• Événement Historique 2024

    Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passerait si des personnages historiques de différentes époques et origines pouvaient se rencontrer ? Dommage si c'est le cas, car nous ne savons pas non plus ! Mais ... c'est cette idée qui nous a inspiré pour créer l'Événement Historique !

    Notre événement historique se déroulera du 6 au 27 mai ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Mai 2024 - Le coup de crayon !

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Le coup de crayon !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.282

    La mise à jour 1.282 aura lieu le mercredi 08 Mai ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
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Les Récits du Troubadour Prigon

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DeletedUser

Guest
Ô mon glorieux pays

Mon pays, où j'ai grandi,
Que tu me manques...
Ma contrée, celle où mon premier combat j'ai gagné,
Quand te reverrai-je ?
Houndsmoor, lieu où demeurent les forts,
Serai-je un jour de retour ?
Toi Glorieux pays de mes ancêtres,
Aux grandes plaines où, leurs moutons, les bergers fidèles mène paître,
Aurai-je un jour la chance de te retrouver ?
Quand cette terrible guerre dans laquelle je suis plongé se verra terminé...
Ma dulcinée m'attends sûrement près de la cheminée,
Où elle tente de se réchauffer pour supporter
Le froid mordant de l'hiver...
Ô mon pays, territoire ami
Que je t'aime.
Les vils ennemis qui tentent de franchir tes frontières
Sont abattus par nos braves soldats.
Mon pays, gloire à Toi !
 

DeletedUser25580

Guest
C'est dommage qu'il y ait des rimes seulement un peu au milieu ! Ça serait mieux qu'il y en ait partout, ça rendrait ton poème plus attirant !
 

DeletedUser

Guest
Ce serai effectivement bien plus de rimes...
Ca peut être beau avec :)
 

DeletedUser

Guest
Ok je vais voir ca

Mais par contre j ai mis des rimes "dans les vers" ex : "mon Pays, où j ai GRANDI"
 
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DeletedUser

Guest
Gabriel ou la rosée de la mer

Messire Gabriel et la rosée de la mer

Chapitre 1 : L'enfant recueilli


Dans le comté du Loobon vivait un suzerain loyal envers ses vassaux, durs envers les félons et bons avec les pauvres. Il avait pour nom George de la Roche Blanche. Il portait ce nom car, au centre de la cour de son château se dressait une roche d'une blancheur éclatante. C'est au pied de cette roche qu'il avait prit pour femme Isabelle la Brune, fille du seigneur Richard de Belville, qu'il aimait de fol amour. De leur union naquit un fils qu'ils nommèrent Gabriel.
Alors que Gabriel entrait dans la deuxième année de sa vie, les paysans criaient famine car la neige tombait drue et les grands froids avaient tué les récoltes. Même les loups en pâtissaient. Un matin, les loups entrèrent dans la ville, tuant animaux, femmes et enfants, et blessant les autres. Pour leur échapper, Messire George, accompagné de sa femme, de son fils ainsi que sa nourrice, de son sénéchal et d'un valet, s'échappa. Alors qu'ils tentaient de rejoindre le château d'Yvain de Belville, frère de la belle Isabelle, ils se firent attaquer à l'orée d'une sombre forêt par une meute de loups. Cette meute, composée d'une centaine de loups, tous plus féroces et affamés les uns que les autres, était la plus grande qu'on eut su voir et que jamais on ne verra. Les voyageurs, tant bien que mal, tentèrent de se défendre, mais rien n'y fit. Les loups étaient trop nombreux. Les uns après les autres, le seigneur et son escorte moururent sous les griffes des prédateurs. Bientôt, il ne resta plus en vie que le sénéchal et le bébé. Sachant qu'il ne pourrait survivre face à tant de loups, le sénéchal plaça l'enfant dans sa besace en cuir, qu'il accrocha à la selle du cheval, qu'il lança au galop.
Après avoir galopé trois jours durant, le cheval s'arrêta dans une verte prairie, où il se rassasia. Passant par là, un moine vit le sac d'où dépassait le bras du bébé. Délicatemeent, il le prit dans ses bras et l'emmena au moutier de Saint-Cyr. Comme personne ne vint chercher l'enfant, le religieux l'éduqua comme s'il était un novice déstiné à devenir moine. Le garçon brillait par sa bonté et son esprit, tant que par son agilité physique. Partout dans le comté, on entendait parler de celui que l'on nommait désormais"l'enfant recueilli".
Le jour des sept ans du garçon, le seigneur des alentours lui fit l'honneur d'être présent. En regardant l'enfant, il remarqua une petite cordelette qui pendait autour de son cou. Quand le noble lui demanda de l'enlever pour la lui montrer, le jeune garçon fit non de la têe, expliquant qu'il ne pouvait la retirer. Le seigneur s'agenouilla alors devant l'enfant, et sortit de la pochette accrochée à la corde tressée un caillou d'un blanc plus pur que la neige. Il comprit soudain que ce garçon était Gabriel, son neveu disparu, car cette roche était un bout de la fameuse Roche Blanche. Remerciant le moine pour tout ce qu'il avait accompli, Yvain repartit en son domaine. Il fit de son neveu l'écuyer de son fidèle sénéchal, Louis au Pur-Coeur, et veillait de près à l'éducation de son neveu.
Un jour, alors que Gabriel chassait seule dans une belle forêt, il aperçut deux hommes qui en venaient aux mains. S'approchant d'eux, le jeune écuyer remarqua que l'un deux portait une épée et que l'autre non. Quand il fut près d'eux, il mit pied à terre et attacha son cheval à un arbre. Les hommes, qui jusque là ne l'avaient pas remarqué, dévisagèrent celui qui, depuis quelques temps, observait leur rixe. Quand le neveu d'Yvain leur demanda le motif de cette violente querellle, l'homme armé répondit que l'autre homme, un paysan du nom de Jacques, lui avait volé deux,poules, les plus grasses. Mais le dénommé Jacques jurait par tous les saints qu'il n'avait jamais rien volé, et que jamais il ne volerait. Gabriel, convaincu de la bonne foi de Jacques, sortit de la bourse en cuir qui pendait à sa ceinture deux éus d'or, qu'il donna à l'homme armé, en échange de la liberté de paysan. Gabriel s'en retourna après au château de son oncle, et l'informa de la chose qui venait de se passer. Ce dernier loua sa générosité.
Au terme de ses dix brillantes années d'étude auprès du sénéchal Louis, Messire Gabriel fut en âge de se faire adouber. Son oncle lui fit alors don d'une arlure d'une blancheur très pure, et un destier de semblable couleur. Avec ses deux valets, Gabriel prit la direction de Camelot, pour s'y faire adouber par le roi des deux Bretagnes, le roi Arthur.







