• Événement Anniversaire 2024

    Joyeux anniversaire ! Notre équipe de scientifiques vous attend pour repartir à l'aventure dans notre nouvelle édition de l'évènement d'anniversaire !

    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Mars 2024 - La chasse aux voyous

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : La chasse aux voyous !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.279

    La mise à jour 1.279 aura lieu le mercredi 27 mars ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

Joyeuse Baston RP

  • Auteur de la discussion DeletedUser57565
  • Date de début
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

Anamatt

Empereur
Aie ! le nouvel arrivé... un grand échalas avec une hache à la ceinture semble prêt à en découdre... Et il semblerait que si je n'agis pas rapidement, mes chausses risquent de fondre sous la masse liquide et visqueuse qui arrive vers ma table ! Bien sûr que d'un coup de magie, je pourrais détourner ces immondices mais je ne veux pas me dévoiler encore. Je repère un bon bout de bois bien épais posé contre le mur que je dispose discrètement devant moi de façon à ce que ce...berk... hurg... liquide soit détourné de mes pieds. prudemment, je les remonte néanmoins sur les barres de ma chaise.
 

DeletedUser57566

Guest
Une demoiselle tournait autour du bûcheron comme une libellule, il retrouva son calme à la regarder virevolter. Il confectionna lui même son cocktail, une russe blanche, il l’appelait ainsi car contrairement à son vieil ami “The Dude” il n’y mettait jamais de petite eau. Il servit deux verres et en posa un devant le hoppié, bon lui semble d’y ajouter ce qu’il veut pensa t'il. Peut être entonnera t’il un sirventès qui lui fera sortir les liturgies des prêtresses de la tête.
 

DeletedUser16895

Guest
Le Hoppié et le bûcheron se prennent le chou, et bruyamment, en plus ! :mad: Leurs caquètements sans fin m'empêchent de savourer ma boisson. Tsss... et le grand lascar qui s'est remis au lait. Une boisson digne de mes chats, ça !
Le Hoppié s'est emparé du verre de lait servi par son interlocuteur et y a versé un trait de grenadine.

Je jette un regard vers le tavernier. Son sang suinte, rampant. Je reste persuadée que le bûcheron n'est pas étranger à son état.
Je me tourne vers ce dernier, bien décidée à avoir le fin mot de l'histoire. Il interrompt ses babillages et me regarde d'un œil surpris. Je me souviens in extremis qu'il ne faut pas lui parler !
Je tente alors la langue des signes, (pas mon point fort, mais bon...) Houlà là il me regarde bizarrement ! il a l'air à la fois furax et surpris ! J'ai du confondre des mots.
Et pourquoi pas par écrit ? Quelle riche idée, j'aurais du commencer par là.

J'emprunt le calepin et le crayon d'Erwan, (de toute manière il ne s'en sert plus) et commence à griffonner.
Salut - T'es qui ? - D'où viens-tu ? - Qu'as-tu fait au tavernier ?

Il fixe le calepin d'un air absent. Peste, peut-être ne parle-t-il pas ma langue !!
Ah attends mon coco, je vais essayer de le dessiner. (Pas mon point fort non plus, mais bon...)

Le résultat est moyen. Néanmoins, le bûcheron fixe longuement mon dessin, puis me regarde d'un air énigmatique en plissant les yeux. Il ne pipe mot.

Je ne suis pas du tout avancée.

C'est chiant, les gens qui ne parlent pas !!!
 

Anamatt

Empereur
J'ai bien fait de m'assoir à cette table... Endroit idéal pour tout voir sans être vue ! Pratiquement en face de moi, se trouve le bûcheron (doit être son métier, vu l'outil qui se trimballe à sa ceinture) en grande conversation avec "pieds qui puent" (il semblerait que tous l'appellent "le hoppié").

La fille rousse qui m'avait saluée et qui se trouve maintenant à leurs côtés, se met tout d'un coup à faire de grands signes avec parfois une sorte de danse à la façon "danse de la pluie" des sioux. Le grand escogriffe reste de marbre ! J'observe, amusée, les tentatives désespérées de la petite rouquine pour communiquer. Elle prend un calepin qui trainait par là et griffonne quelque chose... aucune réaction de la part du bûcheron.... elle commence à devenir rouge et sa chevelure lance des éclats qui ressemblent aux crépitements du bois dans une cheminée.... elle esquisse de grands traits sur ce malheureux calepin... toujours aucun réaction de son interlocuteur ! Il semblerait bien que son cerveau soit parti en balade en oubliant le corps au comptoir ! La jeune femme serre les poings à en blanchir... je sens la tension monter....

