Un œil bleu clair reflété par l'acier
Le froid glacial commence à l'entourer
Mais dans sa tête la fête a débuté
Le ciel se couvre d'étoiles, il se met à rêver
Il entend des bruits de banquets, de fêtes, de festins
On entrechoque les verres de vin
Danse sur de la musique, pleins d'entrain
Se laissant guider par son cœur qui fait des va-et-vient
Elle est si belle ce soir
Il croise plusieurs fois son regard
Et dans un secret espoir
Attends un baiser, hagard
Il virevolte enchanté
Dans les bras de sa bien aimée
Mais le joyeux vacarme de la fête a cessé
Laissant place aux murmures d'un combat acharné
La guerre quel funeste destin
Se battre jusqu'au petit matin
Risquer sa vie pour un rien
Quelle triste fin
La musique s'arrête comme les cris des guerriers
Leurs corps comme les restes d'un festin entassés
Quels gaspillages on été engendré
Par la folie des hommes, leur soif de renommée...
Tout est calme maintenant
Il est seul avec le vent
Et dans un dernier mouvement
Il attrape son bouclier, mourant
C'est là en contemplant son reflet
Qu'arrivent les regrets
Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'arrêt
Pourquoi n'y a-t-il pas eu de Paix
Il repense à cette soirée
A ces regards, à ces baisers
Mais tout cela est terminé
Le souffle de la mort comme unique destinée
Il pense toujours à elle et ferme les yeux
Il découvre un repas somptueux
De la musique et des draps soyeux
Tout est parfait, tout est merveilleux
Il distingue sa silhouette au loin
Elle arrive et lui tend la main
Elle lui enlève son armure avec soin
Et l'invite à l'éternelle fête de ce lieu divin