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Essais ....

  • Auteur de la discussion DeletedUser27939
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DeletedUser

Guest
Sans doute mais tu as la plume facile et très fluide ce qui est loin d être mon cas. ;)
Mais ce n'est pas très grave comme tu le dis l'important est de le faire avec le cœur. Je ne saurais faire autrement.
 

DeletedUser27939

Guest
Souvenir

Il y a un an déjà la barbarie a atteint la France en plein cœur. Un attentat, un acte de barbarie inqualifiable s'est perpétré dans la capitale visant une des valeurs essentielles de la démocratie, la liberté de la presse...
Je voudrais rendre hommage à ces martyrs de la liberté tombés alors et qui eux même avaient peint le prophète inconsolable et disant qu'il était dur d'être aimé par des cons … Alors peut-être pour certains semblaient-ils quelquefois dans l’excès mais cet excès était indispensable à la démonstration de la liberté d'expression...


Nous avons tous en mémoire de grandes citations sur la liberté

« Liberté, que de crimes on commet en ton nom » disait Mme Roland en montant à l'échafaud ...
« Plutôt mourir debout que de vivre à genoux » de Emiliano Zapata repris par de nombreux résistants et également par une des victimes de cette tuerie, Charb

Ceux qui sont tombés exerçaient cette liberté d'expression sans accepter aucune censure car si on admet la censure, c'est déjà un début d’échec …
La plume restera toujours plus forte que l'épée avec de tels hommes et l'encre doit continuer de couler et recouvrir le sang de ces martyrs... On peut encore mourir en France pour ses principes et ils en sont la preuve....
Je reste particulièrement émue car pour moi Charlie Hebdo, Pilote, Fluide Glacial, c'est aussi ma jeunesse , ... et ma plume a été mise en berne... est devenue orpheline...
Cabu, « le grand Duduche » éternel adolescent passionné de jazz, Cavanna, Wolinski font partie des personnalités instigateurs de mes engagements politiques et humanitaires...

En novembre un autre massacre, une autre tuerie ignoble... Des anonymes, des êtres pleins de vie fauchés dans un moment de joie et de festivité, à des terrasses de café et en discothèque... De nouveau la France pleure ses enfants martyrs... et nous ne pouvons que nous indigner d'un tel gâchis et apporter un soutien moral aux familles dans la peine...

Cela horrifie, fait peur indéniablement, mais ce qui me fait le plus peur, c'est aussi le risque d'amalgame qui peut en surgir comme chaque fois que le terrorisme quel qu’il soit décide de frapper. La colère est légitime mais ne nous trompons pas de cible. Ce sont des barbares mais ne nous leurrons pas, n'oublions pas que cette « guerre de religion » n'est le fait que d'une poignée de fanatiques et ne reflète pas le sentiment de tout un peuple ou d'une religion …. Nous sommes impuissants devant ces actes mais ne nous laissons pas aller aux débordements qui seraient aussi inacceptables que les faits eux même....le respect de l'autre, la tolérance, la liberté sont des valeurs non négociables et nous ne devons pas nous laisser aller et nous trahir nous même par des émotions du moment....Combien vont de nouveau faire amalgame entre islam et terrorisme.. J'ai la peur de possibles représailles avec des victimes musulmanes innocentes et j'espère de tout cœur me tromper...

Ces assassins essaient de nous imposer le silence par la terreur mais ils ne gagneront pas car nous ne pourrons jamais renoncer à ce que nous sommes et à qui nous sommes. En restant solidaires contre la barbarie nous aurons la victoire même si le prix à payer est très cher....
Nous avons la chance de vivre dans des pays attachés à la liberté, nous n'avons pas toujours conscience de cette chance tout habitués que nous sommes, mais n'oublions pas qu'elle est très fragile...


Le résultat d'une vie est aussi l'empreinte que nous laissons pour les générations futures et il est inconcevable qu'elle soit entachée par le racisme, l'intolérance et l'homophobie....

Que ces barbares sachent bien que rien ne nous fera céder et taire...
 

