• Événement Agir pour demain 2024

    Le Dr Selena Verde a besoin de votre aide pour rétablir l’équilibre de notre monde grâce à une technologie de pointe. Ensemble, nous embarquerons dans un incroyable voyage de renouveau écologique et sauvegarderons l’avenir de tous les êtres vivants. Il aura lieu du 22 juillet au 12 août. Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Le nouveau monde Yorkton est là !

    Êtes-vous prêt à relever le défi ? Nous l’espérons bien !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.287

    La mise à jour 1.287 aura lieu le mercredi 17 juillet ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

Écrits

Teryar

Ouvrier
Je rêve souvent d'un pays de merveilles
Fait de pommes et de mirabelles
Où je pourrais être libre de mes mœurs
Et indicible dans mes rancœurs

Ce pays, parangon de mon état de veille
Eternelle ivresse saupoudrée de miels
Venus des horizons d'un lointain Eldorado
Me ramène à l'outrage de mon ego

Cependant, loin de moi se profile
L'arbre nécessaire au fruit de mon labeur
Et, me résignant à cueillir les fleurs
Poussant sur cette merveilleuse île

Je me dis que peut-être, un jour
Les caresses portées sur tes atours
Pourront à leur tour
Ajourner mon désir d'un éternel retour
 

Teryar

Ouvrier
Petit poème en prose !

Il existait dans un pays lointain
Un oiseau chantant d'un air importun
Ses rêveries, vagabondes et pures
Telles l'azur, reflet d'un monde pur

Un matin, alors qu'il volait doucement
Se présenta, le renard lui disant
"Doux oiseau, viens me demander
Le fruit de tous tes péchés"

L'oiseau ne sut quoi répondre, mais
Au détour d'une belle envolée
Finit par s'en moquer, lui répliquant
"Je ne sais quoi en penser cependant"
 
Dernière édition :

Kaspar

Médecin
Petit poème en prose !

Il existait dans un pays lointain
Un oiseau chantant d'un air importun
Ses rêveries, vagabondes et pures
Telles l'azur, reflet d'un monde pur

Un matin, alors qu'il volait doucement
Se présenta, le renard lui disant
" Doux oiseau, viens me demander
Le fruit de tous tes péchés "

L'oiseau ne sut quoi répondre, mais
Au détour d'une belle envolée
Finit par s'en moquer, lui répliquant
" Je ne sais quoi en penser cependant "
Simple remarque syntaxique : il n'y a pas d'espace entre un mot et ses guillemets : "extraordinaire" et pas " extraordinaire ".
 

gaarance

Conquistador
Bonjour :)
Petit poème en prose !

Il existait dans un pays lointain
Un oiseau chantant d'un air importun
Ses rêveries, vagabondes et pures
Telles l'azur, reflet d'un monde pur

Un matin, alors qu'il volait doucement
Se présenta, le renard lui disant
" Doux oiseau, viens me demander
Le fruit de tous tes péchés "

L'oiseau ne sut quoi répondre, mais
Au détour d'une belle envolée
Finit par s'en moquer, lui répliquant
" Je ne sais quoi en penser cependant "
ce poème n'est pas de la prose

Je crois que dans la cadre d'un dialogue, l'espace est de mise.
non, pas du tout :)
 

Teryar

Ouvrier
@gaarance C'est du lyrisme ^^ Je me suis inspiré du poème Iliade d'Homère !

@Kaspar Je te remercie, je pensais pourtant que comme pour les points virgule ou les deux points, l'espace était de mise… Dans le doute je fais la modification ! ;-)

:tassecafe:
 

Teryar

Ouvrier
J'aimerais partager un récit, faisant partie d'un univers fantastique : Le Monde d'Harl, que j'ai conceptualisé. :-)

Bonne lecture !

Harald se taisait. Il avait entendu un bruit. La créature gardienne de la Forêt Ancienne, où il se trouvait, n'était pas loin. Il n'en doutait plus, maintenant, et il approchait de son but. Celui de ses origines, de ses racines. Retrouver ce à quoi il tenait tant à cœur : ses ancêtres. Il fit un pas, et soudain, il entendit un bruissement dans les buissons. C'était trop tard, la créature s'était enfuie. Il avait cependant pu l'entrapercevoir, et elle était de couleur violette, avec de petites cornes qui lui saillaient sur le crâne, ainsi qu'une queue à la façon d'un diablotin, elle-même parsemée de petites proéminences osseuses.

