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Concours RP St Valentin 2017

  • Auteur de la discussion DeletedUser45501
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AMELIE7506

Chevalier
bien le bonjour,
voilà je me lance....Un gros gros doute sur 1 mot mais bon soyons honnêtes au Moyen age c"était des brutes bien plus vulgaires que ce que j ai osé écrire
bonne soirée à vous;-) et bonne lecture en espérant ne pas vous endormir:-)

ah oui j y ai même pas pensé, allons y pour braguette, ce sera en effet plus approprié. Du coup je relance le tout. Merci bonne soirée

Mon tendre
L’heure approche,bientôt les combats vont reprendre
Le sang va couler,les hommes vont tomber
Je serai là,poignard dressé
Avec les miens
A jamais contre les tiens

Ta famille a assiégé ma terre
Et toi,tu m’as mis à terre
Serait ce l'éther?
Trop souvent inhalé chez mon frère l’alchimiste
Ou la quintessence de ta beauté,oeuvre de l’antéchrist
Mais j'ai flanché

Et demain,à l’heure du tournoi
Je ne cesserai de penser à toi
Incapable de détacher mes yeux des tiens
Comment défendre les miens tout en gardant un œil sur toi?
Comment laisser les miens te faire du mal sans rien laisser voir?

Alors je divague ce soir,encore
Je revis ce jour ou a frappé le sort
Dans cette taverne lieu de dépravations
Où chacun cherchait femme malfamée et abusait des boissons

C'était une soirée d'hiver,un vent glacial sévissait
La neige recouvrait les rues mal pavées
Nous avions décidé d'attaquer votre cité
Piller vos fermes,voler vos pièces d’or
Brûler votre église et vos drapeaux
Et de venir vous provoquer à la taverne
Pour jouer avec vos femmes

Ton “Dégage bouffon,pauvre cul terreux" lancé d’un ton plébéien
M'a mis dans une humeur de chien
Je t'ai poussé,tu m'as repoussé comme un vaurien
A peine le temps de lever ton arbalète
Que je t’attrapais par la braguette
J'ai dû reculer sous ton coup de tête

A force des coups on a fini dehors
Sous un arbre tout rose qui semblait être un trésor
Il abritait un banc où était posé un flacon,en verre soufflé
Après avoir avalé la moitié,je te tendis le flacon
Et me mis à interpréter quelques vers d’une chanson
“Trinquons,buvons et à la fin du flacon,guerroyons”
Ayant fini de boire à ton tour,tu m’assommas avec la bouteille

Plus tard j'ouvrais les yeux et je te vis
Le regard avide,me souriant
Que tu me semblais beau! quelle belle moustache frétillante!
Ton œil en verre qui reflétait les rayons du soleil te rendait étincelant
Une barbe si épaisse,fournie à en faire pâlir d envie
Je voulu me blottir contre ce corps si bien bâti

Point d’hypocras! Diante,dans ce ce flacon un philtre d'amour
L'effet fut immédiat et depuis nous sommes ivres d'amour
Le sort en fut ainsi! nous sommes liés l’un à l’autre

Mais demain au premier coup d épée
Notre amour risque d'être dévoilé
Souhaites tu me voir tomber sous les coups de vos trébuchets?
Moi,je refuse de te voir souffrir sous les coups
Alors comment garder ce secret entre nous?

Si nos familles comprennent nous sommes morts
Nous risquons l'humiliation,le lynchage au milieu des rues mal pavées
Nus la corde au cou on nous verra défiler devant les maisons en grès
On va nous briser l'échine,nous fracasser la tête,nous éclater la poitrine

Alors je t'en supplie,fuyons
Heureux tous les deux en toute discrétion
Quand les lanternes vont s'éteindre demain
Vient me trouver près du médecin
Je te promets fidélité,amour éternel et des plaisirs divins
Je te promets le sel à portée de ta main
Des herbes incandescentes et une maison en brique
Je te promets ce sera idyllique

Ton chevalier
 
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DeletedUser21648

Guest
Nous sommes à l'ère du futur, dans un monde qui avait compris l'importance de la nature et la protégeait.
Lui, L, fort, beau, charismatique, était un chef, chef aimé et respecté de ses sujets.
Elle, V, téméraire guerrière était également chef d'une guilde renommée pour sa force.
Ils étaient ennemis de guerre. Leurs deux guildes se combattaient de longue date.
Curieux et ouverts, les deux chefs ont un jour échangé sur le chat général, puis ont continué leur conversation en chuchotement et ont fini par se découvrir des choses en comment, au point de tomber amoureux.
La conséquence de cette romance est que V tenta de convaincre son co-fondateur, N, de faire une alliance avec la guilde de L. Intraitable, N ne céda pas. Sa haine était la plus forte. La tension montait entre les deux acolytes. V renonça à son statut de fondatrice. N en profita pour l'exclure de leur groupe.
V, blessée, ne savait que faire.
Elle arrêta son errance avec un petit groupe de fidèles chez L qui l'accueillie chaleureusement.
L était secondé par M, une guerre émérite qui était très active aux combats de guilde contre guilde.
L et V se retrouvaient et échangeaient beaucoup par messagerie et sur le chat de la guilde sans se soucier des autres membres de l'équipe. Tout semblait se passer au mieux dans le meilleur des mondes possible.
Mais, M, en réalité, était extrêmement jalouse de V car il lui semblait qu'elle perdait sa place de favorite et son influence sur L. Elle commença par envoyer des messages qui discréditaient sournoisement V et s'opposait de plus en plus systématiquement à tout ce que disait V.
Pour autant L continuait sa liaison avec V, aveugle et sourd comme tout être amoureux.
Un jour, l'ancienne guilde de V menaça de lancer une grosse attaque sur l'ère de demain où la guilde de L était bien implantée. V, qui avait voyagé à Fel Dranghir, connaissait beaucoup de monde et proposa de chercher des alliances parmi ses anciens amis pour défendre la guilde ou même, attaquer. De son côté, M fomentait sa vengeance. Elle conclue une alliance avec N qui gardait une rancune tenace à l'égard de son ancienne associée. V, à des lieux d'imaginer ce qui se tramait, se trouva vite en porte à faux sans comprendre cette alliance contre nature. Les alliés amis étaient mobilisés et prête à attaquer.
L toujours distancié du quotidien de sa guilde, fit confiance à son bras droit M.
Les choses allèrent si loin que V, discréditée, se sentit obligée de quitter la guilde et L.
Après plusieurs mois de romance, V et L se trouvèrent séparés sans comprendre ce qui leur arrivaient.
M, tenace et rancunière, continuait d’œuvrer pour récupérer son mentor et se débarrasser de sa rivale.
Elle maintint sa pression et éloigna définitivement V de L.
Ils se retrouvaient néanmoins parfois sur le chat général, mais quelque chose était cassé.
Le temps passa et soudainement, L quitta sa guilde laissant M fort dépourvue.
Où alla-t-il se réfugier ? Je vous laisse le deviner ... pas très loin de V :-)
 
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DeletedUser44224

Guest
Lettre à Jehanne, 14 février 1517

Amie, je vous écris ce que dicte mon âme,
Pour vous livrer d'un mot ce qui attise ma flamme.
Je me brûle de vous dire le secret qui m'étreint,
Mais n'ai nul avenir d'accomplir ce dessein.
Hier, à la bataille qui oppose nos deux clans,
Je tombais, de vous voir, en émerveillement.
Et bien que résistant, rompu au faits des armes,
Je fus, par vous, blessé; prisonnier de vos charmes.

