• Événement de la Saint-Patrick 2024

    Bien le bonjour, fans de Forge ! Paddy McCharms est de retour en ville et prêt à vous guider dans les préparatifs de l'événement de la Saint-Patrick de cette année !

    L'événement de la Saint-Patrick débutera le 26 février et se poursuivra jusqu'au 18 mars ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Mars 2024 - La chasse aux voyous

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : La chasse aux voyous !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.279

    La mise à jour 1.279 aura lieu le mercredi 27 mars ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

Au plaisir des yeux...

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Thorswall

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Okay tu fais à ton interprétation (si j'avais voulu des images (que j'adore au demeurant sinon je n'aimerai pas autant les graphs) je l'aurai précisé mais j'ai mis uniquement "Texte")... Bienvenue dans un monde libre (j'espère seulement qu'il le soit pour tous).
 

DeletedUser51572

Guest
Oser aimer ce qui échappe à mon contrôle
pour apprendre à m'abandonner.
Oser aimer parce que la vocation de ma liberté
se réalise par ma générosité.
Oser aimer par la magie de la tendresse,
pour attendrir la peau de mon coeur,
sans retenue, sans armure.
Oser aimer toujours plus loin,
au-delà des apparences
et des images fabriquées
par l'agitation de mes peurs.
Oser aimer malgré la déchirure des séparations
pour vivre le bonheur présent,
pour l'éternité des souvenirs.
Oser aimer pour te permettre d'ouvrir mon trésor
et de m'enrichir avec le tien.
Oser aimer simplement, gratuitement
parce qu'auprès de toi
je me sens meilleur.


François Gervais
 

DeletedUser53289

Guest
A ce qui s'écrit, ce qui se vit et au-delà...

" Et tu en faisais les plus belles phrases du monde… ces phrases qui frappent avec une intensité insoupçonnable car leur lumière vient de nous, nourrie par ce miracle d'amour qui nous tient debout. "


Myst_
 
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DeletedUser51572

Guest
J'ai voulu que Dieu fasse de moi un homme fort, pour que je puisse réussir ma vie.
Il a fallu que je sois faible, pour que j'apprenne à obéir avec humilité...

J'ai voulu la santé, pour que je puisse accomplir de grandes choses.
Il a fallu que je sois infirme, pour que je fasse de meilleures choses...

J'ai voulu la richesse, pour que je puisse être heureux.
Il a fallu que je sois pauvre, pour que je devienne sage...

J'ai voulu le pouvoir, pour que les hommes puissent chanter mes louanges.
Il a fallu que je sois démuni, pour pour que je ressente le besoin de louanger Dieu...

J'ai voulu qu'on me donne toutes choses, pour que je puisse jouir de la vie.
Il a fallu qu'on me donne la vie, pour que je puisse jouir de toutes choses.

Je n'ai rien eu que j'aie voulu - mais j'ai eu tout ce qu'un homme peut espérer.

Presque malgré moi, mes prières inexprimées ont été exaucées.

Je suis, de tous les hommes, le plus fortuné !

Roy Campanella
 

Thorswall

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"Ne sois pas amoureux de la plus belle femme du monde, mais sois amoureux de la femme qui rend ton monde plus beau..."

Wiz Khalifa

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"il y a un moment où les mots s'usent, et le Silence commence à raconter..."

khalil Gibran
 
Dernière édition :

DeletedUser53289

Guest
Quand le Passé construit Aujourd'hui pour que soit Demain
Croyez d'abord en vous; au creux de vos mains
Il existe déjà ce bonheur qui jour après jour
Et même vies apres vies, réinvente l'amour

« Mon très cher mari et moi étions mariés pendant 46 ans. A toutes les Saint-Valentin, il m'envoyait le plus magnifique des bouquets de fleurs contenant une note toute simple de 5 mots:
« Mon amour pour toi grandit… »

Quatre enfants, 46 bouquets et toute une vie d'amour étaient son héritage lorsqu'il nous a quittés, il y a deux ans.