Dépité, il se découragea. Tant de chemin parcouru, un si long voyage dans une quête qui s'avérait si vaine ! Il prit sa pierre de téléportation, et, d'un regard mélancolique, la pressa entre ses mains. Doucement et progressivement, il se dématérialisa, jusqu'à se retrouver dans une plaine, avec sa maison qui se situait non loin de là. Harald n'était pas un être ordinaire, car il n'avait jamais eu aucun souvenir de son enfance. A vrai dire, il n'en avait jamais eu, il avait toujours été un adulte à part entière. Il marcha jusque chez lui, entra dans la pièce principale et se servit à boire. Soudain, il se mit à réfléchir. Il avait, à plusieurs reprises, croisé une personne étrange, un magicien à ce qu'il semblait, qui se prenait parfois à rôder aux alentours. Il y avait, à quelques centaines de mètres de chez lui, un puits. La source infinie d'eau. Il se décida alors à s'y rendre.

Mephisatra... Songea-t-il sur le chemin de l'aller. C'était le nom attribuée à la créature gardienne de cette forêt où il s'était rendu auparavant. Mais cela lui semblait déjà si loin. Parviendrait-il un jour à la retrouver ? C'est sur ces entrefaites qu'il parvint au puits enchanté. Par le plus curieux des hasards, le magicien s'y trouvait. Il fixait le puits d'un air dubitatif, sans sembler avoir le moins du monde remarqué Harald.

- Bonjour ! lui instigua ce dernier.

Le magicien ne répondit pas. Il avait un chapeau pointu, une tunique recouverte d'une robe ample et grise. Il paraissait à présent soucieux de ne plus se savoir seul. Au bout d'un certain moment, et d'un silence ininterrompu, il se mit à parler.

- Bonjour, Harald.

Harald, habitué à ses manières plus que bizarres, lui répondit :

- Que faites-vous de si bon matin, cher monsieur ?

- Je réfléchis, lui répondit le magicien.

Harald s'en doutait. Il ne le comprenait que trop. Que faire dans ce monde, sinon réfléchir ? Lui-même se savait originaire d'une contrée lointaine, qui s'appelait la Contrée de Cieux, où vivaient les êtres ailés. Il l'avait appris du magicien, qui semblait, parfois, en savoir un peu trop long sur certaines choses. Mais Harald s'en moquait. Il voulait savoir. Savoir… C'est alors qu'il répondit au magicien :

Je me pose aussi des questions, cher ami. Je me pose, vous ne le savez vous-même que trop bien, des questions sur mes origines, sur ces êtres ailés dont vous m'avez parlé. Comment les connaissez-vous ?

- Pourquoi tant de hâte ? Approche…

Harald, un peu hésitant, finit par avancer.

Le magicien se mit à discourir.

- Harald, comme tu le sais maintenant, tu appartiens à la fratrie de êtres ailés. Cependant, pour pouvoir retrouver tes origines, il faut que tu apprennes… Oui, que tu apprennes. Il te faut savoir te servir de tes yeux, pour ouvrir ton regard.

- Que voulez-vous dire ? lui répondit Harald.

- Ce que je veux dire ? C'est bien simple, pourtant, le regard est l'arme la plus fatale, la véritable épée de l'homme sage. Mais tu ne dois pas voir avec tes yeux, du moins, pas avec la conscience qui t'y incite. Il se cache autre chose derrière le regard, une chose bien plus précieuse.

Harald en doutait sérieusement. Rien pour lui n'était plus beau que la vision de la nature, à vrai dire il y avait toujours baigné, étant entouré des animaux alentours et chassant l'écureuil ou cueillant les baies pour se nourrir. Il resta un instant hésitant.

- Vous voulez dire que j'ai un pouvoir, ou que je pourrais l'apprivoiser d'une quelconque manière ?

