DeletedUser
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Bonjour à tous
Calicia, c’est mon royaume. Aujourd’hui, c’est l’ère de la Renaissance. Re-naissance, oui, c’est bien cela...Parce que Calicia renait. Parce que Calicia, autrefois, mourut.
Et voici comment
**************************************
Partie I : l’étoffe d’Isaël
« Venez, regardez donc, approchez vous, admirez les magnifiques étoffes nouvellement arrivées ! » harangua un commerçant au détour d’une ruelle.
« Par ici, par ici ! Des milliers d’étoffes pas chères !! » Hurlait- un autre
C’est jour de la célèbre foire aux étoffes aujourd’hui à Calicia. La foule est au rendez-vous, les ruelles sont quasiment impraticables. Tandis que je me promène et jette vaguement un coup d’œil aux étalages des marchands, mon regard est attiré par une magnifique pièce, un tissu d’une rare qualité. Son propriétaire, ayant deviné mon intérêt, sort de derrière son étalage et s’avance vers moi.
« Ma ptite Dame, ça c’est d’la belle, de la pure étoffe de Calicia ! Elle se marira très bien avec votre teint hâlé. Je vous en fais un bon prix ! »
« Dites pour voir ? »
« A peine 5 petits millions caliciens ma belle !! Et puisque vous êtes jolie, je vous la cède à 4.5 millions, mais uniquement pour vous !! »
Je lui souris et fit mine de reprendre ma route
« Attendez ma ptite Dame, 4 millions, mais pas plus bas hein!! »
« Non merci, je n’ai pas les moyens, au revoir Monsieur ! » et je poursuivis ma route
Tout en marchant, je songeais : 4 millions… sale voleur, profiteur, radin… A croire que la leçon ne leur a pas servi…
« Je me souviens des Temps Anciens » avait écrit la Reine du royaume un jour… mais la mémoire collective a disparu depuis fort longtemps. Si ce marchand avait connu la malédiction d’Isaël qui s’était abattue autrefois sur Calica, et la rédemption des commerçants qui s’en suivit, alors son étoffe, il la donnerait…
*******
La malédiction d’Isael
Autrefois, il y a fort longtemps, naquit Isaël, disciple d’un ancien dieu appelé Oroth.
Jeune, courageux, robuste, il vivait isolé avec sa mère dans le dénuement le plus total, quelque part dans l’une des régions récemment conquises du royaume. Pauvres mais heureux, tous deux cultivaient et vendaient de la laine pour subsister. Mais un jour la vieille femme tomba malade et mourut. Isaël se retrouva seul, quitta sa cabane et décida de tenter sa chance en tant que vendeur de laine à Calicia.
Nous nous situons sous une ère prospère pour la grande cité de Calicia, bien avant l’époque des guerres de succession. Les Dieux avaient doté la Cité, dite « la Grande » d’abondantes ressources. L’ordre des Cannes d’Argent venait tout juste d’être crée et y régnait en maître. Des milliers de pauvres pécheurs affluaient à la recherche de poissons rares. Puis ce fut au tour des tailleurs, des boulangers, et en fin de compte, des artisans de toute sorte de venir s’y installer et faire fortune. De somptueux navires venus de Mastredam, de l’île d’Islandis, des ports du monde entier ne manquaient jamais d’accoster ici. Les Dieux favorisaient largement la prospérité de la Grande, mais avaient émis une condition, une seule, aux habitants : que personne, même étranger, ne connaisse la misère.
Seulement voilà… quelques générations plus tard, ce « petit » détail fut oublié.
*****
Après des semaines de marche harassante, Isaël parvint enfin aux portes de la Cité. Empli d’espoir, de courage et de rêves, il espérait bien y faire sa place et fonder une famille. Cependant, il fut rapidement rattrapé par les tristes réalités.
Les Habitants de Calicia étaient obnubilés par le profit et la puissance. L’argent coulait à flots, les conflits faisaient rage, les guerres menaçaient d’éclater à tout moment.