Ma colère éclata: pourquoi une pucelle,
Puisse-t'elle, par sa hanche, suggérer bagatelle,
M'encombra de tourments dont fus embarrassé,
Quand je vis l'ennemi, retors, l'emporter.
Je ne compris qu'une fois dans ma propriété
Le sentiment intense qui m'avait traversé.
Icelui est Amour, je m'en viens vous le dire,
Je suis prêt pour vos lèvres à me laisser occire.

Quittons, je vous implore, nos armées respectives,
Il serait indécent que cet Amour ne vive.
Pourtant, sans illusions, je suis désespéré:
Je ne peux point trahir, ni vous, vous renier.
Qu'adviendra-t-il alors de ce souffle de vie
Qui pourrait vous faire femme tant que me faire mari ?
Je prie pour la fortune de nos épousailles,
Votre tête est la mienne, soyez mon gouvernail.



Lettre à Urbain, 14 février 1517

J'ai reçu votre lettre, elle m'a fait évanouir.
Ce Sentiment, peut-être, ai-je dû le ressentir.
Mon cœur cognait si fort au creux de mon sternum !
La guerre n'est efficace qu'à se haïr entre hommes.
J'aurais tant apprécié que nous fîmes une trêve,
Que les canons se taisent et se gainent les glaives.
Hélas, mon tendre amant, tout espoir est exclus,
Depuis mon trisaïeul, le conflit continue.

Pourtant, hier, au combat, je me préoccupai
Plus de votre personne que de mes fiers archers.
Le sort de la bataille m'était sans importance,
Je rêvais votre corps, humais votre présence.
Le goût de l'impossible me transcende sans doute
Certainement, pourtant, faisons-nous fausse route.
Notre histoire impossible reste sans avenir
Seulement dans la mort nous pourrons nous unir.

Vous êtes, pour mon être, prêt à vous faire occire ?
Puissiez-vous mieux que dire, plus noblement, agir.
Nous nous retrouverions alors au Purgatoire
Et donnerions suite à notre sombre histoire.
Allez, mon cher Ami, faites ce que bon vous semble.
De moi vous serez digne si votre main ne tremble.
Ceci est mon adieu, même si c'est déraison,
Je m'en vais, dans l'élan, enjamber ce balcon...
 

DeletedUser47536

Guest
Alors que je scrutais la foule à sa recherche, je repensai à tous ces matins où elle m’échappait, à la tête de sa bande de guerriers montés, emportant avec eux leur butin. Elle prenait un malin plaisir chaque fois à immobiliser sa monture hors de portée de mes flèches pour me lancer un sourire narquois. Elle s’enfonçait ensuite dans les hautes herbes, ses cheveux brillants sous le soleil levant.
Aujourd’hui, mon père avait organisé une rencontre entre nos deux villages afin d’essayer de nous réconcilier. Un marché à ciel ouvert permettait d’échanger des marchandises en bonne entente. Notre bijoutier et notre tisserand avaient fait merveille pour présenter à nos visiteurs notre savoir-faire. Je savais qu’elle était présente et aucune occasion ne serait plus favorable. Cette fois, elle ne m’échapperait pas.
Du balcon de ma maisonnette, je l’aperçus alors qu’elle sortait des bains publics en compagnie de son père. Elle portait ses plus beaux atours, mais je la reconnaissais sans mal. Mon arc et mon carquois accrochés sur le dos, je me laissai glisser en contrebas et je m’engageai rapidement entre les badauds de nos deux villages dans sa direction. Dans mon carquois, ne figurait qu’une seule flèche que j’avais préparée à son intention, et il fallait que je m’approche pour ne pas manquer ma cible. Je traversai la place de notre bourgade en passant à côté du boucher occupé à découper un lapin fraîchement capturé. J’essayai de ne pas la perdre de vue, mais une légère bousculade me fit perdre l’équilibre un instant.
Heureusement, lorsque je surgis enfin de l’autre côté du marché, elle m’apparut aussitôt, en pleine discussion avec son père à côté de l’enclos protégeant nos chèvres. Une cinquantaine de pas nous séparaient et tout en m’approchant, je dégageai mon arc. L’endroit était parfait. Mon père avait interdit les armes, excepté pour les défenseurs du village dont je faisais partie. Personne ne pourrait m’arrêter. Je bandai mon arc après avoir encoché ma flèche, et je criai son nom : « AUDE ! ».
Ils pivotèrent ensemble vers moi et ma flèche siffla en s’envolant pour finir sa course plantée dans l’arbre le plus proche d’eux. Pendant qu’ils observaient, incrédules, cette flèche enfoncée dans le bois, j’avais commencé à m’approcher. Son père voulut s’interposer et j’entendis les forts murmures de l’assemblée derrière moi. Alors que je les rejoignais, la jeune femme retint son père et, d’un main, délia la ficelle qui retenait un parchemin que j’avais fixé sur ma flèche. Je me jetai à genoux et lui tendit la main pendant qu’ils lisaient les quelques mots que je m’étais appliqués à écrire : « Aude, je t’aime. Veux-tu m’épouser ? ». Un sourire apparut sur son doux visage et elle se tourna vers son père. Aucun mot ne fut échangé, mais, un instant plus tard, il prit la main de sa fille pour la poser sur la mienne. Des hourras parcoururent la foule lorsque je me relevai.
Pour ma part, j’étais heureux car aujourd’hui, elle était enfin mienne.
 

Lyseline

Laborantin
Guilde des Zélés Indigènes
Journal d'Eliziane
(dont deux parchemins originaux)
Extrait des Évènements d'octobre 1307

Succubus, Capitaine de la guilde des Lépreux, est le chef d'une cité garnie de dix-huit casernes médiévales. C'est un personnage d'abord un peu rugueux qui, d'emblée, me semblait incapable d'échanger plus de deux mots. Son premier message en comptait trois : "retirez le siège". C'est ainsi que nous avons fait connaissance? Sa guilde est l'armée la plus influente de notre époque. Un statut envié que ses sergents manifestaient par une fière posture et un sourire vaniteux. Cette expression s'est figée en grimace la semaine passée quand la modeste guilde des Zélés Indigènes a emporté le tournoi hebdomadaire.

Des mesures spéciales, urgentes et précises furent prises en représailles de notre affront. C'est ici que je suis intervenue. J'ai plaidé notre cause. J'ai échangé avec Succubus quelques missives. Rapidement, nous avons sympathisé.

