• Événement Anniversaire 2024

    Joyeux anniversaire ! Notre équipe de scientifiques vous attend pour repartir à l'aventure dans notre nouvelle édition de l'évènement d'anniversaire !

    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Avril 2024 - Cot Cot Codeccc

    Forgiennes et Forgiens,
    Il est l'heure de participer à notre tout nouvel événement forum : Cot Cot Codeccc !
    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.
  • Mise à jour 1.281

    La mise à jour 1.281 aura lieu le mercredi 24 avril ! Comme d'habitude, il y aura une courte interruption des serveurs pendant la mise à jour et nous vous prions de nous excuser pour ce petit désagrément.
    Pour une description détaillée des changements à venir, veuillez cliquer ici.

inconnue

  • Auteur de la discussion DeletedUser49654
  • Date de début
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

Kristillera

Forgeur d'Or
:-(:-(

17090301083318846515252716.png


La dame Blanche​
 
Dernière édition :

DeletedUser33392

Guest
Je ne dirai pas Merci.. On ne remercie pas l’évidence quand elle est aussi flagrante

Je ne dirai pas Adieu.. Nous avons choisi un autre chemin que celui-ci

Je te dis Au-revoir, un choix personnel.. La course a repris, mais libres nous sommes

Et je te souhaite autant que ce que tu as pu m’apporter, chaque jour et même après
 