Loin d’être un rêve, la Grande était une prison dorée, repliée sur sa haine, son orgueil et sa soif de pouvoir.
Isaël parvint néanmoins à vendre quelques laines, assez pour prendre un repas quotidien, mais pas suffisamment pour trouver une habitation, même modeste. Il dormait donc le plus souvent sous un vieux pont.
Une année, Calicia connut un hiver particulièrement rigoureux. La neige abondait, et les températures chutaient de manière vertigineuse. La nuit, Isaël affrontait un froid glacial , humide, qui pénétrait la moindre parcelle de son corps et lui coupait le souffle. Le quatrième jour, il tomba gravement malade, prit d’une forte fièvre. Il sentait peu à peu ses dernières forces l’abandonner.
Il était certain de mourir de froid très prochainement. Mais sa volonté de vivre prit l’ascendant. Muni de tout le courage qui lui restait, Isaël décida de demander la charité aux habitants. Il se leva, et se dirigea vers les luxurieuses maisons : « il y aura bien quelqu’un pour m’offrir l’hospitalité, un repas ou ne serait-ce qu’une étoffe pour me tenir chaud » espérait-il . Malgré la honte qui le submergeait, il n’avait pas d’autre choix que de tenter sa chance.
Il tambourina la porte d’une première maison et attendit. La porte s’ouvrit, faisant place à un marchand richement vêtu.
« S’il vous plait, Monsieur, je n’ai rien mangé depuis 2 jours et je ne sais pas où dormir. Si vous pouviez m’offrir un repas, ou ne serait-ce qu’une étoffe pour me réchauffer… il fait si froid, si froid…. »
Isaël s’emmitoufla avec ses quelques loques.
« par pitié », ses lèvres avaient peine à s’entrouvrir « aidez moi »
Le visage du marchand se tordit de rage
« Quelle honte ! Des mendiants à Calicia !! Et l’Ordre des la Canne d’Argent qui ne fait rien ! ». Il claqua la porte.
Déçu, Isaël tenta une seconde fois sa chance. Cette fois, ce fut une jeune femme qui ouvrit. « C ‘est pour quoi ? »
« Je vous en prie , Madame, j’ai tellement froid, je cherche un peu de nourriture, un coin chaud ou une étoffe pour me couvrir »
« Une étoffe, et quoi encore ! Comment osez vous importuner d’honnêtes gens ! Dehors ! » « Oh madame, je vous en …. » La porte se referma violemment.
Isaël poursuivit ses efforts.
« Une étoffe ! lui répondit-on plus loin, vous avez une idée du prix ? Allez donc travailler ! » « Mais je trav… ».
Vlan ! Encore le bruit d’une porte qui se referme…A bout de force, Isaël s’assit un moment.
Il ferma les yeux, et se sentit partir, loin.. loin…. Puis il entendit une voix au plus profond de son âme :
« Par l’avarice des hommes, ton heure est bientôt venue. »
« Dieu Oroth est-ce vous que j’entends ??? Isaël ouvrit les yeux mais ne vit personne. »
« Les Dieux n’ont pas oublié, et par ta voix s’exprimeront Isaël ». « Lève toi, c’est l’heure ! ». « Mais je leur dis quoi ? je n’ai plus de force.. pitié, laissez moi m’en aller.. »
« Lève toi ! » commanda la voix. « Je parlerai à travers toi, debout ! ».
Alors Isaêl se leva, se dirigea vers la place principale, et harangua la foule.
« Je vais mourir de froid ce soir ! N’y a t-il personne pour m’aider ? Vous vendez des milliers d’étoffe et n’avez pas le cœur d’en offrir une seule ? »
Les habitants, intrigués, sortirent de chez eux.
« Qu’on le fasse taire ce mendiant criait l’un ».
« chassez le de la Cité » fit échos un second.
«Vous avez oublié la condition ! Vous trahissez les Dieux qui vous ont couvert de richesses ! »
« La condition ? Un conte pour enfants » hurla une femme. « Vous comptez nous faire peur avec ça ! Pauvre imbécile ».
