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Un nouveau job...

  • Auteur de la discussion DeletedUser43660
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N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser43660

Guest
Personne ne semblait l'avoir entendue, jusqu'à ce qu'un homme leur tende une gourde en leur suggérant de faire boire le blessé. Il n'était peut-être pas très judicieux de faire confiance d'emblée aux propos de l'inconnu, mais vu l'état du pauvre malheureux au sol, il n'était point temps de trop se poser de question. Au mieux, la boisson aurait l'effet escompté, au pire, elle mettrait fin aux souffrances de l'agonisant. Alors, Lee se saisi du breuvage et tout en maintenant la tête du mourant, laissa le liquide couler dans sa bouche, goutte après goutte... Il n'y avait plus qu'à attendre que la potion fasse effet... Ou pas...

Se tournant vers le nouvel arrivant, la jeune femme questionna :


- Puis-je vous demander qui vous êtes Monsieur ? Etes-vous guerisseur ?
 

Loup Tenace

Empereur
Je suis qu'un homme des forêts, il est inutile que vous en sachiez plus sur moi, guérisseur moi ?
Si on veux, de là où je viens on me prête des dons de chamanisme et il est vrai que je suis en perpétuel communion avec les esprits et la Nature.
Bien des secrets et de mystères je connais. Guérisseur, chamane, sorcier, enchanteur... Qui suis je vraiment, un peu tout ça peut être ?
Si votre blessé succombe pas de ses plaies alors il se rétablira très vite.
...
Là, l'homme mystérieux, dit une parole bien étrange : La vie s'accroche où elle peut si elle est ardement désiré par celui qui l'a sent partir.
Regarda une dernière fois le trio puis fit demi tour et se retira en silence tel une ombre. Un souffle de vent, un chant d'un oiseau
puis plus rien. il disparu dans la forêt sans laisser de trace.
 

DeletedUser44224

Guest
Le Sombre' entendait un vague babil, toile de fond sonore, presque inaudible. Une conversation, sans doute à mots couverts, laissait percer différents timbres, mais aucun qu'il ne reconnût; sans doute en était-il le sujet, tant son irruption gauche et peu noble avait du surprendre la quiétude des gens de céans.

Soudain, avec délicatesse et fermeté, sans contrainte, une main tendre vint lui saisir la nuque et la redressa, de sorte qu'il fût en flexion de cou, le menton en contact avec la cage thoracique. Si la position ainsi prise ne favorisait pas sa respiration, courte, haletante, entrecoupée, elle aidait en revanche à l’absorption du liquide amer qu'on lui versait dans la bouche. Inerte, il s’abandonnât aux mains de son ange gardien, avalant les gouttes du breuvage fétide qui lui était donné de boire.

Un spasme douloureux traversa son corps déjà meurtri comme un coup de fouet, puis entraina convulsions et trépidations durant de longues secondes. Enfin, le 'Sombre' revint à lui, exsangue mais bel et bien vivant, quoique extrêmement fatigué. Il transpirait à flots. Il ne reconnaissait pas la potion qui lui avait été donnée; que contenait-elle ? Quel effet! Sa vue se troubla de nouveau, mais sans qu'il sût dire, par pudeur sans doute, si la cause en fût le breuvage ou la troublante vision de la jeune femme, à demi-penchée au dessus de lui, qui lui portait secours. L'émotion le gagnait, il se sentit rosir...
 

DeletedUser43660

Guest
Dès qu'elle eut commencé à faire boire le mourant, le grand homme aux yeux verts reparti d'où il était venu après avoir répondu succinctement aux question de Lee et terminé son discours sur une phrase qui entraina la jeune femme dans de sombres pensées : "La vie s'accroche où elle peut si elle est ardemment désiré par celui qui la sent partir." Cet égarement aux tréfonds de ses souvenirs ne dura qu'un instant, interrompu par les convulsions de l'homme dont elle tenait encore la nuque.

- Florn, aide moi à le tenir avant qu'il ne se blesse d'avantage !

Mais les tremblements cessèrent presque aussitôt... Quelques secondes seulement s'écoulèrent et enfin, le blessé sembla reprendre conscience... Ainsi que quelques couleurs.