A ma première Saint-Valentin seule, dix mois après l'avoir perdu, je fus étonnée de recevoir un merveilleux bouquet destiné à moi. Fâchée et confuse, j'ai appelé le fleuriste pour lui dire qu'il s'agissait probablement d'une erreur.

« Non Madame, ce n'est pas une erreur! » me répondît le fleuriste. « Avant de mourir, votre mari a prépayé des années de bouquets et nous a demandé de lui garantir que vous continueriez à recevoir un bouquet à chaque Saint-Valentin. »

Très émue, j'ai raccroché. Je n'avais pas vu la carte accrochée au bouquet. Avec le coeur fragile, je l'ai lue… elle disait:

« Mon amour pour toi est éternel »

Auteur anonyme... /
 

Citalys

Lancier
Savent-ils, les lanceurs de regards, combien
ils font mouche parfois et visent en plein coeur
des coeurs. Méfie-toi, lanceur de regards :
ne lance pas tes regards à l'aveuglette car il
reste le risque de lire bien plus dans un regard
qu'il n'y a d'écrit.

Extrait :
Les regards de Julos Beaucarne
 

DeletedUser51572

Guest
Fenêtres ouvertes
Le matin – En dormant

J’entends des voix. Lueurs à travers ma paupière.
Une cloche est en branle à l’église Saint-Pierre.
Cris des baigneurs. Plus près ! plus loin ! non, par ici !
Non, par là ! Les oiseaux gazouillent, Jeanne aussi.
Georges l’appelle. Chant des coqs. Une truelle
Racle un toit. Des chevaux passent dans la ruelle.
Grincement d’une faux qui coupe le gazon.
Chocs. Rumeurs. Des couvreurs marchent sur la maison.
Bruits du port. Sifflement des machines chauffées.
Musique militaire arrivant par bouffées.
Brouhaha sur le quai. Voix françaises. Merci.
Bonjour. Adieu. Sans doute il est tard, car voici
Que vient tout près de moi chanter mon rouge-gorge.
Vacarme de marteaux lointains dans une forge.
L’eau clapote. On entend haleter un steamer.
Une mouche entre. Souffle immense de la mer.

V. Hugo
 

Thorswall

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Tentative

Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce qque je dis
Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Il y a 10 possibilités que l'on ait des difficultés à communiquer
Mais essayons quand même

Bernard WERBER / Edmond WELLS
Encyclopédie du savoir relatif et absolu
 

BlackKwolph

Biologiste
Anacréon, poète grec VIème siècle avant J-C, et qui aimait la fête (trad. de M. Maillard)

Je veux chanter ici le doux et gent Amour
Aux diadèmes fleuris ; car des dieux il est maître
Et des mortels nés ou à naître.

Esclave, apporte l’eau, le vin et les fleurs, cours,
Pour que je rivalise avec le bel Amour !

Va, esclave, je veux boire à en perdre haleine !
Prends dix mesures d’eau, cinq de vin et, bien pleine,
Donne la coupe d’or : célébrons Dionysos.

Va, et buvons sans cris, sans tapage et ivresse,
Avec modération ; chantons notre allégresse
Avec nos hymnes les plus beaux !

Je n’aime pas celui qui, en buvant, rappelle
La guerre triste et les morts tant pleurés ;
Chantons les Muses, nous, Aphrodite si belle,
La vie heureuse et le plaisir d’aimer !
 

DeletedUser20459

Guest
"Heureux ! qui près de toi, pour toi seule soupire,
Qui jouit du plaisir de t'entendre parler,
Qui le voit quelquefois doucement lui sourire.
Les dieux dans son bonheur peuvent-ils l'égaler ?


Je sens de veine en veine une subtile flamme
Courir par tout mon corps sitôt que je te vois
Et dans les doux transports où s'égare mon âme,
Je ne saurais trouver de langue, ni de voix.


Un nuage confus se répand sur ma vue.
Je n'entends plus: je tombe en de douces langueurs;
Et, pâle, sans haleine, interdite, éperdue,
Un frisson me saisit, je tremble, je me meurs."