Puis la foule éclata de rire
Isaël poursuivit : « Marchands sans pitié, vous avez sombré dans l’avarice. Les Dieux ne l’entendent pas ainsi ! Vous ne savez pas ce que c’est d’avoir si froid, ! Oh non vous ne savez pas ! Mais un jour vous apprendrez, ça oui, Oroth vous le dit, vous saurez, vous saurez… »
« Hahaha et toi tu vas savoir ce que c’est que de ternir la réputation de Calicia ! ». La femme qui venait de parler jeta un bout de pain rassis à la tête du jeune homme.
Imperturbable Isaël continua :
« Que le froid recouvre Calicia pour l’éternité ! Que la glace recouvre les maisons, que les habitants restent emprisonnés chez eux ! Que les ponts soient détruits, que la mer aux abords de la Cité soit déchaînée ! Seuls, isolés à jamais vous resterez ! Et priez pour qu’un étranger vous donne une étoffe, car ce jour là, et seulement ce jour là, la malédiction sera levée !
Isaël à bout de force, s’arrêta, tituba un peu, s’écroula et ne se releva jamais plus. Il mourut de froid.
Les Dieux n’oublient jamais.. .
Le lendemain, les marchands étrangers, déjà en route vers la Grande, furent très surpris de devoir traverser des plaines gelées. Malgré tout parvenus jusqu’à la cité, ils ne purent atteindre les lourdes portes. Les ponts avaient disparu. Ils découvrirent un autre spectacle médusés : au loin ils purent apercevoir les toits des maisons recouverts de glace. Et loin d’entendre le brouhaha habituel, un silence assourdissant régnait sur la Cité. Les ruelles étaient recouvertes d’un épais manteau neigeux, la mer aux abords de la grande était en furie. Ils firent demi-tour
La nouvelle se répandit vite et depuis, et même après des dizaines d’année, plus un étranger n’entreprit le voyage vers Calicia.
A suivre… la rédemption des marchands
Calicia, c’est mon royaume. Aujourd’hui, c’est l’ère de la Renaissance. Re-naissance, oui, c’est bien cela...Parce que Calicia renait. Parce que Calicia, autrefois, mourut.
Et voici comment
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Partie I : l’étoffe d’Isaël
« Venez, regardez donc, approchez vous, admirez les magnifiques étoffes nouvellement arrivées ! » harangua un commerçant au détour d’une ruelle.
« Par ici, par ici ! Des milliers d’étoffes pas chères !! » Hurlait- un autre
C’est jour de la célèbre foire aux étoffes aujourd’hui à Calicia. La foule est au rendez-vous, les ruelles sont quasiment impraticables. Tandis que je me promène et jette vaguement un coup d’œil aux étalages des marchands, mon regard est attiré par une magnifique pièce, un tissu d’une rare qualité. Son propriétaire, ayant deviné mon intérêt, sort de derrière son étalage et s’avance vers moi.
« Ma ptite Dame, ça c’est d’la belle, de la pure étoffe de Calicia ! Elle se marira très bien avec votre teint hâlé. Je vous en fais un bon prix ! »
« Dites pour voir ? »
« A peine 5 petits millions caliciens ma belle !! Et puisque vous êtes jolie, je vous la cède à 4.5 millions, mais uniquement pour vous !! »
Je lui souris et fit mine de reprendre ma route
« Attendez ma ptite Dame, 4 millions, mais pas plus bas hein!! »
« Non merci, je n’ai pas les moyens, au revoir Monsieur ! » et je poursuivis ma route
Tout en marchant, je songeais : 4 millions… sale voleur, profiteur, radin… A croire que la leçon ne leur a pas servi…
« Je me souviens des Temps Anciens » avait écrit la Reine du royaume un jour… mais la mémoire collective a disparu depuis fort longtemps. Si ce marchand avait connu la malédiction d’Isaël qui s’était abattue autrefois sur Calica, et la rédemption des commerçants qui s’en suivit, alors son étoffe, il la donnerait…
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La malédiction d’Isael
Autrefois, il y a fort longtemps, naquit Isaël, disciple d’un ancien dieu appelé Oroth.
