Florn
Force de frappe
Merci BlackK, toutefois je préfère un sazerac pour ce soir
/__opt__aboutcom__coeus__resources__content_migration__liquor__2018__05__10145323__sazerac-720x720-recipe-2c78066a77ab453481aceb83c219d78f.jpg)
Le sazerac est l'un des plus vieux cocktails connus et n'est plus guère consommé qu'à la Nouvelle-Orléans, pourquoi la Nouvelle-Orléans? Car c'est un cocktail inventé par et pour les musiciens afin de consommer de l'alcool sans être fin bourré.
Son nom vient de la maison de cognac Sazerac de Forge et Fils (devenue Sazerac de Forge et Kotniski, avant de disparaître dans une acquisition en 1965 faite à Angoulême). Un cognac aurait été donc utilisé à l'origine à la base de ce cocktail, remplacé plus tard par un whisky de seigle (je préfère celui au blé noir personnellement). La recette originale fait également appel à quelques gouttes de cocktail bitter, plus précisément celui préparé à l'époque vendu par l'apothicaire Antoine Amédée Peychaud, toujours vendu sous la marque Peychaud's. Le cocktail faisait également appel à l'absinthe, qui fut par la suite interdite (avant d'être à nouveau autorisée en novembre 1988). Les établissements américains utilisent parfois du pastis (pour moi seulement bon à flamber les gambas) au lieu de l'absinthe. À La Nouvelle-Orléans, on préférera toutefois au pastis un peu d'alcool d'Herbsaint (Legendre).
Bonne soirée.
Le sazerac est l'un des plus vieux cocktails connus et n'est plus guère consommé qu'à la Nouvelle-Orléans, pourquoi la Nouvelle-Orléans? Car c'est un cocktail inventé par et pour les musiciens afin de consommer de l'alcool sans être fin bourré.
Son nom vient de la maison de cognac Sazerac de Forge et Fils (devenue Sazerac de Forge et Kotniski, avant de disparaître dans une acquisition en 1965 faite à Angoulême). Un cognac aurait été donc utilisé à l'origine à la base de ce cocktail, remplacé plus tard par un whisky de seigle (je préfère celui au blé noir personnellement). La recette originale fait également appel à quelques gouttes de cocktail bitter, plus précisément celui préparé à l'époque vendu par l'apothicaire Antoine Amédée Peychaud, toujours vendu sous la marque Peychaud's. Le cocktail faisait également appel à l'absinthe, qui fut par la suite interdite (avant d'être à nouveau autorisée en novembre 1988). Les établissements américains utilisent parfois du pastis (pour moi seulement bon à flamber les gambas) au lieu de l'absinthe. À La Nouvelle-Orléans, on préférera toutefois au pastis un peu d'alcool d'Herbsaint (Legendre).
Glacer un verre type "old fashioned"
Verser 15 ml d'absinthe pour "rincer" le verre. Ne pas jeter.
Rajouter 60 ml de whisky (oui, on connait les partitions et nos gammes, pas besoin de bien voir).
Jeter un ou deux traits (selon les goûts, j'aime assez amer) de bitter Peychaud, d'angostura, de bitter en fait.
Dissoudre un morceau de sucre de canne (vous pouvez aussi utiliser du sirop de sucre de canne, 10 ml).
Percher un zeste de citron ou d'orange pour la déco avec lequel vous aurez préalablement frotté le bord du verre.
Verser 15 ml d'absinthe pour "rincer" le verre. Ne pas jeter.
Rajouter 60 ml de whisky (oui, on connait les partitions et nos gammes, pas besoin de bien voir).
Jeter un ou deux traits (selon les goûts, j'aime assez amer) de bitter Peychaud, d'angostura, de bitter en fait.
Dissoudre un morceau de sucre de canne (vous pouvez aussi utiliser du sirop de sucre de canne, 10 ml).
Percher un zeste de citron ou d'orange pour la déco avec lequel vous aurez préalablement frotté le bord du verre.
Bonne soirée.
