DeletedUser21928
Guest
eh petit passage nocturne
Je ne sais pas qui est SosoJe dirais que, bien ordonné peigné coiffé, tu ferais concurrence à Soso...
Au nord, j'ai vu l’Eau...
En pluies de bombes crachant la mort des nations
Au sanglant peloton des meurtrières révolutions
Nul n'entendra jamais parler ta souffrance
Elles sont sourdes les prières qui expirent
Nul ne verra jamais le vide de ton absence
Elles sont aveugles les larmes qui déchirent
Au sud, j'ai vu le Feu...
Volutes en tourbillons dévorant de vivants haillons
Entravé de ta religion, tu péris, privé d’absolution
Sous l'œil narquois de tes tortionnaires
Elles sont sourdes les imbéciles tyrannies
Tu pleures ton aimée, oh si fort tu la serres
Elles sont aveugles les flammes de la folie
A l’ouest, j'ai vu la Terre...
La conscience et la raison crucifiées sur nos trahisons
Impuissantes sous le bâillon de nos pires aliénations
Hier prince Satan, aujourd'hui roi Argent
Elles sont sourdes les failles de la sagesse
Et meurent tes forêts, meurent tes océans
Elles sont aveugles les putains de la richesse
A l’est, je t'ai vue... Toi...
J'ai voulu te parler mais tu n'avais pas de nom
Mille questions noyaient ton coeur en perdition
Les cendres du monde recouvraient les oriflammes
Qui autrefois, portaient les couleurs de ton âme
En toi, îles et continents s'enfonçaient lentement
Dans ces abysses où ne survit aucun sentiment
A l'est, j'ai voulu...
Vaincre ta tristesse; t'aimer pour te protéger
Mais dans ton regard, ton visage s'est effacé
C'est le mien qui, sans bruit, l'a remplacé
Et j'ai vu... ma vie en un terrifiant face-à-face
Jardins foisonnants sur une impénétrable cuirasse
En alter ego de ta douleur, en reflet de ta terreur
En mémoire sans passé des silencieuses horreurs
Et l'histoire d'une respiration, oubliée du temps
Figée d'un trait d'angoisse depuis si longtemps
Oh dis mon amour !
Je suis déjà mort dans cette vie pour avoir résisté
Passager clandestin d'un rêve, toujours en apnée
Comment conjuguer l'avenir lorsque dans tes mains
Les verbes n'ont pas de présent pour écrire demain
Dans l'ombre des années obscures gît une reddition
Qui se sait sans futur et que mutile un impossible pardon
A l'est, j'ai vu...
La lueur de l'aube naissante baigner l'horizon
Emprisonnant la paix des rayons du levant
Tes yeux ont balayé ma nuit, si tendrement
Qu’alentours, tout s'est tu; la Terre inclinée
Regardant l’Eau et le Feu déposer à tes pieds
Trois lettres d'un nom que tu as reconnu
Je n'avais pas compris; née de mes déserts
Oxygène de ma peine, Cardinal Elémentaire
A l’est de ma vie, c'était toi mon ... AIR
Myst_