Chapitre 2 : Le Dragon D'Atligue


Au terme de deux longues et épuisantes journées de voyage, Gabriel et ses deux valets arrivèrent à Camelot. Le soir venu, le futur chevalier, paré de son armure blanche, s'enferma dans une sombre salle du donjon pour y prier. Au petit matin, Gabriel se para de son blanc manteau à col d'hermine et enfila ses chausses de coton pourpre. Accompagné d'un autre jeune damoiseau, Messire Louis de Lournailles, le chevalier de La Roche Blanche s'agenouilla devant son suzerain, le roi Arthur. Ce dernier sortit de son fourreau d'argent, une épée d'or au pommeau finement ciselé et, prononcant la phrase "Au nom de Saint-Romain, de Saint-Pierre et de Dieu, je vous déclare chevalier", adouba les jeunes garçons.


Durant le festin qui dura deux jours et deux nuits, on servit un mets fort goûteux que le roi nommait : "Broché rôti au romarin". Intrigué, Gabriel demanda :
"Mon bon suzerain, quelle est donc cette chose que vous nommez Romarin ?
- Eh bien, vassal, c'est un plante fort rare que m'avait apportée un mystérieux voyageur, mais ce dernier avait refusé, avant de repartir poursuivre son périple, de me révéler le lieu de culture de cette plante si goûteuse mais si mystérieuse..."
A l'aurore, le chevalier prit la direction de la Plaine D'Or, où se déroulait un célèbre tournoi réservé aux jeunes chevaliers. La célèbre joute se déroulaitsur une lande parsemée de fleurs uniques, au bout desquelles se dressaient des feuilles d'or. Pour son premier combat, le sort avait désigné que Messire Gabriel affronterait Henry d'Orailles. Gabriel enfourcha son destrier et piqua des deux; et son adversaire fit de même, mais son cheval, pris d'une panique, se stoppa devant la souche d'un arbre mort. Profitant de l'inattention de son adversaire, Messire Gabriel fit, d'un puissant coup de lance, chanceler son adversaire. Alors, le chevalier d'Orailles se cramponna de sa dextre à la crinière de son destrier, mais celui-ci, prit d'une grande frayeur, galopa jusqu'à la lisière de la forêt proche. Ne parvenant pas à contrôler sa fougueuse monture, Henry dut se résoudre à l'abandonner. Gabriel, en chevalier d'honneur, descendit donc de son cheval, car il savait que vaincre un adversaire à pied lorsque l'on est à cheval n'apportait que la honte, et le code d'honneur de la Chevalerie ordonnait de redouter la honte plus que la mort. Les deux chevaliers brandirent leurs longues épées de métal. Le soleil se réflechissait sur la surface polie des épées, éclairant le heaume des combattants. Les sabres s'entrechoquèrent dans un fracas si épouvantable, que les combattants réstés au château l'endendirent. Le chevalier Henry fut alors propulsé par le choc sur le sol dur et froid. Tandis que, à cause de sa pesante armure, il peinait à se remettre sur pied, Gabriel vit en cet instant l'occasion de remporter son premier combat. Alors, d'un habile coup d'épée, il trancha le haubert du combattant d'Ornailles. Contraint de rendre les armes, Messire Henry offrit au vainqueur son casque et ses armes. A la tombée de la nuit, Gabriel rentra vainqueur de trois combats au château, où il passa une belle soirée rythmée par les sublimes razos de célèbres troubadours.


