DeletedUser47410
Guest
Bonjour,
J'en appelle à votre courtoisie IRL pour participer à l'amiable dans ce fil. Le présent fil ne doit pas servir à dénigrer les uns ni les autres, ni à conspuer autrui ou partager votre acrimonie. Cela posé, place au sujet.
Je vous propose d'échanger sur les différents styles de jeu et en particulier comment bien jouer en fonction de son ou ses orientations principales. Je propose donc une liste des différents styles que j'ai rencontrés, avec un point définition et un point conseils pour chaque style. Les participants peuvent ensuite reprendre la liste et la modifier en expliquant au besoin son point de vue dans le respect des autres et surtout sans croisade quelle qu'elle soit ni provocation (ni réponse à une provocation -- au besoin vous reprenez la liste d'un précédent post).
Commençons
J'en appelle à votre courtoisie IRL pour participer à l'amiable dans ce fil. Le présent fil ne doit pas servir à dénigrer les uns ni les autres, ni à conspuer autrui ou partager votre acrimonie. Cela posé, place au sujet.
Je vous propose d'échanger sur les différents styles de jeu et en particulier comment bien jouer en fonction de son ou ses orientations principales. Je propose donc une liste des différents styles que j'ai rencontrés, avec un point définition et un point conseils pour chaque style. Les participants peuvent ensuite reprendre la liste et la modifier en expliquant au besoin son point de vue dans le respect des autres et surtout sans croisade quelle qu'elle soit ni provocation (ni réponse à une provocation -- au besoin vous reprenez la liste d'un précédent post).
Commençons
==================
Le barbare :
- Il combat, c'est son leitmotiv ("Ouais ! Baston !"). Mais il est surtout pragmatique, ne prenant que par besoin, rendant les coups mais aussi les faveurs. C'est un bon compagnon, des fois pillard mais pas plus que ça (il peut même lui arriver de piller par dépit s'il n'a que deux lanciers en face), qui peut s'offusquer de mauvaises rencontres (l'insulter n'amène que son mépris ou ses beignes). Et s'il gagne, il sera d'autant plus content mais même une défaite de peu face à plus fort que lui le rend heureux. Il reconnaît aussi la valeur au combat et peut féliciter un rival quand l'échange lui a plu. Faire l'EG uniquement en combattant est un de ses objectifs, avec une bonne GcG s'il en a la possibilité.
- Un bon barbare commence par acquérir des GM militaires. Le mode manuel est son grand plaisir car pour lui, le principal attrait du jeu, c'est la bagarre, le combat. Son grand souci sera d'éviter les démarrages d'âge trop lent car il pourrait manquer certaines victoires, surtout en EG (garder quelques packs PF sous le coude pour débloquer deux types de casernes dans les 48h du changement d'âge peut être un plus).
- Il pille par principe, il n'aime guère les combats difficiles et il lui arrive de faire chanter ses voisins pour qu'ils participent à ses GM. Un voisin difficile qu'il faudra dominer ou éviter. Pour lui, la stratégie c'est beau comme un tableau mais on s'en passe très bien, puisque ce qui compte c'est d'abord dominer "économiquement" (in-game) son voisinage. Il n'est pas rare qu'il pose des offres inéquitables au marché, se basant sur le principe de l'offre et de la demande pour justifier ses prix.
- Un bon brigand dominera en pillant ses voisins aussi vite voire souvent que possible, lui permettant d'obtenir des ressources, marchandises, or et PF au prix de quelques clics. Il faut des GM militaires mais aussi quantité d'or et de marchandises pour renouveler les troupes qui sont perdues dans les combats automatiques, le mode manuel n'intéressant guère ce joueur pressé. Le pillage seul est insuffisant pour dominer le marché ad vitam aeternam, il faudra donc produire aussi et avec un peu de chance être le principal fournisseur d'une ressource ou une autre.
- Il combat pour le plaisir ou les récompenses mais trouve ridicule de s'abaisser à ce qu'il considère comme du vol, ne pillant qu'en réponse d'un autre pillage. Pour certains, leur courroux s'applique même au pourrissage d'une double-récolte. Fair-play, il prend en pitié les sans-défense et considère son devoir d'être solidaire avec sa guilde et ses amis, quitte à propager la vengeance d'un compagnon sur un de ses voisins au besoin. Faire l'EG uniquement en combattant est un de ses objectifs.
- Les GM militaires sont à l'ordre du jour, de même qu'une garnison variée. Il joue en manuel et déprécie les combats trop faciles, préférant un peu de frisson. Il est moins porté sur la victoire que le barbare mais dominer au minimum le premier tour JcJ d'un nouveau voisinage consolidera sa crédibilité de guerrier noble qu'il ne faut pas sous-estimer.
- Gros producteur, son plaisir réside dans sa capacité à avancer dans le jeu en combattant aussi peu que nécessaire. S'il fait l'EG, ce sera en négociant, s'assurant une capacité de production plusieurs fois à la hauteur pour terminer à l'aise. C'est aussi un partenaire appréciable pour les GcG puisqu'il alimente avec facilité la trésorerie de guilde. Il arrive qu'il innonde le marché de ses productions, n'hésitant pas à tirer les prix vers le bas (un peu à perte) puisqu'il compensera rapidement ce qu'il a perdu au change. Pragmatique et diplomate, il n'hésite pas à polir/motiver tant pour récolter de l'or que démarrer un échange de bons procédés avec ses voisins. Et si un voisinage le pille trop, il peut même faire grève, sachant prendre son mal en patience en laissant les agresseurs épuiser leur temps et leurs troupes.
