DeletedUser12
Guest
Bonsoir tout le monde !
Vous l'attendiez tous avec ferveur. Quels sont les résultats de cette course ? Combien sont tombés en cours de route ? Combien ont abandonné ? Combien ont su se relever malgré les difficultés pour continuer ? Désirez-vous le savoir ? Accrochez vos ceintures, la nouvelle est fracassante !
Nous félicitons tout d'abord tous ceux qui sont arrivés à terme ! Un gros travail a été achevé et nous lui rendons hommage en cette soirée ensoleillée d'été.
Ainsi donc, découvrez ce qui se cache derrière ces sombres rideaux de velours !
Attention ! Prêt ?! Partez !
Equipe 1
Par la Grèce antique et les conquêtes du monde
Par les armées tribales et les quêtes infinies
Par les corsaires roués et les pirates immondes
Par l'Ouest tout entier et son Billy the Kid
Par l'ère progressiste qui roulera dans FOE
Par les clics de souris et les dessins de Vinci,
Toutes proportions gardées, et ce n'est pas fini,
C'est par la main des sages, des graphistes et poètes,
Par les plaines, sur les flots, sur les îles et les plaines,
que navigant, forgeant, bataillant mais de manière fictive,
Les dieux avaient prévus que l'homme serait voué à ces jeux addictifs
Et qu'il se retrouverait dans les jeux d'Innogames
Corsaire, Cowboy, Manant, Prince et même dieu
A batailler, pourfendre tous ces virils qui s'aiment
Devenant tous les jours ne serait-ce qu'un peu,
Son propre dieu parmi les autres joueurs envieux,
Au point qu'il en oublie que ce ne sont que jeux...
Zut, fichtre, mais les déesses aussi ont tout leur mot à dire
Rétablissons de suite toute la vérité, bien mieux proportionnées,
En rondeurs, en douceur et puis tout en sourire,
Libellules aériennes, prêtes à s'envoler
Nos quatre égéries n'ont pas fini d'en rire,
La femme est déjà son propre dieu, tous les jours dans FOE !
Equipe 2
Mesdames, Messieurs, comas, bienvenue dans ce débat non télévisé que nous allons vous présenter dès maintenant. Nous allons essayer de répondre a la question que tout le monde se pose:
L'homme est-il son propre dieu?
Nous avons longtemps hésité entre cette question et rire ou ne pas rire, telle est la question, mais finalement, après de multiples concertations, de multiples débats pour savoir quelle thème choisir, et bien nous avons remarqué qu'il nous était imposé. ( Et nous qui croyions être en démocratie, mais bon, la liberté n'est qu'illusion, et nos moindre faits et gestes sont surveillés par les américains.)
mais bon, revenons a notre débat. L'homme est son propre dieu. Pour répondre a ce débat, nous avons inviter nul autre que dieu (l'homme étant son propre dieu) . Il s'appelle Famine de crayons , est âgé de 85 ans, et n'est pas encore gâteux. Suivra ensuite Tiro, 3 ans, jeune prématurée, qui nous parlera de sa vision très stéréotype des jeunes de nos jours. Et enfin, nous finirons avec yushi, marié depuis 25 ans à JBGO (comme quoi, il est encore possible d'être marié après 25 ans de vie commune). Mais commençons avec Famine de crayons.
Famine de crayons: Et bien pour tout vous dire Jean-Pierre, si vous permettez que je vous appelle ainsi, j'aime les crayons, mais pas seulement. Ils se trouvent aussi que je pense, que j'ai une discussion de mon esprit avec lui même. Donc, pour revenir dans le thème, je dirais que nous ne pouvons qu'être nos propre dieu. Qui domine l'homme? Et bien, il se trouve que c'est l'homme. L'homme politique domine le simple ouvrier. L'homme d'affaire domine l'homme politique. Celui qui utilise beaucoup de points premiums dominent le simple joueur. Pour moi, le seul véritable problème est est ce que l'homme ne dépend pas de la nature? Nous pourrions voir la nature comme dieu. Et bien je vais vous démontrer que l'homme est son propre dieu. Prenons des exemples concrets. Que serait Tiro sans flan? Or, le flan est fait à partir d'ingrédient naturel. Nous pourrions donc dire que Tiro dépend de la nature. Or, il se trouve que la nature n'y est pour rien. Les dinosaures pouvait il avoir du flan? Non (enfin, c'est ce qui est écrit dans les manuels d'histoire), tout cela est du à l'homme. Qui bat les œufs? Qui fabrique les caramel que nous mettons sur le flan? C'est l'homme, et nul autre que lui. (et non, pour les indécis, l'argument des êtres invisibles qui viennent mettre le caramel a été démontrer comme faux il y a quelque temps)
Voilà Jean-Pierre, je pense avoir finis ma démonstration, maintenant, je vais aller chercher mon paiement, en espérant que vous avez réuni tout les crayons demandés (bleu, rouge, à papier...)