A force de siroter ma menthe à l'eau... une envie pressante m’envahie... Je jette un coup d’œil vers la porte au fond de la taverne marquée "To let e"... je suppose que cela ne veut pas dire "laisser" mais l'odeur qui arrive à mes narines... ne m'incite pas du tout à en voir plus !... Je ne peux plus tenir ! Je me lève, enjambe la flaque qui commence à noircir et durcir et je sors pour trouver un petit coin tranquille... je m'enfonce dans la fraîcheur des sous-bois....
 

BlackKwolph

Biologiste
Le martèlement doux mais impérieux des coussinets lupesques se fait plus présent... les ailes de mon nez frémissent. Le sang, il vient chercher du sang... et bien, il va en avoir pour sa bourse (en a-t-il seulement une ? les elfles aiment savoir, il faudra vérifier). Il arrive de par les bois sombres. Mon aigle, depuis le toit voisin pousse un long cri rauque et agite ses ailes. Il est en sécurité mais se tient prêt à me récupérer.
... l'humaine silencieuse s'agite sur son tabouret et jette des regards curieux vers la Pas Rance, largement méprisants vers le bûcheron laitonien, nez pincé vers le Hoppié, et inquiets vers la porte entrouverte juste sous ma poutre... D'un saut vif, elle enjambe la coulée noirâtre et court, pressée, vers..... le martèlement doux mais impérieux des coussinets etc etc. J'espère qu'elle court vite.
Mon verre d'eau de pluie terminé, je vais devoir sauter à terre en chercher un autre. Une envie me prend de titiller un peu ces étranges étrangers. Je saute sur les épaules du Hoppié, qui ne semble même pas ressentir mon poids ! C'est vexant ! Il rit et s'agite comme si un moustique s'était posé sur son bras. Souple, je me glisse derrière le bûcheron et lui pique sa hache. Oh ohhhhh.... fabrication traditionnelle de sous la montagne, ça ! Hum, les Nains ne vendent pas au premier humain venu. Qui est-il réellement ? et sa hache ne sert-elle que pour bûcheronner ? Elle est lourde pour ma petite taille. Je la laisse tomber dans l'écoulement sombre et nauséabond qui s'est figé du côté de l'humaine pressée d'aller se confronter au loup et se dirige maintenant vers l'humaine Rousse. Tst tst tst.... ce truc aime ou déteste les êtres féminins. Ragamaziel (oups ! si maman m'entendait...) ! La Chose dégoulinante et suintante dissout lentement le métal forgé le plus solide du monde souterrain. Quelle magie est-ce là ?
Je bondis lestement sur le comptoir.
 
Dernière édition :

Anamatt

Empereur
Houla ! j'avais failli ne pas le voir ! Le nez en l'air, yeux plissés, le loup... sur le chemin de la taverne, semble répondre à un appel impétueux.

Juste le temps de me jeter à plat ventre sur le côté.... aie heuuu ! en plein dans les orties et la menthe fraîche ! C'est bien ma veine ! Bah ! au moins cela a l'avantage de masquer mon odeur humaine ! Tête planquée dans les hautes herbes... je le laisse passer, osant à peine respirer.....

Le bougre ! il pourrait marcher plus rapidement ! mais... il prend le temps de humer l'air et d'un pas tranquille s'éloigne de moi.

Ni une, ni deux... je me lève d'un bond et cours me réfugier au milieu des bois. Mon cœur bat la chamade... Je reprend lentement mon souffle et m'accorde une petite pause, assise au pied d'un arbre.
 
Dernière édition :

DeletedUser16895

Guest
Je fais tournoyer mon verre sur le comptoir en soupirant discrètement. Je m'ennuie, il ne se passe rien de bien folichon....

"Oreilles pointues" a réussi un rapprochement corporel en direction de Bert, la demoiselle à la menthe à l'eau s'est encore éclipsée et le bûcheron s'est absorbé dans la dégustation de son verre de lait.
Il est concentré (le bûcheron, pas le lait) et sirote son breuvage afin de déterminer si c'est du lait de vache ou de chèvre.

Oh ! j'ai une idée ! Et si je proposais un petit jeu pour détendre l'atmosphère ? Oui, c'est bien, ça ! Tout le monde aime les jeux !