(Extrait du Traité du Sublime)
Traduit du texte grec Περὶ ὕψους (Perì hýpsous) de Longin
 

BlackKwolph

Biologiste
"Heureux ! qui près de toi, pour toi seule soupire,
Qui jouit du plaisir de t'entendre parler,
Qui le voit quelquefois doucement lui sourire.
Les dieux dans son bonheur peuvent-ils l'égaler ?


Je sens de veine en veine une subtile flamme
Courir par tout mon corps sitôt que je te vois
Et dans les doux transports où s'égare mon âme,
Je ne saurais trouver de langue, ni de voix.


Un nuage confus se répand sur ma vue.
Je n'entends plus: je tombe en de douces langueurs;
Et, pâle, sans haleine, interdite, éperdue,
Un frisson me saisit, je tremble, je me meurs."

(Extrait du Traité du Sublime)
Traduit du texte grec Περὶ ὕψους (Perì hýpsous) de Longin
Quelle magnifique traduction !!!! et en alexandrins bien équilibrés :up::up::up::up: alors que les grecs ne respectaient pas cette métrique.

note : je l'ai dans la traduction de Boileau (ceci explique partiellement cela), et la suite en est :" Mais quand on n'a plus rien, il faut tout hasarder...] du traité du Sublime de Longin en effet ". Mais le texte est attribué à Sappho, que j'avais envisagée avant de choisir Anacréon.
Il en existe de nombreuses traductions, mais celle -ci est particulièrement empreinte d'un classicisme français très délicat.

Merci en tout cas.:-)
 

Thorswall

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Elle est le sel, elle est le miel.
Elle est le soleil de mon ciel.
Elle est ma quête, elle est mon histoire.
Elle est tout ce qui j'ai en mémoire.
Elle est la vie, elle est l'éternel.
Elle est mon étoile parmi les étoiles.
Elle est tout ce que j'ai de beau dans ce monde.
Elle est avec moi chaque seconde.
Elle est l'amour, elle est la vie.
Elle est la source de mes envies.
Elle est le cœur, elle est le noyau.
Elle est une perle à mes yeux.
Elle est le feu, elle est la flamme.
Elle est tout et surtout ma femme !
 

Barbara99

Conquistador
Voici un texte de Khahil Gibran qui m'accompagne depuis l'âge de 12 ans

d'abord en allemand puis en traduction française. Traduit par Google peut-être pas très bon :-( je corrige j'ai trouvé la version français

Deine Kinder sind nicht Deine Kinder,
sie sind die Söhne und Töchter
der Sehnsucht des Lebens nach sich selbst.
Sie kommen durch Dich, aber nicht von Dir,
obwohl sie bei Dir sind, gehören sie Dir nicht.
Du kannst ihnen Deine Liebe geben, aber nicht
Deine Gedanken; denn sie haben ihre eigenen Gedanken.
Du kannst ihrem Körper ein Heim geben,
aber nicht ihrer Seele, denn ihre Seele wohnt im
Haus von morgen, das Du nicht besuchen kannst,
nicht einmal in Deinen Träumen.
Du kannst versuchen, ihnen gleich zu sein,
aber nicht, sie Dir gleich zu machen,
denn das Leben geht nicht rückwärts
und verweilt nicht beim Gestern.
Du bist der Bogen, von dem Deine Kinder
als lebende Pfeile ausgeschickt werden.
Lass Deine Bogenrundung in der Hand
des Schützen Freude bedeuten!


Tes enfants ne sont pas tes enfants,
ils sont les fils et les filles
le désir de la vie pour soi-même.
Ils viennent à travers toi, mais pas de toi,
même s'ils sont venu de toi, ils ne sont pas à toi.
tu peux leur donner ton amour, mais pas
tes pensées; parce qu'ils ont leurs propres pensées.
Tu peux donner à votre corps une maison,
mais pas son âme, car son âme habite dans
la maison de demain que tu ne peux pas visiter
même pas dans tes rêves.
Tu peux essayer d'être comme eux
mais pas pour les faire ressembler
parce que la vie ne va pas en arrière
et ne tu attarde pas sur hier.
Tu es l'arc dont tirent tes enfants
être envoyé comme des flèches vivantes.
Laissez ton courbe arrondie dans ta main
du tireur signifie joie!
 
Dernière édition :

DeletedUser20459

Guest
La lumière inonde la pièce gaiement
L’artiste est là, pipe en bouche.
Ses pinceaux attendent patiemment
Que sur la toile se pose sa touche.

Au gré de ses couleurs il couche
Sur la toile sa vision et ses pensées.
Il crée sa propre lumière souche
Invente des lignes insoupçonnées.

Son art sublime métamorphose
Le sens et le cours du temps.
Il balaie le concept des choses,
L’espace devient différent.

Entre la toile et l’artiste
Fusent les affres de l’amour
Sensibles cordes de violoniste
L’archet cueille la lumière du jour

Ses mots profonds sont couleurs
Fébrile Il peint comme on écrit
A la dérive de son cœur
De ses déboires et ses envies.

L'artiste (poesianne)
 

Thorswall

Navigateur
"Le paon et le palais.

Un jeune paon, imbu de son plumage
Fût pris dès son plus jeune âge
En mains par une vieille pintade
Qui laissa son vieux coq en rade.

Lors, notre jeune volatile
Qui se trouvait fort volubile
Ne fût plus satisfait de son habitat
Et se rêva en costume d’apparat.

Pourquoi, se disait-il, se contenter
D’un simple poulailler, fût-il doré,
Alors que, sans travailler,
Je puis demeurer au palais.

Il me suffit, si mes calculs sont bons,
De prendre mes congénères pour des pigeons
Et, pour les prochaines élections,
De bien jouer les trublions.

Ainsi fût fait, et contre toute attente,
Il prît la place laissée vacante
Par tous les vieux coqs déplumés
Dont tout le monde s’était lassé.

Pour constituer sa basse-cour
Il fit appel à des vautours
Aptes à tondre la laine,
A amasser toutes les graines.

Ses anciens congénères
Qu’il jugeait fort vulgaires
Virent enfin, mais un peu tard,
Qu’on les prenait pour des bâtards.

Fort de son plébiscite aux élections,
Notre dieu-paon, tel Pygmalion,
Favorisa un jeune sardouk
Dont il se servait comme bouc.

Grisé par ses nouvelles prérogatives,
Celui-ci, de manière fort hâtive,
Se crût par son maître autorisé
De jeunes oisons brutaliser.

Las, malgré la volonté manifeste
De celer ces faits funestes,
L’histoire vînt à transpirer
Hors de murs du Palais.

Devant ce gros scandale,
Notre apprenti Sardanapale
Dût rétro-pédaler
A son grand regret.

Il envoya ses janissaires
Désigner un bouc émissaire
Mais la sauce ne prît pas
Et l’oisillon resta sans voix.

Moralité :
Même les rois de l’enfumage,
Ceux mêmes qui se voulaient rois mages,
Tombent un jour de leur piédestal
Et devront quitter leur habit royal.

Fable de
Jean De La Fontaine (1621-1695)
revisitée par un auteur inconnu
que l'on félicite au passage pour son talent
et le régal de cette lecture d'actualité ."

J'ai bien rigolé de cela en le lisant, j'ai juste voulu partager avec vous ! Bonne lecture :-D
 

Lyuba

Conquistador
Les Rois Mages

Ils perdirent l'étoile, un soir ; pourquoi perd-on
L'étoile ? Pour l'avoir parfois trop regardée,
Les deux rois blancs, étant des savants de Chaldée,
Tracèrent sur le sol des cercles au bâton.
Ils firent des calculs, grattèrent leur menton,
Mais l'étoile avait fui, comme fuit une idée.
Et ces hommes dont l'âme eût soif d'être guidée
Pleurèrent, en dressant des tentes de coton.
Mais le pauvre Roi noir, méprisé des deux autres,
Se dit "Pensons aux soifs qui ne sont pas les nôtres,
Il faut donner quand même à boire aux animaux."
Et, tandis qu'il tenait son seau d'eau par son anse,
Dans l'humble rond de ciel où buvaient les chameaux
Il vit l'étoile d'or, qui dansait en silence.


Edmond ROSTAND

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