DeletedUser49654

Guest
Par une des fenêtres du Klon, il scrutait la Yukon River toujours gelée. Il lui semblait distinguer des silhouettes dans l’immensité blanche mais les volutes des flocons de neige mêlés aux flocons de cendre ne faisaient que troubler la réalité. Deux mois s’étaient écoulés depuis le Big Boum. Après des semaines d’égarement il se retrouvait naufragé sur un bateau à aube à moitié brûlé. A Whitehorse, le SS Klondike était l’emblème de la ville. Le joyau de la British Yukon Navigation Company avait roulé sur le fleuve jusqu’à Dawson entre 1937 et 1955. Puis la highway avait fini par l’obliger à rester à quai. Les cales étaient remplies de caisses de nourriture mais dans ce bateau musée sorti de l’eau depuis longtemps tout était factice. Peut-être même que lui aussi, capitaine de pacotille, était factice. Il nettoyait sa Winchester dans les cuisines sur le pont supérieur. Dans cet étroit couloir les débris des étagères en bois vert pastel jonchaient le sol parsemées d’une mosaïque de vaisselle d’un autre temps. La cuisinière à bois lui servait d’établi, il était concentré, ses mains essayaient d’occuper son esprit. Mais l'écouvillon qu’il utilisait n’effaçait pas sa mémoire. Elles étaient présentes à chaque instant. Les avaient-ils abandonnées à la mort ou avaient-elles été épargnée de ses tortures… Car pour lui l’espoir était le pire des enfers. L’onde de choc avait été terrible, la nuée ardente… personne ne pouvait avoir survécu à ça. Même s’ils n’étaient certainement qu’en périphérie de ce cataclysme. Il fallait avoir eu beaucoup de chance pour s’en sortir, ironie du sort pour lui. Tombé au fond d’une crevasse il n’en était pas ressorti indemne. Le nuage brûlant avait eu le temps, dans sa course de destruction, de lui arracher la moitié du visage. Défiguré comme le Klon mais toujours debout. Il devait aller en ville pour se réapprovisionner, même s’il n’avait croisé aucun danseur depuis longtemps, il avait comme un mauvais pressentiment. Pour éviter d’attirer l’attention, il contournait la ville par l'est en longeant le fleuve. Le thermomètre refusait de remonter au dessus de -25° et le vent transperçait son long manteau noir. Son objectif était le “ Burnt Toast Café ”comme si Suzy allait lui servir son burger au bœuf de Kobe. Il avait surtout toute les chances d’être inscrit sur la nouvelle carte des menus. Il avait atteint le Macbride museum sans encombre mais il fallait maintenant s’aventurer sur la 2nd avenue qui lui semblait encore plus large qu’auparavant. Le tac tac tac des feux rouges, pensés pour les malvoyants, ne fonctionnait plus, pourtant il aurait aimé être prévenu d’un éventuel danger. Fallait-il entrer précipitamment dans la gargote pour diminuer les risques à l’extérieur ou plutôt se préparer au péril une fois à l’intérieur. Voyant l’inutilité de tout calcul il s’avança vers la porte conscient de sa fragilité. C’était fermé, il n’avait pas pris soin de consulter les horaires d’ouverture avant de partir. Il cassa un carreau d’un coup de crosse, le bruit du verre brisé se propagea dans toute la ville. Il déverrouilla le loquet et entra. Les chaises de saloon étaient renversées et les cadres qui protégeaient les photos des exploits de la ruée vers l’or s’étaient brisés sur le parquet de bois. Mais il régnait toujours cette odeur de frites et d’enchiladas qui suffisait presque à soulager les affres de l’estomac de Savior. Une porte battante le séparait des cuisines. Il tentait de maitriser son souffle pour être à l’affût du moindre bruit. Sa main déclencha un grincement glaçant qui semblait même menacer la bâtisse de s’écrouler. Il avança la partie brûlée de son visage contre l’embrasure de la porte pour pouvoir visualiser l’ensemble de la pièce. Son œil encore fonctionnel frôlait les échardes de bois du mur. Il sentait son sang frapper sa tempe à rythme de plus en plus rapide. Un énorme fracas lui fit franchir les battants d’un bond. Il tenait son arme en joue devant l’évier en inox où un minuscule mulot terrifié venait d’accompagner dans sa chute une grande louche à potage. Il semblait être le dernier habitant de cette ville. Il disparut rapidement derrière un plan de travail. Laissant échapper un profond soupir, le tueur de mustélidé baissa sa carabine. Il fouilla les placards et récupéra une bonne quantité de riz et des sachets de sucre qu’il mis dans son sac à dos. Malheureusement la mode de la cuisine bio et fait maison ne lui permis pas de faire main basse sur des boites de conserve. Il ressortit tout de même du restaurant satisfait de son butin. Mais au moment où il posa le pied sur le verre pilé qui brillait dans la neige du trottoir il entendit un “schklong”. Un bruit sourd et chaud, qui aurait pu être assez agréable si ce bruit n’avait été dû au choc de sa tête, avec ce que son œil gauche eu à peine le temps de détecter comme étant, une pelle. Puis plus rien. Les cristaux de neige étaient gorgés de sang, trois grands corbeaux se gavaient de chair. Dans ce drame habillé de blanc, la vie avait décidée de se taire. Un loup noir surgit, dans sa course vers ces trois esprits du Yukon ses crocs n’arrachèrent pas la moindre plume. Les corbeaux s’envolèrent à quelques mètres pour fuir paresseusement le nuage de neige que ce trouble-fête venait de provoquer. Le carnivore d’au moins cent livres pris place à la table des charognards oubliant la gloire mais n’oubliant pas la faim. A mesure que son repas avançait, tout autour de lui, le rouge salissait le blanc . De temps en temps il était obligé de repousser l’audace d’un des volatiles qui tentait de retrouver sa place à la table du banquet. La volte du loup peu partageur, le replaçait rapidement au bas de l’échelle alimentaire. Les babines retroussées, il ne cachait pas son agacement, avant de replonger avec avidité dans les entrailles du cadavre. La nuit allait bientôt tomber, repu, le loup, moins vigilant, laissait les corvidés s’échapper avec quelques restes. Il se redressa et comme pour déchirer le jour il poussa un hurlement qui révéla toute sa beauté sauvage. Ce fût ce cri de solitude qui fit sortir Savior de son évanouissement. Le hurlement insuffla suffisamment de force à ses paupières pour s’ouvrir. Allongé dans la neige, quelques gouttes de sang coagulées et gelées sur la tempe, il tentait de retrouver ses esprits. Il parvint à s’asseoir sur le trottoir, il ne sentait plus ses doigts. Son sac avait disparu, sa carabine aussi… Il se remit en mouvement pour lutter contre l’hypothermie et pour se remettre à l’abri chez lui, sur le Klondike. Avec un fin rayon de lune pour seule lampe de poche il longeait la rivière. A cinquante mètres de lui le loup solitaire qui venait d’abandonner une carcasse de wapiti le fixait, intrigué par la présence de cet homme qui avançait d’un pas déterminé. Ils marchaient côte à côte dans cette nuit sombre, guidés par leur instinct , ils ne savaient pas si le jour se lèverait encore pour eux mais cela n’avait aucune importance. Seul comptait leur prochain pas dans la neige. Malgré leur profonde insensibilité, ils s’arrêtèrent au même moment pour observer un premier arc phosphorescent qui s’élevait au-dessus des collines. Bientôt le ciel entier se mit à osciller, un voile d’un vert lumineux flottait sur eux. Les âmes des morts illuminaient la nuit. Cette clarté dévoila le loup aux yeux de Savior et ils reprirent leur marche côte à côte. Arrivé au bateau, l’aurore boréale avait cédé sa place aux ténèbres. Le loup retrouva sa cachette pendant que l’homme se réchauffait dans sa couchette. Sur cette étroite planche de bois, ce fac-similé de lit, son corps ne cessait de trembler. Il n’était pas seul dans la ville mais sa tête implosait par lent un grand battement. Toute réflexion était impossible, ses pensées résonnaient violemment comme des coups de marteau brisant son équilibre. Une main passa avec délicatesse dans ses cheveux pour effacer son mal. Elle était là, il murmura son nom
- Tia…Tia….
Il sentait la chaleur de son amour l’envelopper, il entendait sa voix
- Ты должны спать сейчас зеркало мое.
Une voix si douce, un diamant qui soignait les blessures de son âme. Il souriait, il était vivant, il était heureux. Il soulevait son bras dans l’obscurité, il voulait l’atteindre, il voulait l’étreindre. Mais ce geste insensé prit ses dernières forces, il s’endormit apaisé par son tendre fantôme.
 