très beau commentaire de Famine de crayons, si seulement il mangeait aussi proprement ces crayons.
Nous allons maintenant écouté l'avis du petit Tiro. Tiro, si vous voulez bien argumenter au lieu de jouer au train, sinon, vous n'aurez pas de sucette.
Tiro: jme fich dvo susete Moa, cqui mfo, cè dla DROOOOOGUE!!!DROOOOGUE!!! DROOOOGUE!!! d'aiyeur, jven dla coc si z'en voulé. Jsé, jé 3 ans, é alors? Cé rpendu dno jour les zeun qui vande dla DROOOGUE!!!L'aut zour, y en un qui céfé chopé ou chopper, jsé pu cment casdit, alor qlavé 11 ans. Voyé!bref, com cé vou, zla fé a 75 euro lgram. Z'en voulé po? Po grav, el ogmentra la rserv dmon grenié. Bref, zet un sacré gus vou. Quoé qunon, c'est Beir Angus. Bon, z'avé pa DROOOGUE!!!! mé z'avé un peu dvodka o moin?va fér 10 min qué jé plu bu, jrsiq dé dvnir sobr!Ah tendez, z'en ai rtrouvé, avé oublié qué zen é mi dan ma gourd. Mé roule un tit clop pour fnir et cé bon. Zala, cé fini!é quen jpens qué ma mèr vo qué jfas mes dvoir pour dmin! Nimport qua. Zavé dja vu un jeun fér sé dvoir d'écaul? Com si on avait bsoin dca por gané not vie. Sufi dvand dé produi ilicit. Mé bon, zém bi1 lé sucèt alor vé fér cqué vou m'avé dmandé a la bas.
Por moa, lhom est son pop dieu. Si l'été pas, cla sinifiré qcerai dpendan dqelq'1 d'ot chos et l'auré pas fbriqué dconso; djeux, et jpouré plus dilé sur gta, masacé dé person sur call of duty ou fér chié lé modo dé frum d'ino; Cé mé fé bi1 rir dé leu fér perd du tenp, é dé fér chié un comunété, alor qué peuv pa ban l'ip qué jé. É mem dicuté avéc leurs coma!sui té importan voyé, un dé seul a avoér dicuté avéc tt lé coma d'ino! Dé humoristiq, des comiq! Voé pé qé tt lé mond sé fou d'eu dens lér do.
Por moé, lhom é son pop dyeu, car cé lui qfabriq lé produi ilicit et lé reste, ri1 n'intervi1, boala! M1ténan, jé veu mé sucet!
Allez chercher vos sucettes Tiro (faites moi vite partir ce drogué!). Passons donc a l'avis de Yushi, marié depuis plus de 25 ans à JBGO. Peut-être nous donnera elle son secret en passant!
Yushi: Wohiii . Tout d'abord, c'est il! Je rappelle que le mariage pour tous a été accepté en 2013, soit il y a 30 ans. Le secret pour qu'un couple dur 25 ans, c'est qu'il n'y a pas de femmes, ainsi, pas de dépenses faramineuses en shopping, personne ne passe 4 heures par jour dans la salle de bain pour se mettre un peu de maquillage, et personne pour râler dès qu'il y a une tache quelque part! Ensuite, il suffit d'avoir une bonne entente. Le seul regret que j'ai pas rapport a JBGO, c'est qu'il passe beaucoup de temps a coder grepolis toolkit, et qu'il ne se sent plus depuis qu'il est top 5 de la bêta de grepolis, sinon, il n'est pas trop bête, il manque un peu de muscle, et il est tout blanc a force de coder, mais cela ne me dérange pas. Je l'ai rencontré. Je l'ai rencontré alors qu'il était assez jeune (rassurez vous, il était majeur et je ne suis pas un curé), il essayait de me voler mon portefeuille pour pouvoir s'acheter une nouvelle version de windows. Je trouvais cela tellement mimi que je lui est offert (oui, le petit animal vert est sensible, même s'il mange tout et n'importe quoi pour pondre des œufs Yahyoou ).
Il travaillait au blanc dans un restaurant, et s'était exilé suite à la révolte contre les comas d'innogames, ou de méchants floodeurs voulait faire régner leurs lois, se révolter contre la tyrannie anti-flood en place. Voilà comment tout cela c'est passé. Pour répondre à ce débat Jean-Brindille (oui,je vous trouve trop maigre pour être aussi dur qu'un Jean-Pierre), et bien je pense que l'homme n'est pas son propre dieu, car je pense que pour que l'homme soit son propre dieu, il faut fusionner. Non, on obtiendrait pas un YushiBGO pur (ou v1,0), même si cette être serait fantastique. Quand je dis fusion,je parle d'un être a 4 bras, 4 jambes, 2 têtes, quoi de plus normal?(quoi, j'entend que vous n'êtes pas convaincus Wohiii?). Pour moi, à l'origine, nous étions une fusion de 2 êtres, et nous avons étés séparés, par un éclair magique. (peut être lancé par un méchant coma jaloux de la beauté de YushiBGO v2,0 qui sait? On avait même lancé un méchant en tenue rouge avec une salopette bleue et une moustache pour m'empêcher de rejoindre JBGO, ma moitié). Il y aurait donc 3 types d'êtres (voir 4, car peut on dire que les comas, ces personnes hautes en couleur, peut être le orange, sont comme les autres?).
Il y a donc les femmes, qui ont données les couples femmes-femmes, les hommes, qui ont donnés les couples hommes-hommes, et les chose, qui ont données les couples hommes femmes. L'homme est son propre dieu, mais il doit atteindre un était de fusion pour être un être absolu, telle Mario fusionnant avec un champignon. Voili voilou Yahyoou
Merci bien madame...monsieur Yushi (vous comprendrez qu'il est difficile de cerner le sexe d'un dinosaure vert). Nous auront au moins la chance de ne pas avoir de bébé Yushi! Maintenant, nous vous conseillons d'éviter de manger les fruits en plastique que vous venez d'attraper avec votre langue. C'est donc la fin de ce débat non télévisé. La prochaine fois, notre débat essayera de répondre a la question:Les aigles noirs ont ils un embryon d'intelligence? Avec comme invité spécial Lady Dark, femme de Vador Dark, et le petit et vicieux Mini-Vicieux (l'ennemi des sauvetout, petits mais très malins!). Nous vous rappelons aussi que vous pouvez gagner 10 euros en appelant le 06 44, 5 euros la minutes, 3 euros le sms. A La prochaine fois!
Equipe 3
L’homme est-il son propre dieu ?
Depuis la nuit des temps, l’humanité n’a cessé d'évoluer.
L’homme est parvenu à ce hissé progressivement tout en haut de la chaîne alimentaire, son seul prédateur n’est autre que lui même.
Il est capable de créer des machines pour explorer les quatre coins de sa planète. Aujourd'hui l’homme peut se déplacer rapidement sur la terre à cheval, à vélo, en voiture ou encore dans un train.
L’homme navigue sur les eaux grâce à des bateaux mais aussi sous l’eau dans des sous-marins.
L’homme voyage dans les airs dans des avions et il est même allé à la conquête de l’espace grâce aux fusées.
Des plus profondes et sombres abysses jusqu’au sommet des montagnes enneigées les plus hautes, l’homme a laissé une trace de son passage.
Dans quel but ? Par orgueil ? Par fierté ? Par soif de découverte ? Pour qu’on se souvienne de lui ?
Mais peut être que l’homme tente simplement à travers toutes ses explorations de savoir d’où il vient et qu’elle est sa place dans ce monde.
Le monde moderne des hommes est différent de celui où ils pouvaient se considérer comme des dieux ou se proclamer d’essence divine.
Une sombre époque barbare où des personnes, de part le droit de naissance ou de la force physique, pouvaient faire la pluie ou le beau temps, décider du destin de leurs semblables, imposer leurs volontés à des peuples, avoir un droit de vie ou de mort sur les faibles et les pauvres, détruire des nations.
Des spectacles sanglants du Colisée de Rome, en passant par les guerres des croisades au nom de dieu, à la colonisation, pour en arriver aux guerres mondiales.
Chaque période de l’histoire de l’humanité possède son lot d’horreurs et sa part de noirceur qu’il tente de justifier, de cacher, ou simplement d'oublier.
La différence avec le monde moderne reste cependant très mince.
Les gladiateurs de Rome sont remplacés par les combattants ultimes dans des cages d’acier pour offrir un spectacle violent et sanglant.
Nous massacrons toujours des espèces animales en détruisant ou en altérant la nature où par pur plaisir sadique pour respecter des traditions d’un passé et entretenir des coutumes désuètes en exécutant par exemple des taureaux dans les arènes.
Nous exploitons les ressources de la planète avec encore plus d’avidité et d’efforts et au final nous trouvons toujours des justifications à tout ce que nous faisons.
Un dieu aurait il vraiment besoin de s’encombrer d’une conscience ou de justifier ses actions ?
Il subsiste encore des endroits dans le monde où la loi du plus fort et des mieux armés peuvent faire croire à des hommes qu’ils sont aussi puissant qu’un dieu mais il n’en est rien.
Tout cela n’est qu’une cruelle mascarade, une agréable illusion pour satisfaire des besoins primaires et bestiaux propre à un homme pas à un dieu.
Un enfant peut se prendre pour un dieu en écrasant de son pied divin une fourmilière mais il n’en reste pas moins un petit enfant soumis à l’autorité de ses parents.
Aujourd’hui comme il a toujours était le cas dans l’histoire de l’humanité chaque individu joue avec les cartes que la vie lui donne à la naissance.
Personne n’a la même main ni la même pioche et nous ne jouons pas tous sur les mêmes terrains ni de la même façon.
Notre héritage familial, notre éducation, notre condition physique et mentale ne représentent qu’une infime partie des facteurs qui nous procurent ses cartes et conditionnent dès le départ un nombre plus ou moins important des choix que nous ferons dans notre vie en les abattant en face de nous.
Nous vivons et nous évoluons dans des sociétés qui ne sont pas identiques et qui peuvent s’opposer, avec des lois, des codes, des traditions, et l’homme même s’il peut forcer son destin doit s’y conformer là où un dieu pourrait faire ce qu’il veut sans avoir de compte à rendre.
Dans une société l’être humain devra attendre d’avoir une certaine maturité pour pouvoir s’exprimer alors que dans une autre en fonction de son sexe, il n’en aura jamais l'opportunité.
Bien entendu nous savons tous que l’homme peut s’il le désire tricher et ne pas respecter les règles qui régissent sa vie au risque d’être mis à l’écart où punit plus ou moins sévèrement selon ses actes par les lois en vigueur.
Il peut aussi se battre pour faire changer cette société, en forcer les portes dans le but de faire connaître ses idéaux à tous en utilisant la force, l’écriture, la science ou la politique.
Il peut devenir plus puissant financièrement ou physiquement afin d’atteindre ses objectifs, son but.
Mais là où un dieu n’aurait rien à craindre, cet homme rebelle désirant imposer sa vision des choses devra redoubler de vigilance, être ingénieux, malin où plus impitoyable et cruel que les autres.
L’homme peut être un roi, un tyran, un chef d’état, il peut jouer à se prendre pour un dieu mais il n’en demeure pas moins au service des autres hommes.
A l’instar d’un dieu, l’homme peut construire, détruire, inventer, créer, tuer, soigner, s’exprimer au travers de l’art ou de la violence, mais il n’en demeure pas moins un simple mortel avec ses faiblesses.
Un homme exceptionnel au destin et au parcours aussi exceptionnel que lui pourra rester dans les mémoires et les livres d’histoires en fonction des ses actes bons et mauvais mais il n’en restera pas moins un homme avec sa mortalité.
Tout au long de sa vie, un homme dépendra toujours des autres s’il souhaite se sentir exister.
Qu'est-ce qu’un chanteur sans public ? Un chef de guerre sans armée ? Un président sans peuple ? Un marchand sans client ? Un peintre sans personne pour contempler sa toile ?
Au crépuscule de sa vie quand il ne lui restera qu’à se retourner et à contempler le chemin parcouru, les difficultés surmontés, les joies et les peines accumulées, les souffrances endurés, les déceptions, les regrets, les réussites il se rendra compte...
