• Événement Anniversaire 2024

    Joyeux anniversaire ! Notre équipe de scientifiques vous attend pour repartir à l'aventure dans notre nouvelle édition de l'évènement d'anniversaire !

    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Avril 2024 - Cot Cot Codeccc

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Cot Cot Codeccc !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.281

    La mise à jour 1.281 aura lieu le mercredi 24 avril ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
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1 Thème / 1 Mois / 1 Auteur ou un duo (Auteur+Graphiste)

Lyuba

Conquistador
Il y a peu de participations ?????

Ce fil n'intéresserait plus les grapheurs et les auteurs ?????
Nos tête-à-tête, en tout bien tout honneur, ne me déplaisent pas :laugh:.. peut être que nos propositions de thème ne conviennent pas et/ou n'inspirent pas ? :sou alors la désertification temporaire de l'espace détente ? Je n'ose aller plus avant, dans l'investigation de la désertion de cette discussion rolleyes
ça va, ça vient m'a dit @BlackKwolph de façon très prosaïque et plus étayé, dans une autre conversation "les bisous" peut être.. enfin, tout cela pour dire, que nous aurons peut être des surprises, si nous continuons à faire vivre ce fil.

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Pour cette nouvelle année prenons des résolutions ensemble
Faisons face à nos défis avec force et courage
Donnons de l'amour et de l'amitié à tous ceux que nous chérissons
Réalisons nos rêves et menons une vie pleine de succès
En tout cas :up: !
 

GEBEE50

Navigateur
Nos tête-à-tête, en tout bien tout honneur, ne me déplaisent pas :laugh:.. peut être que nos propositions de thème ne conviennent pas et/ou n'inspirent pas ? :sou alors la désertification temporaire de l'espace détente ? Je n'ose aller plus avant, dans l'investigation de la désertion de cette discussion rolleyes
ça va, ça vient m'a dit @BlackKwolph de façon très prosaïque et plus étayé, dans une autre conversation "les bisous" peut être.. enfin, tout cela pour dire, que nous aurons peut être des surprises, si nous continuons à faire vivre ce fil.


En tout cas :up: !


Il est devenu bien triste ce fil.......:(Ooet c'est bien dommage......il reste 4 jours.....................Espérons un miracle............................
 

Lyuba

Conquistador
Il est devenu bien triste ce fil.......:(Oo
Je ne peux pas te laisser dire cela : il n'est pas triste. Il est boudé, non animé, si tu veux, à l'instar des autres discussions de la communauté... Non il n'est pas triste, il est coloré, inattendu, créatif, sans prétention. Le don de soi à travers une création n'est jamais triste, elle est et c'est tout.. et peu importe la quantité, ni même la propension à être vue, sans être considérée ou à n'être tout simplement pas remarquée, l'important, c'est ce qu'elle t'a procuré quand tu l'as imaginée et partagée. Alors continuons, d'autres, qui partagent cette simple envie, et un peu de temps, nous rejoindrons ou pas :)
 
Dernière édition :

GEBEE50

Navigateur
Je ne peux pas te laisser dire cela : il n'est pas triste. Il est boudé, non animé, si tu veux, à l'instar des autres discussions de la communauté... Non il n'est pas triste, il est coloré, inattendu, créatif, sans prétention. Le don de soi à travers une création n'est jamais triste, elle est et c'est tout.. et peu importe la quantité, ni même la propension à être vu, sans être considéré ou à n'être tout simplement pas remarqué, l'important, c'est ce qu'elle t'a procuré quand tu l'as imaginée et partagée. Alors continuons, d'autres, qui partagent cette simple envie, et un peu de temps, nous rejoindrons ou pas :)



Mdrrr...:whistle::whistle:pour etre boudé...il est boudé.....
 

Lyuba

Conquistador

;-)

Qu'est-ce qui te fait
Courir après
Un autre toi même
Pour que tu t'aimes Hey !
Qu'est-ce qui te fait nager
Contre le sens du temps
Pour au fond patauger
Dans le contre courant
Qu'est-ce qui te fait vouloir posséder
Enfermer
Toutes ces images volages
Dans ta propre cage

C'est juste une illusion
A peine une sensation
Qui dirige tes pas

Et te montre du doigt
Où tu vas, où tu vas
Juste une illusion
Comme une bulle de savon
Qui s'approche de toi
Que tu touches du doigt
Puis qui s'en va, qui n'est plus là

Où puis-je aller maintenant
Sans te donner l'idée
Qu'on est revenu de tout
Que c'est pareil partout
Notre secret est autant au dehors
Qu'au dedans
Tout ce que tu vois dépend tellement
De ce que tu sens

C'est juste une illusion

A peine une sensation
Qui dirige tes pas
Et te montre du doigt
Où tu vas où tu vas
Juste une illusion
Comme une bulle de savon
Qui s'approche de toi
Que tu touches du doigt
Puis qui s'en va, qui n'est plus là

Le nez collé
A la vitre glacée
Ou contre ta télé
Tu plonges la main dans le bocal
Et tu n'en sors que dalle
Ne sens-tu pas que ce que tu veux
N'est pas à toi
Ce que tu vois

Et ce que tu tiens
C'est juste une illusion
Rien qu'une simulation
Ta stimulation

Ouh ouh ouh eh eh

C'est juste une illusion
A peine une sensation
Qui dirige tes pas
Et te montre du doigt
Où tu vas où tu vas
Juste une illusion
Comme une bulle de savon
Qui s'approche de toi
Que tu touches du doigt
Puis qui s'en va
Qui n'est plus là


Juste une illusion
A peine une sensation
Eh ! Rien qu'une impression
Juste une illu .. Juste une illusion
(Juste une illusion)
Rien qu'une impression
Juste une illu .. Juste une illusion
(Juste une illusion)
Comme une bulle de savon
Qui s'approche de toi
Que tu touches du doigt
Juste une hallu' juste une hallucination
 

Lyuba

Conquistador
Je t'accompagne, mais je ne suis pas certaine de l'avoir embellie :eek:

200131085925993836.png
face-profil :s

portrait-2-visage-de-face-dessin1.jpg
 

Lyuba

Conquistador
200201045813431581.png

Illusions.
Recueil : Fleurs du midi (1836).

Souvent je m'élançais dans ces champs sans limite,
Où l'homme croit trouver le réel qu'il imite,
Dans des songes heureux qui, par l'espoir conçus,
Brillent sur nos beaux jours, puis s'éteignent déçus ;
J'avais édifié le monument fragile
D'un terrestre bonheur, qu'on bâtit sur l'argile ;
Que de félicité mon cœur s'était promis !
Mes désirs ont passé sous tes regards amis !
Déjà tu sais comment, dans mes jours, dans mes veilles,
De la création j'évoquais les merveilles,
Comment, je parcourus, d'un avide regard,
Les ouvrages de Dieu, du génie et de l'art,
Mais mon âme de feu, qu'alimentait l'étude,
En grandissant toujours, comprit sa solitude,
La tristesse et la joie ont besoin d'un ami,
Et, dans l'isolement, on ne sent qu'à demi ;
Quand, de tous mes désirs, la coupe fut vidée,
Quand j'eus bien savouré l'existence, en idée,
Quand j'eus vu l'univers, quand, des hommes fameux,
J'eus contemplé la gloire et triomphé comme eux,
Quand il ne resta pas une image profonde,
Qui n'eût frappé mon âme errante, dans le monde,
Pas un grand sentiment que je n'eusse éprouvé.
Pas un bien idéal que je n'eusse rêvé ;
Alors, pour animer ces ferriques mensonges,
Je sentis qu'il manquait quelque chose à mes songes :
C'était l'amour !... C'était l'ineffable lien,
Qui me fera trouver un cœur écho du mien :
Un cœur sublime et bon, qui m'entende et qui m'aime ;
Un être qui devienne une ombre de moi-même,

Qui pense mes pensées, qui vive de mes jours ;
Où tous mes sentiments se reflètent toujours :
Que le monde n'ait pas flétri; qui sache croire
A toutes les vertus, au génie, à la gloire,
A la religion ; et dont l'âme de feu
Se confonde à la mienne, et soit au même Dieu !

D'abord mon âme calme, à l'amour endormie,
Aurait voulu trouver ce cœur dans une amie.
Qui, partageant mes goûts, mes plaisirs, mes douleurs.
Eût des chants pour ma joie, et des pleurs pour mes pleurs.
Que de fois j'ai rêvé ces douces alliances.
De deux vierges mêlant leurs chastes consciences,
Et se montrant à nu leurs vœux les plus secrets,
Et leurs désirs naissants, si candides, si frais !
Mais dans mon sein bientôt la pensée agrandie.
Fit aux tièdes chaleurs succéder l'incendie :
Quand le besoin d'aimer en moi se révéla,
En cherchant l'amitié, je sentis au-delà :
Les tableaux enivrants, les touchantes peintures,
Récits passionnés, magiques impostures,
Qu'un poète inspiré déroulait devant moi,

Éveillaient mon désir, ma douleur, mon effroi.
S'il avait, pour mon âme, une âme dans son livre ;
Alors, je m'enivrais d'amour, comme on s'enivre
A quinze ans, quand le cœur n'a pas encore saigné :
Et que par l'espérance on marche accompagné.

Oh ! qui saura jamais les amours idéales,
Qui venaient me bercer dans mes nuits ? Virginales !
Chaque nom jaillissant, de gloire couronné,
Chaque malheur pompeux, adroitement orné,
Chaque histoire du cœur, triste, brûlante et vive,
Enflammaient, tour à tour, ma tendresse naïve.
A nos bardes fameux, à nos grands écrivains,
Je prêtais les vertus de leurs écrits divins :
Et lorsque, pour glacer mon noble enthousiasme,
On osait devant moi leur jeter le sarcasme,
Tout mon sang bouillonnait ; je m'irritais soudain ;
J'aurais voulu punir l'auteur de ce dédain :
Comme on venge un ami, je prenais leur défense ;
Car, c'était à mon cœur que s'adressait l'offense.
Si quelque artiste errant qui les avait connus,
Dans le monde s'offrait à mes yeux ingénus,
J'allais l'interroger, curieuse, importune :
Je voulais tout savoir, leur pays, leur fortune,
Et, j'en parlais longtemps au voyageur surpris,
Comme on aime à parler de ceux qu'on a chéris.

Louise Colet.
 

GEBEE50

Navigateur
200201045813431581.png

Illusions.
Recueil : Fleurs du midi (1836).

Souvent je m'élançais dans ces champs sans limite,
Où l'homme croit trouver le réel qu'il imite,
Dans des songes heureux qui, par l'espoir conçus,
Brillent sur nos beaux jours, puis s'éteignent déçus ;
J'avais édifié le monument fragile
D'un terrestre bonheur, qu'on bâtit sur l'argile ;
Que de félicité mon cœur s'était promis !
Mes désirs ont passé sous tes regards amis !
Déjà tu sais comment, dans mes jours, dans mes veilles,
De la création j'évoquais les merveilles,
Comment, je parcourus, d'un avide regard,
Les ouvrages de Dieu, du génie et de l'art,
Mais mon âme de feu, qu'alimentait l'étude,
En grandissant toujours, comprit sa solitude,
La tristesse et la joie ont besoin d'un ami,
Et, dans l'isolement, on ne sent qu'à demi ;
Quand, de tous mes désirs, la coupe fut vidée,
Quand j'eus bien savouré l'existence, en idée,
Quand j'eus vu l'univers, quand, des hommes fameux,
J'eus contemplé la gloire et triomphé comme eux,
Quand il ne resta pas une image profonde,
Qui n'eût frappé mon âme errante, dans le monde,
Pas un grand sentiment que je n'eusse éprouvé.
Pas un bien idéal que je n'eusse rêvé ;
Alors, pour animer ces ferriques mensonges,
Je sentis qu'il manquait quelque chose à mes songes :
C'était l'amour !... C'était l'ineffable lien,
Qui me fera trouver un cœur écho du mien :
Un cœur sublime et bon, qui m'entende et qui m'aime ;
Un être qui devienne une ombre de moi-même,

Qui pense mes pensées, qui vive de mes jours ;
Où tous mes sentiments se reflètent toujours :
Que le monde n'ait pas flétri; qui sache croire
A toutes les vertus, au génie, à la gloire,
A la religion ; et dont l'âme de feu
Se confonde à la mienne, et soit au même Dieu !

D'abord mon âme calme, à l'amour endormie,
Aurait voulu trouver ce cœur dans une amie.
Qui, partageant mes goûts, mes plaisirs, mes douleurs.
Eût des chants pour ma joie, et des pleurs pour mes pleurs.
Que de fois j'ai rêvé ces douces alliances.
De deux vierges mêlant leurs chastes consciences,
Et se montrant à nu leurs vœux les plus secrets,
Et leurs désirs naissants, si candides, si frais !
Mais dans mon sein bientôt la pensée agrandie.
Fit aux tièdes chaleurs succéder l'incendie :
Quand le besoin d'aimer en moi se révéla,
En cherchant l'amitié, je sentis au-delà :
Les tableaux enivrants, les touchantes peintures,
Récits passionnés, magiques impostures,
Qu'un poète inspiré déroulait devant moi,

Éveillaient mon désir, ma douleur, mon effroi.
S'il avait, pour mon âme, une âme dans son livre ;
Alors, je m'enivrais d'amour, comme on s'enivre
A quinze ans, quand le cœur n'a pas encore saigné :
Et que par l'espérance on marche accompagné.

Oh ! qui saura jamais les amours idéales,
Qui venaient me bercer dans mes nuits ? Virginales !
Chaque nom jaillissant, de gloire couronné,
Chaque malheur pompeux, adroitement orné,
Chaque histoire du cœur, triste, brûlante et vive,
Enflammaient, tour à tour, ma tendresse naïve.
A nos bardes fameux, à nos grands écrivains,
Je prêtais les vertus de leurs écrits divins :
Et lorsque, pour glacer mon noble enthousiasme,
On osait devant moi leur jeter le sarcasme,
Tout mon sang bouillonnait ; je m'irritais soudain ;
J'aurais voulu punir l'auteur de ce dédain :
Comme on venge un ami, je prenais leur défense ;
Car, c'était à mon cœur que s'adressait l'offense.
Si quelque artiste errant qui les avait connus,
Dans le monde s'offrait à mes yeux ingénus,
J'allais l'interroger, curieuse, importune :
Je voulais tout savoir, leur pays, leur fortune,
Et, j'en parlais longtemps au voyageur surpris,
Comme on aime à parler de ceux qu'on a chéris.

Louise Colet.


Joli travail.....et joli texte.....
 
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