Tandis que le soleil pointait au-dessus des arbres, le chevalier de la Roche Blanche chargea son plus fidèle écuyer de porter au château de son oncle les armes et les chevaux remportés durant le tournoi, puis reprit son voyage en quête d'exploits.
Tandis qu'il errait, pensif, dans la sombre montagne d'Atligue, tristement célèbre pour ses profonds abîmes, Gabriel croisa, au détour d'un chmin, un moine qui, à en juger par sa mître était un religieux important. L'évêque semblait faible et malade.
"Mon Seigneur, quel malheur vous attriste à tel point ?
- Hélas mon Fils, une créature de l'Ennemi terrorise les paysans et les bourgeois de nos contrées. Les plus vaillants vassaux de notre bon comte, Messire d'Epibac, y ont laissé leur noble vie. La disette nous guette, car nos terres,, que personne ne soigne, ne produisent plus que des chardons. Les vassaux les plus braves, qui sont restés ne peuvent plus cultiver leurs champs, occupés par le dragon." expliqua l'évêque.
Le preux chevalier partit donc à la recherche de la bête du Malin. Après une harassante journée de recherche dans ces terres devenues hostiles, le chevalier decouvrit une sombre grotte : l'antre du dragon, qui y sommeillait.Sans flancher, le combattant asséna au monstre un coup d'une puissance inouïe, mais l'immonde dragon, protégé par ses écailles de roches, ne sentit du coup qu'une secaousse. Quand il se dressa sur ses pattes massives, Gabriel put l'observer. Son corps imposant semblait grand tel une montagne, et ses yeux d'émeraude glacèrent le sang du jeune chevalier. Mais vaillant, ce dernier ne s'enfuit pas, il entraina le dragon noir sur un plateaux rocheux, car il ne voyait dans l'anttre obscure guère plus loin qu'un pas devant lui. Brandisseant son épée, le preux guerrier s'approcha de la bête des enfers, mais le dragon, d'un coup de patte d'une puissance telle qu'un rocher s'en serait brisé, frappa Messire Gabriel. La puissance du coup envoya l'homme contre un rocher à la pointe aigue, qui trancha la cotte de maille du chevalier de la Roche Blanche et entailla son dos.Blessé, son corps couvert du liquide rouge et poisseux, le chevalier voyait la Mort s'approcher de lui à grands pas. Dans un ultime effort, il se leva, s'approchant pas à pas du Dragon du Diable, il lui trancha l'unique partie sensible du monstre, sa queue. Surpit par cette attaque venant d'un ennemi qu'il croyait mort, l'immonde bête, chancela et tomba dans un profond abîme, en poussant un cri que les habitants du comté entendirent à trois lieux à la ronde. Alors, les moines commencèrent l'ascencion de la montagne pour voir leur héros, celui qui les avait délivré du Mal, et tous les habitants de la région entamèrent les festvités.










Chapitre 3 : Messire Gabriel, Vassal d'Epibac


Gabriel, descendu de la montagne par les moines dans une carriole, fut ammené au château de Messire Guillaume, Comte d'Epibac, où il fut soigné par la fille du comte, Marine d'Epibac. La belle Marine aux yeux azur et aux cheveux d'or était une demoiselle forte belle, et courtisée par les sujets du comte. Gabriel, extenué par son combat, était plongé dans un profond sommeil. Après une longue journée passée dans ce sommeil, le chevalier ouvrit ses yeux d'ébène. Lorsqu'il vit Marine d'Epibac penchée au-dessus de lui, Gabriel ne put empêcher l'Amour de l'approcher, et il vit dans sa torpeur des plants de tulipes rouges pousser autour d'eux. Alors qu'il les observait, émerveillé, la fille du comte approcha ses lèvres de celles du jeune chevalier, et tout deux échangèrent un baiser passionné. Cet amour qui les liait était l'amour le plus pur que jamais on n'avait vu et que jamais on ne verra. Ce sublime baiser ayant guéri Gabriel, ce dernier pu rejoindre Messire Guillaume d'Epibac, qui organisa un grand banquet pour fêter son sauveur. A la fin de la fête, Gabriel mit son armure et, dans la salle principale du donjon, s'agenouilla devant le comte, qui posa ses mains gantées sur les épaules de Gabriel, et lui promit fidélité à jamais. S'en suivit alors une acclamation de la cour en honneur du héros d'Epibac, celui qui avait délivré le comté de la créature de l'Ennemi.
Désireux de retrouver son oncle bien-aimé, le chevalier quitta le château de son suzerain et, enfourchant son destrier, il prit la direction de la contrée de Belville. Tandis qu'il traversait la forêt du Mallieu, son cheval fut la cible de flèches, qui, par leur nombre, le tuèrent. D'un épais talus surgit alors une troupe de brigands armés de haches et d'épées. A coups d'épées, ils frappent le chevalier, qui tente à grand ahan de parer leurs attaques. Son amour pour la belle Marine et l'envie de retrouver son oncle l'encouragèrent à continuer à lutter, malgré les blessures et les assaillants nombreux. Après de longs efforts, il parvint à tuer ou à faire fuir ses ennemis. Il n'en restait plus qu'un, le chef de la bande. Celui ci n'avait pas participé à la bataille. Il cours vers Gabriel, qui, d'un habile coup d'épée, le déstabilise. Voyant que son ennemi n'était pas un chevalier, mais un Jacquot, Gabriel lui asséna un coup d'épée sur l'épaule. Le vil paysan qui ne peut supporter cette immense douleur, tombe inanimé au sol. Le chevalier, pris de pitié pour cet homme miséreux, le mit sur son cheval et le déposa devant la porte du monastère d'une ville en lisière de la forêt. Le soir, arrivé au château de Belville, il s'empressa d'aller retrouver son oncle. Mais dans la salle du trône, il ne vit que le fidèle sénéchal de qui il avait été l'écuyer, Lous au Pur-Coeur, tout vêtu de noir.
" Eh bien, Messire, où est mon oncle ? Serait-il partit guerroyer ?
- Cher Gabriel, Messire Yvain est mort sur le champ de bataille pour défendre sa patrie."
Durant une longue nuit, Gabriel pleura son défunt oncle, maudissant celui qui lui avait asséné la coup fatal.
Au petit matin, le curé de Saint-Cyr, qui, de nombreuses années plutôt avait recueilli Gabriel, lui annonça que Yvain de Belville lui avait légué son titre, ses vassaux et son territoire. Au bout d'une lune, Gabriel avait rétabli l'ordre dans sa seigneurie, confia à son sénéchal la direction du territoire en son absence et put repartir en terre d'Epibac, où il annonça à son homme lige la mésaventure de son oncle. Par ailleurs, le comte annonça à son vassal que Marine avait, en lui, trouvé l'âme soeur, et que s'il l'acceptait aurait lieu leur mariage. Comme il aimait la belle Marine d'un fol amour, Gabriel accepta.
Le lendemain, Messire Gabriel, vêtu d'une blanche tunique de soie, s'avançait dans la grande chapelle du château d'Epibac, suivit par la belle Marine, habillée d'une longue robe de coton, qui avançait au bras de son père. Tandis que l'évêque bénissait les épris, la cour en liesse acclamait ceux qui fêtaient leurs épousailles. Au terme de la bénédiction de l'évêque, les fiancés s'embrasèrent, scellant cet amour éternel.
La vie battait son plein, mais la comtesse d'Epibac, femme de Guillaume, souffra un jour de violentes douleurs à la tête. Les plus fameux médecins ne réussirent à guérir la comtesse. Toutes les drogues des aphoticaires n'y firent rien. Le comte Guillaume, qui ne pouvait quitter son comté, confia au chevalier de la Roche Blanche la quête d'une drogue qui pourrait guérir la comtesse Iseut.





Chapitre 4 : L'ermitte de la Grise Montagne


Après de longues journées d'errance, Gabriel fit halte au pied d'une haute montagne, dont le contour gris se dessinait dans la claire nuit de pleine nuit. Ereinté par ce long voyage, le chevalier descendit de son cheval et il s'assoupit à même le sol. Au petit matin, il se réveilla, à sa grande stupeur, dans une grotte au sol tapissé de mousse. Ouvrant prudemment les yeux, il vit, au coin d'un feu de bois, un vieil homme qui patientait. Pris de panique, Messire Gabriel se leva d'un bond et brandit son épée. Nullement étonné, l'homme s'approcha et, d'une voix claire mais forte, il se présenta.
"Bienvenue dans ma caverne jeune chevalier. Je sais que tu cherches une drogue, et je pourrais te conduire à elle.
- Qui êtes-vous ?
- Mon identité ne t'importe pas. Mais écoute bien ce que je vais te dire, car par ma parole, tu sauras que chercher. La mère de Jésus a donné vie au but de ta quête avec sa cape bleutée. Sur ce, pars, et ne reviens que quand tu auras trouvé."
Gabriel avait foule de questions à poser, mais l'ermitte le chassa de sa caverne. Le combattant monta sur son cheval, et, durant de longues heures, réfléchit aux paroles de l'ermitte, mais ne leur trouva pas de sens intelligible. Alors, il repartit remuer ciel et terre dans l'espoir de trouver le remède qui guérirait de tous ses maux la mère de la belle Marine.
Une nuit, tandis que Gabriel dormait d'un sommeil agité sous un chêne massif, il vit dans son rêve une falaise, blanche comme la roche qu'il portait autour du cou, au pied de laquelle s'écrasait une eau d'azur. A son réveil, fort intrigué, il se rendit au château du Sage Baussonge. Ce dernier était réputé dans tout le royaume de Logres pour son intelligence, sa sagesse et son don de compréhsension. Quand Gabriel eut fini d'expliquer son songe, le prud'homme médita quelques instants, afin de donner la réponse la plus sage possible. Selon lui, le songe représenterait le but de la quête, le lieu de culture du remède. Avant de prendre congé, Gabriel promit au sage d'écouter ses conseils pour trouver la plante, et de lui en ramenner un pied.
Avec pour seul compagnon son destrier, Messire de la Roche Blanche reprit son chemin vers le paysage du songe. Un jour, alors qu'il traversait un village, le chevalier eut la surprise d'apercevoir, à l'entrée du village, une dizaine de paysans munis de torches et de fourches attaquer le curé et les commerçants. Gabriel s'approcha et descendit de son cheval, pour s'intercaler entre les révoltés et leurs cibles. Quand il demanda l'origine du conflit, un échoppier s'approcha du chevalier et s'agenouilla.
"Mon bon Sire, lui dit-il, aidez-nous ! Les vilains nous attaquent et nous détroussent. Ils pillent nos logis et incendient nos réserves.
- Mais, pourquoi donc ?
- Par la faute des impôts, ils ne peuvent plus manger. La disette est là, et la famine les guette."
Pour épargner les vivres des commerçants, le chevalier offrit à chaque paysan deux sous qu'il tira de sa bourse en cuir. Ne pouvant perdre plus temps, Gabriel prit congé des villageois et remonta en selle.
Après un voyage aux quatres coins du royaume de Logres, Gabriel arriva à Portsmouth. Passant près du port, il vit une nef amarée au quai. En haut de son mât flottait un drapeau où figurait une fleur de lys. Gabriel monta à bord et, en échange de dix deniers, le capitaine du voilier lui permit de prendre le départ du royaume de France à bord.
Après un long périple sur une mer déchaînée, le navire accosta en Petite Bretagne. Il se rendit au bourg voisin, où, moyennant cent deniers, Gabriel s'acheta un destrier à la robe noire. Après s'être rassasié dans une auberge, le chevalier prit la direction du Sud du royaume, en quête d'un remède.
 

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Chapitre 5 : La quête de la drogue.


Par deux fois déjà, le soleil s'était levé depuis que la caravelle dans laquelle Gabriel avait embarqué avait accosté en royaume de France. Durant ces deux jours, le chevalier de la Roche Blanche avait chevauché en direction des hautes montagnes qu'il apercevait au loin. A l'aube du troisième jour, le chevalier, affamé, fit halte près d'un monastère.Après avoir attaché son fidèle compagnon à la souche d'un arbre, Gabriel traversa prudemment le grand cloître. Arrivé devant un bâtiment qu'il reconnu comme étant l'hospice des voyageurs, il saisit le battant de fer et le frappa contre la porte de chêne massif. Après une longue attente, un moine, que le preux chevalier reconnut à sa tonsure et à sa tunique blanche couverte d'un tissu noir, ouvrit la porte et invita le vassal de Messire d'Epibac à se restaurer. Après avoir repris des forces et avoir somnolé dans le dortoir des voyageurs, Gabriel quitta l'abbaye, après avoir fait don aux moines de dix sous.
Durant de longs jours, le chevalier chevaucha en direction des montagnes, faisant halte le soir pour se revigorer dans des auberges. Un soir, alors que la brume, plus dense qu'à l'habituelle, l'empêchait de voir le sentier, le chevalier ne pût empêcher l'inévitable : son cheval chûta sur une sournoise racine. Cette chûte lui brisa la patte, ce qui contraint Gabriel à l'abandonner. Au petit matin, tandis quele soleil pointait au-dessus des montagnes, le chevalier de la Roche Blanche pénétra à Poitiers. Il espérait y trouver un cheval, mais en ces temps de disette, les animaux se faisaient rares : ils étaient tués et vendus comme viande. Mais moyennant finance, il put s'en procurer un auprès du seigneur des lieux, sir Arthus du Poitou. Accompagné de son nouveau destrier noir, le chevalier reprit son périple. Après avoir franchit des montagnes, traversé des forêts et parcourut des plaines, le mari de la Belle Marine d'Epibac, arriva dans la grande cité de Marseille. D'instinct, il se rendit au port où il questionna un marin chevronné sur les paysages qu'il avait aperçu au cours de son songe. L'homme semblait connaître ce lieu : le paysage se situait sur une île d'une beauté sans pareille, que l'on ne pouvait rejoindre autrement qu'en bateau. Le vieux marin possédait une grande nef, et il devait, le lendemain, se rendre sur l'île pour vendre du drap aux seigneurs de l'île. Gabriel s'installa au monastère pour y passer la nuit, tout en sachant pertinemment qu'il ne pourrait fermer l'oeil de la nuit. Peu avant l'aube, le preux chevalier quitta l'hospice en laissant derrière lui son destrier, qu'il ne pouvait point emmener sur l'île, et, au port, embarqua sur la caravelle. Sur le pont de l'embarcation se dressaient deux grands mâts, qui semblaient toucher le ciel, et au bout desquels flottaient deux grandes voiles pourpres.
Durant de nombreuses journées, le navire avança vaillamment, bravant les flots et les vagues déchainées. Un soir de pleine lune, alors que Gabriel surveillait la mer, une ombre passa à côté du bateau. Prudent, le preux combattant sorti son épée de son fourreau. Alors que l'ombre semblait avoir disparue, et que le sommeil commençait à emporter le chevalier, un serpent à la queue de crocodile jaillit de l'eau et atterit sur le pont du bateau. D'un geste précis, le combattant frappa le monstre à la nuque. Mais ce dernier, protégé par ses écailles, ne fut point blessé. Après nombre d'attaques inutiles, Messire Gabriel prit son courage à deux mains et, s'agenouillant, il prit le monstre de surprise : en rampant, il passa sous le monstre et lui lacéra le ventre à coups d'épée. Le serpent tenta d'échapper au chevalier, mais celui-ci l'occit d'un coup d'épée dans l'estomac.
Le lendemain, l'embarquation accosta le long d'une plage de sable blanc. Le preux combattant, éreinté par son combat de la veille, ne pût s'empêcher de s'assoupir à l'ombre d'un grand pin. Il fut réveillé par le soleil qui carressait son doux visage. Au loin, entre la mer et la forêt, se dresser une falaise de couleur neige, semblable à celle de son songe. Pressant le pas malgré sa fatigue, Gabriel arriva en haut de la falaise. Un spectacle sublime s'offrit alors aux yeux du chevalier : un champ couvert de fleurs bleutées s'étalait sur le sommet de la falaise. Tandis qu'il sortait sa serpe, un chevalier suivi d'une dame se présenta comme étant Sir Alexis, fils du seigneur des lieux. La dame, Rosemary Rosmarine, femme du seigneur et mère d'Alexis, énonça d'une voix cristalline les "règles du romarin" : pour cueillir cette plante, noble voyageur, il te faudra battre le chevalier Alexis, héros de l'île.
Le combat se déroulait sur la plage, au pied de la falaise, à pied et à l'épée. Messire de la Roche Blanche sortit de son fourreau l'épée que l'archevêque de Glascow avait bénie. Les épées s'entrechoquèrent dans un épouvantable fracas. Les deux combattants avait pareil niveau, mais Messire Gabriel ressantait la fatigue de son long voyage en mer. Alors, porté par Amour, il rassembla ses forces et appela à l'aide Merlin, car il savait que son ennemi, en possession de toutes ses forces, ne tarderait pas à le vaincre. Alors, du ciel tomba une fiole, que Gabriel but. Il retrouva alors sa vigueur car cette potion était en fait l'oeuvre de Merlin, une potion miraculeuse. Poussée par cette force offerte par la providence, il asséna au chevalier de l'île le coup fatal, qui força ce dernier à se rendre.
Dame Rosemary comprit alors que ce jeune homme était invincible, car son coeur était pur et qu'il était porté par Amour. Elle le laissa alors cueillir le romarin, et l'invita, une fois sa tâche finie, à festoyer au château.
Le lendemain, pressé de retrouver son épouse et son pays, le chevalier vaillant quitta la famille Rosemary, avec, dans sa bourse, dix livres de romarin. Dame Rosemary, pleine de bon coeur, manda à un de ses plus fidèles vassaux de conduire Gabriel sur le continent. L'homme, qui connaissait bien la mer, mena Messire d'Epibac sur la terre ferme, à Gênes, en seulement deux jours, grâce notamment à de favorables vents. Au port, le chevalier fit l'acquisition d'un destrier, et dès ce dernier sellé, Gabriel de la Roche Blanche prit au triple galop la direction de son pays natal, la Bretagne. Pour rejoindre sa contrée, il brava les flots déchainés, vainquit des hordes de bandits sans foi ni lois, mais il parvint, un jour où le soleil était à son zénith, à atteindre la porte de la ville d'Epibac. Alors qu'il s'appretait à pénetrer dans la ville, il vit, assise sur une roche blanche, une femme d'une beauté merveilleuse. En s'approchant, il vit que cette femme n'était autre que Dame Marine, celle que l'Amour avit entrelacée à lui, qui, depuis des mois, attendait le retour de son bien aimé.
Se jetant dans les bras l'un de l'autre, les deux épris restèrent ainsi jusqu'à ce que le soleil décline. A ce moment là, ils pénétrèrent dans la ville, où ils furnt acclamés, tant par les paysans que par les commerçants et les nombles. Le tailleur, en pleine vente, sortit de son échoppe et fit dont au héros de la vlle un tissu pourpre en laine. Le forgeron offrit un magnifique bouclier, aux couleurs d'Epibac et du comté de la Roche Blanche. Les paysans offrient des poules, et les passants nombres d'autres choses.
Arrivé devant les douves du chateau, Messire Gabriel reçut l'honneur d'être attendu devant un pont-levis décore de fleurs par Guillaume et sa femme, qui souffrait à tenir debout à cause de ses violents maux de tête. Après avoir salué son homme-lige, le preux chevalier s'agenouilla devant la mère de sa bien-aimée et lui fit avaler les feuilles du romarin. Après un bref moment, la paleur visible sur le visage de la comtesse disparut et la mère de la belle Marine retrouva sa joie et sa beauté d'antant.
Le soir, apès un banquet qui avait duré près de la moitié de cette belle nuit, où il fut servi des faisans, des perdrix et des sangliers, où il fut convié près de cent personnes et nombre de troubadours, de jongleurs et de montreurs d'ours parmis les plus fameux, Gabriel et son épouse s'endormirent, blottit l'un contre l'autre.




Chapitre 6 : La capture de la Belle Marine


Une année sans encombres s'était écoulée depuis que Messire Gabriel était revenu, et cette année avait vue naître Romain, fils du brave chevalier dont il avait hérité de la beauté et de la bravoure. Grâce à l'herbe de l'île, le comtesse se portait à merveille, bien que vieillisante.
Un jour, alors que Gabriel, accompagné des meilleurs chevaliers du comte, était parti chasser, l'ennemi ancestral des Epibac, la famille des Thorin, mené par Louis du Thorin, s'introduit par félonie dans le chateau d'Epibac. Il fut aidé dans cette tâche par Sir Thomas de Garade, qui, apâté par la richesse et le fief promis par les Thorin, leur ouvrit la porte en l'absence de Gabriel, protecteur des lieux.
Les ennemis ne pillèrent rien ni personne, mais ils réussirent, aidés par Lucifer, à capturer la sublime Marine, qu'ils emmenèrent dans une cachette que personne ne put situer sur la carte des alentours. Dès qu'il apprit cette funeste nouvelle, le comte fit seller un destrier et se lança à la poursuite des ravisseurs.
Au retour de sa chasse, Gabriel ne put contenit ses larmes lorsqu'il apprit la capture de son amour. Anéanti, le chevalier s'enferma une longue journée dans la chapelle pour chercher des conseils auprès de l'Eternel, le Dieu du monde.
Dès sa sortie de la chapelle, le chevalier chargea son palfrenier de préparer son cheval et demanda à son écuyer de l'aider à enfiler son armure. Une fois équipé, le preux combattant se dirigea vers le nord, vers le Lac Noir. Après de longs jours de chemin, Gabriel finit par arriver en haut d'une crête, d'ou il voyait le lac profond et mystérieux. Prudent, il descendit la crête rocailleuse, tentant de ne pas glisser sur les cailloux. Au bord du lac, le chevalier pensif s'interrogea sur le lieu de captivité de sa femme. Ne trouvant point, il interrogea le Ciel, qui lui fournit un indice. Au loin, le soleil se reflétait sur une statue de la Vierge, éblouissant le combattant. Après une prière pour remercier Dieu, le chevalier s'élança vers la statue. Arrivé aux bord du lac, le chevalier repéra sous la statue l'entrée d'une grotte. Mais il savait qu'entrer en plein jour serait synonime de mort, alors il s'installa sous un arbre, dans la clairière d'une forêt proche, où il attendit la nuit.


Dès que la lune trona dans le ciel, le chevalier, à pas de loups, s'approcha de la caverne. Il distingua à l'intérieur deux hommes, assis au bord d'un feu. L'air empestait la cervoise, et Gabriel se doutait bien que ces deux hommes en avaient un peu abusé. Profitant de cette aubaine, le chevalier progressa lentement dans l'ombre, longeant les parois. Puis, d'un bond, attrapa à la gorge un des gardiens. Menaçant de l'égorger, les gardiens se rendirent. Au moyen d'une cordelette qui pendait à la ceinture d'un des hommes, Gabriel ligota les deux gardes et, pour les empêcher de crier, mit dans la bouche de chacun une boule de tissu. Il prit une torche qu'il alluma avec le feu de bois qui éclairait la grotte. L'épée dans la destrre, la torche dans l'autre main, le combattant avançait prudemment, pas par pas. Au bout d'un couloir froid, le chevalier déboucha dans une salle, où coulait une source d'eau glacée. Suivant la rivière, Gabriel finit par apercevoir par terre deux personnes ligotées. Messire Gabriel se précipita vers les deux captfis. Quand il fut à trois pieds d'eux, le chevalier reconnut sa femme et le comte d'Epibac. Arrivé à côté d'eux, il sortit son couteau en or et trancha les liens qui les empêchaient de bouger. Quand ils réussirent à se lever, engourdis par leur captivité, les trois Epibac tentèrent de fuir. Mais alarmés par un des gardes qui avait craché son baillon, Louis du Thorin pénétra dans la grotte, suivi de cinq chevaliers. Porté par Amour, Gabriel sortit de son fourreau son épée, et la brandit au-dessus de la tête d'un des chevaliers. D'un coup puissant, le chevalier fit une profonde entaille dans l'épaule de son adversaire, qui tomba au sol, innanimé. Un autre ennemi brandit une hache mais Messire Gabriel contra cette attanque à l'aide de sa lame de métal. Le choc propulsa le fourbe ennemi contre une des parois de la caverne, contre laquelle il perdit connaissance. Après avoir vainqu le dernier des cinq chevaliers, Gabriel fut attaqué par Louis, qui l'entraina hors de la grotte, sur la rive du lac. Pendant ce temps là, le comte et Marine s'échappèrent. Mais Gabriel, fatigué d'avoir affronté cinq chevaliers auparavant, ne put empêcher le chevalier du Thorin de l'assomer.
Une fois son ennemi au sol, le fourbe Louis aprerçut ses prisonniers s'échapper. D'un bond, il enfourcha son cheval et arma son arc. Il décocha sa première flèche mais elle manqua sa cible. Alors que Louis s'appretait à décocher la deuxième, un vent glacial rendit ses esprits au chevalier de la Roche Blanche. Quand ce dernier se remit sur ses jambes, il vit Louis sortir la flèche du carquois et la mettre sur son arc. Le chevalier preux s'élança alors, courrant plus vite que jamais, et au moment où le foubre félon tira, Messire Gabriel se jeta devant le traitre. La flèche pénétra dans son corps pour se planter dans son coeur. Dans son dernier souffle, le chevalier d'Epibac lança son épée qui traversa le corps de l'ennemi des Epibac qui lui aussi rendit son dernier souffle.
Courant vers lui, la belle Marine pleura toutes les larmes de son corps, et son père fit de même. Après une nuit passée à pleurer et à prier, le père et la fille portèrent le coprs de celui qui un an avant avait sauvé la comtesse. A Epibac, la triste nouvelle se répendit très rapidement. Les paysans et les bourgeois pleuraient, les nobles se lamentaient et Marine était inconsolable.
Le lendemain, le corps du preux chevalier fut lavé, puis recouvert d'un linceul blanc et parfumé avec du romarin. Louis Pur-Coeur fut convié, ainsi que le roi Arthur, pour célébrer l'entrée au Paradis de Messire Gabriel d'Epibac. L'évêque de Cameloth fut appelé pour faire la messe. Alors que l'assemblée pleurait, le jeune Romain se leva et, du haut de sa première année, dit son premier mot : Gabriel.
 

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Poème du Loup

Mon regard perçant, dans le noir
Croise celui qu'il ne voulait pas voir.
Les yeux de l'humain reflète l'arrogance,
Et cherchent dans les miens une trace de souffrance.
Mais détermination et courage sont en moi,
Tandis que la haine et le carnage le suivent pas à pas.
L'humain, destructeur haï
Qui à tout détruit autour de lui,
Notamment ma forêt,
Élevant des murets
Autour de ses champs,
M'empêchant de me repaître de ses moutons alléchants.
L'homme veut ma peau, il me chasse,
Quand je m'en aperçois, il me faut fuir,
Je cours, en abandonnant toute grâce,
Car s'il m'attrape, à la captivité il veut me réduire.
Me voilà hors de danger,
Pour un temps tout du moins.
Je dois à présent me cacher,
Car il y aura toujours un humain pas loin.
 

DeletedUser21928

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Il me semble que la Russie (voire l'ex-URSS) est le plus grand chasseur de loups au monde, avec des moyens modernes ne laissant pas la moindre chance à l'animal.
En France, le loup, dans un passé désormais lointain, n'était pas du tout l'ami de l'homme et les bonnes intentions d'aujourd'hui pour le réhabiliter ne doivent jamais faire oublier que le loup demeure un animal sauvage.
 

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Merci ^^
Comme tu le dis, aucun animal n'est l'ennemi de l'homme à la base, mais l'homme s'est justifié en disant que certains animaux étaient sanguinaires, etc

Merci beaucoup !
 
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Je suis parti

Je suis parti,
Un beau matin d'automne
Sur les routes de Normandie
Pour briser ma vie monotone
C'est comme ça, j'avais envie.

J'ai marché pendant plusieurs journées
Sans jamais m'arrêter.
Je suis entré dans un village
Tout orné de coquillages.

Des hommes m'ont accueilli,
Couvert d'une cape jusqu'aux chevilles,
D'un chapeau rabougri
Et sur la poitrine une coquille.

Ils m'ont présenté leur ville,
Ses églises et son abbaye
Au toit recouvert du tuiles
Posées sur une couche d'enduit.

On m'a présenté un dieu,
Mais à vrai dire
J'y croyais très peu,
Au point, pendant une messe, d'éclater de rire.

Je fus chassé du hameau,
Avec pour seuls biens mes vêtements et mon chapeau.
J'ai repris ma route,
Qui m'a conduite à Saboute.

J'y ai croisé une femme,
Je suis tombé sous le charme
De son visage si beau, même couvert de larmes.
On ne s'est pas vu longtemps, elle repartait vers Amsterdam.

D'un coup de tête
Je paye une charrette,
Dépensant au passage mes derniers sous,
Et je fait galoper mon destrier comme un fou.

Arrivé dans cette ville inconnue,
Je déambule sur l'avenue.
Je n'ai pas l'air d'être le bienvenu,
Peut-être est-ce le cas de tous les nouveaux-venus ?

Je marche lentement le long du canal,
Tout ici me semble si pâle.
Mais cette ville est si grande,
Personne ne répond à mes demandes.

Je dois me rendre à l'évidence
J'aurais beau faire preuve de patience,
Je ne la retrouverais pas, je rentre en France.
Je pars, je tire ma révérence.
 
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Inspiration

Inspiration

Inspiration, où es-tu ?
Je ne te vois plus.
Pourtant j'ai besoin de toi,
Viens, ne te cache pas.

Je ne trouve plus les mots,
Pour écrire ce que je ressens.
Qu'ils soient laids ou beaux,
Ils se fanent en un instant.

Inspiration, viens à moi
J'ai besoin d'écrire,
Et de faire pleurer ou rire.
Inspiration aide-moi !


Je veux que les autres puissent encore me lire,
Voir de leurs yeux l'émotion jaillir,
J'ai besoin de m'exprimer
Mais je demeure immobile devant ma feuille de papier.

Je ne trouve plus aucun thème
Pour écrire mes poèmes,
Et mes sentiments refusent de s'imprimer
Sur les lignes de mon cahier.

Inspiration, aide-moi à trouver les mots
Pour embellir ce morceau de papier.
Inspiration, fais bouger mon stylo
Afin que je puisse m'exprimer.
 
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Joli. Comme dit précédemment, le loup n'est en aucun cas l'ennemi de l'homme.
 

DeletedUser20908

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Bonjour,

Je procède à la fermeture et à l'archivage du sujet pour inactivité.
Je reste disponible pour une éventuelle ré-ouverture :)

Bonne journée,
Ange.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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