- Monsieur, m'entendez-vous ? Pouvez-vous parler ?

La jeune femme maintenait toujours l'homme, espérant qu'un des valides présents aurait la bonne idée d'aller chercher de l'eau fraiche et quelques tissus afin de faire baisser la température qui semblait s'être emparée de l'inconnu. Il était en nage et Lee sentait la chaleur de son corps pratiquement collé au sien.
 

Florn

Force de frappe
Alerté par l'appel de Dame Leeyong, Florn reprenait les esprits dont l'avait privés la porte ouverte par l'homme qui convulsait au milieu de la pièce. Dans sa rêverie, l'homme de ménage avait reçu le bois massif du battant en plein visage. Il avait vu sombre, puis une ombre, puis plus rien... Jusqu'à ces cris, puis un seau, le souvenir d'une eau fraîche autour des doigts et voilà que Florn se trouvait debout face à la Pietà, elle même.

Sans plus réfléchir (l'avait il fait, une seule seconde jusqu'alors?), Florn aspergea le moribond et sa bienveillante providence... Une fois le seau vidé, il pourrait toujours s'en servir pour assommer le mourant.
 

DeletedUser44224

Guest
Le 'Sombre' reprenait maintenant parfaitement pied dans sa vie et ses esprits lui revenaient désormais. L’œil gauche, vif, distinguait mal les différentes personnes présentes autour de lui: sous l'effet du "médicament", une puissante mydriase dilatait sa pupille.

La jeune femme, s'approcha plus encore de lui, de sorte qu'il ressentait son souffle régulier. Le parfum singulier de la guerrière l'émoustillait et fît frissonner sa narine. L'herboriste l'entendit distinctement s'adresser à lui:


Monsieur, m'entendez-vous ? Pouvez-vous parler ?

Il tenta de répondre du mieux qu'il pût, mais, au moment où sa bouche pâteuse s'entrouvrît, du liquide, frais, presque glacé, était projeté sur lui - il en était convaincu, malgré la chaleur ressentie de sa fièvre. Il frissonna et toussota un coup. L'agitation de son frêle squelette lui procura une douleur intense, rapidement chassée dans ses pensées par la joie incommensurable de se sentir vivant! Jamais il ne s'était senti si vivant! Il scrutait maintenant le dessin des lèvres de son accorte soigneuse.


Merci. Dit-il simplement.

Ce seul mot présentait l'immense avantage, pour court qu'il fût, de résumer merveilleusement ce qu'il devait à sa charmante assistance; il préservait en outre les forces du blessé afin qu'il puisse se retaper au plus vite, si d'aventure ses compagnons l'installaient dans un lieu plus propice à sa guérison.
 

DeletedUser43660

Guest
Florn réagit à son appel, mais il semblait perdu dans ses pensées, ou peut-être un peu assommé vu la bosse qui était apparue sur son visage, et aspergea le blessé d'un seau entier d'eau fraiche... Ce qui eu le don de faire remuer l'inconscient et de le faire parler, enfin !

- Merci, dit-il simplement.

Lee se tourna alors vers Florn :

- Hum... En fait, je pensais plutôt utiliser l'eau fraiche pour faire boire notre malade et lui éponger le front... Mais ta méthode semble porteuse. Serait-il possible de le mener à l'infirmerie pour l'allonger ? J'ai bien vu que le lit de cette pièce était un peu... Endommagé, mais je pense qu'il sera tout de même plus confortable que le sol non ? Tu pourrais le porter ? Pas sur ton épaule hein ! Essaye d'être délicat, tu veux ? Au fait, sais-tu de qui il s'agit ?

Les questions se bousculaient et quand la jeune femme se rendit compte qu'elle en avait posé plusieurs à la suite, elle s'interrompit d'un coup.

- Oui, bon... Commençons par le transporter...

La Dame était décidément plus à l'aise sur un champ de bataille que comme infirmière improvisée...
 

