté, mais pas de trancher !
Sans doute parce que, dans un choix, un certain nombre de facteurs échappent à la raison : peur du risque, besoin de certitude, crainte de se sentir enfermé, même dans un bon choix ! Quant aux décisions prises en groupe, on sait depuis longtemps qu’elles sont toujours plus extrêmes que lorsqu’elles sont prises individuellement : l’histoire en regorge de preuves …
En effet, lorsqu’une personne est confrontée à des choix décisifs, le risque est grand pour elle d’oublier ces convictions, croyances, aspirations profondes au détriment de la facilité du choix imposé par la majorité dans son cas. Ce mauvais raisonnement provient de croyances entretenues entre elles-mêmes et le monde qui les entourent, raisonnement qui veut que la cause des problèmes que les personnes rencontrent soient toujours dues à des circonstances externes qui conduisent à ce point où elles sont.
C’est là qu’intervient la différence entre ceux qui choisissent où d’être les « victimes passives » des circonstances et choix qui les ont emmenés à cette situation où, à l’inverse, de ceux qui choisissent de reconnaitre leurs responsabilités, d’apprendre de leurs expériences et des décisions prises qui les ont emmenés à cette situation.
Edit Lee : Bien que fort intéressant, votre développement philosophique n'a pas sa place dans cette discussion. Ce forum existe parce qu'il est rattaché à un jeu, de fait, toute discussion s'y rapporte forcément. Si vous souhaitez parler philosophie, vous avez la section "Détente" pour le faire. Vous avez été rappelé à l'ordre plusieurs fois ces derniers pour les mêmes raisons, veillez à ne pas reproduire ce genre d'intervention (provocation ?) à l'avenir.
Édit Épicure : Le développement ci dessus bien q'ayant en effet un partie pris dans sa tournure, gentillement qualifié de "philosophique" par Lee, et bien que s'appliquant évidemment au delà du jeu, s'y applique pourtant pleinement et répond au sujet de la discussion.
Je l'ai posté en toute bonne fois, et avoue ne pas bien comprendre l'incompréhension dont il fait l'objet quand à sa place Ici. Ne cherchant nullement là quelqconque "provocation", je vous prie de bien vouloir accepter l' honnêteté de mon propos. Je vous prie également de bien vouloir accepter mes excuses quand à l'apparent dérangement qu'il a occasionner !
Cordialement,