Ce sont les chinois qui sont à l'origine de l'invention de l'imprimerie, dans le but de simplifier l'utilisation de leur écriture idéographique. Découverte et perfectionnée en Europe au XVè siècle sous l'impulsion de l'allemand Gutenberg, l'imprimerie va contribuer largement à la diffusion de la pensée et des idées pendant la Renaissance.
Les débuts de l'imprimerie...
Au IIè siècle après J.-C., les Chinois ont développé et largement répandu l'art d'imprimer les textes. L'impression de dessins et d'images sur des tissus précéda l'impression de mots en Chine d'au moins un siècle. L'invention du papier en 105 et l'expansion de la religion bbouddhiste favorisèrent le développement de l'imprimerie en Chine. Les matériaux d'écriture traditionnels dans le monde occidental, le papyrus et le vélin, ne convenaient pas pour l'impression. Le papyrus était trop fragile pour être utilisé comme surface d'impression, tandis que le vélin, une fine surface faite de peaux d'animaux, était un matériau trop cher. Le papier, lui, était relativement résistant et bon marché.
C'est à l'Allemand J.Gutenberg que l'on doit le perfectionnement ou la redécouverte de ces techniques venues d'Asie. Il met au point les caractères mobiles en plomb reproductibles et utilisables à l'infini, une nouvelle encre d'impression et la presse à imprimer. Il est ainsi considéré comme le père de la typographie moderne grâce à sa Bible dite à "quarante-deux lignes" imprimée à Mayence entre 1452 et 1456 et considérée comme le premier livre réalisé en Europe à l'aide de caractères mobiles. Cet ouvragge est tiré à 180 exemplaires environ : 48 on été conservés jusqu'à aujourd'hui.