DeletedUser27939

Guest
Il n'y a rien d'exceptionnel, j'écris juste ce que je ressens ;) Beaucoup sur ce forum ont beaucoup plus de talent que moi si ce que tu veux bien me prêter est ce terme
 

DeletedUser27939

Guest
Regrettable erreur :)

Deux gentilshommes un jour savourent leur café
Parlant gaillardement de leurs femmes couchées
Quand un des deux vantant son sexe super actif
Raille alors le second et son petit canif


Lui raconte enfin qu'un toubib de génie
Lui avait greffé un nouveau zizi
Le passant du stade de la génuflexion
Au beau cierge pascal et à son ascension


Où puis-je le trouver demanda le second
Pourrait-il vraiment forcir mon aiguillon...?
Il professe au Maroc, ici c'est illégal
Mais là bas par contre il n'a pas son égal

J'entends... il suffit donc de partir en Afrique
Pour revenir ensuite avec belle trique
Pour bon prix opération comprise
Et ainsi parader les joyeuses remises


Voulant donc acquérir un tout nouveau bijou
Le premier s'expatrie pour s'offrir ce joujou
Il doit alors choisir d'après moult photos
Celui qu'il considère comme étant le plus beau


Il hésite encore..se montre si capricieux
Que le toubib lui même conseille un épieu
Après ces bonnes et constructives vacances
S'en revient tout joyeux en doux pays de France


Voulant faire profiter son nouveau jeu d'acteur
Il s'étonne que son dard n'ait point belle raideur
Appelle son ami dépité et furieux
Afin que celui ci constate de ses yeux


Il lui dévoile donc ce bel engin greffé
Lui demandant pourquoi cela n'a pas marché
L'autre alors est pris d'un énorme fou rire
En comprenant pourquoi il n'a pu réussir


Ton toubib a du être pris d'amnésie
Et s'est mélangé au milieu des zizis
A garder tous ensemble les neufs et les anciens
Il s'est vraiment planté... et t'a donné le mien !!!


Peut-être vais-je être censurée ;) mais j'avais envie de faire rire un peu, donc toutes mes excuses si j'ai dépassé les limites permises


 
Dernière édition par un modérateur :

DeletedUser26880

Guest
censuré je ne sais pas mais j'ai adoré ^^ joliment écrit et jolie leçon de vie dans ce poème, comme quoi on sait ce qu'on perd mais on ne sait pas ce qu'on retrouve :p
 

DeletedUser27939

Guest
Nostalgie

"Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans " ne connaissent plus guère et je trouve cela tellement dommage... les lettres manuscrites

Avoir envie d'écrire comme autrefois, et juste une fois redessiner des lettres pour le plaisir.
Ah, écrire de jolies lettres rondes, des déliés et des pleins qui font de chaque feuille un acte de beauté, qui emportent avec elles l'âme du poseur de mots. Qu'importe alors les fautes oubliées, les mauvais accents ou ceux mal placés... Ici on ne peut effacer, supprimer... au risque de vilaines ratures. Et une fois que la plume a dessiné avec souplesse la lettre et que l'on pose le point final, n'avoir qu'une envie, la tremper de nouveau dans l'encrier et écrire encore et encore.....
A notre ère du tout numérique, la saveur d'une lettre manuscrite autant pour celui qui l'écrit que je l'espère pour celui qui la reçoit, augmente par son aspect plus personnel, patient, sensuel...Elle garde un côté solennel, précieux....

Quel contraste, temps de communication plus long ( il faut que je songe à racheter des timbres...), sortir, aller à la boîte aux lettres, ensuite attendre que l'autre la reçoive...imaginer sa surprise...moment de bonheur...
Mon Dieu, j'avais perdu le souvenir de mon écriture irrégulière, j'en ai presque honte...tant pis...il va avoir du mal à déchiffrer...je continue quand même...

C'est curieux comme réécrire une lettre papier peut apporter de si belles émotions... Choisir le papier, discrètement parfumé, le temps passé à essayer qu'elle soit belle, réfléchir à chaque mot, crainte de ne pas trouver la bonne phrase...la symbolique est bien plus forte, il faut s'appliquer, le moindre faux pas serait déshonorant... C'est comme chercher un cadeau approprié.... Aimer ce temps qui lui est consacré dans nos pensées...moments de réflexion que l'on consigne sur papier...le temps qui se liquéfie...l'espace qui se réduit...

