DeletedUser
Guest
[Pour inaugurer cette partie du forum, j'ai rédigé un court texte pour introduire le jeu. J'espère qu'il vous plaira ! ]
123 après Jésus-Christ
Martius, Jour IV
Le jour laissait place à la nuit. Le soleil embrasait les cimes des cyprès situés sur les collines environnantes. Le désespoir envahissait les silencieuses plaines de l’Empire. Le calme avant la tempête.
Intra-muros, la Cité fourmillait. La guerre entre les différentes Cités de l’Empire était inévitable. La mort de l’Empereur avait provoqué une rébellion au sein du royaume. Au début, seuls les tribuns s’affrontèrent. Mais très vite, des assassinats eurent lieu. Au début, ils étaient discrets grâce à de redoutables poisons. Puis ils s’intensifièrent. Ils devinrent de plus en plus barbares jusqu’à avoir lieu en pleine journée. Le sang coulait à flots. Aucun jour ne passait sans qu’un illustre patricien ne soit tué.
La guerre s’en réjouissait patiemment, attendant le moment opportun pour apparaître.
Depuis toujours l’Homme est son propre créateur et son bourreau. Chacun complote dans son coin, attendant la moindre faiblesse de son ennemi pour surgir et porter le coup fatal. Entre temps, les courbettes vont bon train et les usages d’hospitalités masquent la réalité. Jusqu’au jour où. Et nous y sommes.
La Cité s’organise.
Tout près, les forgerons tapent le fer avec force et détermination. Les enfants apeurés se réfugient dans les maisonnettes que les mères s’empressent de barricader avec de ridicules planches en bois. Les guerriers s’alignent devant l’entrée de la Cité, concentrés et silencieux. Quelques paysans se munissent naïvement d’outils de travail, non sans appréhension. Les sages de la Cité si paisibles à leur habitude laissent transparaitre une certaine angoisse.
Oui, dès que la nuit aura complètement absorbé la rassurante lumière du jour, la Cité voisine attaquera. Il faudra se défendre avec courage et détermination pour protéger les siens.
Et après ? Il y aura un vainqueur et un vaincu. L’un devra reconstruire et l’autre devra se soumettre. La guerre commence ? Non, elle n’a jamais vraiment cessé et ne s’arrêtera jamais. C'est la raison d'être de l'Homme.
123 après Jésus-Christ
Martius, Jour IV
Le jour laissait place à la nuit. Le soleil embrasait les cimes des cyprès situés sur les collines environnantes. Le désespoir envahissait les silencieuses plaines de l’Empire. Le calme avant la tempête.
Intra-muros, la Cité fourmillait. La guerre entre les différentes Cités de l’Empire était inévitable. La mort de l’Empereur avait provoqué une rébellion au sein du royaume. Au début, seuls les tribuns s’affrontèrent. Mais très vite, des assassinats eurent lieu. Au début, ils étaient discrets grâce à de redoutables poisons. Puis ils s’intensifièrent. Ils devinrent de plus en plus barbares jusqu’à avoir lieu en pleine journée. Le sang coulait à flots. Aucun jour ne passait sans qu’un illustre patricien ne soit tué.
La guerre s’en réjouissait patiemment, attendant le moment opportun pour apparaître.
Depuis toujours l’Homme est son propre créateur et son bourreau. Chacun complote dans son coin, attendant la moindre faiblesse de son ennemi pour surgir et porter le coup fatal. Entre temps, les courbettes vont bon train et les usages d’hospitalités masquent la réalité. Jusqu’au jour où. Et nous y sommes.
La Cité s’organise.
Tout près, les forgerons tapent le fer avec force et détermination. Les enfants apeurés se réfugient dans les maisonnettes que les mères s’empressent de barricader avec de ridicules planches en bois. Les guerriers s’alignent devant l’entrée de la Cité, concentrés et silencieux. Quelques paysans se munissent naïvement d’outils de travail, non sans appréhension. Les sages de la Cité si paisibles à leur habitude laissent transparaitre une certaine angoisse.
Oui, dès que la nuit aura complètement absorbé la rassurante lumière du jour, la Cité voisine attaquera. Il faudra se défendre avec courage et détermination pour protéger les siens.
Et après ? Il y aura un vainqueur et un vaincu. L’un devra reconstruire et l’autre devra se soumettre. La guerre commence ? Non, elle n’a jamais vraiment cessé et ne s’arrêtera jamais. C'est la raison d'être de l'Homme.