DeletedUser44224

Guest
Le 'Sombre' n'avait pas encore recouvré toutes ses facultés, mais il lui semblait indéniable que tout pourrait s'arranger désormais. Son infirmière improvisée avait prit les choses en main et donnait allègrement quelques directives affolées à l'homme qui se tenait à côté d'elle. Il semblait taillé comme une armoire à glace, mais la vision du blessé hémianopsique, en contre plongée, pouvait déformer la réalité. L'homme arborait un sourire béat, un visage volontaire quoique tuméfié et rougeâtre; il avait un seau vide pour tout bagage.

S'il avait bien compris la conversation entre les deux protagonistes, du moins le monologue de son infirmière, ponctué par les ânnonements gutturaux du gars baraqué, ils l'emporteraient bientôt vers l'infirmerie, pour l'installer sur le grabat.
Bien qu'il ne l'ait pas envisagé la veille, c'était finalement une bonne chose que ce lit de fortune ce soit "libéré". Sans doute la personne qui l'occupait hier encore n'était pas d'accord avec cette pensée, mais elle n'était plus là pour s'en préoccuper.

- Oui, bon... Commençons par le transporter...

A ces mots, l'herboriste se raidit; il s'imaginait déjà, basculé par dessus l'épaule du géant rougeaud, à la manière d'un vulgaire sac de pommes de terre, transit de souffrance devant le manque de ménagement de son transport. Que n'avait-il pas insisté auprès du menuisier pour que celui-ci répare le brancard au plus vite!
Déjà, imperceptiblement, son pouls s'accélérait et sa respiration devenait plus saccadée. Il referma l’œil afin de se calmer...le trajet ne serait pas long.
 

DeletedUser43660

Guest
Florn réagit rapidement aux mots de la jeune femme :

- Je vais voir à l'infirmerie s'il y a encore le brancard...

Il parti en courant en direction du bâtiment. Lee n'avait pas le souvenir d'en avoir vu, mais l'état de la pièce l'avait tellement surprise qu'elle n'y avait pas vraiment prêté attention. Maintenant toujours le souffrant dont le souffle semblait irrégulier, elle chercha son pouls pour vérifier qu'il n'était pas en train de faire une attaque... Heureusement, l'homme avait un pulsation forte et régulière, bien que rapide. Sans doute l'effet de surprise lié à la quantité d'eau qu'il venait de prendre sur la tête.

Après une attente qui sembla très longue, l'homme de ménage fini par revenir avec une planche et un panier rempli de flacons et de bandages.


- Pas de brancard, mais je me suis dis que cette planche serait toujours mieux que de prendre ce blessé sur mon épaule. J'ai trouvé quelques désinfectants et bandages à peu près corrects, nous pourrions les lui appliquer avant de le transporter...

Le jeune femme fut soulagée de voir Florn prendre les choses en main. Avec beaucoup de délicatesse, malgré sa grande taille et la première impression de force qu'il donnait, il appliqua le contenu des flacons et banda les plus grosses plaies. Il disposa ensuite la planche juste à côté du corps, ainsi qu'une couverture et un morceau de tissus qu'il plia pour en faire une sorte d'oreiller, et d'un signe de tête indiqua à Lee de l'aider à déplacer le blessé. Une fois sur la planche, l'homme sembla soulagé. Florn et Lee se mirent en route vers l'infirmerie, l'homme de ménage devant, maintenant la planche du côté de la tête, et la jeune femme qui suivait en tenant fermement la planche de l'autre côté. Arrivés dans la pièce qui tenait lieu d'infirmerie, les deux jeunes gens se servirent de la couverture pour déplacer de nouveau le blessé sur le lit plus ou moins branlant.

- Florn, je vais surveiller cet homme en attendant que tu trouves quelqu'un qui puisse en prendre soin. Tu m'as dit que l'infirmier avait déserté les lieux, mais peut-être qu'il y a un guérisseur ou une autre personne capable de faire le nécessaire pour ce blessé... Je ne suis vraiment efficace que sur un champ de bataille... J'inflige les blessures, je ne les soigne pas !

L'homme de ménage hocha la tête et sorti... Le blessé, quant à lui, ne semblait pas encore avoir recouvert la parole...
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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