Oui, une fois que le bilan sera fait, il comprendra finalement et il acceptera le fait qu’il n’était pas un dieu mais juste un homme avec ses forces et ses faiblesses qui a vécu ou survécu pendant un bref instant.
“Tu es poussière et à la poussière tu retourneras.” Génèse 3:19
Equipe 4
Jour 6*:
Je suis toujours allongée sur ma couche, emprisonnée dans une prison haute-sécurité je ne sais où. A cause de l'humidité ambiante, mes rouages et pistons rouillent à grande vitesse, à mon grand déplaisir. Peut-être aies-je commis une erreur en transformant mon corps. Non, pas de la chirurgie esthétique classique, mais une transformation en cyborg, mais je l'ai surement déjà dit auparavant. Je ne sais plus. Cela n'a pas altéré le moins du monde ma beauté, j'étais, et je suis toujours une déesse parmi les Hommes d'après beaucoup, mais grâce à cette lourde opération, je suis devenue bien plus forte, bien plus robuste, bien plus rapide, bien plus puissante. Pourquoi j'ai voulu subir cela*? Car mon ancien corps était problématique. J'étais beaucoup trop victime d'insultes venant de racailles, ou de jeunes puceaux ayant une chaudière allumée à la place des parties génitales, voir les deux. Partout où j'allais, je me sentais oppressée, enfermée, obligée de m'adapter à un monde qui semblait ne pas vouloir de moi. Cette vie ne me correspondait pas, ces lois, ces Diktats, me révoltaient. J'étais une déesse, je me devais d'assumer ce statut, pour atteindre mon but, la liberté.
Quelqu'un vient, je continuerai ce récit plus tard.
Jour 8*:
Où en étais-je déjà*? Ah oui, je disais que j'étais une déesse etc. Je suis très loin de me vanter en tout cas, du moins je l'espère, l'hybris étant un défaut fatal. La fatalité pour une déesse, n'importe quoi, mais bon.
Pour assumer mon statut, il fallait que je brise tous les liens qui me retenaient, car comme l'a laissé entendre Rousseau, un Homme libre est un Homme seul. Et c'est vrai*: les autres ne sont que contraintes et privations. On doit toujours s'adapter pour vivre «*en société*», et je dois dire que c'est particulièrement fatiguant, éprouvant parfois létal. Je me suis donc éloignée de mes proches et ait vécu au jour le jour, allant là où la vie me portait, bref, j'étais heureuse. Malheureusement, après un certain, les insultes ont repris, ce qui m'a particulièrement frustrée. Je pensais être passée au-dessus de cela. Je me suis énervée, j'ai attrapé celui qui avait, pour sa dernière fois, bafoué ma dignité. Il a souffert, et a semblé regretter ses actes. Je pense qu'il les regretterait toujours, s'il n'était pas mort dans ma fureur. Être une divinité me donnait le droit de vie ou de mort sur chaque personne, chaque être vivant, quel qu'il soit, ou qu'il était, pour ce misérable résidus de cendres qui fut autrefois l'un de mes pourfendeurs. Oui, j'aurai pu également le tuer sans m'être faite opérée, mais à ce moment, j'étais si faible, si vulnérable psychologiquement. Cette opération a changée beaucoup de choses en moi. Pour le meilleur, comme pour le pire.
Pourquoi faible et vulnérable malgré ma divinité*? Je crois que j'étais beaucoup trop humaine à l'époque, et beaucoup trop naïve. Je faisais tout mon possible pour être gentille, mais les autres pensaient que c'était de la faiblesse, et prenaient cette gentillesse pour une faiblesse qu'ils pouvaient exploiter plus ou moins facilement, et finir par abuser de ma bonne conscience. J'étais comme en enfer, et je ne tenais pas à être comme Perséphone. D'ailleurs, comme dirait Sartre, «*l'enfer, c'est les autres*». Donc j'ai vraiment bien fait de vouloir assumer mon statut hiérarchique. J'ai au moins évité les souffrances liées aux privations de liberté pendant un certain temps.