Issues de nos volières, des escouades de volatiles nous ont distribué, soir après soir, un courrier attendu, puis... désiré. Nous nous sommes trouvé l'un et l'autre dans une position peu enviable. Succubus défendant notre cause dans sa guilde ; moi la sienne dans la mienne. Nous y avons perdu l'un et l'autre une part de notre prestige, mais nous trouvions chaque soir, tant de réconfort à échanger nos pigeons que le reste du monde comptait peu.

Aujourd'hui, la campagne est à feu et à sang. Les Lépreux ont conquis nos prairies ; nous menons des raids réguliers. Leurs troupes sont plus nombreuses, mais leur trésor est à sec. Il nous faut clarifier nos sentiments. Sont-ils supérieurs aux intérêts de nos guildes ? Je le crois. J'aimerais que nous en soyons l'un et l'autre convaincus. Aussi je prends la plume.

"Cher Ami, dans l'adversité qui nous afflige, il nous faut trouver le chemin que nous pourrions suivre ensemble. Pour ce qui me concerne, je te l'avoue, j'ai l'espoir un jour prochain, de te faire visiter ma cité, de m'asseoir dans tes bras sous l'orme du vieux conteur. J'imagine un jour béni où nous pourrions jumeler nos cités et rêver d'approcher ma forêt de ton cap. Près du vieux cimetière, je te ferais goûter mon cidre. Mais avant de pouvoir succomber à nos sens que nous faudra-t-il faire ? Quitter nos guildes ou apaiser nos gens ? Soyons diplomates. J'ai foi en nos capacités."

"Ma Douce, tes mots m'ont donné le désir du goût fruité de tes lèvres et éclairé assez pour trouver une solution appropriée au problème qui nous préoccupe : j'ai tout simplement (pardonne-moi l'empressement), annoncé publiquement notre connivence. Chacun des Lépreux s'est réjoui pour moi et voit ainsi notre rapprochement sous le signe d'une nouvelle conquête, celle de ton coeur en l'occurrence. Une paix durable est donc possible. Il nous revient à en négocier les principes dans le respect des intérêts respectifs de nos guildes"

Deux ambassadeurs ont été désignés. Les accords de 1307 ont été conclus.
 

kaya0911

Lancier
MP : juliette et romeo

juliette :
La haine est souvent la préface de l'amour !!!!!
Alors, je me suis progressivement attachée à toi et aujourd’hui, je me rends compte que notre relation est devenue importante pour moi.
Tu comptes tant pour moi ! Ces derniers mois nous ont rapprochés davantage. Je crois que je n'ai jamais autant parlé avec quelqu'un. Ou plutôt jamais autant échangé avec une telle confiance et une telle liberté. Et c'est toi qui permets cela.
Toi mon pire ennemie sur ce jeu qui aurait cru qu' après tous nos échanges haineux nos désaccords et notre guerre impitoyable je puisse découvrir tant de qualité chez toi :
Audacieux Beau parleur Courageux Digne Explorateur Fidèle Galant Honorable Impulsif Juste Loyal Mystérieux Naïf Original Passionné Rebelle Susceptible Taquin Vrai .
Je veux te dire quelque chose. J’ai hésité avant de me décider à te faire part de mes sentiments… Voilà, depuis quelques temps, je me suis rendue compte que mon cœur me porte vers toi. Les sentiments qui me conduisent à m’adresser à toi sont ceux de l’amour. J’en suis certaine.
tu m as fait succomber , ton charme irrésistible tu m'as envouté , ensorcelé .....
Le soir, quand je me couche, je pense à toi. Quand je dors, je rêve de toi et quand je me réveille je pense encore à toi.

ROMEO :
oh ma Juliette qu'elle message touchant de ta part
Et si les mots me manquent vraiment ces cinq-là pourront suffire : « Moi aussi, je t’aime ! ».
même si nos sentiments sont réciproques nous ne pouvons les partager
nous sommes ennemies nos guildes ne nous laisserons jamais tranquille .

JULIETTE :
" On dit souvent faite l'amour pas la guerre "
si tu partages mes sentiments mon amour tout est possible
nous sommes fondateurs respectés de nos guildes ils ne voudrons que notre bonheur vivons notre amour au grand jour affrontons des tempêtes ensemble
la solution mon amour est la paix entre nos guildes il faut créer un empire et régner ensemble il faut que nos guildes fusionnent
Sois à moi comme je suis à toi, mon adoré mon bien aimé .......
 

Izygomatique

Mathématicien
Ma très chère Giselle,

J’espère que cette lettre vous trouvera en pleine forme et pleine d’entrain comme à votre habitude.
Je sais que nous ne sommes pas en très bons termes ces derniers temps, et j’imagine la stupeur qui doit être votre à la lecture de ma plume. Cependant, j’espère que dans votre magnanimité qui n’est plus à démontrer, vous accorderez une chance à ces quelques mots.

Il faut bien admettre que l’idiote querelle qui oppose nos deux clans depuis de bien nombreuses années ne nous a pas aidé à tisser des liens des plus cordiaux. Même s’il faut bien reconnaître que votre ancêtre a été bien malheureux de qualifier le mien de grosse baleine, bien qu’il était un peu bouboule. Les réactions qui ont suivi étaient par contre totalement disproportionnées, si bien que nous voilà, cinq cents ans plus tard, à nous tirer la bourre dès notre plus jeune âge.

Je me revois encore vous volant quelques bijoux, mais vous ne perdiez pas la face et répliquiez de fort belle manière, n’hésitant pas à vous déplacer en personne afin de subtiliser mes précieux lingots de fer.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis ces jeunes et innocentes années, mais nous sommes toujours là à nous tenir tête.

Vous souvenez-vous de votre défense héroïque, seule, lorsqu’accompagné de mes plus fidèles et braves compagnons, nous tentâmes d’assiéger une place forte de votre clan, alors en pleine débâcle ? Vous étiez admirables, guidant vos troupes à merveille, un joyau de stratégie militaire, nous repartîmes la queue entre les jambes. C’est cette victoire qui revigora vos forces et permis à votre empire de retrouver sa splendeur passée.

Cela va bientôt faire vingt ans, vingt longues années que nous nous battons sans relâche et surtout sans grand intérêt, pour une vieille histoire qui ne nous regarde nullement. Sept mille trois cent cinq jours d’inimitié injustifiée, simplement pour être né dans le mauvais camp.

C’est pourquoi je m’adresse à vous aujourd’hui. Je vous ai toujours, au plus profond de mon être, admiré, si bien qu’aujourd’hui, j’aimerais repartir sur de nouvelles bases avec vous. Du passé faisons table rase, oublions nos origines, ne serait-ce le temps d’une soirée, pour apprendre à nous connaître tels que nous sommes, et pas tels qu'ils veulent que nous soyons.

Les bijoux que je vous ai empruntés ? Je vous les rendrai au centuple ! Le fer perdu dans les représailles ? C’est déjà oublié ! Sachons nous montrer plus intelligents que toutes les générations qui nous ont précédées. Qui sait, cela pourrait peut-être marquer le début d’une nouvelle ère ?

Je vous prie de croire en ma bonne foi. Ne voyez pas ici une vile tentative pour déstabiliser votre clan, j’agis en mon propre chef, et c’est mon cœur qui s’est adressé à vous. Après tant de belles années à être face à face, pourquoi ne pas essayer de continuer la route côte à côte ?

Prenez le temps de la réflexion, en espérant vous lire bientôt,
Votre dévoué…

Réponse de l’intéressée : Salut, moi c’est Jean-Pierre…
 
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DeletedUser28800

Guest
Tellement de différences entre nous, et pourtant, chaque fois que les sentiers de notre monde se croisent, je ressens cette émotion étrange qui bouleverse mes sens. Je suis guerrier, ardent au combat et tenace face aux ennemis. La soif de vaincre me pousse trop souvent à sortir ma lame pour guerroyer et même à entrer dans les cités voisines pour y commettre saccages et pillages. Mais ainsi tourne mon monde, où se côtoient cette folle contradiction entre force brutale et les sentiments du cœur. Tu es si différente et tu me bouleverse tant. L'autre jour, tu es passée dans ma cité pour y faire affaires, tu as poli la porte de notre auberge, tu es même entrée dans la cathédrale y déposer quelques points forge.

Invité par ton visage angélique, je ressens toujours cette émotion lorsque je passe les portes de ta ville. Honteux de tenir le glaive en parcourant tes rues. Je passe devant tes ateliers espérant te croiser au détour de ta maison, à la place du marché ou chez l'orfèvre. Tu as choisi le commerce et la noblesse du travail et je ne sais pas ce que tu pourrais ressentir à l'égard d'un mercenaire comme moi. Il est tellement plus facile d'exprimer sa force que d'ouvrir son cœur mais si je veux être brave alors je dois te le dire. Alors je t'ai écris. Maladroitement, je t'ai remerciée pour tes offrandes et tes visites. Je t'ai proposé de te donner du cuivre et de l'albâtre en remerciement de tes points forges. Ta réponse n'a pas tardée. Tu me répondis que ce n'était rien, que c'était tout naturel car tu cherchais des plans pour réaliser une cathédrale dans ta cité mais tu accepterais volontiers de monnayer tes points forges contre quelques ressources. Tellement heureux de notre échange, j'ai voulu aller plus loin et te proposer de rejoindre notre guilde. Ta réponse fut honnête en m'avouant que tu ne souhaite pas le sang ni la guerre, que tu connais trop bien notre guilde pour savoir que la violence y fait loi et que chez toi, il n'y a pas de sang mais le commerce y est florissant et les habitants heureux. Touché par ta réponse, j'ai tenté de te convaincre que nos différences pourraient nous rapprocher. L'alliance de la force et du cœur peut engendrer quelque chose de plus grand, de plus beau encore. A tes côtés j'apprendrais la sagesse et la bonté. J'essaierais par ma présence de t'apporter protection et attention, à toi et à ton royaume. Sans doute as tu été touchée car tu m'a demandé un temps de réflexion de quelques jours. Deux jours après, tu quittais ta guilde pour une autre qui te proposais de plus grandes responsabilités. alors tu m'as demandé si j'étais toujours intéressé pour s'associer en me proposant de rejoindre ta nouvelle guilde afin d'aider à la protéger militairement. Ce fut le plus beau jour de ma vie, j'ai accepté d'emblée, et nous vivons désormais dans les mêmes rues. Je suis enfin à tes côtés, à surprendre ton sourire, ton regard et notre histoire écrira les plus belles pages de notre guilde.
 

DeletedUser27213

Guest
Le Choix du cœur.



Transportons nous dans un univers où les combats font rage et où chaque journée est vouée à l’avancée inéluctable sur nos ennemis.

C’était un matin d’hivers,un de ces matins glacials ou chaque souffle émit se transforme en une nuée de vapeur floue et éphémère.Je venais de recevoir une demande de cesser le feu de la main de l’ennemi,une demande qui devait nous permettre de passer noël sans le retentissement des balles fusant au dessus de nos têtes.

Je lisais le message,c’est mon rôle compte tenu du fait que je suis général des armées,puis ma lecture s’est ralenti,je restais étonnée de la fluidité et des arguments utilisés par l’auteur qui n’était autre que le général en personne des armées adverses.Je le connaissais bien,nous avions déjà eu l’occasion de nous rencontrer pour des pour parler qui n’avaient abouti à rien.

J’avoue que je le trouvais bel homme,il était grand et ses yeux renvoyaient tant de tristesse,il avait un charisme incroyable et je ne pouvais rester insensible à son charme malgré la haine que je vouais aux siens.

Il me fallait le rencontrer à nouveau pour pactiser sur ce cesser le feu.Je partais donc avec une escouade de gardes à sa rencontre en un lieu neutre,non sans me sentir fébrile à l’idée de devoir l’affronter sans qu’il décèle la moindre faiblesse à mon égard.

J’arrivais au lieu dit « Lagos » et je me retrouvais face au général. Au début je ne comprenais pas trop ce qu’il m’arrivait,mes mains commencèrent à trembler et mon cœur palpitait,je n’arrivais pas à trouver mes mots et je ne pouvais m’empêcher de détourner mes yeux des siens.Les traits de son visage ont changé après quelques instants et je comprenais enfin que je l’aimais.Comment faire,quel dilemme horrible,je devais faire abstraction de ce sentiment qui m’envahissait et me concentrer sur la raison fondamentale de ma venue et finalement je lui déclara : »Général,je……j’ai……général,cette guerre qui perdure a causé tant de morts et de malheurs en nos deux camps,cette trêve ne pourrait-elle pas perdurer dans le temps tout en trouvant un accord diplomatique qui mettrait un terme à tout ce sang versé pour quelques territoires ? »

Le général prit ma main tandis que mes gardes sortaient leurs armes de poing,je leur faisait signe de rester calme et de baisser leurs armes.Le général me dit : »N’avez-vous rien d’autre à me dire ? »

Une larme glissait sur ma joue glacée par le climat hivernal et je lui dit : »Général,je ne puis plus longtemps vous cacher mes sentiments,cela me dévore de l’intérieur,je ne puis plus longtemps cacher ce que je ressens à votre égard, je vous aime,je vous ai toujours aimé et je voudrais être à vos côtés pour le reste de ma vie. »

Croyez le ou non,peu après la guerre a cessé et l’on peut voir désormais,sur ces plaines où tant de sang a coulé autrefois,deux amants,main dans la main qui jamais ne se quitteront.
 

DeletedUser46143

Guest
Laissez moi vous compter ma folle romance, que d’aucuns auraient qualifiée « d’impossible »... et comment ma persévérance la rendu possible.

Notre aventure vit le jour un Lundi, date du changement de voisinage. Elle venait d’apparaître dans ma barre sociale. Son pseudo et sont avatar me plurent instantanément. Je tentais donc une approche, doucement, lui proposant un échange de PF sur ma forêt tropicale, histoire de rompre la glace. De fil en aiguille, s’installa peu à peu une véritable complicité, laissant deviner les prémisses d’une véritable romance.

Mais le voile ténébreux de la GcG commença doucement à obscurcir cette idylle. J’étais, en effet, un grand guerrier au sein de ma Guilde, et elle était une farmer très active au sein de la sienne... Mais nos deux Guildes étaient en guerre. Le conflit opposant nos Guildes respectives s’enlisait, durait bien plus que nécessaire... et en désespoir de cause, la décision stratégique fut prise et tomba comme un couperet : « pillage systématique de tous les membres de la Guilde adverse » !

Mon honneur de guerrier m’ordonnait donc de la piller, elle, ma douce et récente conquête. Cette idée m’insupporta, presqu’autant que trahir ma Guilde ! Alors, que faire ? Je pris la décision de couper la poire en deux : j’attaquais sa cité, sans néanmoins la piller. Mais sa réponse ne se fit pas attendre : un message privé, dans lequel se mêlaient incompréhension et colère. Elle me décrivit comme un monstre sans cœur, juste bon à cogner, comme l’étaient sans aucuns doutes, tous les membres de ma Guilde... C’est en tout cas, me dit-elle, ce que pensent les fondateurs de sa Guilde, et ma réaction leurs donnait raison. Pas de doutes possibles ! Je venais de faire une erreur que je devais à tous prix rattraper, au risque de la perdre pour de bon.

Je pris mon courage à deux main, mon plus beau clavier, pour lui rédiger ma missive de réconciliation, lui expliquant comment mon honneur me poussa à la faute, que la Guilde n’est pas représentative de ce qu’est le Guildoux. Je lui racontais en détail que derrière ce corps de soldat dévoué à sa Guilde, se cachait un cœur qui lui était dévoué... à elle. Et que si nos Guilde ne pouvaient s’entendre, si elle le souhaitait, et était prête à me pardonner, nous pourrions fuir tous les deux, et monter notre propre Guilde, loin de la folie de la GcG.

Mon message prit le temps de faire son chemin dans les méandres de son esprit, car la réponse ne fut pas immédiate, mais ce fut un « OUI ! » qui me parvint quelques jours plus tard, m’échauffant le cœur.

Nous avons donc fonder notre propre Guilde, et même adopter un petit troisième membre afin de participer à la conquête de Guilde !



Fin.



[ça finit mieux que Roméo et Juliette, hein?]
 

DeletedUser41111

Guest
Ô, grand guerrier, reconnu de ton peuple, dominateur suprême de Uceria, ennemi de mon peuple, les elfes Sylvenains, que je reconnais comme un roi.


Ô, grand guerrier, pour qui mon cœur bat depuis la nuit des temps, sans cesse jour et nuit, pendant les temps de guerre et de paix.


Ô, grand guerrier, dont je ne connais pas ta tendre épouse, que tu n’as peut-être plus dans ce monde, et ton cœur fané, recherchant vengeance pour combler sa peine irrémédiable.


Ô, grand guerrier, accepterais-tu, cette main tendre et calme, donnant paix et bonheur, contrôleuse de magie féérique, donnant vie au forêt enchanté et aux animaux mythiques.


Ô, grand guerrier, pour accomplir ta domination, fortifier ton royaume par un peuple presque invincible, le rendre accueillant pour les êtres de ce monde, en prenant cette main, la mienne.


Ô, grand guerrier, que j’ai causé souffrance et chagrin, que je suis prête à souffrir et mourir pour toi, et payer pour le prix de mon non-respect envers les tiens.


Ô, grand guerrier, accueille-moi dans tes bras, et nous aurons plaisir et bonheur, dans ce monde manquant d’aide, contre tous mes valeureux guerrier, déjà prêt à se battre à tes côtés.


Ô, grand guerrier, dont tu m’as fait perdre mon amour éternel, et que je ne ressens aucune vengeance, aide-moi à me sortir de ma peine souffrante, en aidant là tienne, pour nous unir et rendre justice au traitre de ce monde, sauver nos alliés par la magie et vos remèdes inconnu des nôtres, créer nos alliances imbattables, échanger toutes ces ressources incroyable et encore inconnu de tous, pour fortifier la paix dans le monde.


Ô, grand guerrier… je t’aime…

 

DeletedUser35799

Guest


Chère Némésis,

Rentrant dans mon Château suite à cette campagne militaire
Du fond de notre haut moyen-âge je n’ai pas de souvenir
D’une rencontre aussi dure qu’une catapulte qui se fait punir
Et qui mets notre infanterie et notre cavalerie au niveau des mercenaires

Mais bien que tu fusses naguère mon effroyable ennemie
Je dois dire qu’à force de guerroyer avec autant d’effroi
Mon esprit se sent pris d’une douce et tendre folie
Et voudrait tout d’un coup se rapprocher de toi

C’est pourquoi je t’envoie mon émissaire
Avec un drapeau blanc des plus sincères
Afin de pouvoir mettre fin à ce conflit larvé
Qui ne nous mènera qu’à des pertes d’archers montés

Je mets d’ores et déjà toutes mes Fonderies de cuivre,
Mes orfèvres et mes ateliers en production
Afin de pouvoir t’offrir des présents et pouvoir poursuivre
Notre relation d’une façon plus proche de la séduction

Si d’aventure tu acceptais de mettre de côté notre désaccord
Je m’engage à te rejoindre et à te couvrir d’or et de miel
L’un pour ton bon plaisir, l’autre pour adoucir ton corps
Et tout cela pourrait bien se terminer devant un autel spirituel

Imagines ce que nous pourrions faire si nous alliions nos forces
Imagines les innombrables merveilles que nous pourrions bâtir ensemble !
Imagines des buissons fleuris avec pour seules défenses leurs écorces
Imagines un monde où la paix fait place à une innovation qui nous rassemble

L’avenir se peut être prometteur et ensoleillé
Mais d’abord il faut mettre un terme à nos luttes endiablées
Si tu daignes recevoir mon émissaire sans le décapiter
Et en retour lui donner ton message de paix et d’Amitié

Alors nous pourrons rejoindre le même chemin
Et en retour je pourrais te tendre la main
Nos bannières flotterons au vent à l’unisson
Avec notre éternel amour en guise d’écusson !

Ton indéfectible mais cordial belligérant !

images
 

DeletedUser42693

Guest
Lorsque la Cité Des Délices avait été tirée au sort pour accueillir le traditionnel bal de la Saint Valentin, je n’avais pu refuser l’honneur d’accueillir dans cette ville qui était mienne les représentants des guildes les plus puissantes de mon monde sous un augure de paix malgré les temps agités : la Horde Métallique, ma guilde, livrait une guerre sans merci aux Loups du Saint Graal depuis plusieurs années, et ce bal constituait une parenthèse bienvenue.

L’orchestre lança une première valse. Je proposai ma main à l’une de mes camarades de guilde mais mon attention échappa bien vite à ses courbes féminines ; car non loin, une silhouette élégante regardait la valse, sans cavalier, un air triste imprimé sur son visage rond et ses boucles blondes. Et lorsque nos regards se croisèrent une seconde, une éternité, je tombai dans les abysses de ses prunelles ; j’en fus si déstabilisé que je manquai d’en piétiner la robe de ma partenaire.

Lorsque l’orchestre acheva son mouvement, je saluai mon amie pour me tourner vers cette femme qui avait l’espace d’une courte éternité saisi mes sens. Je lui tendis ma main, et sans un mot, son gant effleura ma paume, nous liant dans une geste élégante tandis que nous prenions le centre de la salle.

La musique recommença. Lorsqu’une pirouette élégante séparait nos yeux l’espace d’un instant c’était pour qu’ensuite nos mains se retrouvent avec empressement. La caresse de son gant sur le bout de mes doigts procurait une douce sensation d’extase, qui fit accélérer notre valse, et nous tournoyâmes dans un élan de notes, de regards et du blanc mêlé de nos habits qui se succédaient si vite aux yeux des spectateurs qu’il naquit une admiration pour ces danseurs se cherchant des yeux, leurs mains passant d’une distante étreinte à un tournoiement harmonieux avec une grâce que nul ne tenta plus de concurrencer.

Il n’y avait plus qu’elle et moi, plus que nous, qui dansions sous les notes d’un orchestre qui accompagnait notre folie au tempo téméraire qui soulignaient notre étreinte et la rendait plus forte encore, qui de valse se fit ballet aérien, souple et rapide. Lorsque le final approcha, j’osai faire glisser une main jusqu’au bas de son dos, et je la vis surprise et amusée de mon audace, et alors, au terme d’une ultime courbe, je l’entraînai dans l’étreinte de mes bras, nos yeux crépitèrent de ce fol enlacement et de l’adrénaline de notre valse, parfaitement indifférents aux applaudissements qui nous paressaient si lointains, je sentis ses lèvres se déposer sur les miennes.

Les applaudissements firent aussitôt place à des rumeurs indignées, car celle que je venais d’embrasser n’était autre que Tael la Discrète, l’une des membres des Loups du Saint Graal. En l’espace d’un instant, nous fûmes conspués par les membres de nos guildes respectives. Mais leurs coups et leurs cris ne parvinrent pas à nous séparer, car l’espace d’une danse plus forte que les mots, nous nous étions convaincus de nous aimer peu importe les conséquences.
 

DeletedUser44383

Guest
Lors d'un rude combat en gcg, sparadrap, vaillant guerrier de la guilde des noob, à découvert avec stupeur,que son adversaire était une demoiselle ayant de forts jolis attributs. Jamais il n'aurait pu imaginer que sous un tel avatar, se cachaient d'aussi beaux yeux.

Mais diantre, elle appartient à la guilde des borgnes, la pire guilde qui soit et l'ennemie jurée des noob. A plusieurs reprises déjà, il a du les affronter. Le siège à été pris, repris et cela dure depuis une bonne année. Poser un siège coûte cher à sa guilde et à chaque fois le territoire n'était pas acquis définitivement.

Comment faire pour tisser des liens plus étroits avec cette demoiselle. Son attaque était béton, plus de 90%, les bonus de defense de sa guilde étaient élèves. ...
Comment convaincre sa guilde qu'une alliance serait profitable ?

Il fait le tour de sa cité et vérifie ses finances . Des diamants, les femmes les apprécient mais est ce que cela sera suffisant pour convaincre les leaders ?
Et puis, il en a besoin pour acheter des plans d'alcatraz...de l'or, des ressources....non, tout cela ne lui servira à rien
De plus, il est interdit de visiter les cités si on n'est pas voisin, ami ou appartenant à la même guilde. L'inviter dans la Taverne. ..
Quitter la guilde, hors de question ....
Régler le problème sur le champ de bataille est la seule solution.
Un noob ne renoncé jamais
1000 voyous en stock, allez, allons -y...

1 4h, tout le monde est au travail, attaque facile du siège, et après négociation avec les leaders des borgnes, voilà le plan

Mais qu'elle n'est pas sa surprise ....Elle est la, avec son armée, prête à défendre bec et ongles son territoire. Il en va de l'honneur des borgnes. Et le bonus de prestige en plus

Durant de longues minutes, ils s'affrontent. Les voyous tombent sur le champ de batailles.
Les ressources de la guilde fondent comme neige au soleil.
Vont-ils se faire bannir de leur guilde respective pour avoir déclenche une bataille à l'issue improbable ...
Combien de ressources devront ils donner pour renflouer la trésorerie?

Peu importe, il faut qu'ils sortent tous les deux victorieux de cette bataille, qu'ils prouvent la vaillance des deux guildes et l'intérêt de conclure une union durable entre elles.
Une alliance permettrait de conserver leurs zones d'influence et d'éloigner une guilde toute puissante qui se veut seule maître de leur monde.

Ni une, ni deux, la bataille cesse immédiatement et chacun envoie des messages aux membres de sa guilde.
Les leaders prennent le relais. Les négociations vont bon train, et le soir venu, après maintes péripéties, un accord est conclu.
Nos deux valeureux soldats font la paix, se donnent rendez-vous vous dans un luau paradisiaque et ce qui se dit cette nuit la, restera dans le secret des dieux bienveillants.
 
Dernière édition par un modérateur :

DeletedUser48090

Guest
Je le trouvais joli mon village, assez grand pour que chacun y vive en toute quiétude,
j'aimais m'asseoir sur l'escalier de l'hôtel de ville pour que mon regard donne à mon enthousiasme
un effet permanent.

Le temps s'écoulait entre la paix productive et les combats de territoires, tout me semblait
dans l'ordre naturel des choses.
Pourtant c'est un jour ou aprés avoir salué Zeus comme je le fais chaque fois qu'il est
nécessaire d'aller guerroyer pour assouvir notre besoin de pouvoir et de puissance, que je t'ai vue,
belle comme une lumière qui aurait traversé les âges pour venir éclairer mon coeur.

Au milieu du champ de bataille, je suis resté figé, désemparé comme un soldat des temps passés
je t'ai prise par la main et loin du bruit métallique des fers qui se croisent, jai catapulté en toi tous
les sentiments les plus fous qui surgissaient en moi. Des je t'aime à n'en plus finir, des je t'aime pour
commencer un amour sans fin.

Puis un long silence et le bruit des sabots qui résonnent prés de nous, furieux les meneurs se
démènent, voyant en cette alliance sentimentale naissante une injure aux lois de la guerre de guilde, les
menaces, les banissements pleuvent comme des giboulets de mars.

Tout nous paraissait aussi confus que dans la tour de babel, il fallait que j'ignore ces cris de
guerriers bafoués.

Je t'ai regardé, je t'ai dit que je forgerai pour toi un empire, que nous ferions une guilde qui ne serait
pas un repère de voyous, que notre amour serait le ciment de celle-ci.

Tu ne disais rien, ton silence m'éclatait les tympans, tu avais les yeux baissés, j'avais peur de te
perdre, je pressentais le pire.

Tu as levé les yeux et tu as dit cette guilde nous l'appellerons Valentinia

Alors j'ai su.......
 

DeletedUser48091

Guest
Bonjour,
Voici le texte pour le concours de St Valentin.

Vous m’avez vaincue à la dernière bataille,
Mais votre dernier coup ne fut pas fatal.
Je me suis cachée à proximité dans un fourré,
Pour vous admirer et vous voir guerroyer.
Je vous ai vu œuvrer sur votre beau destrier,
Vous donnant corps et âme, à la main votre épée.
Vous m’avez paru si beau au soleil couchant,
Votre heaume et armure de mille feux scintillants.
Vous mon perpétuel et pire ennemi,
Je ne puis sans vous parler continuer ainsi.
C’est pourquoi je vous fais porter ce pli,
Que j’espère vous ne jetterez pas avec déni.
Pourquoi poursuivre cette guerre sans merci,
Alors que nous pourrions devenir amis.
Je sais que ce n’est pas notre destinée,
Et que nous devons respect à notre armée,
Mais pourquoi ne pas aller au-delà,
Et ensemble mener notre propre combat.
Cette éventualité ne vous fait pas peur ?
Alors laissez-moi vous ouvrir mon cœur.
Car ce n’est point d’amitié dont j’ai besoin,
Mais de votre amour éternel, et sans fin.
Nous pourrions nous retrouver en cachette,
La taverne dans ma cité est toujours ouverte.
Nous parlerons de notre futur destin,
De notre vie sur un beau et long chemin.
Que fut belle cette rencontre au coin du feu,
Quel plaisir de vous voir si heureux.
Mes pensées vont vers vous constamment,
Et je vois dans vos yeux un amour ardent.
De mauvaises nouvelles, j’ai à vous apprendre !
Ma guilde est au courant et ne veut comprendre !
Je suis maintenant au comble du désespoir,
La vôtre aussi nous interdit de nous revoir.
Comment allons-nous faire pour nous retrouver,
Pour nous aimer et ne plus être séparés ?
Alors n’écoutons pas ces mauvaises langues,
Partons tous les deux sur ce bateau qui tangue,
Traversons ces mers et océans à perte de vue,
Et visitons ces contrées lointaines et inconnues.
Nous y vivrons comblés et heureux des décennies,
Car plus fort que tout notre amour est infini.
 

DeletedUser41012

Guest
Nous avancions au milieu de la pleine verdoyante. Le soleil se levait à peine et n'avait pas encore eu le temps de réchauffer l’air. Au dessus de notre troupe en mouvement les corbeaux volaient en rond comme s'ils présentaient le drame qui allait se jouer.

Légionnaires, en formation ! Nous nous arrêtâmes comme un seul homme et primes position à l'ordre de notre centurion. Immobiles nous pouvions contempler la horde de barbare nous faisant face. Ces derniers, bruyants et indisciplinés nous invectivaient.

Je me remémorais la raison pour laquelle j'étais là. Suite à une attaque contre le fort de Vindolanda le légat de notre légion avait décidé de lancer une expédition punitive. Mais s’aventurer au delà de la limes en territoire Picte n'était pas sans danger aussi seul des volontaires s'étaient mis en marche.

Les hommes voulaient venger la mort de ceux qui étaient tombés. Notre légat désirait imposer la Pax Romana et pouvoir un jour rentrer à Rome coiffé des lauriers de la victoire et acclamé par la foule. Ma motivation était tout autre.

Une furie chevauchant un cheval noir et décochant des flèches avec une précision diabolique. Couverte de pictogrammes bleus, des yeux noisettes et une longue chevelure flottant au vent. Rare étaient ceux pouvant se vanter d'avoir survécu à un combat avec elle. Lors de nos trois rencontres ses flèches s'étaient fichées dans mon bouclier, pourtant mon cœur avait été comme transpercé.

Elle avait l'habitude de surgir sur les flancs de la ligne de combat en compagnie d'une poignée de cavaliers ôtant la vie de quelques malheureux et disparaissant aussitôt. Je m'étais donc placé sur l'un des côté de notre formation avec le secret espoir de la voir.

Les Pictes initièrent la charge, courageux certes, mais pas vraiment organisés. L'un des guerriers emporté par sa fougue avait pris un peu d'avance sur les autres. Je lui lançait alors mon pilum qui se ficha dans son bouclier. Son visage haineux laissa place à la surprise lorsque après avoir paré son coup je marchais sur le pilum traînant au sol l’obligeant à baisser son bouclier. J’enfonçai alors mon glaive dans son torse ainsi découvert.

Fracas d'os et de fer le tout accompagné de cris de haine et de douleur. Nous combattions avec hardeur lorsque j'entendis enfin les cavaliers arriver. Le groupe passa en semant la mort et alors que je perdais espoirs je la vis. Elle me regarda droit dans les yeux, je lui souris, elle me sourit et décocha une flèche qui frôla ma tête.

Je la suivais du regard , je vis alors mes camarades se mettre à fuir et son sourire s’effacer de son visage. Puis je sentis une violente douleur dans mon dos et me retrouvais allongé au sol, paralysé et souffrant le martyr. D'autres cavaliers.

Le vacarme de la bataille se tût, une légère brise s'était mise à souffler. C'est alors que je la vis approcher, son visage était triste. Elle s'agenouilla à mes côté, nous nous sourîmes. Une larme perla le long de sa joue, puis elle planta une lame dans mon cœur.
 

DeletedUser39562

Guest
Bonjour! Pas simple cette fois, et je me rends compte que je n'ai pas de talent particulier pour le roman! Voici néanmoins mon texte, ci-dessous. 2858 caractères au compteur! Bon courage au jury:) LuDavid

Il était une fois, dans une contrée lointaine aux temps reculés de l’âge du bronze (Oui, c’est assez trivial comme début mais je suppose que cela fait encore son petit effet)…
De nombreuses guildes évoluaient, bon an mal an, avec des fortunes diverses. Wizahout’brein – « Hommes Braves » en ancien saxon – la guilde de mon ancêtre, basait son expansion sur la conquête permanente et le pillage systématique. Elevé depuis son plus jeune âge dans ce contexte, comment aurait-il pu envisager une autre façon de se comporter ? Il aurait pu continuer sur cette voie longtemps si… S’il n’avait rencontré, au détour de son chemin de violence, une fille de farmer, dont toute la famille suivait avec passion une philosophie strictement pacifique au sein de Djeust Laïc Eve Heune – d’inspiration paradoxalement anti-cléricale – une guilde paysanne.
On ne pouvait imaginer deux personnes plus éloignées que mon ancêtre et cette heureuse rencontre :
- L’un, trônant sur sa statue de Zeus, entouré de camps de frondeurs, casernes de guerriers et autres ateliers d’onagres, veillant au bon déroulement des recrutements en remplacement des tombés au front
- L’autre, contemplant au dernier étage de sa tour de Babel la plaine fertile aussi loin que le permet l’horizon, vigilante aux récoltes dans les temps de ses fermes fruitières, rentrant en stock les productions de ses ateliers de pierre ou de marbre, substituant toutes ces richesses aux vils pillages.
C’est justement à l’occasion de l’une de ces descentes liberticides que la belle, par le son du cor alertée, pris à partie le fier soldat : « Homme de peu de respect pour le travail de la terre », entama-t-elle, « pourquoi tant de vilénies ? N’est-il point plus enrichissant de créer de ses mains plutôt que d’arracher de celles des autres ? » Enchaina-t-elle. Mon ancêtre, plus habitué des joutes entre cavaliers que de joutes verbales se fendit d’un : « Grrrruuuhh ? ». (Note de l’éditeur : Vous l’aurez compris, la famille a bien évolué depuis…). Arrêtant son bras qu’il levait déjà pour frapper l’insolente, il fut traversé par un éclair de conscience. Etait-ce le reflet auburn de la chevelure éloquente ? La promesse de la vigne gorgée du soleil inondant ses coteaux ? Nul ne le sait. Mais, se rendant compte de l’absurdité de sa position, il se ravisa et entama la plus longue conversation de sa vie, celle qui la changerait irrémédiablement : « Bonjour damoiselle »… Oui, c’est un début.
S’en suivirent de longues soirées d’échanges, Elle transmettant son savoir acquis sur le banc des écoles, Lui n’ayant, piteux, que les beuveries des tavernes comme récit présentable. Mais cependant, racontant l’histoire de son âge, des lances aux voies, brassage et fumure, ces deux-là s’entendirent, et plus encore, dans le confort de leur chaumière.
Ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants, bien sûr !
 

DeletedUser45213

Guest
Elle venait d’arriver dans mon nouveau voisinage
Bien entendu je ne connaissais pas son âge
Mais son pseudo titillait ma curiosité
Cléopâtre elle se faisait appelé
Un empire elle dirigeait
Une cité magnifique elle avait fondée
Très vite des messages je lui envoyais
Mon cœur à nu je lui livrais
Mais je n’étais pas au bout de mes surprises
Moi qui la croyait conquise
Par ces quelques mots doux que j’écrivais
Sans réponse claire de sa part
Je changeais mon avatar
Enfin elle me répondit
Avant même de commencer c’était fini
Un matin elle m’attaqua et me pilla
Quelle stupeur, quel désarroi
Mon cœur remplit de pourquoi
Moi qui voulait être son roi
Je compris qu’elle obéissait à des ordres
Sa mission de semer le désordre
Je me sentais trahi
Avec ma tête d’abruti
Pourquoi cet amour impossible
Je ne voulais pas être qu’une cible
Ma guilde tint un conseil
Pour remettre dans mon cœur du soleil
Sur la carte des continents
Nous partîmes plus de cent
Trébuchets en avant
Nous allions faire couler le sang
Mon honneur lavé plus blanc
Moi qui est toujours été franc
Par la victoire
Je repris espoir
Cette paix signé entre nous
On pouvait croire en tout
Du haut de mon Observatoire
J’aperçu sa chevelure noire
Elle avait enfin quitté son château de Deal
Pour venir sur mon ile
Je pouvais enfin toucher son doux visage
ce n’était plus une simple image
Perdu dans son regard bleuté
Je savais que j’avais gagné
Elle était ma plus belle quête
Maintenant elle était prête
C’est dans la cathédrale d’Aix-La-Chapelle
Que pour moi elle est la plus belle
Je lui tendis cet anneau
Pour elle j’étais son héros
Avec elle je pouvais franchir tous les âges
Grâce à notre amour forgé au courage
Au temple on allait chaque jour
Admirant les reliques de notre amour
 

DFMax

Ouvrier
Dans un décor métallique de raffineries de pétrole et d'usines, l'apparente paix durable se base sur le seul effet de dissuasion. L'ombre massive d'Alcatraz annonce silencieusement ce qui attend le téméraire en quête de gloire et de richesses.

Ce matin dans la salle de réception de l'hôtel de ville, l'habituelle bonne humeur avait laissé place à des visages fermés. Quand la séance fût levée, après quelques signes de tête échangés, chacun savait ce qu'il avait à faire et se retirait dans sa cité. La guerre était déclarée. Les ordres des leaders de la guilde étaient clairs : aucun de nos oppresseurs ne serait épargné. Bientôt nos armées se feront face sur le champ de bataille. Et lui aussi, inévitablement, sera là.

Cela fait des mois que je garde secret ce sentiment. Je me souviens du jour où il s'est présenté aux portes de ma cité pour la première fois. De son armée écrasante. De son regard... Sans même avoir à combattre, il savait sa domination acquise. Ai-je été faible ce jour-là ? J'avais si facilement cédé... Mais quelle valeur avaient ces quelques barils d'essence, en échange de ce moment de fascination que je ressentais à chacune de ses visites. Nul ne pouvait voir que ce n'était pas ma fierté qu'il piétinait à chaque fois, mais mon cœur.

Je n'ai pas demandé à ma guilde d'intervenir. Certes mes valeureux amis l'auraient rapidement mis en pièces. J'avais réussi à convaincre le conseil de ma cité que la situation n'était pas si difficile à gérer, qu'il fallait éviter la guerre... Mais aujourd'hui il ne s'agissait pas uniquement de moi et en aucun cas je n'aurais ignoré l'appel de cette guilde qui m'avait accueillie jeune et ambitieuse, et qui maintenant me comptait fièrement parmi ses défenseurs les plus féroces. Mes chars d'assaut ne resteraient certainement pas au garage si nos alliés et nos villes avaient besoin de protection.

J'ai su très vite qu'il n'était pas indifférent à nos rencontres, car il venait toujours en personne. Et puis il faisait toujours preuve d'une courtoisie surprenante pour un envahisseur venu réclamé un impôt indu. Cependant, lui comme moi savions que cette relation ne pouvait aller au-delà de ces échanges de regards enflammés. Pas encore... Nos guildes ne trouvaient pas de terrain d'entente et ne cessaient de se disputer quelques territoires, et notre fierté nous interdisait de laisser l'amour l'emporter sur l'honneur.

Notre prochain rendez-vous aura lieu à la vue de tous. Mais personne ne nous verra. Chacun aura les yeux fixés sur l'ennemi. Mon ennemi ! Vivement que ce jour arrive ! Après tout, nous serons enfin libres de laisser éclater toute la rage de cet amour silencieux. Et quand ce sera terminé, j'attendrai ta prochaine visite avec la même impatience inavouable. Si nous survivons...


[hors texte : merci d'avoir pris le temps de me lire, bonne journée à vous]
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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