Je me tourne vivement vers le bûcheron au nom imprononçable et lui souris pour attirer son attention. Raté, il ne me regarde pas. Quand je vous disais que j'étais une experte en râteaux.
Je tire sa manche, il s'arrache enfin à ses rêveries et je pose mon coude sur le comptoir, main ouverte, une franche invitation à un bras de fer amical. Au moins, dans le bras de fer, il n'y a pas besoin de parler !
Il me scrute étrangement, perplexe. Il hésite, semble chercher dans sa mémoire quoi faire dans ce genre de situation. Puis son visage s'éclaire et il place dans ma main... son verre vide, en lançant une œillade appuyée et pleine d'espoir vers les bouteilles rangées sur les étagères.
Genre, il a cru que je voulais lui payer un coup ?? Non mais c'est quoi ce gusse ???

Indignée, je balance son verre par-dessus mon épaule, et puis je finis le mien cul sec, que je balance aussi de la même façon, tant qu'on y est, en prenant bien soin d'afficher un air outré. Un sourire radieux éclaire soudain son visage et il s'exclame, les bras ouverts :
"ПОДРУГА !! *"
Hein ? que se passe-t-il ? Il se lève, approche vers moi... argh, il veut... non, je veux pas d'accolade, moi, iiiik mais laisse-moi tranquille, aïe, il m’attrape les épaules, mon dieu mais qu'ai-je fait, je ne peux pas le repousser sans le vexer, et moi qui voulais seulement me bastonner un peu, ouille, j'aurais mieux fait de rester chez moi, ah il me fait la bise, une deux trois quatre bises, ça y est, ah, il recule un peu, argh et moi qui ne suis pas d'un naturel câlin, il me lâche enfin et retourne s’asseoir, mon dieu quelle émotion !

Je me tiens coite et respire profondément... je ne m'attendais pas à me faire un ami dans ce rade !

Du coup, je pense que je vais décliner la proposition de Bert de participer à un atelier de cendriers en rotin. On ne sait jamais.


* Trad. : "Par la barbe de Merlin ! une copine !"
 
Dernière édition par un modérateur :

Anamatt

Empereur
Le bucheron est perdu dans ses pensées, je l'entend murmurer : " Я не могу в это поверить ... мой друг здесь! Жаль, она не понимает по-русски!".... Comme je le comprend ! Quand on ne parle pas la même langue, comme il est difficile de se faire comprendre !

Comment je peux voir ce qui se passe... sans être sur place ?.... Corps astral tout simplement ! Je l'utilise souvent pour voir sans être vue. Mon corps de chair est toujours bien planqué contre un arbre au fond de la forêt ;)
 

DeletedUser16895

Guest
мой друг здесь
Et comme je suis une fille, "моя пoдругa" serait plus juste ;-) :-):-)




Un corps astral ? Encore ?? Rhâaa, mais on est cernés par les magiciens, ma parole !

C'est vrai que l'atmosphère est devenue glacée, et la taverne est envahie des bruits de la forêt, on entend le roucoulis de la hulotte, le glougloutis d'un ruisselet et les stridulis des grillons. Et, de plus en plus fort, une cavalcade de loup ! des pas qui s'approchent, tranquilles et à la fois déterminés, peste, mais c'est le Poilu qui revient !!

Je coule un regard torve vers Oreilles pointues et Bert, ils ont l'air en grande conversation en buvant de l'eau de pluie, sans doute préparent-ils leurs prochaines vacances ensemble, ah là là, Cupidon quand tu nous tiens !

Je me résous à secouer le bûcheron. "Эй ! Мужчина ! Помогите ! *" Tant pis pour son interdiction à lui parler, c'est un cas d'urgence !
La fée verte s'est évaporée, et je ne sais pas quelles sont les intentions de la demoiselle menthe à l'eau (seraient-elles sœurs, ces deux-là ?)

Il s'est resservi un verre de lait, qu'il déguste tranquillement avec un air heureux, maaaaiiiiiis tu vas arrêter de boire, oui ! Il faut se préparer à la castagne !! Je lui agrippe le bras et le secoue derechef, misère, mais cette taverne de la Joyeuse Baston est en train de devenir un club de bridge pour seniors !


* Trad. : "Hého ! mec ! un p'tit coup de main, peut-être ?"
 
