DeletedUser55106
Guest
Je m’appelle Néfaste, c’est mon nom d’acteur, il paraît qu’il est faux enfin certains le disent, ceux qui n’ont pas vu la fin du film. Je suis né avec le punk, je suis né dans un parc, je suis né à Nantes.
Dans le parc j’ai fait mes premiers pas, mes premiers matchs de football, mes premières courses de vélo, mes premier matchs de tennis… pendant quinze ans je n’ai fait que du sport. T’as fait tes devoirs ? Non, mais tu vois pas que je suis Marco Van Basten !! Mon grand frère était un sportif de haut niveau du genre à courir le cent mètres en moins de onze secondes et il avait une collection de vinyles qu’il écoutait dans sa chambre avec sa copine Carine, Martine, Emmanuelle, Isabelle, Claire, Sophie… bref je ne lâchais pas l’entrainement et j’étais branché sur radio Nantes en non stop. A Nantes, la liberté c’était le tramway, il t’emmenait au cinéma, à la fête foraine à la salle d’arcade. Mais un jour j’ai pris le bus, un samedi après-midi, pour mes parents j’allais à l’entrainement mais en fait j’allais à une boum chez Séverine, Séverine et ses grands yeux bleus comme Candy. J’avais gravé son prénom sur tout les lampadaires entre chez moi et le collège. Et là le drame pendant que je dansais avec Stéphanie qui était comme ma sœur puisque je l’avais vu chialer à sa première rentrée de maternelle, j’aperçus Séverine avec le gros Tony sur “ comme un ouragan” de la princesse de Monaco qui… je ne peux décrire cette scène insoutenable. Depuis ce jour là je voue une haine profonde à la musique des années 80 et j’ai abandonné le sport pour me passionner pour les viennoiseries.
Puis j’ai déménagé dans le Finistère, je suis arrivé un soir de pluie et l’averse à duré dix bonnes années. Le monde rural est un bonheur, pour aller au lycée c’est simple, tu te lèves à 6h tu prends ta mobylette, bien sur tu prends ton k-way évidemment pas de parapluie parce qu’avec le vent il se retourne et là tu te retrouve trempé et tu te fais mordre par une baleine, dantesque et surréaliste. La bruine boueuse collé au visage et les cheveux coiffés au casque avec ton sac Chevignon tu tentes de conserver une dignité. Tu atteints le car où les chauffeurs Dédé ou Bebert suivant les jours t’accueilles avec toute la chaleur humaine d’un paysan breton, “ Ta carte !?!?!?”. Ils n’ont que le permis moiss-bat mais on a pas meilleur alors tu pries pour que le chouchen ait commencé à se dissiper dans leur sang. Sept heure trente, t’as survécu au voyage, t’es le premier à rentrer au lycée dans ta classe de bouseux pré-alcooliques et de surfer toujours stone. Leur seul but dans la vie aller torcher à La Torche. J’ai toujours su compter c’est génétique et j’ai appris à trois ans en jouant à la belote avec mon père, alors j’suis au dernier étage du bahut avec ceux qui parlent de suicide quand ils ont que treize en philo. Mais moi j’veux faire de l’art, j’veux être Dali. Le problème c’est que tu sais seulement dessiner des maisons avec une règle pour faire de beaux parallélépipèdes donc tu continues de compter.
Après plusieurs années les pieds dans l’Odet, à maudire les grandes marées, j’ai fait une rencontre sur un banc comme dans un film, j’ai parcouru le monde, c’était beau comme The Truman Show. Et puis j’ai compris que c’était une actrice que j’étais dans un décor alors j’me suis échappé. Je suis sur l’océan à chercher la petite porte qui me fera sortir de ce monde, une porte qui donne sur un endroit où je serai libre, débarrassé de tout ceux qui veulent me ramener sur le plateau. Mais je sais qu’il n’y aura pas de happy end, je ne suis pas Jim Carrey, on n’échappe pas aux dieux mais je n'arrêterai pas d’essayer. En attendant je crèche au Valhalla
Non je ne joue pas dans ton monde, mais quelques fous entre parfois dans le mien.
Dans le parc j’ai fait mes premiers pas, mes premiers matchs de football, mes premières courses de vélo, mes premier matchs de tennis… pendant quinze ans je n’ai fait que du sport. T’as fait tes devoirs ? Non, mais tu vois pas que je suis Marco Van Basten !! Mon grand frère était un sportif de haut niveau du genre à courir le cent mètres en moins de onze secondes et il avait une collection de vinyles qu’il écoutait dans sa chambre avec sa copine Carine, Martine, Emmanuelle, Isabelle, Claire, Sophie… bref je ne lâchais pas l’entrainement et j’étais branché sur radio Nantes en non stop. A Nantes, la liberté c’était le tramway, il t’emmenait au cinéma, à la fête foraine à la salle d’arcade. Mais un jour j’ai pris le bus, un samedi après-midi, pour mes parents j’allais à l’entrainement mais en fait j’allais à une boum chez Séverine, Séverine et ses grands yeux bleus comme Candy. J’avais gravé son prénom sur tout les lampadaires entre chez moi et le collège. Et là le drame pendant que je dansais avec Stéphanie qui était comme ma sœur puisque je l’avais vu chialer à sa première rentrée de maternelle, j’aperçus Séverine avec le gros Tony sur “ comme un ouragan” de la princesse de Monaco qui… je ne peux décrire cette scène insoutenable. Depuis ce jour là je voue une haine profonde à la musique des années 80 et j’ai abandonné le sport pour me passionner pour les viennoiseries.
Puis j’ai déménagé dans le Finistère, je suis arrivé un soir de pluie et l’averse à duré dix bonnes années. Le monde rural est un bonheur, pour aller au lycée c’est simple, tu te lèves à 6h tu prends ta mobylette, bien sur tu prends ton k-way évidemment pas de parapluie parce qu’avec le vent il se retourne et là tu te retrouve trempé et tu te fais mordre par une baleine, dantesque et surréaliste. La bruine boueuse collé au visage et les cheveux coiffés au casque avec ton sac Chevignon tu tentes de conserver une dignité. Tu atteints le car où les chauffeurs Dédé ou Bebert suivant les jours t’accueilles avec toute la chaleur humaine d’un paysan breton, “ Ta carte !?!?!?”. Ils n’ont que le permis moiss-bat mais on a pas meilleur alors tu pries pour que le chouchen ait commencé à se dissiper dans leur sang. Sept heure trente, t’as survécu au voyage, t’es le premier à rentrer au lycée dans ta classe de bouseux pré-alcooliques et de surfer toujours stone. Leur seul but dans la vie aller torcher à La Torche. J’ai toujours su compter c’est génétique et j’ai appris à trois ans en jouant à la belote avec mon père, alors j’suis au dernier étage du bahut avec ceux qui parlent de suicide quand ils ont que treize en philo. Mais moi j’veux faire de l’art, j’veux être Dali. Le problème c’est que tu sais seulement dessiner des maisons avec une règle pour faire de beaux parallélépipèdes donc tu continues de compter.
Après plusieurs années les pieds dans l’Odet, à maudire les grandes marées, j’ai fait une rencontre sur un banc comme dans un film, j’ai parcouru le monde, c’était beau comme The Truman Show. Et puis j’ai compris que c’était une actrice que j’étais dans un décor alors j’me suis échappé. Je suis sur l’océan à chercher la petite porte qui me fera sortir de ce monde, une porte qui donne sur un endroit où je serai libre, débarrassé de tout ceux qui veulent me ramener sur le plateau. Mais je sais qu’il n’y aura pas de happy end, je ne suis pas Jim Carrey, on n’échappe pas aux dieux mais je n'arrêterai pas d’essayer. En attendant je crèche au Valhalla
Non je ne joue pas dans ton monde, mais quelques fous entre parfois dans le mien.