Vous souvenez vous aussi du plaisir lorsqu'on en reçoit une...? On peut la lire sur son lit, s'isoler, chercher un coin de nature, se laisser distraire un court instant par le chant d'un oiseau, la lettre à la main, puis la reprendre pour en continuer la lecture tout en se promenant...C'est comme un bon chocolat, une confiserie, une chose rare ... un sentiment de plénitude ...!!! On peut la toucher ...la sentir, l'ouvrir de temps en temps pour la relire jusqu'à ce qu'on la connaisse par cœur. Mais à chaque fois, ça fait le même effet et on recommence jusqu'à ce que certaines lignes, certains mots deviennent illisibles à cause des plis du papier et on la remet de nouveau dans son portefeuille délicatement de crainte de la déchirer ….

Ces beaux moments, l’excitation d'une page vierge et la musique des mots qu'on y fait naître...J''aimerais que les jeunes gens actuels les réapprennent et les ressentent eux aussi . Qu'ils reçoivent un jour une jolie lettre d'amour, puissent la toucher du doigt ou des lèvres, avec des fautes corrigées, des « s » supprimés ou ajoutés, une tâche faite par une larme qui a coulé, perle salée, perle sacrée...des mots oubliés insérés au milieu d'autres...l'écriture maladroite d'une main tremblante d'émotion...!!!

Imaginer l'autre la lisant... En ce moment que tu lui voles, en cet instant furtif il est tien... et tu savoures chaque seconde que tu l'obliges à t'accorder. Alors tu aimerais écrire des centaines de pages pour le garder plus longuement près de toi. Mon Dieu fais qu'il ne se hâte pas... qu'il lise lentement ....Tu le remercies infiniment en esprit d'avoir suscité en toi ce plaisir retrouvé....!!!
Et tu aimerais être un oiseau pour lui apporter toi même ce message sur ses lèvres et en même temps y déposer un tendre baiser...


 

DeletedUser27939

Guest
L'humanité est faite de créatures, d'êtres vivants, hommes et femmes, véritable arc en ciel dansant autour du mandala de la matrice, le Garbhadhatu entouré des quatre Adibuddahs et des quatre Bodhisattvas.

Joignant leurs mains, pleins de joie et remplis de gratitude pour ce cadeau qu'est la vie... chacun apportant à l'ensemble partage de richesse, interrogations et communication. Aucune crainte, aucune différence dans ce cercle qui n'est que tolérance et amour...

Nous devons rassembler cette immense richesse intérieure qui est nôtre pour créer un trésor d'amour et de sagesse disponible à tous, et par là participer au magnifique dessein de la création universelle.

Je suis la rebelle, je veux être maître de mon destin. Je casse les chaînes de conditionnement de cette société répressive et trop pleine de jugements. J'embrasse les couleurs de cet arc en ciel, ne me battant contre rien ni personne mais déterminée à vivre en accord avec ma vraie nature... je veux vivre ma propre vérité..!!!

En naissant j'ai reçu en cadeau tout un univers et en permettant à toutes les couleurs de la vie de me pénétrer, je deviens plus intégrée. En méditant sur ce mandala, je découvre le Champ-de-Bouddha et la manifestation de ma propre sagesse innée, mon corps devenant simple instrument de réalisation de sa spiritualité.

J'aimerais avoir ce don de construire un mandala, descendre vers mon Moi, me réconciliant avec tout, atteignant une nouvelle intégrité et pouvoir ainsi ensuite en faire une offrande éphémère à l'univers...
Je suis encore trop petite...mon maître essaye en vain de m’insuffler la patience mais je reste sourde...Y arriverai-je un jour...? Je suis si fatiguée...si pleine de doutes...

Je me tient comme debout sur la margelle d'un pont et regarde l'eau qui coule quelques mètres plus bas, perdue dans mes pensées. Le clapotis se fait plus doux comme pour ne pas me déranger, pour me laisser réfléchir, ne pas me distraire de mon but final. Sauter...? ne pas sauter...? Ce serait si facile de se laisser glisser, de plonger dans cette eau qui semble si accueillante, se laisser emporter par le courant, loin de cette ville, de cette vie qui m'a tant apporté et aussi tant repris...

Ayuh la longue vie...Punya le mérite ... Jñana la sagesse que je n'atteindrai probablement jamais...pushtim la richesse, le bonheur...toutes ces vertus, ces qualités que l'on souhaite posséder et qui me semblent bien lointaines hélas...dans ce berceau mythique qu'est Kuru.

Je me perds de nouveau dans l'interrogation de ce que cette intelligence suprême, le Grand Architecte de l'Univers qui nous dirige tous attend encore de moi. Je cherche le secours de Tara, déesse de la compassion, qu'elle daigne baisser les yeux sur moi et me redonne le courage et l’énergie dont j'ai tant besoin... je range ma plume et délaisse mes écrits, humble offrande pour retrouver ma foi...et méditer sur la patience qui me fait si cruellement défaut...
 

DeletedUser26880

Guest
toujours un régal de te lire Bonnie !!!
ton texte sur la lettre m'a fait faire un bond de 30 ans en arrière... petit brin de nostalgie...
merci Bonnie :-)
 

DeletedUser27939

Guest
Un jeu en ligne .... des ligues ... des joueurs qu'on rencontre par hasard... et un jour dans un stupide accident de moto l'un d'entre eux nous quitte pour rejoindre les étoiles ... modeste hommage à un joueur chaleureux croisé sur le chemin et parti trop tôt ...

Ce soir cette sourde angoisse qui me vient. Fragilité de la vie... fatigue de chair, usure... fatigue. La vie et la mort sont si proches l'une de l'autre...!!! Étrange comme la disparition d'un presque inconnu peut susciter ce vide... Je l'imagine allant vers la lumière, loin, glissant entre les étoiles de la nuit...

Que fais je en ce monde, si ce n'est ce rêve de m'envoler...haut...d'âme... Cet univers dont j'ai tant rêvé étant enfant et que je ne toucherai jamais... m'échapper de chair, emportée loin.. loin comme déferlante de lumière dans les abîmes, pour écouter le doux chant des étoiles dans cette solitude immense entre planètes et Dieux silencieux...

Raconte moi doux esprit qui t'en va... rappelle moi l'amour de la vie, l'herbe luisante de rosée d'un matin de printemps, le sourire doux d'un nuage... quand retentit en moi l''attirance et le grondement du vide et que ne répond au plus profond que ma déchirure d’âme... quand vient cette tentation de prendre envol sur lame d’acier et arabesque rouge vers ce rayon de lumière empli d’éternel...

Rappelle moi la douceur du fragile, le sang gonflant la chair, rappelle moi de vivre... raconte moi le vol du papillon si fragile et si léger comme arabesque entre les fleurs, le silence des arbres tendus vers le ciel, l'étreinte des corps et l'espoir des passions... L'huis de mes souvenirs crisse. Mon esprit est tel une mer démontée... Les bruits de la vie donnent le blues aux roses déposées sur les tombes... Ne reste à l'orée du souvenir que la nostalgie et deux ou trois sanglots perdus au dessus des vagues...
La feuille blanche s'ouvre alors pour recueillir les mots, ceux où se blottit le cœur et qui ont ce merveilleux pouvoir d'apaiser, de faire frémir et rire, de redonner l'envie d'aller au-delà, d'offrir leur musique quand ils s'entrelacent avec d'autres dans la détresse d'une soirée... mots qui me soulèvent, rendent mon corps léger et plein de cette envie de vivre...

L'amour des mots et l'amour dans les mots, quand ils se font si simples et si bons... dans un cœur qui fredonne... quand ils se font touchers, gestes, senteurs et deviennent voyages... mots de l'amour comme saut de biche, brame de cerf, reflets de papillons et larmes d'émotion qui nous font tressaillir d'un espoir, d'un désir de vivre inépuisable, immortel, infini....

Raconte moi doux esprit qui t'en va, les notes douces, les vagues à l'horizon et main dans la main nous les contemplerons, toi et moi si fragiles... rappelle moi la fraîcheur du soir et l'aube à venir... rappelle moi d'amour chair et âme, envolées de pensées, brûlure de passion, cœur qui bat, pulsion de vie pour que plus jamais je n'oublie, que plus jamais la froideur ne me marque, dissolvant jusqu'à l’âme du rêve ... rappelle moi de vivre intensément chaque instant qui vient de peur qu'il ne se perde à jamais...

Ferme ton sourire et tes yeux et s'écarteront les nuages ... et tous se rappelleront les traces de tes pas comme notes délicates, comme empreintes d'oiseaux...

 
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