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Le Bureau de Résistant54

  • Auteur de la discussion DeletedUser43644
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DeletedUser43644

Guest
Bon voilà mon coup d'essai pour les écrits, n'hésitez pas à me faire part de vos avis :)
L'action du poème se situe à l'Age Industriel dans une cité fictive.

L'ennui de l'ouvrier :

Encore une journée au four,
Marre d'en revenir à moitié-sourd,
Marre de gueuler à cette direction
Qui de nous se fout de toute façon.

Quand pourrons-nous vivre heureux,
Sans trimer comme des boeufs
Pour enrichir les patrons,
Qui nous prennent pour des cons ?

On manifeste, pour quoi faire ?
Pour nous faire virer et nous faire taire ?
Pour eux, ils n'y a rien de plus clair.
Qui pour nous sortir de notre misère ?

Marre de ce four et de cette vie,
Mais où aller, ailleurs qu'ici ?
Pas le choix, j'dois rester,
et accepter ma destinée.
 
Dernière édition par un modérateur :

DeletedUser43644

Guest
C'est sûr, il est pas très joyeux, mais ce n'est qu'une triste vérité...

Sinon, content qu'il te plaise, j'en ferai d'autres plus tard.
 

DeletedUser43644

Guest
Et voici le suivant qui n'a aucun rapport avec le premier !

Ce jour-là :


C'était un mardi,
Une belle fin d'après-midi,
On était tous les deux
On était amoureux
De la ville on ne voyait plus les rats
Il était beau, ce jour-là...

C'était le bon temps,
celui qui est mort malheureusement,
Tes parents n'étaient pas là,
Tu était belle dans ta robe d'été
Tous deux nous foncions danser
Il était gai, ce jour-là...

On a sauté dans la voiture
On est partis à toute allure
L'auto d'en face a dévié,
Je n'ai pas pu l'éviter
Personne n'a pu nous sauver
Il nous fut fatal, ce jour-là...

Je crois que je vais me spécialiser dans les récits et poèmes tristes. Parce que là, c'est la seule chose qui me vient en tête quand je pense "poème".
 

DeletedUser43644

Guest
Bienvenue dans mon "bureau" ! Ici je tâcherai de vous faire part des mes écrits en tous genres. Je vous donne également le lien vers mes 2 premiers poèmes :) : https://forum.fr.forgeofempires.com/index.php?threads/poème-lennui-de-louvrier.70780/

Ce premier écrit est une création antérieure personnelle qui se veut engagée :

Le Disparu :


A l'heure où ferment les dernières usines de France,
L'ouvrier devient une espèce rare, presque disparue.
Il a apporté à la France sa richesse, en négligeant sa santé,
Il a apporté à la France sa gloire, en travaillant sans compter,
Mais aujourd'hui, il disparaît, tel tant d'espèce animale.
Il était, c'est vrai, par les patrons, traité comme tel.
Elle s'est battu ,la bête, pour sauver son usine,
Mais les patrons n'ont pas voulu entendre ces cris
Cris de personnes refusant le chomâge,
Cris de personnes encore dans la fleur de l'âge.
Car l'ouvrier n'est pas, comme l'aimeraient les patrons, une bête,
C'est un homme comme les autres :
C'est un père de famille, un jeune marié, un passionné.
C'est une personne cherchant à nourrir et à se nourrir,
Une personne faisant sans broncher ses heures à la machine.
Souvent comparé à un cheval de trait,
Trimant sans arrêt.
Cet animal humain, non-protégé comme d'autres,
Aimerait bien un peu plus de reconnaissance.
Il est vrai que l'ouvrier disparaît.

Voilà ! A bientôt pour d'autres créations ! =D
 

DeletedUser43644

Guest
Merci bien !
Je pense quand même ne pas me limiter à cela et écrire de vrais histoires (en essayant d'être plus joyeux parce que là, j'dois vous faire déprimer un peu...), histoire de laisser mon imagination se défouler !

Allez, dès que je sens l'inspiration j'en écris une ! :)

Et :D Content qu'ils te plaisent !
 
Dernière édition par un modérateur :

pn1908

L'Aède Romantique
Coucou Résistant..
Bravo pour ton poème.... (triste...)

Ne pourrais tu faire faire "rapatrier" par un modo ce sujet dans le "bureau du résistant....
 

DeletedUser43644

Guest
Merci allanmouk, ça fait toujours plaisir ! :)

pn1908 Je sais pas si c'est possible, je verrai :)
 
Dernière édition par un modérateur :

BlackKwolph

Biologiste
Résistant, je découvre aujourd'hui, tes poèmes.
Je ne les sens pas tristes mais plutôt résignés.
Les portes que tu ouvres, tous ces maux alignés,
tu me sembles activiste, MERCI à toi, je "j'aime".
 

DeletedUser43644

Guest
Merci Loup Tenace pour la fusion ! :)

BlackKwolph, à travers 2 de ces poèmes, et en me basant sur le jeu pour le premier, je tente d'expliquer la "détresse" de ma Lorraine, désindustrialisée ( du moins dans ses secteurs historiques que sont les mines et les 'industries textile et sidérurgique) et clairement ignorée depuis la crise il y a 40 et qui est toujours présente). Perso, je viens du monde ouvrier, je connais les événements de mon "Pays" et ça m'énerve de voir qu'on a considéré et qu'on considère toujours les ouvriers comme des êtres inférieurs qui doivent uniquement écouter leurs patrons sans avoir le droit de l'ouvrir. Du coup, l'ouvrier et l'usine sont des thèmes récurrents dans mes écrits.
 

DeletedUser43644

Guest
Le fou :

Qui est-tu pour me hanter ?
Que me veux-tu, que t'ai-je fait ?
Laisse moi, laisse moi ma raison !
Et pars tout de suite de ma maison !

Je ne crois pas aux esprits !
Tout ceci ne serait que folie ?
Espérons que ceci n'est qu'un rêve !
Et qu'on ne me tue avec mon vieux glaive !

Si tu ne pars je te chasserai !
Avec tout, même un pauvre balai !
Et si tu insistes et reviens,
Tu brûleras avec tous mes biens !

Résistant
 

DeletedUser43644

Guest
Le Passé :

J'aurai voulu pouvoir vous lire
Ces quelques vers, sans ressortir
De son placard une ancienne tire
Et bien sûr sans l'antique lyre

Quelques vers sur un passé
Malheureusement bien oublié
Dont les jeunes ne veulent pas s'occuper
Et que seuls les "vieux" peuvent raconter

Une histoire finie en grillade
Sans faire de mauvaise boutade
Quelque chose de regrettable
Qu'on ne raconte pas à table

Ces événements, un vrai gâchis
Dans ses acteurs, un certain Donati
Intense lutte pour une vaine survie
Inexorable chute des aciéries

Les (anciens) Rois de l'acier :

Avant ici, c'était l'usine de père en fils,
On se refilait les bleus de travail en famille
Aujourd'hui d'ces usines, plus rien il ne reste,
A part quelques squelettes qui nous blessent
Intérieurement, car nos vieilles douleurs nous agressent
Intérieurement, car on se souvient d'anciennes promesses.

Mais on était les rois de l'acier !
D'la sidérurgie, des crassiers !
Démontés par d'autres rois,
Ceux du marché mondial,
De l'argent roi,
Et du désastre social !
Mais on était les rois de l'acier !
D'la sidérurgie, des crassiers !

Les Hauts-Fourneaux, c'étaient le cœur de la Lorraine,
Les Aciéries, c'étaient les poumons de la Lorraine,
Les Laminoirs étaient les muscles de la Lorraine.
Tout a été fermé, détruit, et elle est morte la Lorraine.
Que feront les jeunes d'ici ? Y'a plus d'boulot ils partiront,
Sans jamais oublier Longwy, leur vie, leur famille, mais bon...

On était les rois de l'acier !
D'la sidérurgie, des crassiers !
Démontés par d'autres rois,
Ceux du marché mondial,
De l'argent roi,
Et du désastre social !
Mais on était les rois de l'acier !
D'la sidérurgie, des crassiers !

Et encore, on a, il est vrai, les pays frontaliers,
Sans eux, c'est malheureux, on se serait dépeuplé,
Ils ont tenu leur sidérurgie plus longtemps qu'à Longwy
Leur gouvernement les ont aidés, pas massacrés.
Les plus vieux se souviennent de ce temps béni,
Où la sidérurgie était là, et rythmait nos vies.

Mais on était les rois de l'acier !
D'la sidérurgie, des crassiers !
Démontés par d'autres rois,
Ceux du marché mondial,
De l'argent roi,
Et du désastre social !
Mais on était les rois de l'acier !
D'la sidérurgie, des crassiers !
Mais on était les rois de l'acier !
D'la sidérurgie, des crassiers !
Démontés par d'autres rois,
Ceux du marché mondial,
De l'argent roi,
Et du désastre social !
 

DeletedUser44070

Guest
Bien écrit ! Bravo !

Oui mais les rois de l'acier c'étaient surtout les de Wendel chez vous, la famille d'acier ... en or !
L'acier de la Tour Eiffel est quand même Lorrain ...

... et les mines, houillères, verreries, papeteries, la construction ferroviaire ?
Ne reste t il que la mirabelle, Vittel et les bagnoles aux prolétaires ?
Alors qu'aujourd'hui la fumée qui sort de Gandrange sent bon le tandoori ?

Mais le fier Lorrain aime le chardon, qui s'y frotte, s'y pique ... donc il garde espoir !
 

DeletedUser43644

Guest
Merci Malabron,
Tu as tout as fait raison
De toutes ces activités
Symboles d'un passé oublié
Le Lorrain est fier comme l'est
le Nordiste de ses houillères
Mais dans les bassins industriels
Les prolos ne voient plus le bout du tunnel
Sans usines, vois Longwy, plus de vie
Mais les patrons en font fi
Du moment qu'ils font du profit
Cependant tu parles d'espoir,
Comme pour Florange et Gandrange, illusoire ?
On ne compte plus en Lorraine sur les politiques
Qui n'ont jamais vu notre cadre de vie
 

DeletedUser33392

Guest
vous oublier notre passé lié au développement textile ... cher à mon cœur de vosgienne ... et plus particulièrement les entreprises de type paternaliste , et oui "emboussaqués" de la naissance à la mort ...

bravo @Résistant54
 

DeletedUser43644

Guest
C'est vrai que dans les Vosges il n'étaient point question de Sidérurgie mais de Textile, comme dans le Nord, en plus des houillères
Mais je n'en ai que peu de connaissances, moi le meurthe-et-mosellan attaché à mon bassin, autrefois pays de l'acier.
Cependant, après quelques bonnes recherches, un poème (ou plusieurs) sur l'industrie textile vosgienne, sera fort probable.
Quant au paternalisme, que ce soit dans les Vosges, le Pays-Haut, la Vallée de la Fensch ou le Nord-Pas-de-Calais, il était présent et nous encadrait.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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