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Le Royaume Déchu

  • Auteur de la discussion Shaner
  • Date de début
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser

Guest
Bien le bonjour/bonsoir à vous, chers lecteurs/lectrices en soif de récits glorieux ou non. Mon nom est Shaner. J'aime écrire, autant que lire. Mon arme, contrairement à certains, se trouve être une plume à la pointe acérée.
Ceci est peut-être un propos auto-élogieux, mais c'est ce que beaucoup ont dit sur ma personne. Enfin, vous n'avez peut-être d'autre envie que celle de lire ce que je vais écrire ci-après. Et il vous tarde sûrement de lire, justement, et vous me pressez actuellement de me hâter, ce que je fais actuellement car le temps m'est compté.

Je suis un récent nouveau venu sur ce jeu/cet univers, à vous de voir, et j'aime les univers médiévaux. Celui-ci ne manqua donc point d'attiser la flamme de mon désir d'écrire. Et me voici.
Je vous laisse, désormais, avec votre lecture. Rien de plus qu'un écrit parmi tant d'autres. Mais, je l'espère, celui-ci aura l'insigne honneur d'être apprécié par votre personne. Et peut-être de comparaître dans votre... "Best-of", si je puis m'exprimer ainsi.

Bonne lecture à vous.​



Le Royaume Déchu
Prologue​


Il fut un temps où trois empires se querellaient pour de maigres parcelles de terre. Il fut un temps où les combats montaient jusqu'en l'intérieur des montagnes, et jusqu'aux profondeurs du monde. Il fut un temps où les clameurs des mêlées se mélangeaient aux hurlements des blessés, dans les campements situés plus en amont des conflits.
Il fut un temps où, par la haine, la jalousie, et les régicides, un continent se vit voiler par un épais manteau de ténèbres. Ce temps, beaucoup en parle comme d'une légende. Certains y croient, et espèrent ne pas voir de pareils jours exister encore.
D'autres, comme les seigneurs des petits territoires d'aujourd'hui, y voient l'ombre d'un passé révolu, qu'il fait bon d'oublier. Car, à trop se concentrer sur les erreurs du passé, on ne voit pas l'avenir proche se dessiner sur notre horizon, et c'est ainsi que les seigneurs trop lunatiques et trop imbus d'eux-mêmes se sont fait retirer leurs parcelles conquises par la force ou la diplomatie.

Très peu continuent d'étudier ce passé. Et ces personnes se réfugient dans des lieux isolés, loin de la vue des gens "normaux", qui ne voient en eux qu'une perte de temps. Car, après tout, qu'a le passé que le présent ne peut offrir ? Et surtout, qu'a-t-il de plus important que ce même présent ?
L'Histoire se répète, sans cesse, car nous ne voulons ou ne pouvons pas perdre notre temps dans l'étude de ce qui nous a précédé.

Cette histoire, que je vais vous conter dès maintenant, prend lieu et place dans une petite ville du nom d'Austrya.
Dans cette même ville, où l'action se déroulera d'innombrables fois, il y a une petite auberge. Dans cette même auberge se trouve un homme. Plutôt jeune. Il s'agissait du fils aîné d'un vieux soldat. Ce même vieux soldat perdit la vie naturellement et légua à son fils une lame familiale d'excellente facture. Mais là n'est pas le sujet.
Cet homme, il s'agissait en réalité d'un mercenaire. Il avait trouvé refuge dans cette petite ville, qui ne faisait pas plus de deux kilomètres carré. Il avait donc pris pour point de repère providentiel cette petite ville, car il avait tout perdu dans une caravane qui devait l'acheminer jusqu'en Iralda, une cité-portuaire. Tout perdu, hormis son arme, sa vie et ses vêtements.

Il se reposait dans cette auberge depuis déjà deux bonnes heures.
Jusqu'à ce qu'un mystérieux individu le demande au tenancier. Celui-ci s'enquit donc de l'état de son client, et lui demanda de descendre.
Hirte, car tel était le nom de ce jeune homme, descendit au rez-de-chaussé de l'auberge, et fit face à l'étranger qui requérait sa présence.

Ainsi commença une étrange histoire. Histoire qui devint finalement un récit sur un fils de soldat devenu malgré lui un chef, un mentor, un leader... mieux encore, un roi.
 

DeletedUser

Guest
Merci beaucoup de cette réponse vive, ça me réjouit de voir un tel accueil ^^ !

Je craignais d'être ignoré (et puis, qu'importe après tout d'être ignoré si notre propre plaisir est là).
Mais ça n'est pas le cas. Encore merci.
 
Loup Tenace

Loup Tenace

Empereur
tu écris à 21h48 , avant de penser que t'est ignorer laisse au moins un délais de quatre ou cinq jours :D
et là si personne répond à la suite de tes écris alors oui t'est ignorer ;)
 

DeletedUser

Guest
Disons que ça n'est pas la première fois que j'écris comme ça, et qu'après des délais un poil plus longs, je n'avais toujours aucune réponse.

Ce qui explique mon appréhension ^^
Mais, certes, il y avait un peu d'exagération dans mes propos. Mea Culpa ^^
 

DeletedUser

Guest
Et voilà la suite tant attendue !​

Le Royaume Déchu
Chapitre 1 : Un conte pour enfants​


Le jeune homme descendit de sa chambre, au premier étage de l'auberge, en appréhendant quelque peu sur la nature de cette requête.
Il poussa un vif soupir de soulagement, constatant que le mystérieux étranger était aussi un étranger pour lui, et pas un bandit qui le traquait.
Mais, ni une ni deux, l'individu face à lui dégaina son épée, dans un cri d'acier qui glaça le sang des clients dans le bâtiment. Agissant avec les réflexes que lui avaient "enseignés" son père, Hirte effectua un saut vers l'arrière, sortant son épée de son fourreau. Déjà, les intentions étaient révélées.

_ Mais qui êtes-vous ?

Hirte n'eut aucune réponse à sa question. L'homme abattit son sabre dans un mouvement vertical, souhaitant apparemment couper net le jeune homme en deux. Une parade vive, plaçant le sabre à l'horizontal entre lui et l'épée de son adversaire, fit résonner les deux armes. Les sons du combat parvinrent aux personnes au-dehors, et la panique se répandit en ville, ameutant bientôt la milice locale.

Mais le temps que la milice arrive, le combat avait pu continuer et se terminer, et sans effusions de sang. Car, après avoir habilement esquivé et paré toutes les attaques de son opposant, Hirte avait pu canaliser son énergie en une frappe décisive, en diagonale. Le coup atteignit le flanc de l'homme, mais frappa contre un métal épais. Une armure !
Constatant qu'Hirte avait avisé de la présence d'une armure sur son corps, l'étranger se releva prestement, rangea son sabre dans son fourreau avec une aisance toute particulière, et empêcha le jeune homme de porter un coup plus dévastateur. Il lui arracha son épée des mains, et passa par-dessus le comptoir, emmenant avec lui le jeune Hirte totalement déboussolé.
L'étranger passa une porte, puis une seconde avant de se retrouver à l'extérieur. Il avala une bouffée d'air frais, et se tourna vers le jeune homme.

_ Je suis navré de t'avoir attaqué de la sorte. Mais il me fallait être sûr d'une chose.

L'incompréhension se lisait sur le visage de Hirte. Mais pourquoi les évènements récents étaient-ils aussi éprouvants ? Qu'avait-il fait pour mériter tout cela ?
Voyant que le jeune homme ne répondait pas, l'étranger fit une courte révérence. Au vu de la situation, et de ce qui avait précédé, cette action paraissait bien étrange.

_ Je me nomme Arfeng.

Bêtement, Hirte répéta le nom de son interlocuteur, ce qui agaça le dénommé Arfeng.

_ Oui, tel est mon nom. Puis-je connaître le tien ?

Un instant d'hésitation passa sur le visage du jeune homme avant qu'il ne parle, reprenant son assurance.

_ Mon nom est Hirte. Mais pourquoi diable m'avez-vous attaqué ? Étiez-vous fou ?
_ Non, bien sûr que non. J'avais une mission à remplir, et je devais m'assurer d'une chose.
_ Et quelle était cette mission ?

Hirte savait qu'Arfeng ne répondrait pas. Mais son interrogation était purement instinctive. Un simple réflexe, en réalité. Et comme il le pensait, Arfeng ne prit même pas la peine de lui adresser deux mots de plus. Celui-ci l'empoigna par le col et le tira dans les rues de la petite ville. En regardant derrière lui, Hirte observa trois hommes, habillés des couleurs locales, courir à leur suite. Vivement, ses observations le menèrent à une constatation. Ils étaient poursuivis pour avoir enfreint le calme public.

Après une course poursuite qui n'en était pas vraiment une, car ils avaient semés leurs poursuivants au bout de deux embranchements, le duo s'arrêta à une taverne. Ce n'était guère le meilleur endroit pour ne pas être reconnu si une prime était affiché sur leur tête, mais Arfeng savait qu'ils ne resteraient qu'une ou deux heures.
Après avoir trouvé une table digne de ce nom, un peu à l'écart du reste de la plèbe, Hirte put enfin exprimer son mécontentement.

_ Bon sang, par votre faute je suis poursuivi par la milice, et peut-être toute la ville entière. Et ce parce que vous m'avez attaqué dans une auberge où j'étais tranquillement en train de me reposer de mes dernières aventures bien dangereuses. Maintenant, si vous pouviez m'expliquer enfin pourquoi je suis là, à devoir vous écouter, et bien je resterai peut-être jusqu'à la fin de vos propos.

Un bref instant, Arfeng resta impassible. Puis il éclata de rire, surprenant toute l'assemblée dans la salle. Les ivrognes et autres clients le fixèrent, ahuris. Petit à petit, les activités reprirent, mais le tavernier gardait désormais un oeil sur le duo qui semblait louche.

_ Hé oh, du calme petit. Je te l'ai dit, j'étais en mission, et je devais m'assurer que tu étais bien toi.
_ C'est stupide, je ne peux qu'être bel et bien moi et...
_ Fermes-là un peu, tu veux ? Laisses-moi terminer. Bien. En clair, je suis un éclaireur d'une petite communauté. Et cette même communauté recherche des mercenaires, de bons combattants. Tu vois le genre ? Bref. Ils ne peuvent pas assurer leur propre défense donc...
_ Qui ça, "ils" ?
_ Chhht ! Je cause, tu parleras après. Bon, je reprends. Ils ne peuvent pas assurer leur propre défense, c'est pourquoi ils requièrent les services de combattants exceptionnels. Ils tenaient une liste, un truc comme ça. Ton nom figurait dessus. Ils m'ont envoyés te chercher, pour te conduire à eux.
_ Et tu crois que tes amis, je vais accepter de les protéger, comme ça, pour la "bonne cause" ?

Une bourse remplie de pièces d'or atterrit sur la table.

_ Payé d'avance en espèces sonnantes et trébuchantes. La solde est de trois fois cette bourse par mois. Maintenant, tu veux les protéger pour la "bonne cause" ?
_ Pourquoi pas.
_ Bien. Mais avant, tu connais l'histoire des six frères ?
_ Ce conte pour enfants ? Bien sûr, que je le connais, pourquoi ?
_ Suis-moi. Je t'expliquerai en chemin.
 

DeletedUser15083

Guest
Super !! Ton texte est très bien écrit, et donne vraiment envie de connaître la suite !! :D
 
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