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  • Événement Avril 2024 - Cot Cot Codeccc

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Vendre son âme?

  • Auteur de la discussion DeletedUser49654
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DeletedUser33392

Guest
La conversation semblait déjà finie à mon arrivée. Il part vers le vestiaire, pour trouver des vêtements chauds, elle lui emboîte le pas, docilement. Pas un mot, pas un regard… l’impression d’être invisible, ou pire, une gêne comme les rôdeurs, d’ailleurs ceux-ci étaient plus sociables, avec leurs grognements, je me surprends à sourire. Je pose mon sac à dos, plein de victuailles, près du foin et je m’approche des chevaux pour les panser.. Malgré la tempête qui arrive, ils ont l’air calme, ils apprécient mes soins. Je décide de me coucher dans le foin, espérant que Furia, viendra se coller à moi, pour apporter un peu de sa chaleur, à ma couche de fortune. Le matin arrive vite et nous devons repartir. Nous allons rejoindre la highway à pied.
- Vous pourrez vous installer à l’intérieur quand nous serons à nouveau là haut. Il faut préserver les chevaux, nous dit il.
J'espère qu'il n'a pas épuisé les sujets de discussion, pour la journée.
 

DeletedUser16895

Guest
HHHHHHhhhhh hhhhhhhHHHHHHH

Quoi ? Argh... ma tête ! J'ai trop dormi.... une éternité !!

Hhhhhhhhhh HHHHHHH ah, mais la faim est toujours là.... elle me tenaille !
J'ai perdu un temps fou !!!! j'ai dormi trop longtemps....

Mais où suis-je ? ah oui, la ville sous la neige !


La faim exacerbe mon odorat... je sens une odeur d'humain, c'est ténu...
J'ai faim..... Je la suis, excité à l'idée du sang et de la chair. ... du sang, qui bouillonne, qui gicle, qui gronde....

J'ai faim... ça fait trop longtemps... l'odeur est si douce... j'en pleurerais presque, si j'en avais la capacité

Je titube, je zigzague... j'accélère le pas. L'odeur se fait plus nette.
J'entre dans une église écroulée... c'est là... sous l'autel... je me précipite....RIEN ! la cachette est vide.
L'odeur est toujours là, faible, insaisissable, irréelle, comme une mélopée d'ange...
....Le fuyard est parti depuis peu !

HHHHHhhhhh hhhhAAHHH

RAGE ! où est-il ? je le piste sur quelques mètres, puis le perds soudain.
Le nez au vent, je scrute, je fouille.... Non... c'est fini...

Je quitté l'église, rejoins la route...

... et une nouvelle odeur, plus forte. Ils sont plusieurs....
 
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DeletedUser49654

Guest
Il marchait devant les chevaux, dans sa main cette photo, usée de mille regards. Il regardait l'intensité qui jaillissait des yeux de cette femme brune. Une femme si belle car elle le comprenait depuis toujours. Son zerkalo, son mirroir. Prisonnière d'un autre monde elle avait cru le liberer en soufflant la bougie qu'elle tenait à la main. Mais il ne voulait rien d'autre qu'elle, et perdu dans le noir il ne voulait plus rien. Il comprit que tout était vain. Il ne pouvait plus vivre près des humains, un loup solitaire voilà ce qu'il était. Il voulait passer le reste de sa vie seul mourant dans un souvenir. Il disparu dans la forêt et laissa les chevaux avancer seuls. Personne ne remarqua sa disparition, il ne ressortirait plus jamais de ce froid. Cette femme brune était partout dans chaque cristaux de neige, il entendait sa voix dans le vent, elle l'appelait davay, davay, davay... allé. En espérant que tout s'éteigne enfin.
 

Izygomatique

Mathématicien
Je soulève doucement ma toile de protection. La tempête est arrivée plus vite que prévue, sournoise et discrète. Heureusement l'automatisme de mes gestes m'a permis de fixer ma protection rapidement en moins de 5 secondes et surtout sans que le froid ne s'y engouffre trop.
Mes pièges à neige sont remplis, une chance de les avoir placés par précaution bien avant la tempête.
Ah elle vient à point nommer cette garce, je vais enfin pouvoir avoir un peu d'eau potable...

Tout avait commencé par les pluies acides. En plein été. Panique et surprise générale. La Terre entamait enfin sa révolte contre les humains. Après les pluies, le Grand Froid. Terrible. Mordant. Saisissant. Pire qu'une hyène... Et enfin, la mutation des molécules d'eau condensée. La planète bleue avait trouvé la Solution. L'eau qui constitue la base de la vie, voilà la faiblesse des humains. L'humain faignant, paresseux, aliéné par sa bêtise... Voilà une épreuve dont seule la quintessence même de l'espèce pourrait réchapper. Ce poison était la clé pour une évolution vitesse grand V. Son évolution.... ou sa disparition.

Mais j'ai dormi trop longtemps à l'abri, plus aucun signe de vie dans la maison ! Les pauvres fous, je vois leurs traces d'ici. Comment peuvent-ils prétendre survivre s'ils ne prennent pas la peine de les effacer... Moi qui commençais à croire en eux. La purification de l'eau peut attendre, suivons les.
 
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