Dernière édition par un modérateur :

DeletedUser49654

Guest
Do ré mi, fa, do ré mi fa sol Tia
Cette note n’existe que pour moi
Et même si tu veux me rendre sourd
Je l’entendrais jusqu’à la fin des jours

Lila, muguet, aiguilles de pin, Tia
Si son parfum je ne le connais pas
Je sais qu’elle est mon huile essentielle
Pour guérir mes maux et mes séquelles

Morpho, Adriatique, saphir, Tia
Le bleu de ses yeux éclaire mes pas
Elle est ma seule bougie dans le noir
Et à part elle je ne veux plus rien voir

Sucrée, salée, épicée, amer, Tia
La saveur d’un baiser pour seul repas
Je crains de devenir insatiable
Et de ne jamais quitter la table

Neige, écorce, foin, sable, blé, Tia
Je veux vivre pour toujours dans ses bras
Pour pouvoir sentir sa peau sous mes doigts
Que sa chaleur enveloppe mon froid

L ’avenir incertain
I risé d’un mois d’août
O ffrira à mon cœur
U ne dernière chance
B attre pour vivre
O sez te donner
V érité et espoir
 

Barbara99

Conquistador
Je tiens à remercier Fenrir pour sa histoire - Vendre son âme? - elle m’inspirée à peindre un tableau. Ça me donné beaucoup et je ne pouvais pas laisser son personnage principal mourir dans la neige. Alors mon fin personnelle, d’abord en allemand, ma langue maternelle et âpres la traduction en français