- Il ne s'agit pas d'apprivoiser, mais de conquérir. Conquérir ce pour quoi tu es né, le véritable héritage qui t'a été légué. Mais tu n'y parviendras pas seul. Tu as besoin d'aide. C'est l'eau. Cette dernière est à l'origine du pouvoir des êtres ailés, tes ancêtres, et c'est grâce à elle qu'ils ont pu atteindre la Contrée des Cieux en s'affranchissant du monde terrestre. Harald, voici ce que je te conseilles : met un terme une bonne fois pour toute à ce monde terrien, et sert toi de tes yeux. Les véritables…

Mais… Comment ? se dit Harald. Comment pouvait-il se servir d'un pouvoir qu'il n'avait jamais usité auparavant ? Comment faire, diable, pour arriver à une fin dont il n'avait jamais eu les moyens ? Devinant sa pensée, le magicien reprit.

- Regarde le puits, Harald, il t'apportera la réponse que tu cherches tant.

Intrigué, Harald s'approcha du puits, de la source infinie d'eau. C'est alors, qu'une fois devant et le regard plongé à l'intérieur, il se mit à réfléchir, à se poser des questions qui défilaient dans sa tête comme des chevaux lancés au galop. Comment faire ? Cette question le taraudait, et à force de discourir vainement dans sa tête sur des questions qui lui parurent durer une éternité, il se trouva transporté dans un mirage. Dans ce mirage, il y avait le magicien, mais il avait l'aspect de Mephisatra. Alors Harald comprit. Le magicien jouait double-jeu. Il n'avait jamais voulu, et ce depuis qu'il le connaissait, le conseiller. Tout ce qui l'importait, c'était se servir de lui. Mais par quel moyen ? Quel était son objectif ?

- Qui êtes-vous ? s'écria, impromptu, Harald.

- Je suis Mephisatra, mais toi qui es-tu ?

Harald se tut. Il fouilla machinalement dans sa poche. La pierre s'y trouvait. Et d'un coup il sut : c'est cela que voulait s'approprier le magicien, car se disait-il, peut-être était-ce de cette pierre que Harald tirait son pouvoir, sa particularité. Cependant, le magicien se trompait. Harald savait que ses origines avaient toujours été sa source de motivation, son but vital. Qu'allait-il faire désormais pour se tirer de cette situation ? Mephisatra reprit.

- Tu as une sensibilité, Harald. C'est ce pouvoir qui t'appartient réellement. Certes, tu es fait de chair et d'os, mais tu es réellement guidé par tes motivations personnelles, et pour les parachever il te faudra découvrir ce qui t'attire au plus profond de toi. Qu'est-ce donc ? Ta folie, ou… Ton ambition ?

Harald n'avait pas d'ambition... Ou du moins, pas celle d'être fou. Et encore moins celle de céder à l'arrogance présomptueuse de cette engeance qui se trouvait devant lui. Cependant, le magicien n'avait pas tort dans tout ce qu'il disait. En effet, il avait une sensibilité et si elle se cachait dans ses yeux, pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ?

- Que vas-tu faire à présent ? Donne-moi cette pierre et tu seras libre d'être qui tu veux. Mais avant cela, pose-toi la bonne question : tiens-tu tant à cette sensibilité ou serais-tu prêt à l'abandonner pour rester terrien ?

- Ni l'un ni l'autre, répondit il. Ce que j'ai, je le garde, et je ne demande en rien à me justifier. Cependant, vous m'avez ouvert les yeux, car je comprends désormais pourquoi je n'ai jamais réussi à retrouver les miens. Il se trouvaient à l'intérieur de moi. Mon âme, voilà ce en quoi je crois, voilà donc ma sensibilité. Mais vous, Mephisatra, vous n'en avez pas. Vous n'êtes qu'un esprit embrouillé. Et je vous honnis. Que ceci soit ma dernière volonté.

Soudain, la pierre qui se trouvait dans sa poche disparut. Le magicien éructa, et se mit à hurler à pleine haleine. Il sut que désormais tout l'abandonnait, et dans un dernier combat, s'élança vers Harald. Mais ce dernier avait des ailes qui lui poussaient dans le dos et s'envola. Il disparut. Sa sensibilité à fleur de mains, il rejoignit ses ancêtres, sa fratrie, sa famille tant adorée et si souvent rêvée et chérie.
 
Dernière édition :
Haut