Jeune, courageux, robuste, il vivait isolé avec sa mère dans le dénuement le plus total, quelque part dans l’une des régions récemment conquises du royaume. Pauvres mais heureux, tous deux cultivaient et vendaient de la laine pour subsister. Mais un jour la vieille femme tomba malade et mourut. Isaël se retrouva seul, quitta sa cabane et décida de tenter sa chance en tant que vendeur de laine à Calicia.
Nous nous situons sous une ère prospère pour la grande cité de Calicia, bien avant l’époque des guerres de succession. Les Dieux avaient doté la Cité, dite « la Grande » d’abondantes ressources. L’ordre des Cannes d’Argent venait tout juste d’être crée et y régnait en maître. Des milliers de pauvres pécheurs affluaient à la recherche de poissons rares. Puis ce fut au tour des tailleurs, des boulangers, et en fin de compte, des artisans de toute sorte de venir s’y installer et faire fortune. De somptueux navires venus de Mastredam, de l’île d’Islandis, des ports du monde entier ne manquaient jamais d’accoster ici. Les Dieux favorisaient largement la prospérité de la Grande, mais avaient émis une condition, une seule, aux habitants : que personne, même étranger, ne connaisse la misère.
Seulement voilà… quelques générations plus tard, ce « petit » détail fut oublié.
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Après des semaines de marche harassante, Isaël parvint enfin aux portes de la Cité. Empli d’espoir, de courage et de rêves, il espérait bien y faire sa place et fonder une famille. Cependant, il fut rapidement rattrapé par les tristes réalités.
Les Habitants de Calicia étaient obnubilés par le profit et la puissance. L’argent coulait à flots, les conflits faisaient rage, les guerres menaçaient d’éclater à tout moment.
Loin d’être un rêve, la Grande était une prison dorée, repliée sur sa haine, son orgueil et sa soif de pouvoir.
Isaël parvint néanmoins à vendre quelques laines, assez pour prendre un repas quotidien, mais pas suffisamment pour trouver une habitation, même modeste. Il dormait donc le plus souvent sous un vieux pont.
Une année, Calicia connut un hiver particulièrement rigoureux. La neige abondait, et les températures chutaient de manière vertigineuse. La nuit, Isaël affrontait un froid glacial , humide, qui pénétrait la moindre parcelle de son corps et lui coupait le souffle. Le quatrième jour, il tomba gravement malade, prit d’une forte fièvre. Il sentait peu à peu ses dernières forces l’abandonner.
Il était certain de mourir de froid très prochainement. Mais sa volonté de vivre prit l’ascendant. Muni de tout le courage qui lui restait, Isaël décida de demander la charité aux habitants. Il se leva, et se dirigea vers les luxurieuses maisons : « il y aura bien quelqu’un pour m’offrir l’hospitalité, un repas ou ne serait-ce qu’une étoffe pour me tenir chaud » espérait-il . Malgré la honte qui le submergeait, il n’avait pas d’autre choix que de tenter sa chance.
Il tambourina la porte d’une première maison et attendit. La porte s’ouvrit, faisant place à un marchand richement vêtu.
« S’il vous plait, Monsieur, je n’ai rien mangé depuis 2 jours et je ne sais pas où dormir. Si vous pouviez m’offrir un repas, ou ne serait-ce qu’une étoffe pour me réchauffer… il fait si froid, si froid…. »
Isaël s’emmitoufla avec ses quelques loques.
« par pitié », ses lèvres avaient peine à s’entrouvrir « aidez moi »
Le visage du marchand se tordit de rage
« Quelle honte ! Des mendiants à Calicia !! Et l’Ordre des la Canne d’Argent qui ne fait rien ! ». Il claqua la porte.
Déçu, Isaël tenta une seconde fois sa chance. Cette fois, ce fut une jeune femme qui ouvrit. « C ‘est pour quoi ? »
« Je vous en prie , Madame, j’ai tellement froid, je cherche un peu de nourriture, un coin chaud ou une étoffe pour me couvrir »
« Une étoffe, et quoi encore ! Comment osez vous importuner d’honnêtes gens ! Dehors ! » « Oh madame, je vous en …. » La porte se referma violemment.
Isaël poursuivit ses efforts.
« Une étoffe ! lui répondit-on plus loin, vous avez une idée du prix ? Allez donc travailler ! » « Mais je trav… ».
Vlan ! Encore le bruit d’une porte qui se referme…A bout de force, Isaël s’assit un moment.
Il ferma les yeux, et se sentit partir, loin.. loin…. Puis il entendit une voix au plus profond de son âme :
« Par l’avarice des hommes, ton heure est bientôt venue. »
« Dieu Oroth est-ce vous que j’entends ??? Isaël ouvrit les yeux mais ne vit personne. »
« Les Dieux n’ont pas oublié, et par ta voix s’exprimeront Isaël ». « Lève toi, c’est l’heure ! ». « Mais je leur dis quoi ? je n’ai plus de force.. pitié, laissez moi m’en aller.. »
« Lève toi ! » commanda la voix. « Je parlerai à travers toi, debout ! ».
Alors Isaêl se leva, se dirigea vers la place principale, et harangua la foule.
« Je vais mourir de froid ce soir ! N’y a t-il personne pour m’aider ? Vous vendez des milliers d’étoffe et n’avez pas le cœur d’en offrir une seule ? »
Les habitants, intrigués, sortirent de chez eux.
« Qu’on le fasse taire ce mendiant criait l’un ».
« chassez le de la Cité » fit échos un second.
«Vous avez oublié la condition ! Vous trahissez les Dieux qui vous ont couvert de richesses ! »
« La condition ? Un conte pour enfants » hurla une femme. « Vous comptez nous faire peur avec ça ! Pauvre imbécile ».
Puis la foule éclata de rire
Isaël poursuivit : « Marchands sans pitié, vous avez sombré dans l’avarice. Les Dieux ne l’entendent pas ainsi ! Vous ne savez pas ce que c’est d’avoir si froid, ! Oh non vous ne savez pas ! Mais un jour vous apprendrez, ça oui, Oroth vous le dit, vous saurez, vous saurez… »
« Hahaha et toi tu vas savoir ce que c’est que de ternir la réputation de Calicia ! ». La femme qui venait de parler jeta un bout de pain rassis à la tête du jeune homme.
Imperturbable Isaël continua :
« Que le froid recouvre Calicia pour l’éternité ! Que la glace recouvre les maisons, que les habitants restent emprisonnés chez eux ! Que les ponts soient détruits, que la mer aux abords de la Cité soit déchaînée ! Seuls, isolés à jamais vous resterez ! Et priez pour qu’un étranger vous donne une étoffe, car ce jour là, et seulement ce jour là, la malédiction sera levée !
Isaël à bout de force, s’arrêta, tituba un peu, s’écroula et ne se releva jamais plus. Il mourut de froid.
Les Dieux n’oublient jamais.. .
Le lendemain, les marchands étrangers, déjà en route vers la Grande, furent très surpris de devoir traverser des plaines gelées. Malgré tout parvenus jusqu’à la cité, ils ne purent atteindre les lourdes portes. Les ponts avaient disparu. Ils découvrirent un autre spectacle médusés : au loin ils purent apercevoir les toits des maisons recouverts de glace. Et loin d’entendre le brouhaha habituel, un silence assourdissant régnait sur la Cité. Les ruelles étaient recouvertes d’un épais manteau neigeux, la mer aux abords de la grande était en furie. Ils firent demi-tour
La nouvelle se répandit vite et depuis, et même après des dizaines d’année, plus un étranger n’entreprit le voyage vers Calicia.
A suivre… la rédemption des marchands