- Puisqu'il produit, il apprécie les GM à ressources, mais aussi les bâtiments de défense. Bon gestionnaire, il compose parfois avec la menace du pillage (soit il évite, soit il contre-attaque) mais les plus gros habitués se bâtissent des forteresses bien productives qui feront leur fierté.
- Il évite tout combat, ce qu'il considère comme de la violence inutile. Il a des idées bien arrêté sur ce qui est bien ou mal dans le jeu (parfois indépendamment du cadre de jeu). Souvent se croit fermier mais sans le pragmatisme de ce dernier. Le villageois est parfois "syndicaliste" (il s'emporte avec véhémence contre ce qu'il considère comme de la tricherie, que ce soit le pillage, les GM ou d'autres aspects) dans son approche du jeu, qu'il considère "au même niveau" que des actions IRL
- Bien qu'il ressemble au fermier, il s'axe très rapidement sur des bâtiments non-pillables (GM et certains bâtiments spéciaux) de sorte que sa cité soit inattractive pour un pillard.
- Goûtant l'esthétique du jeu, il choisit de s'intéresser uniquement à l'aspect de sa cité. Que ce soit sa productivité ou même sa force de frappe, tout ça est très secondaire loin derrière ses éxigences paysagistes. Les bâtiments ne trouveront place que s'ils apportent un plus au visuel et pas parce qu'ils ont d'autres propriétés. Certains stagneront dans un âge précis dont ils préfèrent le design, d'autres cherchent même davantage d'originalité en racontant des histoires ou en reproduisant des villes ou villages (réels ou fictifs).
- Il atteint l'âge où il trouve les bâtiments les mieux réussis (sans négliger les âges par lesquels il transite) et s'attelle à embellir sa cité selon ses goûts. Elle comprend beaucoup de verdure et offre une belle visibilité aux bâtiments que le joueur préfère. Les bâtiments spéciaux des évènements et même certains GM s'ils s'accordent au cadre trouveront grâce aux yeux du jardinier-paysagiste. Certains ensembles étant particulièrement beaux même si pillables, la Roue de la Fortune d'été permet de compléter certaines collections.
- Profil peu typique et rare, le négociant vogue de guilde en guilde, souvent au profit d'une guilde qu'il considère comme sa guilde de rattachement, parfois comme marchand itinérant à son propre compte. Apprécié des guildés, il apporte un peu de variété sur le marché interne de la guilde où il s'arrête ou réside, prend des commandes et occasionnellement met en relation ou se met en relation avec des fournisseurs qu'il connaît de longue date et avec lesquels il entretient un bon relationnel. C'est avant tout une figure agréable et il apprécie les offres équitables sur son marché, n'hésitant pas à virer de sont carnet des "amis" posant des offres inéquitables (à ne pas confondre avec les contrats PF/ressources). Il défend sa cité mais le piller, c'est éventuellement se priver d'un grossiste qui peut avoir bien plus et bien plus cher que ce que sa propre cité produit.
- Des productions de ressources permettent au négociant d'effectuer ses échanges. Il prend garde à se protéger des pillards et rend la monnaie au besoin, donc les GM et/ou bâtiment spécaux offensifs comme défensifs côtoient allègrement les GM de ressources.
- Il combat pour le plaisir ou les récompenses mais ne s'attaque pas à des voisins coopératifs tant pour monter ses GM que dans sa quête de plans. Au contraire il le leur rend bien, et établira des liens avec eux. Ses GMs divers et variés lui permettent d'être polyvalent et de s'autoproduire autant en ressources qu'en soldats. Ce joueur plutôt prévenant peut néanmoins devenir agressif envers des voisins peu coopératifs, soit qu'ils entravent sa quête de plans et/ou PF, soit qu'ils réchignent à motiver ses bâtiments spéciaux (en particulier quand c'est une source de PF).
- Le collectionneur s'attache à poser le plus de GM possible (voire tous) dans sa cité tout en prenant soin d'augmenter sa récolte journalière de PF, cela afin d'une part monter ses GM et d'autre part contribuer également sur les GM d'autrui pour récupérer des plans.
- L'urbaniste privilégie davantage l'aspect organisation en optimisant l'espace de sa ville. L'aspect esthétique n'est nullement négligé mais pas forcément prioritaire -- il privilégie parfois la "rentabilité au m²" et fait des concessions face aux besoins en tout genre (ex : forces armées). Il est également collectionneur de bâtiments spéciaux. Il aime créer des quartiers à thématiques (jardin baroque, ensemble maharaja, ensemble de noël, ensemble bazar-caravansérail-..., et d'autres).
- Il n'y a pas de case libre (hors évènement si besoin), les voiries sont présentés au strict minimum (et les doubles-voies uniquement pour les bâtiments en nécessitant). L'urbaniste utilise parfois des apps planner pour s'aider dans l'agencement de sa ville.
==================
Hormis pour "fermier", j'ai choisi d'autres appellations que le soi-disant "guerrier", mot qui couvre moins un style qu'un aspect du jeu.
Dernière édition par un modérateur :