Als ich die Tür aufschob mit all meiner Kraft, da der Schnee sich wie eine Mauer vor ihr aufgetürmt hatte, sah ich den Sturm der sich mit aller Wucht auf den ganzen Wald ausbreitete und auf uns zukam. Es sah gar nicht gut aus aber ich brauchte Holz zum Heizen, selbst Inga meine Hündin wollte nicht raus. Es ist nun schon sehr lange her, dass ich mich von der Zivilisation verabschiedet hatte, hmmm…. Zivilisation? Individuen die systematisch im gleichen Takt nebeneinander agieren, um Ideale zu erreichen die nicht die ihrigen sind …...vorbei … das war einmal. Ich streifte meine Hand über meine Stirn als wenn ich damit meine Gedanken wegwischen konnte, ging nach draußen und spannte Inga vor den Schlitten, aber dazu musste ich mir meine Handschuhe ausziehen. Die Kälte schnitt sich wie ein Messer in meine Haut und meine Finger wurden steif. Nicht nur das es schwer war die Gurte anzulegen, nun musste Inga auch noch verrücktspielen. „STOP“ schrie ich, aber der Wind trug meine Stimme mit sich davon. Ich fragte mich was die Hündin so nervös machte, der Sturm? …..Nein wir hatten schon viele Stürme erlebt es musste etwas anderes sein, aber was...? Ich stapfte los, Inga zog den Schlitten und trotte neben mir her. Es war ganz still in dem riesigen Wald, jeder Laut wurde gedämpft und erstarb in der schneeerfüllten Luft. – Eine schwere, weiche Stille. Man hätte meinen können von Daunen umgeben zu sein, wenn nicht diese schneidende Kälte mir etwas anderes belehrte. Die Schneeflocken senkten sich leicht und lautlos wie vorsichtige Gespenster herab. Zuerst ganz klein, dann immer grösser. Ein schwerer grauer Himmel breitete sich über dem Wald aus, man hätte meinen können die Bäume biegen sich unter seiner Last, aber es war der Schnee und das Eis, was die Bäume nach unten zwang. „ leichte, tänzerische, graziöse Schneeflocken…. Wunderschöne Eiskristalle… jede einzelne wunderschön aber beide in der Masse so mächtig, kraftvoll und unnachgiebig bis zum Verderben“ So in Gedanken versunken kamen wir dort an wo ich Holz sammeln wollte. Es war ein schwieriges Unterfangen, der Schnee lag dicht, schwer und ebenmäßig, er füllte Vertiefungen aus, glättete spitze und scharfe Kanten… wo sollte ich anfangen zu suchen??? Ich erleichterte Inga von dem Schlitten. Sie rannte gleich los um im selben Moment urplötzlich und mit lautem Gebell stehen zu bleiben. Sie fing gleich an zu kratzen, wobei ihr Schwanz nervös hin und her wedelte. Ich ging auf sie zu und da wo die Hündin angefangen hatte zu graben, kam eine Hand zum Vorschein. Ich beeilte mich meinen Klappspaten aus dem Rucksack zu holen und fing an den Körper freizuschaufeln, da hielt ich inne „ warum sollte ich einen Toten freischaufeln? Es war klar dass dieser Mann nicht mehr lebte“. Trotzdem zog ich meine Handschuhe aus und fühlte an seiner Halsschlagader, er hatte noch einen Pulsschlag sehr wenig, aber er war da, dieser verdammte Pulsschlag, warum war er da. Was sollte ich machen, ihn mitnehmen und versuchen zu retten oder hier liegen lassen, ich hatte schon für mich nicht genug zu essen und für zwei ….. Ich drehte ihn vorsichtig auf den Rücken, was nicht so einfach war, seine Kleidung war schwer und steif gefroren. Sein Gesicht konnte ich kaum erkennen da die Haare und der Bart mit Schlamm und Eis an ihm klebten, die Lippen von seinem Mund waren verformt und aufgesprungen von der Kälte, die Augen waren geschlossen und auf seiner Gesichtshaut bildeten sich kleine Frostbeulen. Seine Haut war mit offenen Wunden überdeckt. Kein schöner Anblick. Ich merkte wie mir die Tränen vor Wut in die Augen schossen, warum passierte mir das, dreißig Jahre lebte ich allein in Frieden und war frei und nun das hier. Konnte dieser Kerl sich nicht einen anderen Ort aussuchen zum Sterben, warum in meinem Wald. Ich trat mit aller Wucht und voller Wut gegen einen Baum, das Ergebnis war eine Schneedusche, was wiederum sehr ernüchtern war, also holte ich den Schlitten, trotz der vielen Widersprüche in mir. Ich sagte mir, der wird sowieso sterben, der hat keine Chance, aber ich konnte ihn nicht liegen lassen ich hätte nie mehr schlafen können. So zog ich den lebenden Toten auf meinen Schlitten, was nicht so einfach war

Da hörte ich Inga winseln und im selben Moment erschien der Himmel im hellen, grellen Licht und kurz darauf erschall ein gewaltiger Knall
 

Barbara99

Conquistador
J'ai poussé la porte de toutes mes forces, la neige s'était entassée comme un mur devant elle, j'ai vu la tempête se répandre de toutes ses forces sur la forêt et s'approcher vers nous. Ça n'avait pas l'air bien, mais j'avais besoin de bois pour chauffer, même Inga ma chienne ne voulait pas sortir.

Ça fait très longtemps que j'ai dit au revoir à la civilisation, hmmm ... La civilisation? Des individus qui agissent systématiquement côte à côte dans le même tact pour réaliser des idéaux qui ne sont pas les leurs ... ... c’était une fois.
J'ai glissé ma main au-dessus de mon front, comme si je pouvais en débarrasser mes pensées, je sortais et j'attelais Inga devant le traîneau, mais pour ça j'ai dû enlever mes gants. Le froid coupait tel un couteau dans ma peau et mes doigts devenaient raides. Non seulement il était difficile de mettre les sangles, mais en plus Inga devenait folle, elle gigotait dans tous les sens. J'ai crié "ARRÊTE", mais le vent a emporté ma voix. Je me demandais ce qui rendait la chienne si nerveuse, la tempête? ... ..Non, nous avions connu de nombreuses tempêtes, il devait y avoir autre chose, mais quoi ...?

