Difficile de représenter avec des mots un style de peinture .. mais voici ma contribution et son inspiration.
Vanité
attribué à Philippe de Champaigne (1602-1674)
Vanité
attribué à Philippe de Champaigne (1602-1674)
Orgueil illusoire mais bien présent,
Qui coule sur les hommes, méprisant,
Fatalité immuable qui pèse,
Et appelle à un trépas qui apaise.
Quel est donc ce sentiment assez fort
Pour nous occire avec tous nos renforts
Mais pour procurer aussi tant de joie
Dans nos âmes tourmentées de bourgeois ?
Vanité, muse des peintres flamands,
Te voici décriée impunément
Et réduite en poussière par le temps,
Un peu plus perdue à chaque printemps.
Tant de sable est passé et a coulé
Qu'en passant il l'a désarticulée
Les roses sont fanées, les crânes creux
Vidés de ces horribles yeux vitreux.
La Faucheuse est passée, brisant ces vies,
Leur arrachant tourments, peurs et envies.
Vanité eut alors un goût amer,
Rappelant que la vie n'est qu'éphémère !
L.P.M.
Qui coule sur les hommes, méprisant,
Fatalité immuable qui pèse,
Et appelle à un trépas qui apaise.
Quel est donc ce sentiment assez fort
Pour nous occire avec tous nos renforts
Mais pour procurer aussi tant de joie
Dans nos âmes tourmentées de bourgeois ?
Vanité, muse des peintres flamands,
Te voici décriée impunément
Et réduite en poussière par le temps,
Un peu plus perdue à chaque printemps.
Tant de sable est passé et a coulé
Qu'en passant il l'a désarticulée
Les roses sont fanées, les crânes creux
Vidés de ces horribles yeux vitreux.
La Faucheuse est passée, brisant ces vies,
Leur arrachant tourments, peurs et envies.
Vanité eut alors un goût amer,
Rappelant que la vie n'est qu'éphémère !
L.P.M.