L' Esprit Littéraire

[DeletedUser35622]

@galignan lahache : fends toi de maux une liste obèse et crochue de mots mis

 

[galignan Lahache]

commencer je ne sais par quoi
répondre je ne sais à qui
au téléphone à je ne sais quoi
à propos de je ne sais qui.
mettre aux personnes une apostrophe
ou deux selon ce que le prof
veut puis demander à la lune
une inspiration sans aucune
forte conviction, capturer
un colibri, le torturer
par la spa se faire huer
à Mexico se réfugier
et descendre profondément
jusqu'aux enfers avec les déments.
prendre la drogue et prendre le bus
sacrifier sur l'autel un chiot
un autre encore, d'un brulot
faire disparaitre la veste
du feu personnage modeste
de par ses origines de
par son charme et sa mort de mer

@gaarance
ouf heureusement qu'on recommence pas à partir de la fin : je lègue donc à mon successeur ces quelques obstacles:
flûte guitare chant harpe violon tambour piano

 

[BlackKwolph]

La flûte du charançon
et la guitare du puceron
couvrent le chant de l'échanson
malgré la harpe et le violon
de ce pauvre Cupidon
dont le tambour au sanglot long
piano piano dans le chardon
ensorcèle l'aliboron
qui part brouter dans les buissons.

contention - doublure - poussette - flexible - mimolette - vert - caracoler - fondant - bidon - Saint Jean Pied de Port - juteux

 

[Loup Tenace]

Tout agité qu'il était, le simplet pris dans sa contention se faisait plus calme en cette nuit.
Mais sa doublure mis dans le fauteuil du Maître, est tout juste bon à se déplacer en poussette
Tant sa rigidité inflexible manque singularité de flexibilité de l'esprit quand on lui propose de l'Edam
Et qu'il exige de la Mimolette à la place, le voir venir vert de rage à caracoler après le pauvre serveur
Est un plaisir qui n'a pas son pareil. Bon après faut pas lui proposer un fondant à ce bidon Maître de Saint Jean Pied de Port.
Moi m'en vais en cuisine me commander un bien juteux plat en sauce.

Compteur ... ventilateur ... forêt ... guenille ... tablette ... digital ... murets ... murène ... cotte de maille ... hydromel .

 

[galignan Lahache]

Par une belle soirée d'été,
en fuyant les lumières de la
ville; après avoir assisté
à une projection applaudie,
et en excellente compagnie.
La voiture exhibait fièrement
quelques kilomètres au compteur.
Il faisait chaud, j'avais bêtement
mis en marche le ventilateur.
Le moteur cala à cause de
cette surcharge électrique de;
ma foi c'est pourtant trop peu d'ampères,
seules quelques unités en galère.
je me trouvais en pleine forêt,
en guenilles, sans douceurs, tablettes...
si bien que si j'avais su j'aurai
prévu quelques boites d'allumettes,
à défaut d'un outil digital
un couteau ou autre objet vital.
En marchant un peu plus en avant
j'atteignis des murets, en passant
je tombais dans l'eau sur des murènes.
C'était les douves d'un vieux donjon.
Les os trempés des pieds jusqu'à l'aine
j'entrepris de verser un soupçon
non d'abord je trouvai à ma taille,
puis j'enfilai la cotte de maille.
Je finis la nuit sans demoiselle
serrant fort mon tonneau d'hydromel.

Coucou ... montagne ... pur ... déchet ... université ... oreiller
(je comprends pas que vous me laissiez encore choisir les mots ...)

 

[BlackKwolph]

Coucouuuu...cou...couuuuuu.....
l'écho de la montagne répercutait de paroi en paroi, de vallée en vallée les voix des enfants. La nuit tombait et le son pur se perdait peu à peu. Etrange idée de jouer à cache-cache dans un endroit aussi perdu, loin de leur tente. Toute aussi étrange, l'idée de partir en camping avec 3 enfants aussi jeunes, dans un lieu aussi accidenté.
Qui avait eu l'idée ? La mère peut-être. Oui, elle qui se plaignait souvent de la charge qu'étaient les trois petits. Ils coûtaient cher. Produisaient tant de déchets par leur gaspillage perpétuel de nourriture, de vêtements... Et leur père qui ne payait la pension qu'épisodiquement. Oui, pour une fois, elle semblait heureuse de proposer ce jeu dans les bois sombres, dans cette montagne aux flancs escarpés.
Coucouuuu...cou....couuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu............
...Enfin..... le silence.......
Un soupir de soulagement et cette pensée rassérénante : elle n'aurait plus à épargner pour financer l'université, ou toute autre étude. Ils l'avaient tant déçue. Aucun n'était diagnostiqué "à fort potentiel", alors que la plupart de ceux de ses copines l'étaient, même les plus nuls à l'école ! Aucun prodige musicien ! Aucun .... de rien d'ailleurs ! Elle avait envisagé de se débarrasser de ces gêneurs sous un oreiller. Mais elle risquait de casser un de ses ongles soigneusement nail-artés s'ils se débattaient. Elle frissonna à cette idée monstrueuse. Non, les perdre en montagne était bien moins stressant. Elle trouverait bien une explication à fournir aux voisins, à leur père (mais se poserait-il seulement la question, il devait encore être en déplacement avec une blondasse à forte poitrine, et d'ailleurs le mobile n'avait pas sonné de la journée), aux professeurs des écoles.... Un serial Killer devait bien arpenter ces forêts. Pourvu qu'ils tombent d'un rocher, un accident d'enfant turbulent ayant échappé à la permanente vigilance d'une mère aimante et attentive...
Elle sourit en sirotant sa tisane florale amincissante du soir, un peu amère, elle rajouta du sucre.
...
Les enfants, serrés les uns contre les autres, chuchotaient en riant. Les contes lus à l'école, leur mère n'en lisait jamais le soir avant qu'ils ne s'endorment, étaient formateurs à plus d'un titre. Les petits cailloux blancs luisaient sous la faible clarté de la lune. Et sur l'écran brillant, où ils taperaient le 112 dès que tout serait fini, remerciant leur instituteur qui leur avait si bien appris comment assurer leur sécurité, ils admiraient les magnifiques clochettes pourpres et bleutées, et petites fleurs blanches qui avaient enrichi la tisane maternelle... un peu amères, mais elle rajouterait du sucre. Internet était une source inépuisable d'apprentissage. Il leur tardait de poursuivre leurs études de botanique. Ils feraient d'excellents phytothérapeutes.


Aconit - Boute-en-train - Cigüe - Digital/e - Excavation - Familier/e - Grignoter - Halo - Ischio-jambier/s - Jules

 

[galignan Lahache]

Bonsoir,
ne connaissant pas certaines définitions telle que "Aconit" j'ai du aller consulter mon dictionnaire (non google est plus rapide...).
Il m'a suffit de prononcer cette formule magique "ok google" pour invoquer le daemon, puis d'ajouter ma requête en l’occurrence Aconit.
Répondant à mes prières le grand esprit me communiqua cette réponse "Selon wikipédia, Aconit est un genre de plantes herbacées, les aconits, de la famille des "Ranunculaceae".
Ne sachant que faire de cette définition, je failli lui demander d'expliciter "Ranunculaceae" mais seulement failli... à le faire.
Au contraire, comme un véritable boute-en-train j'ai préféré remercier affectueusement le géant américain pour son aide précieuse.
La Cigüe par contre est un poison utilisé dans la grèce antique en cas d'ostracisme (il me semblait avoir appris que soit thémistocle soit périclès, (un grand stratège) préféra le poison à l'exil).
Bref, j'avais décidé de me faire à manger et pour se faire, je me suis baladé en forêt pour récolter quelques ingrédients. Ayant apporté avec moi différents ouvrages sur les plantes comestibles, je me sentais prêt pour un bon repas gastronomique.
Aussi je vous fait part de cette liste (si jamais vous ne vous contentez pas d'un frugal souper):
L'aconitine, létale
quel boute-en-train je fais ^^
la cigüe, toxique
du muguet, mortel
l'amanite tue mouche, pas que...
Néanmoins j'en réchappais! rassurez vous je ne hanterai pas ces forums indéfiniment! La raison de ma survie est que ce dernier est plus hallucinogène que nocif. Ses psychotropes aidant, je n'ai pu continuer de préparer mon déjeuner et de poursuivre ma délicieuse préparation.
Ma conscience retrouvée j'appelais le centre anti-poison à partir de mon cellulaire digital, afin de me soigner au mieux.
C'est bien connu le mieux est l'ennemi du bien ! Je laissais donc le meilleur pour les autres et je partis exhumer à la cave un remontant, pour me requinquer j'avais pour désir avec le secours d'une eau de vie de reprendre un peu de vitalité, voyez-vous.
Pourtant mon oeil avisé perçu un rayonnement doré provenant d'un coin du mur. Après quelques étonnements je procédais à l'excavation d'un seau entier d'or, de nickel et d'argent. Cette richesse ne m'était pas familière. J'avais déjà maintes fois en mon temps exploré cette pièce , et avec plus de lucidité sans rien trouver! Impatient je commençais à grignoter le bouchon de liège tout en observant l'étrange halo du trésor découvert. Soudain je me suis réveillé la tête entre mes ischio-jambier. C'était les secours appelés tantôt, le sauveteur s'appelait Jules....
Alors qu'est ce qu'on dit les lecteurs? Merci ... Jules !

Rire / rose / carte / poisson / verre / livre / tire-lire / bedaine / monte-en-l'air

 

[DeletedUser54562]

Ce matin là un orange éclata. Pourtant ce n'est pas ce qui me réveilla. Ce fut plutôt le doux parfum des roses fraichement cueillies que ma gouvernante venait de déposer dans ma chambre. J'ouvrir un oeil et lui demandai :
"Il est bien tôt, que me vaut l'honneur d'un si beau bouquet?"
Ma gouvernante s'excusa de m'avoir réveillée et me répondit que le bouquet avait été trouvé devant la porte le matin, et qu'il était accompagné d'une carte.

Curieuse de nature, il ne me fallut pas longtemps pour me hisser hors du lit et décrocher la petite carte du bouquet pour la lire à haute voix. Je savais ma gouvernante curieuse également! La carte disant " J'aurais pu vous offrir un poisson rouge dans un bocal, mais j'ai préféré la beauté des roses".

"Je sais qu'il est tôt mais j'ai l'impression d'avoir déja besoin d'un verre"
Les mots me vinrent spontanément .. je n'avais jamais lu de déclaration plus idiote et stupéfiante.. ou dans un mauvais livre à l'eau de rose peut être.

Je demandai à ma gouvernante si elle pensait à un homme si peu cultivé et si peu raffiné qui ait pu me déposer telle déclaration. Ce à quoi elle me répondit qu'elle connaissait bien un monte-en-l'air souvent bien trop arrosé, avec une grosse bedaine, qui avait fait courir le bruit à la taverne qu'il en pinçait pour la princesse. Je vous donne la version courte parce que Maggie, ma gouvernante, se perdit dans des détails sans importance qui me donnèrent presque envie de retourner sous ma couette. C'est souvent grâce à elle que j'apprenais tous les potins de la ville.


Je restai sans voix un moment puis je ne pus m'empêcher d'éclater de rire.. et je l'avoue, de laisser échapper un ou deux jurons .. ce qui me valut de devoir tirer une ou deux pièces de mon sac pour les déposer dans la "tire-lire des vilains mots". Oui vous avez bien lu.. encore à mon age! Tradition quand tu nous tiens.. Maggie avait instauré cette tradition (ou punition selon comment vous voyez la chose) à mes 7 ans et depuis, cette maudite tire-lire demeurait à sa place, attendant d'alléger de temps à autres mon porte monnaie ..


poussette - citrouille - corvée - roseraie - idole - brouillard - hydrater- repasser - tour

 

[BlackKwolph]

Et bien, beau doublé, Atheneis !
Juste un bémol dans ce texte à l'harmonie en fa# majeur, ... la règle veut que l'ordre des mots proposés soit respecté. Pour la prochaine création donc

 

[DeletedUser54562]

Zuuuuuuuuuuut désolée j'ai pas tout bien lu alors^^

 

[BlackKwolph]

Mais non, pour la 1e fois, c'est un super texte ! Fallait déjà se lancer, c'est fait ! Je rappelle les mots....

poussette - citrouille - corvée - roseraie - idole - brouillard - hydrater- repasser - tour

 

[BlackKwolph]

Cette vieille peau aurait pu choisir l'antique poussette, toute poussiéreuse, reléguée au fond de la remise, au moins c'était un moyen de transport, mais elle avait choisi une citrouille.... ! Allez savoir pourquoi. Un légume un peu grotesque tout de même. Pas le plus raffiné en tout cas.
Au moins, pour une soirée, le sort l'avait libérée de sa corvée domestique. Et elle avait arpenté les jardins royaux au bras d'un Prince. Un peu déçue, il était roux, elle aurait préféré blond... Les souliers étaient si petits, même pour son 36, les talons trop hauts. Sa taille en était affinée, mais que d'inconfort ! La semelle si fine ne la protégeait pas des pointes aigües du sentier gravillonné. La famille royale devait être trop pingre pour payer du sable blanc fin (comme celui qui la faisait rêver sur les posters de sa chambre... les Maldives...). La roseraie était magique et resplendissait sous les rayons de la pleine lune. Il faisait très frais et la robe fourreau aux épaules dénudées, si elle était digne d'une création Elie Saab, ne suffisait pas sous le vent d'est. Elle respirait à plein poumons les parfums délicats des roses qui résistaient bien mal au vent sec, tout en tentant de ne pas se piquer aux orties envahissantes. Vraiment pingres....
Et, ignorant les mains un peu baladeuses du prince, elle pensait à son idole. Comme elle aurait adoré cette même soirée en compagnie de Brad !!! Elle soupira et le prince se méprit, l'imbécile. Il tenta de l'enlacer. Une baffe sonore l'arrêta dans son élan.
Douze coups commencèrent à sonner , discordants, au clocher du village. Une des cloches était fêlée et sonnait faux. Le brouillard commença à se lever. Sa marraine lui avait bien précisé qu'il couvrirait sa fuite. Mais pourquoi courir ? Après tout elle pouvait aussi profiter un peu de cette suspension dans une vie monotone à se pendre. Le vent lui desséchait la gorge. Elle retourna vers la salon prendre une coupe pour s'hydrater. Cette boisson gazeuse et alcoolisée n'était pas assez délicate pour être du Champagne. Pingres jusqu'au bout décidément !
Quant à la musique .... aucun orchestre romantique, ou même tzigane.... non, elle était diffusée par des hauts parleurs cachés dans les plantes vertes.
Décidément, elle aurait mieux fait de résister à l'envie d'invoquer cette marraine de malheur, Christina .... sa mère l'avait pourtant prévenue tant de fois : "ta marraine Christina mérite la corde, hue la !". Le relooking avait été rapide et, même inconfortable, agréable à regarder. Mais ce monde ne lui convenait pas.
Autant rentrer chez elle maintenant, regarder pour la centième fois "Rencontre avec Joe Black", terminer de repasser et aller se coucher paisiblement. C'était peut-être son tour, mais pas son jour.


outrage - poutre - courtier - soupirer - bachibouzouk - amadou - vermoulu - coruscant - repoussoir - vertuchou

 

[Skyshow Anakin]

Zuuuuuuuuuuut désolée j'ai pas tout bien lu alors^^

ah ben c'est malin! vous avez commencé à presser l'orange sanguine!

 

[DeletedUser54562]

Cette vieille peau aurait pu choisir l'antique poussette, toute poussiéreuse, reléguée au fond de la remise, au moins c'était un moyen de transport, mais elle avait choisi une citrouille.... ! Allez savoir pourquoi. Un légume un peu grotesque tout de même. Pas le plus raffiné en tout cas.
Au moins, pour une soirée, le sort l'avait libérée de sa corvée domestique. Et elle avait arpenté les jardins royaux au bras d'un Prince. Un peu déçue, il était roux, elle aurait préféré blond... Les souliers étaient si petits, même pour son 36, les talons trop hauts. Sa taille en était affinée, mais que d'inconfort ! La semelle si fine ne la protégeait pas des pointes aigües du sentier gravillonné. La famille royale devait être trop pingre pour payer du sable blanc fin (comme celui qui la faisait rêver sur les posters de sa chambre... les Maldives...). La roseraie était magique et resplendissait sous les rayons de la pleine lune. Il faisait très frais et la robe fourreau aux épaules dénudées, si elle était digne d'une création Elie Saab, ne suffisait pas sous le vent d'est. Elle respirait à plein poumons les parfums délicats des roses qui résistaient bien mal au vent sec, tout en tentant de ne pas se piquer aux orties envahissantes. Vraiment pingres....
Et, ignorant les mains un peu baladeuses du prince, elle pensait à son idole. Comme elle aurait adoré cette même soirée en compagnie de Brad !!! Elle soupira et le prince se méprit, l'imbécile. Il tenta de l'enlacer. Une baffe sonore l'arrêta dans son élan.
Douze coups commencèrent à sonner , discordants, au clocher du village. Une des cloches était fêlée et sonnait faux. Le brouillard commença à se lever. Sa marraine lui avait bien précisé qu'il couvrirait sa fuite. Mais pourquoi courir ? Après tout elle pouvait aussi profiter un peu de cette suspension dans une vie monotone à se pendre. Le vent lui desséchait la gorge. Elle retourna vers la salon prendre une coupe pour s'hydrater. Cette boisson gazeuse et alcoolisée n'était pas assez délicate pour être du Champagne. Pingres jusqu'au bout décidément !
Quant à la musique .... aucun orchestre romantique, ou même tzigane.... non, elle était diffusée par des hauts parleurs cachés dans les plantes vertes.
Décidément, elle aurait mieux fait de résister à l'envie d'invoquer cette marraine de malheur, Christina .... sa mère l'avait pourtant prévenue tant de fois : "ta marraine Christina mérite la corde, hue la !". Le relooking avait été rapide et, même inconfortable, agréable à regarder. Mais ce monde ne lui convenait pas.
Autant rentrer chez elle maintenant, regarder pour la centième fois "Rencontre avec Joe Black", terminer de repasser et aller se coucher paisiblement. C'était peut-être son tour, mais pas son jour.


outrage - poutre - courtier - soupirer - bachibouzouk - amadou - vermoulu - coruscant - repoussoir - vertuchou

Je passe mon tour je suis pas folle à ce point

 

[BlackKwolph]

@Atheneis ! Pourquoi ? Ton texte était super, et les mots proposés.... ben... sont proposés par un loup...ouh ouh ouhhhhhhhhhhhh !
Allez, oublie le jus d'orange et nous attendons ta nouvelle création. GOOOOOOOO !
A moins que tu ne sois... Christina, la fameuse marraine ?! NOOOOOOON ! Ce serait magnifaÏïïïïque !

outrage - poutre - courtier - soupirer - bachibouzouk - amadou - vermoulu - coruscant - repoussoir - vertuchou

 

[DeletedUser54562]

Je vais chercher mon dictionnaire

 

[DeletedUser54562]

Dans une vieille demeure du siècle dernier à peine entretenue par ses propriétaires, deux jeunes femmes tout juste entrées dans l'âge adulte étaient allongées sur le plancher du salon.
Une simple couverture apportée par leurs soins les protégeait d'un parquet à l'apparence douteuse.
Elles aimaient pourtant se retrouver là et parler pendant des heures, de tout et de rien, du passé et du futur.

"Le ressentirais tu comme un outrage si j'invitais ma voisine à se joindre à nous à notre prochaine escapade?" demanda la plus jeune des deux femmes.

La réponse se fit attendre. Christina -D) avait les yeux rivés sur la poutre au dessus d'elle, qu'elle soupçonnait d'être sur le point de lui tomber dessus. Elle surveillait chaque fissure aussi intensément que son père avait l'habitude de surveiller les activités du courtier de la famille. Et croyez moi c'était pour lui une activité à plein temps!

"Christina ? Tu m'exasperes parfois j'ai le sentiment de parler dans le vide". Judith ne put s'empêcher de soupirer.
"Christina ?? Bachi bouzouk qu'est ce qu'il y a de si passionnant au plafond??!"

Judith haussa le ton, ce qui eut pour effet de sortir Christina de sa léthargie. Elle lui expliqua alors sa crainte.

"Entre ces vieilles poutres fissurées de partout qui pourraient prendre feu tellement plus vite qu'un morceau d'amadou, et ce vieux parquet vermoulu j'ai l'impression parfois qu'on met notre vie en jeu en venant traîner dans cette maison abandonnée" expliqua Christina d'un ton des plus sérieux.

Judith éclata de rire.
"C'est seulement maintenant que tu t'en rends compte ? Allez viens, sortons un peu, ainsi tu arrêteras de t'inquiéter à l'idée que la maison pourrait nous tomber dessus".

Les deux jeunes femmes sortirent alors admirer le coruscant des étoiles, et s'allongeant un instant dans l'herbe jaunie par un soleil trop ardent, se perdirent dans leurs habituels commérages d'un samedi soir. Infidélité de la femme du boulanger, arrivée en ville de la jolie cousine du maire qui attisait les convoitises, nouvelles amies inséparables dont l'une servait à l'évidence de repoussoir à l'autre.. tout y passait et les jeunes femmes s'estimaient bien chanceuses de vivre dans une ville si agitée.
Jusqu'à ce dernier commérage.. qui fit se relever Christina plus vite que si sa robe avait pris feu.
"Vertuchou mais c'est de ma mère dont tu parles Judith!"

Sable - culturelle - taxidermie - concupiscence - électronique- sidérurgie- inénarrable - cavalerie

(Amusez vous bien..)

 

[BlackKwolph]

Youhouuuuuu ! La suite, la suite, la suite.... quel commérage ????????????!!!!!!

Gaarance, crois-tu que Sven pourrait reprendre du service ?????

Sable - culturelle - taxidermie - concupiscence - électronique- sidérurgie- inénarrable - cavalerie

 

[Loup Tenace]

Nue sur le Sable, la belle Svenvania bronze en visionnant la Belle Noiseuse (c'était son alibi culturelle de l'après midi)
Elle qui voulait surtout pas faire la visite touristique sur l'art de la taxidermie que sa grande amie Olga lui avait recommandé.
Pff en plus sur le dépliant le taxidermiste avait l'air d'un antique cro-magnon. Évidemment vaux mieux le film que la visite, même si selon son autre amie Mathilde (qui est revenue) lui assuré que l'homme et sa chaude voix grave était une ode à la concupiscence. Ah Malthilde pensa Svenvania dès qu'un homme la regarde, elle s'enflamme, s'embrase plus rapidement qu'un éclair illumine le ciel. Bip bip boua la sonnerie électronique de son smarphone l'a sortis de ses pensées, c'était justement Malthilde.
Mathilde : Svenvania t'es où ?
Svenvania : Sur la plage, il fait si bon.
M : Ah !!! Ok, viens me rejoindre avec Gustavsson on va au ciné voir un documentaire sur la sidérurgie.
S : Gustavsson ? Qui est ce Gustavsson ?
M : Bé oui je t'ai pas dis ? C est l'adorable taxidermiste, je te raconterai plus tard.
S : toi et ta vie inénarrable . (là un ange passe) heu non vais te laisser seule avec ton taxidermiste.
M : C'est les vacances, faut profiter voyons.
S : Écoute je te laisse, je pars rejoindre George Armstrong Custer et son 7ieme régiment de cavalerie (elle s'esclaffa en pensant à la tête que doit faire son amie).
M : Hein, qui ?
S : En gros je rentre chez moi voir la charge fantastique, bise amuse toi bien.
CLONG
M : hé !!!
Zut elle m'a raccroché et bien je m'amuserai bien seule avec Gustavsson, pensa Mathilde.

brutalité ... puissant ... pastoralisme ... conflit ... Norvège ... Nadège ... effondrement ... tablette ... cerises

 

[BlackKwolph]

Dans ce monde ivre de brutalité, où l'argent est plus puissant que l'humain, où le pastoralisme n'est plus qu'un souvenir enseveli sous l'autel érigé aux fermes des 1000 vaches, où la vitesse a mis au rebut la compétence des artisans, et où le temps n'est plus qu'une donnée à optimiser, où la puissance et l'orgueil font et défont les nations au mépris des peuples, fuyons tous deux loin de ces terres de conflit. Filons admirer les aurores boréales en Norvège, frissonner devant les volcans d' Islande, flotter côte à côte sur les eaux de la Mer Morte, suivre les pas de Michel Strogoff et prendre le Transsibérien ; faisons la paix avec cette vieille peste de Nadège, puis nous la gaverons d'arsenic et allégerons la charge terrestre en mesquinerie.
Avant que n'arrive notre ultime effondrement, et que nous prenions de concert ce petit cachet, posé sur la tablette, je veux encore tenir ta main, tendrement, légèrement, et embrasser ses tâches brunes qui disent ton histoire et notre mémoire. Je veux entendre ta voix chaude déclamer. Je veux encore suspendre à tes oreilles, avant de les croquer en riant, des cerises rouges comme ton coeur, dont j'écoute sans me lasser le battement.


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