Dernière édition par un modérateur :

BlackKwolph

Biologiste
.... un métamorphe amorphe !!! Voilà !!! J'ai compris, le machin noir qui s'écoule indisieusement est un métamorphe en quête d'un corps. Ce qui ne résout pas l'énigme de la dissolution métallique. Les métamorphes sont rares dans cette Contrée. Il paraît qu'ils réagissent mal au lait de licorne.
Comme je suis en train de boire mon 4ème demi-litre d'eau de pluie en papotant sauvegarde de la forêt lointaine, celle où l'on entend le coucou, avec le beau Bert Hoppié, qui n'en a pas (.... deux pieds beaux... :cool2:..), j'ai le temps d'observer LaRousse tenter une conversation en franco-russe.. je m'entremets en empruntant au vol le verre de lait presque vide, priant Herkari pour que ce soit le produit ad hoc. Illico, je nappe la nappe sombre bref, je la laque telle.
Mais rien ne se passe. Peut-être à peine une légère décoloration grise de la surface et quelques bulles irisées. La Chose émet un borborygme discret et se coule derechef vers l'humaine.
Entretemps, j'ai aussi attrapé au vol son verre. Etrange tradition humaine, ce lancer de verre presque vide. Et pourquoi pas une chaussure tant qu'on y est.
Je perçois le changement de texture de l'air lorsqu'une aura pistache fait son apparition, la pointe de mes oreilles vibre.
EEEET....
La gueule béante, bavante, hurlante du loup entre avec fracas. Il dévaste les premières tables et fonce vers le bûcheron, posant malencontreusement ses coussinets dans la masse visqueuse et pernicieuse.
....
Stoppé net dans sa course, il lève son museau, les yeux révulsés.. par la douleur ? la surprise ? Les loups ne parlant pas, vraiment, je ne le saurai jamais. Zut ! j'aime tellement savoir que je me penche pour observer la Chose.... le loup géant commence à se dissoudre .... Impressionnant ! Passionnant ! Je me penche un peu plus..
Soulevé/e et projeté/e vers la poutre la plus haute par des bras puissants, je n'assiste qu' à distance à la digestion du lupidé par la Viscosité.
...
EEEEET...
Lentement, menaçamment, un loup géant en tous points identique au précédent émerge lentement de la Flaque. Sa cornée est noire, un gouffre insondable, un danger sans précédent. Sa gueule est noire. Ça sent le coup de grisou ou de Trafalgar. Et la bave écumante termine de dissoudre le manche de la hache. maintenant coincée entre ses babines.
L'aigle lance un long cri qui module d'un do mineur tragique à un sol mineur naturel pour un coup de grisou pour gueule noire. L'assemblée tressaille, assaillie par l'imminence d'un combat forcément inégal face à cette force occulte. Vivement, je bande mon arc, réalisant simultanément l'inutilité du métal contre le monstre grognant. Le Hoppié bande ses muscles puissants. La momie du fond du bouge bandelette, fragile, la pauvre. L'émanation pistache, très ramboïde, bande Ana. LaRousse prend ma place sur le comptoir, sabre en main, regard "approche si t'es un loup" !
Le loup se jette sur le bûcheron qui ouvre tranquillement sa besace......
 

DeletedUser57566

Guest
Alors que tout s'affole
Puissant mais sans alcool
Il égraine une pomme de pin
Et le loup devient lapin

Zora encore vouloir câlin
Incompréhensible vraiment la fille
Avec l'amour on ne ba.. babille ?
Viens là et il l'étreinds

Assécher par ses kozyabriki
Il faudrait pour son palais
Un autre petit vers de lait
Un jus de carottes pour sa chérie

Sans cœur et sans reproche
Prêt à vider, ses poches
Il attends les grandes prêtresses
Hideuses il les agresse
 
Dernière édition par un modérateur :

Loup Tenace

Empereur
Y aurait il dans cette sombre histoire un frère dont j'ignorais l'existence ?
Un autre loup traînant dans les parages, se serait introduit ici en mon absence ?
Voilà bien un mystère qu'un jour la réponse se portera peut être à ma connaissance ?
Trop longtemps dans ma foret, l'Être sombre et taciturne que je suis ai vécu en solitaire.
Voilà il est temps de mettre à ce retrait du monde un terme et m'ouvrir enfin à la foule
Demain est un autre jour et à l'aurore d'une ère nouvelle faudra par ici que je déboule
Pourquoi cette souffrance, quelle est cette soudaine ivresse étrange qui me saoule ?
De bien curieuses émanations s'élèvent d'un coup sous mes pas, qu'a donc cette terre ?

