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[Jeu] A 30 fouette qui tu veux !

  • Auteur de la discussion DeletedUser218
  • Date de début

DeletedUser51572

Guest
21
Pas grave Yuna, j'ai laissé suffisamment de portes ouvertes dans le RP. ;-)

J'etais venue presenter Yuna à Thorswall, pensant que notre petit jeu de l'autre jour pouvait interesser ma copine. J'aurais du me douter qu'ils se connaissaient. Ce n'etait pas que ça me derangeait, loin de là, mais ça gachait un peu la surprise que je voulais faire à Yuna. Thors me rassura. Il y avait encore des mysteres à decouvrir. Et nous suivimes le maitre dans la piece où il m'avait emmenée quelques jours plus tot. Nous dumes nous bander les yeux. Qu'allait-il donc nous faire? Nous fouetter toutes les deux? Pourquoi pas, si tel était son desir...
Mais non, je fus expressement invitée à donner moi meme cinq coups à ma comparse. Interessant... et surprenant. Mais apres tout, c'etait une experience nouvelle, à laquelle je me pliais volontier. Je devais m'appliquer. Apres tout, c'etait lui le maitre, lui qui aurait du avoir ce plaisir de voir la peau de Yuna rosir sous la morsure du cuir. C'etait son privilege. D'aucun bien pensants auraient hurlé à la perversion. Mais les mots qu'ils pouvaient employer n'etaient-ils pas souvent bien plus blessants que cinq petites tapes affectueuses? Les traces s'en trouveraient rapidement effacées, tandis que leurs blessures verbales mettraient bien plus de temps à cicatriser. Mieux valait s'adonner à cette joute flagelante en toute amitié, qu'aux leurs petries d'arrieres pensées.
La seance se poursuivit donc, obeissant au maitre des lieux, m'appliquant, prenant garde de frapper suffisamment fort pour que le jeu soit excitant, mais point trop non plus pour qu'il ne degenere pas et que Yuna s'amuse autant que moi. Les roles s'inverserent et je reçus moi aussi mon lot de bonheur piquant et complice.
Quand le maitre nous libera de cette petite seance, j'echangeais un regard avec ma comparse.
- Tu penses à la meme chose que moi? Lui demandais-je.
- Je crois que oui. Me sourit-elle.
Sans lacher nos instruments, nous nous tournames de concert vers Thors, un petit rictus amusé sur nos levres et nos yeux petillant de malice.
- Une minute. Nous n'en avons pas fini. N'avez vous pas envie de voir nos progres? Voyons voir comment nous nous en sortons, si la pression est suffisante, si elle n'est pas trop forte non plus. Fis-je en m'approchant doucement. Qu'en penses-tu Yuna? La croix ou les chaines?
Le maitre nous regarda un peu surpris. Une rebellion? Non point, juste du partage. Une fois que mon amie eut choisi, nous nous employames à lui rendre le meme petit plaisir.
Cependant, j'y apportait ma petite touche personnelle. Il faut apporter un peu de sel à la vie pour mieux en savourer le miel...

A 30, griffe qui tu veux...
 

DeletedUser42963

Guest
22

je tacherais de faire quelque chose demain, pas dit que je sois douée la dedans..enfin à écrire ça. mais après tout.. pourquoi pas..je te le ferais lire avant Cathy si ça ne te dérange pas ;-)
 

Thorswall

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23

Ouille ouille, je suis un peu douillet moi ^^
Mais j'apprécie que vous ayez envie de partager avec moi ce délicieux moment. En espérant que vous avez pris autant de plaisir que moi dans cet exercice. ;)
Du fouet on passe à la griffe ;) Mais va falloir garder un peu du fouet car c'est le titre qui le dit ;)

Edit : Yuna ai confiance en toi, tu es bien plus douée que tu ne le pense et puis il faut bien se lancer un peu pour voir si ça porte ou pas pour les autres. ;)
J'ai entière confiance en ta capacité :)
 

DeletedUser51572

Guest
30... je prepare mon fouet... ou autre chose, à voir... ou à lire...

C'etait mon tour. C'etait à moi de choisir ma victime. Je n'avais pas eu besoin de reflechir beaucoup pour cela. Peu dans mes connaissance pouvaient partager ce petit penchant à aimer gouter la morsure doucereuse du cuir, peu en comprenaient le plaisir, voyant encore cela du coté cohercitif de la chose. Mais il fallait faire original et surprenant. L'elu n'etait pas maitre en la matiere pour rien. Et je connaissais les codes, les usages, qui correspondaient de toute façon à des comportements et à des natures profondes, qui assumées, amenaient l'epanouissement. C'etait mon tour, et ce que je redoutais le plus c'etait de le decevoir.

L'idée me vint pendant que je degustais ma collation habituelle du milieu de l'apres midi. Et pourquoi pas...

Je me precipitais alors pour sortir du placard un coffre en bois precieux où j'avais soigneusement rangé mes tresors. Je soulevais le yukata que j'allais revetir. J'avais un kimono traditionnel, mais il allait me falloir de l'aide pour le mettre correctement. Et je n'en avais aucune qui aurait su le faire. Le yukata violine orné de fleur de chrysanthèmes dorées serait tres bien pour la circonstance. Car n'ayant reçu que les bases de la longue formation necessaire à la petite seance à laquelle j'allais m'adonner, je ne pouvais pretendre engager le grand rituel Chanoyu. J'allais me contenter de la preparation bonryaku, la plus simple, celle que je maitrisais. Je pris enfin le chabako, ce coffret de bois où etaient disposés les instruments dont j'allais avoir besoin.

Je preparais tout avec soin. Puis je revetis le leger yukata de soie à meme la peau, et j'envoyais une invitation au maitre, @Thorswall. Febrile, je sentis le trac monter pendant que je l'attendais.

Quand il entra, je le saluais en m'inclinant de maniere traditionnelle, et l'invitais à me suivre.
"-- Soyez le bienvenu. Je vous remercie d'avoir repondu à mon invitation. N'ayant encore les competences pour rivaliser avec vous en matiere de maniement du fouet de cuir, je me suis permise de vous faire une surprise. Par ici, s'il vous plait."

Je l'invitais alors à me suivre vers ma piece preferée, celle qui donnait sur le jardin. Peu meublée, juste une estampe sumi-e au mur, un tapis, une jate plate de faience emaillée d'un bleu puissant accueillant un bonsai, et une table basse de bois laqué. La lumiere y penetrait par une baie vitrée adoucie par des stores de fin lin blanc, à defaut d'avoir des portes coulissantes de papier huilé, la piece invitait au calme et à la meditation. On entendait le chant d'une fontaine à l'exterieur. J'invitais Thorswall à prendre place à meme le sol. Il faut avoir l'habitude pour trouver confortable d'etre à genou sur ses talons, aussi avais-je prevu un coussin moelleux pour lui. Pas pour moi, cela faisait partie de la seance que je passe outre l'inconfort de la position pour mieux etre penetrée par la noblesse du rite. Et je pris place en face de lui avant de commencer. Entre nous j'avais disposé deux petits pots de laque orange, un rechaud, une bouilloire de fonte, une simple cruche d'eau, et le coffret chabako que j'ouvris pour devoiler un autre pot de laque, contenant les feuilles de thé, deux pieces de tissus en lin et en soie, une louche de bambou et le fouet chasen.

Je retrouvais alors les geste precis qu'on m'avait enseignés. J'esperais créer une atmosphere detendue et relaxante, par le bruit de l'eau que je versais du bol à la bouilloire, l'odeur de l'encens qui brulait en purification, et celle du thé vert, et le crepitement du feu dans le brasero. C'etait le but de ce rituel. Tout devait entrer en harmonie, en symbiose, les sons et les odeurs, la douleur de mes jambes inconfortable et le plaisir de faire quelque chose de beau, la fierté de savoir et pouvoir donner ça à mon hote, et l'humilité de le servir ainsi, dans un grand ordonnancement, un equilibre.

Je pris le thé, y versait l'eau chaude en la faisant chanter. Les feuilles se detendirent et reprirent leur couleur d'un vert profond et doux. Et je pris le chasen, ce fouet en bambou, avec lequel je remuais le thé pour qu'il infuse bien et diffuse tous ses aromes. L'air se melangeait à l'eau, la fraicheur du jardin parvenait à l'interieur pour adoucir la brulure du liquide, tout devait etre harmonieux.

Il avait fallu de longues minutes pour faire tout ça, dans une atmosphere calme et relaxante. La conversation etait minimale, c'etait voulu. Il fallait que je m'applique et que mon hote ressente la quietude du moment. Je m'etais appliquée à battre les feuille de thé plusieurs fois avec le chasen, de maniere tres precise. C'etait la clé de cette surprise que je voulais faire au maitre. Je pris enfin le chawan, le bol de porcelaine, et le presentais à deux mains au maitre.

"-- C'est humblement que je vous offre ce thé, en esperant vous avoir honorée." Lui dis-je en inclinant la tete.
Je ne pouvais fouetter le maitre, lui seul pouvait manier l'instrument. Je n'y etais autorisée que lorsqu'il me l'ordonnait. Alors j'avais choisi ce subterfuge de 'fouetter' son thé et de le lui presenter humblement.
 
Dernière édition par un modérateur :

Thorswall

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1
Tu es toujours aussi magnifique dans ce que tu peux écrire.... Ne quitte jamais ce fil sous peine que je vienne te chercher ;)
Car je ne supporterai plus de ne pas te lire :p

Une invitation de ma tendre Cathy, que de délicatesse de ça part pour me donner la douceur du cuir sur ma peau. Ma curiosité, digne d'une jeune demoiselle en manque de sensation, me pousse à accepter, ce que je fais immédiatement.
Arrivé chez ma tendre amie, je fusse reçu dans la plus grande des politesses qu'il m'était arrivé de recevoir. Habillé d'une soie magnifique, à la couleur violine et orné de la fleur du moment qui est souvent associé à une situation qu'on n'aime guère, mais qui est d'une très belle beauté lorsqu'on la regarde autrement que pour ce qu'elle est considéré, Cathy m'emmena dans une autre pièce... Sobre comme dans la pure tradition japonaise, cette pièce correspondait parfaitement à ce que je pensais de Cathy. Parfaite dans ces attitudes, calme, intuitive, aux gestes calculés, millimétrés ou le défaut n'est pas permis sous peine d'un jigai à l'aide d'un tantō. Je n'aurai pas toléré cela, car je tenais énormément à notre amitié curieuse pour beaucoup, mais faite de respect et attention entre deux univers bien différents.
Je laissais la maîtresse des lieux, tranquillement exécuter à la perfection son rite traditionnel, avec toute l'attention que cette œuvre méritait de ma part. Je voyais bien qu'elle s'attardait un peu plus au battage du thé avec son ustensile particulier dans le rite de ce noble art. Et j'en déduis que c'étais sans aucun doute le retour de ce qu'elle me devait... Même si la forme me déroutait, je ne laissais rien paraître pour rester maître de la situation... Au fond de mon cœur je ressenti une certaine émotion, car en voyant toute l'implication et l'application que Cathy y mettait, je ne pouvais voir que l'amour du devoir bien fait, et honorer son maître en finissant par la présentation de ce bol de porcelaine où je pus humer ce thé finement préparé.
 

kyhd

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Modérateur
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Piou les fouetteurs :D
Passage seulement rapide et je crains que cela dure un peu cette semaine :(
*Pouf !!! Déjà partie !!!*
 
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