waowww........
waowww........
Je suis fan !!!LA FEMME ET LE COUTEAU
Aimé Césaire
chair riche aux dents copeaux de chair sûre
volez en éclats de jour en éclats de nuit en baisers de vent
en étraves de lumière en poupes de silence
volez emmêlements traqués enclumes de la chair sombre volez
volez en souliers d'enfant en jet d'argent
volez et défiez les cataphractaires de la nuit montés sur leur onagres
vous oiseaux
vous sang
qui a dit que je ne serai pas là ?
pas là mon coeur sans-en-marge
mon coeur-au-sans-regrets mon coeur à fonds perdus
et des hautes futaies de la pluie souveraine ?
tournois
il y aura des pollens des lunes des saisons au coeur de pain et de clarine
les hauts fourneaux de la grève et de l'impossible émettront de la salive des balles des orphéons des mitres des candélabres
ô pandanus muet peuplé de migrations
ô nils bleus ô prières naines ô ma mère ô piste
et le coeur éclaboussé sauvage
le plus grand des frissons est encore à fleurir
futile
LA FEMME ET LE COUTEAU
Aimé Césaire
chair riche aux dents copeaux de chair sûre
volez en éclats de jour en éclats de nuit en baisers de vent
en étraves de lumière en poupes de silence
volez emmêlements traqués enclumes de la chair sombre volez
volez en souliers d'enfant en jet d'argent
volez et défiez les cataphractaires de la nuit montés sur leur onagres
vous oiseaux
vous sang
qui a dit que je ne serai pas là ?
pas là mon coeur sans-en-marge
mon coeur-au-sans-regrets mon coeur à fonds perdus
et des hautes futaies de la pluie souveraine ?
tournois
il y aura des pollens des lunes des saisons au coeur de pain et de clarine
les hauts fourneaux de la grève et de l'impossible émettront de la salive des balles des orphéons des mitres des candélabres
ô pandanus muet peuplé de migrations
ô nils bleus ô prières naines ô ma mère ô piste
et le coeur éclaboussé sauvage
le plus grand des frissons est encore à fleurir
futile
Touchant ... tu es sans conteste, une des très belles plumes de ce forum .. merci !Il a lutté longtemps dans la nuit éclatante...
L'espace, trop étroit, se refermait sur lui ;
Les ennemis, nombreux, créatures sanglantes,
Se relayaient sans fin, mouvement infini...
Grondements assourdis, pulsations incessantes,
Des milliers de tambours battaient autour de lui,
Martelant le silence en la vague montante
Comme on sonne la charge, au soleil, à midi...
Repoussant chaque assaut, comme une déferlante,
Avançant pied à pied, se frayant un chemin
Au corps à corps, souvent, des masses frémissantes
Qui lui barraient la route... En verrait-il la fin?...
Soudain, une clarté, blanche, crue, aveuglante!...
Les tambours ont cessé, le silence retombe...
Une brûlure intense l'a tué, foudroyante!...
Il hurle sa douleur : la vie naît d'une tombe...
Il a lutté longtemps dans la nuit éclatante...
L'espace, trop étroit, se refermait sur lui ;
Les ennemis, nombreux, créatures sanglantes,
Se relayaient sans fin, mouvement infini...
Grondements assourdis, pulsations incessantes,
Des milliers de tambours battaient autour de lui,
Martelant le silence en la vague montante
Comme on sonne la charge, au soleil, à midi...
Repoussant chaque assaut, comme une déferlante,
Avançant pied à pied, se frayant un chemin
Au corps à corps, souvent, des masses frémissantes
Qui lui barraient la route... En verrait-il la fin?...
Soudain, une clarté, blanche, crue, aveuglante!...
Les tambours ont cessé, le silence retombe...
Une brûlure intense l'a tué, foudroyante!...
Il hurle sa douleur : la vie naît d'une tombe...