Les bruit lointains me parviennent de cette taverne où jadis je fus présent.
Hum il est peut être temps que je retrouve ma hargne, ma colère, ma rage
Et quand ce lieu de misère je revienne y imposer mon arbitrage
Mais à quoi bon... Ne suis je pas plus heureux à me livrer au braconnage
Que d'aller chercher, pour un plaisir éphémère, le goût d'un combat fatiguant.

Je sais, vais repartir vers de nouveaux horizons m'enfonçant dans la solitude
Après tout que sont pour moi ces elfes, nains, hoppiés et autres créatures ?
Un loup a nul besoin de s'enfermer en un lieu clos, il est bien que dans la nature
Libre, crinière au vent, parcourant inlassablement les montagnes, respirant l'air pur
Et vivre son destin de fauve sous de bien d'autres latitudes.

Ici je quitte cette région, ici j’abandonne le cœur en paix
Ce pays de la "joyeuse Baston", ici je laisse ce R.P.

(Merci donc de m'oublier et de pas m'impliquer dans vos délires prochains que j'aurai plaisir à lire).
 

DeletedUser16895

Guest
Oh mes aïeux ! J'oublie prestement mes velléités de bras-de-fer et mes esquisses culinaires à la franco-russe.

Mais quelle fourberie, quelle vilenie, quelle gabegie !
La viscosité noirâtre a englouti un loup gris en entier ! Après avoir gobé une hache naine à double lame !

Oreilles Pointues a bien cerné la chose. Il s'agit donc d'un infernal métamorphe ! Il/elle est maintenant juchée sur une poutre, hissé/e par les bras puissants de Bert ( 'pas remarqué qu'il était aussi baraqué, moi... hmm hmm, intéressant)

Je considère la Chose d'un œil circonspect. Elle a une vague forme de loup, ses contours sont flous et changeants.
Avoir avalé du métal et un loup sauvage l'aura probablement renforcée suffisamment pour lui donner la force de soutenir un combat.
Il nous faut donc l'affaiblir !! Mais comment faire ?? Qui donc s'y connait en saletés de cet acabit ?

Je suis juchée sur le comptoir, pas pratique pour le combat au corps à corps. Je bondis à terre et assène un formidable coup de rapière sur le museau de la Chose. ça fait un petit bruit métallique - ♪♫ klonggg ! ♪♫ - et elle encaisse plutôt bien, en grondant et en montrant les crocs. Je recule prudemment.

Le loup maléfique lève le nez, nous regarde. Il ne saigne même pas. Prenant mon courage à deux mains et mon épée aussi, j'abats ma lame une seconde fois, de toutes mes forces.
Et c'est alors que se produit une chose très curieuse : la créature ne bouge pas d'une oreille, et ma lame reste comme soudée à sa tête. Je sens une mystérieuse force qui tire mon épée hors de mes mains. Saisie, je tente de résister, mais cet étrange phénomène est plus puissant que moi.
Sous nos yeux ébahis, mon épée est rapidement absorbée par le loup. Tout au long du processus, il ne cesse de nous fixer de ses prunelles rouge sang. A la fin, il parait se ragaillardir, avoir plus de... consistance. Sa surface, auparavant molle et bourbeuse, se solidifie.

Peste. Je suis mal barrée.

"Ah ! C'est malin ! me houspille Oreilles Pointues. Tu n'as plus ton épée ! Et en plus, par ta faute, il est plus fort qu'avant !
- Pardon ! J'essaie d'agir, moi, au moins ! Que fais-tu, toi, juché/e sur tes poutres ? le/la rembarrai-je vertement.
- Et on fait quoi, maintenant, madame la génie ?
- Je ne sais pas ! C'est toi l'expert/e en monstruosités des forêts ! En plus, le mot "génie" n'existe pas au féminin, fils/fille de hutte inculte !
- Quoi ??? Attends voir, saleté d'humaine, je vais te faire ravaler tes paroles !!"

Et elle/il saute à terre. Elle/il m'empoigne les cheveux et son front vient cogner le mien. Je saisis ses poignets pour le/la repousser, mais il/elle est plus fort/e que moi, il/elle me flanque un coup de tête sur le nez qui me fait voir trente-six chandelles. Je chancelle et il/elle en profite pour m'expédier un coup de poing dans le ventre, qui m'envoie bouler à l'autre bout de la salle.
Le nez en sang et les reins meurtris, j'atterris aux pieds du bûcheron, qui n'a pas bougé d'un iota. Il se penche vers moi, murmure avec sollicitude : "Девушка ! Как дела ?*"

Je me relève, furax et humiliée. Je me suis fait mettre au tapis par un vulgaire mangeur de racines !
Je remonte à l'assaut, flanque un coup de pied bien senti dans le flanc de l'elfe et le/la plaque à terre. Je m'assieds à califourchon sur sa poitrine et mes doigts serrent sa gorge. Il/elle se débat et me griffe le visage. Mes jambes sont serrées autour de ses hanches, elle se tortille sous moi et rue furieusement, ses longs cheveux d'ébène parfumés à la fleur d'oranger cascadent sur le sol.

Soudain, une forme astrale vert pomme se matérialise devant moi en piaillant. Nous cessons de nous battre, figé/es dans une posture des plus... équivoques. Du coin de l’œil, je remarque que le loup infernal s'est assis gentiment, la langue pendante, et semble contempler la scène avec beaucoup d'attention. Serait-ce une lueur égrillarde que je vois briller dans son regard ??

"Eh oh ! Mais ce n'est pas le moment de vous battre, les filles ! Du moins, pas de vous battre entre vous ! chantonne le corps astral de la demoiselle menthe à l'eau. Vous avez un problème plus urgent, là !"

Elle a raison. Je me rétablis, essuie mon nez en sang et tend une main apaisante vers l'Elfe pour l'aider à se relever. Il s'exécute en grommelant : "Je ne suis pas une fille !"
Bert descend enfin de son perchoir, et si son sac banane semble avoir curieusement remonté au-dessus du nombril du Hoppié, c'est certainement dû à l'inconfort de sa position sur la poutre.

Tiens, en parlant de son sac magique. J'empoigne l'objet, effleure au passage son bras (mais lequel ?), il soupire, ses joues rosissent, je n'en ai cure, j'ouvre la fermeture éclair (mais laquelle ?) et j'extirpe un sachet de marshmallows que je m'empresse de jeter dans la gueule du loup infernal.

Oh ! ça doit lui plaire, il les attrape au vol, les gobe, les engloutit, et mange finalement tout le paquet. Pour un peu, il ronronnerait de contentement.
Il a l'air à présent rassasié et indolent, presque mou. Parfait. C'est ce que j'escomptais. Il se couche paresseusement, bâille, comme s'il voulait faire une sieste digestive. Ses contours s'étalent sur le sol, il s'affaisse, flasque, comme une gigantesque pâte à pain.

Je saisis ensuite une torche accrochée au mur, que je balance sur la créature. Ah ! quel beau feu de joie !!! Il se tord et fond horriblement, dans une pestilentielle odeur de caramel brûlé.

Je m'époussette les mains en me tournant vers le reste de l'assemblée. ça c'est de la belle ouvrage, propre, nette et sans bavure.
Nickel.

* Trad. : "Eh gamine ! ça va ?"
 
Dernière édition par un modérateur :

DeletedUser35622

Guest
OU iaaaaAAAAAA

Bonsoir, Madame :) Que servez-vous?

(Je mesure 1,74m, ce qui est raisonnable pour un requin :) J'ai 99 Ballons qui ont fait un hit rock - si t'as le hit rock hoquet, mange une cuiller de moutarde, le nez pincé en position poirier -, je suis très affable et rable :) Je suis un flottant )

J'ai interrogé celle qu'on m'a dit être garance... mmmmmh.... j'attends (1,2,3, pffff) que garance daigne répondre à ma supplique pour un séché hors cave

À ce que me dit "on", le loup n'est plus tant sauvage et a tant et tant oeuvré pour l'harmonie des chaperons z'et des grand-mères que les chasseurs l'ont estourbi, avec toute la finesse d'une hache, et conduit hors du bois.

Souvent, je ne pense pas à la paix : fasse que garance ne me réponde pas pour que je puisse me dégourdir :)

J'ai bien vu une latiniste au fond du bois qui semble dormir, piètre val que ce décor : je suis prête à l'estourbir!!!!!!!!!!!!!!!!

Pardon :
Я готов заглушить это
 

Anamatt

Empereur
Hummm. Malgré mes yeux endormis, mes oreilles sont à l'affût ! Qu'entend-je ? un requin espère "m’estourbir" ! Ha ha, qui s'y frotte s'y pique !... mais pas ce soir ! mes alertes sont dans le rouge et mon corps me dit d'aller dormir !... mais c'est qui le chef ? hein ! Il ira quand j'aurais décidé !

Petite précision : je sais bien nager... Faudra que ce requin nage vite pour tenter de me noyer ! (К счастью, у меня есть переводчик Google)
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut