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    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Avril 2024 - Cot Cot Codeccc

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Cot Cot Codeccc !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.281

    La mise à jour 1.281 aura lieu le mercredi 24 avril ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
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Cadavre Exquis

  • Auteur de la discussion FOEGames1
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DeletedUser16895

Guest
Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacé en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venu ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venu dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darnay. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion.
 
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Florn

Force de frappe
en aparte, je suis aussi pour le titre proposé par BlackK...

Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...

"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacé en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venu ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venu dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darnay. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
 

DeletedUser16895

Guest
Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacé en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venu ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venu dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darnay. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.

Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et lus sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :"
 

Florn

Force de frappe
Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacé en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venu ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venu dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darnay. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.

Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier?
 

DeletedUser16895

Guest
Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacé en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venu ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venu dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darnay. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
 

Florn

Force de frappe
Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacé en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venu ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venu dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darnay. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.

Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darnay lai lai lai lai!"
 

DeletedUser16895

Guest
Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacé en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venu ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venu dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darnay. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darnay lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui !! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
 
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DeletedUser33392

Guest
Ouais mais ça colle pas (flan, ça cole, mdr, vou avé conpri ?) avec le texte :rolleyes:
ah viiiiii mais c'était une proposition pour un texte à venir, non pour celui qui venait de s'achever .. ah voilà, je me disais bien, que tout cela me semblait bien redondant .. la fatigue certainement .. ou la blondeur (pas grave, il a été ignoré dans la liste récapitulative ;-))
bonne continuation .. désolée pour le "flood" .. (épanchement) :-)
 

DeletedUser

Guest
Bonjour à tous, deux ou trois petites choses :

  • Merci d'écrire le texte en italique ! ;
  • Pour le titre, on va garder "Œil pour œil, l'histoire renversante du Flan-B" puisque environ tout le monde à l'air d'accord et puis ça mélange tout un tas de jeux de mots :-p
  • Pour ce qui était du flood qui avait eu lieu, c'est pas grave ; justement, ça montre que vous êtes tous investis dans ce jeu ;-)
@fée clochette88 : Encore désolé que ta proposition aie été ignorée (j'ai pas du faire bien attention). On fera justement en sorte que pour le prochain texte, on commence par ça ;-)
Pour ce qui est du flood, c'est pas grave, et j'ai développé plus haut ;-)
 
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DeletedUser

Guest
Merci Florn ;-)
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Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
"... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seul ici et aussi trempé que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansé mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allais me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotais "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serais-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...
 
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BlackKwolph

Biologiste
Merci Florn ;-)
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Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacé en vain.
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serais-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...

Lààà, je demande une précision, cher grand FoE des Gammes majeures : masculin ou féminin.... Déjà la fois précédente.... Je suis anti discrimination sexiste, et la théorie des genres ne me dérange (jeu de mots) pas. Mais peux-tu confirmer ?
 

DeletedUser

Guest
Lààà, je demande une précision, cher grand FoE des Gammes majeures : masculin ou féminin.... Déjà la fois précédente.... Je suis anti discrimination sexiste, et la théorie des genres ne me dérange (jeu de mots) pas. Mais peux-tu confirmer ?
Ah oui en effet, petite erreur sur le "déplacéE" (ça va donc prendre un "E"). Par contre, pour le "Mi queridA" et le "mA bien-aiméE", c'est Carlos qui parle donc ça prend un "A" puis un "E".

Donc pour résumer (j'édite par ailleurs sur mon texte) :
  • "Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain."
  • "Mi querida (ma bien-aimée)..."
  • Et il y a quelques autres erreur que je vais m'empresser de corriger
Encore désolé pour le quiproquo :oops:

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Rappel du texte :

Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
"... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seule ici et aussi trempée que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansée mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allais me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotais "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serais-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...

EDIT :

J'ai corrigé toutes les fautes d'accords, le personnage principal est donc
féminin.
La prochaine fois, on se mettra d'accord dès le début pour établir si le personnage est masculin/féminin et choisir peut-être un prénom au passage. (
Par ailleurs, on évitera de faire un débat sur l'homosexualité ou non du personnage.)
 
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BlackKwolph

Biologiste
Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
"... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seule ici et aussi trempée que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansée mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allais me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotais "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serais-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...
Sauf que la nuit tombait sans faire de bruit dans le vacarme de ma débroussailleuse et les stridulences stridantes et sifflantes et saisissantes des grillons délogés. Je réalisais, alors que l'ombre gagnait la clairière que je n'avais pas emporté de lampe torche, ni balisé le terrain de petits cailloux blancs telle la Petite Poucette. Faisant le point, ma situation était vraiment peu enviable. Isolée dans cette forêt touffue et sans panier repas. Repartir à l'aveuglette ? bon, j'étais armée, c'était déjà ça... passer la nuit sur place ?
GRRRRRRRRRROOOOOOOOAAAAAARRRRRRRRR !.....
Le grognement se rapproche rapidement ! La masse poilue qui se jette sur moi a des dents brillantes et une haleine fétide ! Mais ce regard de fauve !!!! ce poil de torse si doux !!!!!!! Carlos ????? Carlos est Un .... un.... un.... wendig........

biiiiip..... biiiiiip..... biiiiiip ...... fait le téléphone .....
 
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Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
"... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seule ici et aussi trempée que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansée mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allais me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotais "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serais-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...
Sauf que la nuit tombait sans faire de bruit dans le vacarme de ma débroussailleuse et les stridulences stridantes et sifflantes et saisissantes des grillons délogés. Je réalisais, alors que l'ombre gagnait la clairière que je n'avais pas emporté de lampe torche, ni balisé le terrain de petits cailloux blancs telle la Petite Poucette. Faisant le point, ma situation était vraiment peu enviable. Isolée dans cette forêt touffue et sans panier repas. Repartir à l'aveuglette ? bon, j'étais armée, c'était déjà ça... passer la nuit sur place ?
GRRRRRRRRRROOOOOOOOAAAAAARRRRRRRRR !.....
Le grognement se rapproche rapidement ! La masse poilue qui se jette sur moi a des dents brillantes et une haleine fétide ! Mais ce regard de fauve !!!! ce poil de torse si doux !!!!!!! Carlos ????? Carlos est Un .... un.... un.... wendig........
biiiiip..... biiiiiip..... biiiiiip ...... fait le téléphone .....
"Hola (Salut) Caroline ! C'est Carlos ! Je t'attends près de la maison.... Où es-tu ?" La créature maléfique qui était devant moi n'était donc pas Carlos... Mais qui cela pouvait bien être ?
 

DeletedUser33392

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Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
"... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seule ici et aussi trempée que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansée mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allais me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotais "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serais-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...
Sauf que la nuit tombait sans faire de bruit dans le vacarme de ma débroussailleuse et les stridulences stridantes et sifflantes et saisissantes des grillons délogés. Je réalisais, alors que l'ombre gagnait la clairière que je n'avais pas emporté de lampe torche, ni balisé le terrain de petits cailloux blancs telle la Petite Poucette. Faisant le point, ma situation était vraiment peu enviable. Isolée dans cette forêt touffue et sans panier repas. Repartir à l'aveuglette ? bon, j'étais armée, c'était déjà ça... passer la nuit sur place ?
GRRRRRRRRRROOOOOOOOAAAAAARRRRRRRRR !.....
Le grognement se rapproche rapidement ! La masse poilue qui se jette sur moi a des dents brillantes et une haleine fétide ! Mais ce regard de fauve !!!! ce poil de torse si doux !!!!!!! Carlos ????? Carlos est Un .... un.... un.... wendig........
biiiiip..... biiiiiip..... biiiiiip ...... fait le téléphone .....
"Hola (Salut) Caroline ! C'est Carlos ! Je t'attends près de la maison.... Où es-tu ?" La créature maléfique qui était devant moi n'était donc pas Carlos... Mais qui cela pouvait bien être ?
Comme une échappatoire à ma peur, c'est à ce moment là, que mon esprit se mit à divaguer .. pourquoi n'avais je pas investi dans ce matériel "c'est comme si c'était fait" .. Je n'en serais, sans doute pas là, à cette heure-ci !

 

DeletedUser

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Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
"... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seule ici et aussi trempée que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansée mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allais me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotais "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serais-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...
Sauf que la nuit tombait sans faire de bruit dans le vacarme de ma débroussailleuse et les stridulences stridantes et sifflantes et saisissantes des grillons délogés. Je réalisais, alors que l'ombre gagnait la clairière que je n'avais pas emporté de lampe torche, ni balisé le terrain de petits cailloux blancs telle la Petite Poucette. Faisant le point, ma situation était vraiment peu enviable. Isolée dans cette forêt touffue et sans panier repas. Repartir à l'aveuglette ? bon, j'étais armée, c'était déjà ça... passer la nuit sur place ?
GRRRRRRRRRROOOOOOOOAAAAAARRRRRRRRR !.....
Le grognement se rapproche rapidement ! La masse poilue qui se jette sur moi a des dents brillantes et une haleine fétide ! Mais ce regard de fauve !!!! ce poil de torse si doux !!!!!!! Carlos ????? Carlos est Un .... un.... un.... wendig........
biiiiip..... biiiiiip..... biiiiiip ...... fait le téléphone .....
"Hola (Salut) Caroline ! C'est Carlos ! Je t'attends près de la maison.... Où es-tu ?" La créature maléfique qui était devant moi n'était donc pas Carlos... Mais qui cela pouvait bien être ?
Comme une échappatoire à ma peur, c'est à ce moment là, que mon esprit se mit à divaguer .. pourquoi n'avais je pas investi dans ce matériel "c'est comme si c'était fait" .. Je n'en serais, sans doute pas là, à cette heure-ci !

La bête s'approchait de moi, elle grognait... Pris de panique, je poussais un cri strident à en écorcher une bonne dizaine d'oreilles. Tout à coup, le monstre jeta son masque et un "DEVINE C'EST QUI ?" me fît tomber dans les vapes... Plusieurs minutes plus tard, je me réveillais et la bête démasquée se penchait sur moi... C'était ce cher tonton Gaston que je n'avais pas revu depuis si longtemps. Salaud comme j'étais, je lui fît remarquer que l'on ne dit pas "Devine c'est qui ?" mais bien "Devine qui c'est ?" et que sa blague était loin d'être drôle ; preuve : je suis tombée dans les pommes. Plus tard, nous rejoignions la maison avec la lampe de torche de Gaston pour dîner avec Carlos.
 

DeletedUser16895

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Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
"... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seule ici et aussi trempée que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansée mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allais me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotais "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serais-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...
Sauf que la nuit tombait sans faire de bruit dans le vacarme de ma débroussailleuse et les stridulences stridantes et sifflantes et saisissantes des grillons délogés. Je réalisais, alors que l'ombre gagnait la clairière que je n'avais pas emporté de lampe torche, ni balisé le terrain de petits cailloux blancs telle la Petite Poucette. Faisant le point, ma situation était vraiment peu enviable. Isolée dans cette forêt touffue et sans panier repas. Repartir à l'aveuglette ? bon, j'étais armée, c'était déjà ça... passer la nuit sur place ?
GRRRRRRRRRROOOOOOOOAAAAAARRRRRRRRR !.....
Le grognement se rapproche rapidement ! La masse poilue qui se jette sur moi a des dents brillantes et une haleine fétide ! Mais ce regard de fauve !!!! ce poil de torse si doux !!!!!!! Carlos ????? Carlos est Un .... un.... un.... wendig........
biiiiip..... biiiiiip..... biiiiiip ...... fait le téléphone .....
"Hola (Salut) Caroline ! C'est Carlos ! Je t'attends près de la maison.... Où es-tu ?" La créature maléfique qui était devant moi n'était donc pas Carlos... Mais qui cela pouvait bien être ?
Comme une échappatoire à ma peur, c'est à ce moment là, que mon esprit se mit à divaguer .. pourquoi n'avais je pas investi dans ce matériel "c'est comme si c'était fait" .. Je n'en serais, sans doute pas là, à cette heure-ci !
La bête s'approchait de moi, elle grognait... Pris de panique, je poussais un cri strident à en écorcher une bonne dizaine d'oreilles. Tout à coup, le monstre jeta son masque et un "DEVINE C'EST QUI ?" me fît tomber dans les vapes... Plusieurs minutes plus tard, je me réveillais et la bête démasquée se penchait sur moi... C'était ce cher tonton Gaston que je n'avais pas revu depuis si longtemps. Salaud comme j'étais, je lui fît remarquer que l'on ne dit pas "Devine c'est qui ?" mais bien "Devine qui c'est ?" et que sa blague était loin d'être drôle ; preuve : je suis tombée dans les pommes. Plus tard, nous rejoignions la maison avec la lampe torche de Gaston pour dîner avec Carlos.

A la vue de mon soupirant, se languissant près de sa voiture, un peu décoiffé, un peu chiffonné et très inquiet, mon cœur fondit. Je me tournai vivement vers Tonton Gaston, et lui dis d'un ton sans réplique : "Bon ben, c'était sympa de venir me voir, mais tu devrais rentrer avant la nuit noire. Ciao, passe le bonjour à tata, et n'oublie pas ta lampe-torche !!"
Alors que mon tonton ronchonnant s'éloignait dans un nuage pétaradant et dans sa vieille guimbarde d'avant-guerre, je m'approchai de Carlos. Nous étions enfin seuls...
 

BlackKwolph

Biologiste
Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
"... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seule ici et aussi trempée que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansée mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allais me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotais "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serais-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...
Sauf que la nuit tombait sans faire de bruit dans le vacarme de ma débroussailleuse et les stridulences stridantes et sifflantes et saisissantes des grillons délogés. Je réalisais, alors que l'ombre gagnait la clairière que je n'avais pas emporté de lampe torche, ni balisé le terrain de petits cailloux blancs telle la Petite Poucette. Faisant le point, ma situation était vraiment peu enviable. Isolée dans cette forêt touffue et sans panier repas. Repartir à l'aveuglette ? bon, j'étais armée, c'était déjà ça... passer la nuit sur place ?
GRRRRRRRRRROOOOOOOOAAAAAARRRRRRRRR !.....
Le grognement se rapproche rapidement ! La masse poilue qui se jette sur moi a des dents brillantes et une haleine fétide ! Mais ce regard de fauve !!!! ce poil de torse si doux !!!!!!! Carlos ????? Carlos est Un .... un.... un.... wendig........
biiiiip..... biiiiiip..... biiiiiip ...... fait le téléphone .....
"Hola (Salut) Caroline ! C'est Carlos ! Je t'attends près de la maison.... Où es-tu ?" La créature maléfique qui était devant moi n'était donc pas Carlos... Mais qui cela pouvait bien être ?
Comme une échappatoire à ma peur, c'est à ce moment là, que mon esprit se mit à divaguer .. pourquoi n'avais je pas investi dans ce matériel "c'est comme si c'était fait" .. Je n'en serais, sans doute pas là, à cette heure-ci !
La bête s'approchait de moi, elle grognait... Pris de panique, je poussais un cri strident à en écorcher une bonne dizaine d'oreilles. Tout à coup, le monstre jeta son masque et un "DEVINE C'EST QUI ?" me fît tomber dans les vapes... Plusieurs minutes plus tard, je me réveillais et la bête démasquée se penchait sur moi... C'était ce cher tonton Gaston que je n'avais pas revu depuis si longtemps. Salaud comme j'étais, je lui fît remarquer que l'on ne dit pas "Devine c'est qui ?" mais bien "Devine qui c'est ?" et que sa blague était loin d'être drôle ; preuve : je suis tombée dans les pommes. Plus tard, nous rejoignions la maison avec la lampe torche de Gaston pour dîner avec Carlos.

A la vue de mon soupirant, se languissant près de sa voiture, un peu décoiffé, un peu chiffonné et très inquiet, mon cœur fondit. Je me tournai vivement vers Tonton Gaston, et lui dis d'un ton sans réplique : "Bon ben, c'était sympa de venir me voir, mais tu devrais rentrer avant la nuit noire. Ciao, passe le bonjour à tata, et n'oublie pas ta lampe-torche !!"
Alors que mon tonton ronchonnant s'éloignait dans un nuage pétaradant et dans sa vieille guimbarde d'avant-guerre, je m'approchai de Carlos. Nous étions enfin seuls...

Seuls.... Seuls.... cet adjectif si qualificatif m'angoissait.... Et tournait tournait dans ma tête, cette image de court métrage, j'étais la belle et lui la bête.... et la bête était bien sauvage.... cette sensation allait croissant telle une fonction de niveau 2 et de dérivée positive.... Bizarre comme ce sont les pires souvenirs de nos profs de maths qui ressurgissent dans les moments de peur intense.... Alors que je caressais les poils si doux du torse de Carlos, je frissonnais.
 

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Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
"... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seule ici et aussi trempée que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansée mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allais me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotais "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serais-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...
Sauf que la nuit tombait sans faire de bruit dans le vacarme de ma débroussailleuse et les stridulences stridantes et sifflantes et saisissantes des grillons délogés. Je réalisais, alors que l'ombre gagnait la clairière que je n'avais pas emporté de lampe torche, ni balisé le terrain de petits cailloux blancs telle la Petite Poucette. Faisant le point, ma situation était vraiment peu enviable. Isolée dans cette forêt touffue et sans panier repas. Repartir à l'aveuglette ? bon, j'étais armée, c'était déjà ça... passer la nuit sur place ?
GRRRRRRRRRROOOOOOOOAAAAAARRRRRRRRR !.....
Le grognement se rapproche rapidement ! La masse poilue qui se jette sur moi a des dents brillantes et une haleine fétide ! Mais ce regard de fauve !!!! ce poil de torse si doux !!!!!!! Carlos ????? Carlos est Un .... un.... un.... wendig........
biiiiip..... biiiiiip..... biiiiiip ...... fait le téléphone .....
"Hola (Salut) Caroline ! C'est Carlos ! Je t'attends près de la maison.... Où es-tu ?" La créature maléfique qui était devant moi n'était donc pas Carlos... Mais qui cela pouvait bien être ?
Comme une échappatoire à ma peur, c'est à ce moment là, que mon esprit se mit à divaguer .. pourquoi n'avais je pas investi dans ce matériel "c'est comme si c'était fait" .. Je n'en serais, sans doute pas là, à cette heure-ci !
La bête s'approchait de moi, elle grognait... Pris de panique, je poussais un cri strident à en écorcher une bonne dizaine d'oreilles. Tout à coup, le monstre jeta son masque et un "DEVINE C'EST QUI ?" me fît tomber dans les vapes... Plusieurs minutes plus tard, je me réveillais et la bête démasquée se penchait sur moi... C'était ce cher tonton Gaston que je n'avais pas revu depuis si longtemps. Salaud comme j'étais, je lui fît remarquer que l'on ne dit pas "Devine c'est qui ?" mais bien "Devine qui c'est ?" et que sa blague était loin d'être drôle ; preuve : je suis tombée dans les pommes. Plus tard, nous rejoignions la maison avec la lampe torche de Gaston pour dîner avec Carlos.
A la vue de mon soupirant, se languissant près de sa voiture, un peu décoiffé, un peu chiffonné et très inquiet, mon cœur fondit. Je me tournai vivement vers Tonton Gaston, et lui dis d'un ton sans réplique : "Bon ben, c'était sympa de venir me voir, mais tu devrais rentrer avant la nuit noire. Ciao, passe le bonjour à tata, et n'oublie pas ta lampe-torche !!"
Alors que mon tonton ronchonnant s'éloignait dans un nuage pétaradant et dans sa vieille guimbarde d'avant-guerre, je m'approchai de Carlos. Nous étions enfin seuls...
Seuls.... Seuls.... cet adjectif si qualificatif m'angoissait.... Et tournait tournait dans ma tête, cette image de court métrage, j'étais la belle et lui la bête.... et la bête était bien sauvage.... cette sensation allait croissant telle une fonction de niveau 2 et de dérivée positive.... Bizarre comme ce sont les pires souvenirs de nos profs de maths qui resurgissent dans les moments de peur intense.... Alors que je caressais les poils si doux du torse de Carlos, je frissonnais.
"On va dîner ?" me proposa Carlos. J'étais partante et nous allions casser la croûte. Nous avons mangé dehors mais avons décidé de rentrer car la chaleur n'était plus tellement présente... Après ce bon repas, nous avons regardé un bon film puis nous sommes sortis dehors pour une balade de minuit puis est venu le moment de dormir à la belle étoile.
 

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Si j'avais su, je ne l'aurais pas cru ! En même temps, tout ce trajet pour rien...
"Allez, maintenant au boulot !" Il ne serait pas dit que je m'étais déplacée en vain. J'attrapai avec énergie ma débroussailleuse.
J'aimais écouter les oisillons qui sifflaient pendant que je jardinais... mais je ne me rendais toujours pas compte de pourquoi j'étais venue ici ! Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venue dans mon jardin. La faute, peut-être, d'une vie trépidante et pleine d'occupations.
Mais ce petit coin de verdure, envahi d'herbes folles et de ronces, méritait un bon nettoyage. Ensuite, il sera plaisant d'y passer mes week-ends...
Qui plus est , sur le forum FoE, un message hermétique, expédié par Tupperware, nouveau joueur sur Tartria, nouveau serveur dentesque, de la toute nouvelle mise à jour 1.102.4865, offrait 100 000 diamants au 1er qui arriverait à créer un jardin anglais au beau milieu de la forêt de Darney. Coup de bol, c'est exactement là que se trouvait mon jardinet !
Hop ! Allez, au travail ! Plein d'entrain et de bonne résolution, j'empoignai ma débroussailleuse (qui est moins légère à soulever qu'un biniou, avouons-le), et entrepris de retirer à ces herbes envahissantes toute velléité d'expansion. Dès le moteur allumé, j'assistais à un envol de vanneaux. Fini le doux chant des oiseaux, bonjour la pétarade assourdissante du concert à deux temps. Les herbes et autres adventices volaient en tous sens, moins haut pourtant que les oiseaux et mes pensées qui se dirigeaient toujours vers le même zénith.
Fredonnant "Salade de fruits, jolie, jolie, jolie !!" et aussi "Bunkertor 7" je travaillais d’arrache-pied, et aussi d'arrache-ronces. Deux heures durant, suant sang et eau, j'arrachai, taillai, découpai, trucidai, déboisai ! ça avançait plutôt bien ! Soudain, mon portable vibra (dans ma poche). Je retirai gants et chapeau, saisis le bidule et vis sur l'écran un message de mon ami Carlos, qui disait :
"Acuerdate del Alcazar, nunca te voy a olvidar"... (Souviens toi de l'Alcazar, je ne t'oublierai jamais) ah oui, comment oublier ?
Mais que veut-il dire par là ? Il doit être en pleine décrue de cuve. Il s'est probablement encore enivré au Uxmal-Okrânn (qui porte bien son nom, si l'on sait le prononcer correctement) et a joué à Pong toute la nuit !! Résultat, au réveil, il est nébuleux !
Pourtant cela faisait écho en moi... et dans tous les sens du terme. Quel séjour inoubliable, les jardins, les senteurs et la poésie de Carlos. Nos promenades et la découverte de la gastronomie ibérique à même son corps... un régal. Il fallait pourtant que je reprenne le travail. Cette fois-ci je chantonnais, "dans la forêt, hè hè de Darney lai lai lai lai!"
J'arrêtai le moteur de la débroussailleuse. Et si... ! oui ! je pourrais lui demander de me rejoindre ici. Nous jardinerions ensemble, et ce soir, nous pourrions pique-niquer, puis dormir à la belle étoile. Ce serait... oh ! A cette pensée, mon cœur fit boum, et non pong. Je m'empressai de lui répondre.
"... Mi corazon (mon coeur), je suis bien seule ici et aussi trempée que l'acier de Tolède, j'ai l'impression d'avoir dansée mille sévillanes. Le chantier est énorme, rejoins-moi pour que nous débroussaillions de concert. Le vent ici, ne fait pas tourner les moulins, comme il ne suffit plus à me rafraîchir. Viens vite, dès que tu le pourras et si tu le veux, je retrouverai ainsi mon Don Quichotte et toi... ton Rossinante..." J'allai me désaltérer un peu, il faisait si chaud dans cette forêt de Darney, si chaud aujourd'hui, tant et si bien que cela me rappelait certaines nuits au pied des alcazares... Et voilà que je sifflotai "l'homme de la Mancha" en me dirigeant vers la glacière...
Quelques minutes plus tard, j'entendais un petit "BIIIIIP" dans ma poche : Carlos m'avait répondu ! Il me disait : "Mi querida (ma bien aimée), es-tu sûre de ce que tu me racontes ? Ne serait-ce pas une belle arnaque bien montée ?" Je n'en étais pas du tout certaine. "Je te rejoins au plus vite mi amor (mon amour) !" YOUPI ! Il venait ! Je me voyais déjà dormir à la belle étoile près de lui...
Sauf que la nuit tombait sans faire de bruit dans le vacarme de ma débroussailleuse et les stridulences stridantes et sifflantes et saisissantes des grillons délogés. Je réalisai, alors que l'ombre gagnait la clairière, que je n'avais pas emporté de lampe torche, ni balisé le terrain de petits cailloux blancs telle la Petite Poucette. Faisant le point, ma situation était vraiment peu enviable. Isolée dans cette forêt touffue et sans panier repas. Repartir à l'aveuglette ? bon, j'étais armée, c'était déjà ça... passer la nuit sur place ?
GRRRRRRRRRROOOOOOOOAAAAAARRRRRRRRR !.....
Le grognement se rapproche rapidement ! La masse poilue qui se jette sur moi a des dents brillantes et une haleine fétide ! Mais ce regard de fauve !!!! ce poil de torse si doux !!!!!!! Carlos ????? Carlos est Un .... un.... un.... wendig........
biiiiip..... biiiiiip..... biiiiiip ...... fait le téléphone .....
"Hola (Salut) Caroline ! C'est Carlos ! Je t'attends près de la maison.... Où es-tu ?" La créature maléfique qui était devant moi n'était donc pas Carlos... Mais qui cela pouvait bien être ?
Comme une échappatoire à ma peur, c'est à ce moment là, que mon esprit se mit à divaguer .. pourquoi n'avais-je pas investi dans ce matériel "c'est comme si c'était fait" .. Je n'en serais sans doute pas là, à cette heure-ci !
La bête s'approchait de moi, elle grognait... Prise de panique, je poussai un cri strident à en écorcher une bonne dizaine d'oreilles. Tout à coup, le monstre jeta son masque et un "DEVINE C'EST QUI ?" me fit tomber dans les vapes... Plusieurs minutes plus tard, je me réveillai et la bête démasquée se penchait sur moi... C'était ce cher tonton Gaston que je n'avais pas revu depuis si longtemps. Salaud comme j'étais, je lui fis remarquer que l'on ne dit pas "Devine c'est qui ?" mais bien "Devine qui c'est ?" et que sa blague était loin d'être drôle ; preuve : je suis tombée dans les pommes. Plus tard, nous rejoignions la maison avec la lampe torche de Gaston pour dîner avec Carlos.
A la vue de mon soupirant, se languissant près de sa voiture, un peu décoiffé, un peu chiffonné et très inquiet, mon cœur fondit. Je me tournai vivement vers Tonton Gaston, et lui dis d'un ton sans réplique : "Bon ben, c'était sympa de venir me voir, mais tu devrais rentrer avant la nuit noire. Ciao, passe le bonjour à tata, et n'oublie pas ta lampe-torche !!"
Alors que mon tonton ronchonnant s'éloignait dans un nuage pétaradant et dans sa vieille guimbarde d'avant-guerre, je m'approchai de Carlos. Nous étions enfin seuls...
Seuls.... Seuls.... cet adjectif si qualificatif m'angoissait.... Et tournait tournait dans ma tête, cette image de court métrage, j'étais la belle et lui la bête.... et la bête était bien sauvage.... cette sensation allait croissant telle une fonction de niveau 2 et de dérivée positive.... Bizarre comme ce sont les pires souvenirs de nos profs de maths qui resurgissent dans les moments de peur intense.... Alors que je caressais les poils si doux du torse de Carlos, je frissonnais.
"On va dîner ?" me proposa Carlos. J'étais partante et nous allions casser la croûte. Nous avons mangé dehors mais avons décidé de rentrer car la chaleur n'était plus tellement présente... Après ce bon repas, nous avons regardé un bon film puis nous sommes sortis dehors pour une balade de minuit puis est venu le moment de dormir à la belle étoile.
Il sortit du coffre de sa voiture une lampe de poche, un plaid, deux matelas fins, une dizaine de torches anti-moustiques et une bouteille de sa fameuse tequila. Nous nous installâmes dans le jardin. Il alluma les bougies pendant que je déroulais les matelas. C'est alors que
 
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