Je marchais péniblement dans la neige et Inga tirait le traîneau et trottait à côté de moi. C'était très calme dans l'immense forêt, chaque son était coupé et mourait dans l'air enneigé. - Un lourd, doux silence. On aurait cru être entouré de duvet, mais le cisaillement du froid me signifiait autre chose.
Les flocons de neige descendaient légèrement et silencieusement comme des fantômes prudents. Au début très petit, puis plus grand et plus grand. Un ciel gris et lourd s'étalait sur la forêt. Les branches des arbres s’affaissaient sous le poids de la neige et de la glace comme écrasée par ce ciel trop lourd.
Flocons de neige si léger, gracieux, dansant... Des beaux cristaux de glace…
... tous beaux… mais tous deux si puissants dans la masse, puissants et inflexibles jusqu'à la perdition.


Tellement perdue dans mes pensées que nous sommes arrivés là où je voulais ramasser du bois. C'était une entreprise difficile, la neige était dense, lourde et régulière, elle remplissait les creux, lisait les bords acérés et tranchants ... Par où vais-je commencer à chercher?
J'ai soulagé Inga du traîneau
Elle courut immédiatement pour s'arrêter au même moment tout d'un coup avec un fort aboiement
Inga commença à gratter, sa queue remuant nerveusement d'avant en arrière. Je me suis approchée d'elle à l’endroit où la chienne avait commencé à creuser, une main sortait.
Je me dépêchais de sortir la bêche pliante de mon sac à dos et je me mis à dégager le corps, puis m’arrêtai, «pourquoi devrais-je pelleter un mort? Il était clair que cet homme n'était plus vivant. " Néanmoins, j'ai retiré mon gant et je sentis sur son artère carotide, un pouls, très faible, mais il était là, ce foutu pouls, pourquoi était-il là ? Zut que dois-je faire, l'emmener avec moi et essayer de le sauver ou le laisser ici, je n'avais pas assez à manger pour moi-même, alors pour deux….. Je le retournai avec précaution sur le dos, ce qui n'était pas si facile, ses vêtements étaient lourds, raidis par le gel.

Je pouvais à peine distinguer son visage recouvert pas ses cheveux et sa barbe maculés de boue et de glace, ses lèvres étaient déformées et craquelées par le froid, ses yeux fermés. Il avait sur le nez des engelures épaisses qui donnaient au nez une expression particulière.
Sa peau était couverte de plaies ouvertes. Ce n’était pas beau à voir. J'ai senti comme les larmes de la colère remplissaient mes yeux, pourquoi est-ce arrivé à moi, j'ai vécu seul en paix pendant trente ans et j'étais libre et maintenant ça. Ce type ne pouvait-il pas choisir un autre endroit pour mourir, pourquoi dans ma forêt?

J'ai donné un coup de pied à un arbre avec force et colère, le résultat a été une averse de neige, ce qui a été très dégrisant, alors je suis allé chercher le traîneau, malgré les nombreuses contradictions en moi. Je me suis dit, il va mourir de toute façon, il n'a aucune chance, mais je ne pouvais pas le laisser ici, je n'aurais jamais pu dormir. Alors j'ai tiré le mort- vivant sur mon traîneau, ce qui n'était pas si facile.

Puis j'ai entendu Inga geindre et au même moment une lumière brillante et éblouissante et apparue dans le ciel. Peu de temps après, un énorme bruit a retenti
 

DeletedUser43660

Guest

Tu maîtrise=utilises très bien la langue française. C'est plus ou moins le sens de ce mot dans le contexte de la phrase ;)

mais pourquoi ne pas avoir mis directement ton superbe texte dans "vendre son âme" et tu aurais pu sauver Furya aussi :-p

Je peux le déplacer, mais il faudrait que je déplace également celui de @FENRIR NEFASTE pour que ça prenne un sens. Je suis dispo si ça vous tente, me faut juste l'accord des deux concernés ;)
 
Dernière édition par un modérateur :

Barbara99

Conquistador
Tu maîtrise=utilises très bien la langue française. C'est plus ou moins le sens de ce mot dans le contexte de la phrase ;)