Je pouvais aller là où je le désirai, au gré de mes envies... La liberté de mouvement, quelle chose magnifique*! J'ai pu faire le tour du monde, et plein d'autres choses que beaucoup aimeraient faire. Je me sentais tellement heureuse et chanceuse à la fois. Mais maintenant, je suis enfermée derrière des barreaux, à ne pas pouvoir faire plus du quelques pas avant d'être bloquée. Certes, une heure par jour, je peux sortir, sentir le vent dans mes cheveux, mais je suis tout de même enfermée, car tout autour, il y a des barbelés, des fils de fer, et même des mines. Ma fois, toute information est bonne à prendre, surtout en prison, où une simple information peut se transformer en mine d'or. Je ne suis pas omnisciente comme les Dieux le sont, mais je tâche de l'être pour mieux me complaire dans mon rôle de déesse, et pour mieux l'affirmer devant les autres. Ces autres qui, malgré tout, me font si peur. C'est ainsi peut-être mieux que je sois emprisonnée. Moins de monde à voir. C'est l'heure pour moi d'aller me coucher, cher journal, je te dis donc à demain.
Jour 9*:
Pourquoi les gens me font-peur*? Parce qu'au fond, ils ont la capacité de détruire tout ce que l'on pensait immortel, tout ce qu'il y a de bon sur Terre. De plus, ils me sont inconnus, et je dois dire que tout ce qui m'est inconnu me fait peur. Je ne suis peut-être qu'un Homme normal, après tout, mais un Homme qui a un complexe de supériorité avancé éventuellement. Je dois sûrement souffrir, encore et toujours, à cause des gens. Après tout, comme dirait un grand maître à la peau de couleur céladon dont l'anadiplose reflète la sagesse*: « La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance.*», ce qui signifie que la peur est l'une des causes de la souffrance. La solution pour supprimer cette peur serait de ne plus voir personne, ce que j'ai tenté de faire en supprimer les liens avec mes proches. Mais je voyais toujours les autres, quoi que je fasse. J'avais tenté de m'isoler, sans succès, devenir ermite est chose impossible de nos jours, avec les téléphones portables, ordinateurs, etc. De plus, je suis cyber-dépendante, je pense. Une déesse comme moi ne devrait pas l'être pourtant... Je l'avoue, ne pas avoir mon iPhone sur moi est particulièrement énervant pour moi. Certes, c'est de la technologie, mais cela me permettait de me tenir au courant de tout, et de rien aussi, ce qui complètement bien ma soi-disant omniscience.
Je me sens si mal, si triste... Je deviens folle de rester enfermée, je suis un être de liberté... Je viens de relire mes autres textes, et je me rends compte que je perds complètement la boule.
Jour 15*:
Désolé du retard, cher journal, mais je ne pouvais pas écrire, plus de papier, j'ai du me vendre pour en obtenir.
Vouloir être moi-même une déesse m'a permit de me rendre à l'évidence*: l'Homme ne peut pas être son propre dieu. Trop de contraintes, de souffrances, l'en empêche. Il n'est pas libre de ses mouvements, et c'est cette non-liberté qui fait la divinité impossible. Il faudrait pouvoir vivre dans l'espace pour être un Dieu quel qu'il soit, ou dans une autre dimension, je ne sais pas. Un Dieu quelconque existe-t-il réellement*? Possible, mais pas sur Terre. Et ce n'est certainement pas un Homme, ni un animal, ni un cyborg comme moi.. Heureusement que ce n'est pas à moi d'en parler le plus. Pourquoi j'en parle d'ailleurs*? Ma folie doit s'aggraver...
Il y a deux jours, quelqu'un s'est fait sauter sur une mine pour en finir. Je vais l'imiter, c'est surement la seule solution. La seule liberté de l'Homme est de choisir sa mort. Cette même mort qui sera le jugement prononcé lors de mon procès. Néanmoins, je ne souhaite pas vivre mes derniers instants allongée sur une table, à attendre que le bourreau m'injecte une solution létale. Je ne souhaite pas mourir non plus devant un peloton d'exécution. Je vais donc faire comme l'autre prisonnière*: je vais franchir les murs de cette prison, et me faire exploser sur une mine. Mon dernier acte «*libre*», l'ultime acte de toute personne qui le souhaite*: choisir sa mort, que ce soit le quand ou le comment. Le pourquoi différant selon les individus*: pourquoi y aurait-il des suicides pour des raisons aussi diverses*?
J'attendrai demain, au moment où j'écris, j'ai déjà eu droit à ma promenade.
Jour 16*:
Mon dernier mot sera br
Jour 16 suite*:
Je viens d'apprendre que ma libération sous caution était acceptée, je vais donc sortir d'ici. Journal de prison, je te dis donc adieu.
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