DeletedUser
Guest
Cette histoire - en respect avec mes idéaux - est faite pour tous, et surtout, par tous.
En accord avec ces principes, je désire qu'aucun commentaire destructif ne soit facturé (évitez : les "j'aime pas..." ou "tu as fait une faute d'orthographe"), ainsi chacun est libre de participer, avec un souci de cohérence et d'effort linguistique, dans la mesure du possible. Laïus fini. Merci de votre participation.
*Je me suis juré d'en finir*
Par ses réflexes aiguisés et son instinct sauvage ; Son poignard serré dans sa frêle main, d'un geste net, il lui ôta la Vie.
La nuit était froide et silencieuse, aux milieux des collines et montagnes lointaines, malgré quelques nuages éparses et la luminosité vacillante des lampes à huile du Camp des Guerriers, les étoiles s’offraient en spectacle, devant les yeux en émois d'un grand bambin déjà bien usé. Peu de gens ont encore cette capacité d'apprécier les joyaux de la vie, lorsque des artifices nous éclatent dans les yeux. Est-ce une question d'éducation ? A moins que ces plaisirs ne restent cachés au fond de nous, dissimulés derrière une expression de lassitude, pour ne surtout pas altérer cette magie galvanisante.
La journée avait consommé un peu plus de mon humanité, mais le besoin est ce qu'il est après tout, pourquoi m'entêter à combattre des démons, lorsqu'il est plus aisé de m'en aider. Mes gardes du coeur, rustres et solides, s'étaient assis à l'écart - à moins que ce fossé n'ait été creusé par mes soins -, il faut dire que je ne les avais rencontrés que quelques jours plus tôt, mercenaires fidèles à l'argent, je les ai comblé. Ils pansaient leurs plaies en marmonnant des hymnes à la victoire et à la mort, en buvant ce vin si propre à une tradition encrée depuis des générations. Affectueux gâchis.
*Le mutisme dans lequel je me renferme n'a pour origine que la destruction à laquelle je m'adonne, cet antagonisme instable n'aboutira qu'à ma dégénérescence*
Passant des cieux à mes mains, mon regard s'arrêta net sur ce liquide si chaud, si brillant. De ce poignard rouillé d'un côté ; De ce coq chantant ce matin d'un autre, il ne restait que son corps à déplumer :
- Allons trouver de quoi accompagner ce bestiaux !
Comme une prière lancée aux Dieux, mes camarades s'arrêtèrent, posèrent leur choppe. Le paquetage ensanglanté et une assurance de façade m'accompagnèrent à travers les chemins boueux qu'une multitude de Chevaliers foulaient d'un pas décidés et d'un regard sombre... Comme transparent à cet instant, je compris ma candeur, un étrange frisson me traversât, sentant deux regards lourds et surement peu sympathiques me fusiller dans le dos.
J'aurais peut être du les surveiller...
En accord avec ces principes, je désire qu'aucun commentaire destructif ne soit facturé (évitez : les "j'aime pas..." ou "tu as fait une faute d'orthographe"), ainsi chacun est libre de participer, avec un souci de cohérence et d'effort linguistique, dans la mesure du possible. Laïus fini. Merci de votre participation.
*Je me suis juré d'en finir*
Par ses réflexes aiguisés et son instinct sauvage ; Son poignard serré dans sa frêle main, d'un geste net, il lui ôta la Vie.
La nuit était froide et silencieuse, aux milieux des collines et montagnes lointaines, malgré quelques nuages éparses et la luminosité vacillante des lampes à huile du Camp des Guerriers, les étoiles s’offraient en spectacle, devant les yeux en émois d'un grand bambin déjà bien usé. Peu de gens ont encore cette capacité d'apprécier les joyaux de la vie, lorsque des artifices nous éclatent dans les yeux. Est-ce une question d'éducation ? A moins que ces plaisirs ne restent cachés au fond de nous, dissimulés derrière une expression de lassitude, pour ne surtout pas altérer cette magie galvanisante.
La journée avait consommé un peu plus de mon humanité, mais le besoin est ce qu'il est après tout, pourquoi m'entêter à combattre des démons, lorsqu'il est plus aisé de m'en aider. Mes gardes du coeur, rustres et solides, s'étaient assis à l'écart - à moins que ce fossé n'ait été creusé par mes soins -, il faut dire que je ne les avais rencontrés que quelques jours plus tôt, mercenaires fidèles à l'argent, je les ai comblé. Ils pansaient leurs plaies en marmonnant des hymnes à la victoire et à la mort, en buvant ce vin si propre à une tradition encrée depuis des générations. Affectueux gâchis.
*Le mutisme dans lequel je me renferme n'a pour origine que la destruction à laquelle je m'adonne, cet antagonisme instable n'aboutira qu'à ma dégénérescence*
Passant des cieux à mes mains, mon regard s'arrêta net sur ce liquide si chaud, si brillant. De ce poignard rouillé d'un côté ; De ce coq chantant ce matin d'un autre, il ne restait que son corps à déplumer :
- Allons trouver de quoi accompagner ce bestiaux !
Comme une prière lancée aux Dieux, mes camarades s'arrêtèrent, posèrent leur choppe. Le paquetage ensanglanté et une assurance de façade m'accompagnèrent à travers les chemins boueux qu'une multitude de Chevaliers foulaient d'un pas décidés et d'un regard sombre... Comme transparent à cet instant, je compris ma candeur, un étrange frisson me traversât, sentant deux regards lourds et surement peu sympathiques me fusiller dans le dos.
J'aurais peut être du les surveiller...
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