Je peux le déplacer, mais il faudrait que je déplace également celui de @FENRIR NEFASTE pour que ça prenne un sens. Je suis dispo si ça vous tente, me faut juste l'accord des deux concernés ;)


J'ai délibérément choisi cet endroit pour mon histoire pour les raisons suivantes

- Savior, un homme au caractère difficile
- un homme qui se bat contre toutes et tous, même contre lui-même
- un homme qui n’a jamais vendu son âme …

- … il l'a donnée

Je ne voulais pas le réveiller dans son histoire, il devrait continuer à dormir dans sa paix retrouvée
 

DeletedUser49654

Guest
Où sont les canards quand le canal est gelé ?
Passant sur l’écluse, il n’a pas pu s’y jeter.
Des fleurs de glace qui, accrochées aux graminées,
Sur la digue, retenaient ses pensées endiguées.

Les pas de l’amoureux ne marquent pas la neige,
Mais le soleil rouge monte et tout se désagrège.
Perdu, l’apeuré éperdu cherche son chemin.
Sans ta main, en enfer, il sera le prochain.

Dans la nuit, la brume et cette étrange lumière,
Transi, proscrit, piétiné par les lampadaires,
Puisqu’il faut l’amputer, à lui, la noire idole
Coquelicot somnifère pour un plaisir frivole

Errant, atteint de cette démence vésanique
Prisonnier pour elle derrière des barreaux d'espoir
Il fait tout pour oublier sa belle vie tragique.
Et le fou, au canal, à la recherche des canards.
 

DeletedUser33392

Guest
Here I lie in my hospital bed
Tell me, sister morphine, when are you coming round again?
Oh, I don't think I can wait that long
Oh, you see that my pain is so strong
All the other patients say they've never seen a man with such pain,
Tell me, sister morphine, when are you coming round again?
Oh, I don't think I can wait that long,
Oh, you see that I'm not that strong
The scream of the ambulance is soundin' in my ear
Tell me, sister morphine, how long have I been lying here?
What am I doing in this place?
Why does the doctor have no face?
Oh, I can't crawl across the frosty floor
Can't you see, sister morphine, just trying to score
Well, it just goes to show, things are not what they seem
Please, sister morphine, turn my nightmare into dreams
Oh, can't you see I'm fading fast
And that this shot will be the last
Please, cousin cocaine, lay your cool hands on my head
Hey, sister morphine, you'd better make up the lyin' bed
'Cause you know and I know, in the morning I'll be dead,
And you can sit around and watch, the clean white sheets stain red


Picture yourself in a boat on a river
With tangerine trees and marmalade skies
Somebody calls you, you answer quite slowly
A girl with kaleidoscope eyes
Cellophane flowers of yellow and green
Towering over your head
Look for the girl with the sun in her eyes
And she's gone
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds
Ah
Follow her down to a bridge by a fountain
Where rocking horse people eat marshmallow pies
Everyone smiles as you drift past the flowers
That grow so incredibly high
Newspaper taxis appear on the shore
Waiting to take you away
Climb in the back with your head in the clouds
And you're gone
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds
Ah
Picture yourself on a train in a station
With plasticine porters with looking glass ties
Suddenly someone is there at the turnstile
The girl with the kaleidoscope eyes
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds
Ah
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds
Ah
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds


 

Thorswall

Navigateur
Here I lie in my hospital bed
Tell me, sister morphine, when are you coming round again?
Oh, I don't think I can wait that long
Oh, you see that my pain is so strong
All the other patients say they've never seen a man with such pain,
Tell me, sister morphine, when are you coming round again?
Oh, I don't think I can wait that long,
Oh, you see that I'm not that strong
The scream of the ambulance is soundin' in my ear
Tell me, sister morphine, how long have I been lying here?
What am I doing in this place?
Why does the doctor have no face?
Oh, I can't crawl across the frosty floor
Can't you see, sister morphine, just trying to score
Well, it just goes to show, things are not what they seem
Please, sister morphine, turn my nightmare into dreams
Oh, can't you see I'm fading fast
And that this shot will be the last
Please, cousin cocaine, lay your cool hands on my head
Hey, sister morphine, you'd better make up the lyin' bed
'Cause you know and I know, in the morning I'll be dead,
And you can sit around and watch, the clean white sheets stain red

J'adore celui là fée ;)
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut