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    L'événement débute le 2 Avril et se poursuivra jusqu'au 23 ! Pour plus de détails, vous pouvez cliquer ici !
  • Événement Mars 2024 - La chasse aux voyous

    Forgiennes et Forgiens,
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  • Mise à jour 1.279

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Les écrits de showXYtime

Statut
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IL AURA FALLU

Il aura fallu tellement de temps et tant
De questions muettes restaient en suspend
De tes lèvres à jamais scellées par un rictus méprisant.

Il aura fallu tellement de temps et tant
De mensonges muets restaient en suspend
De tes yeux à jamais scellées par tes larmes givrantes.

Quand as-tu compris que tes discours sourds de toutes raisons
Ont eu raison de ma patience devenue stérile par tes manigances,
Toutes arrivées à un point de non-retour ou ma folie à foison
A eu raison de mon esprit devenu dément par goût de vengeance.

Il aura fallu tellement de temps et tant
De rêves douloureux restaient en suspend
De mon âme à jamais fendu par tes démences.

Il aura fallu tellement de temps et tant
D’espoirs évanouis restaient en suspend
De mon esprit à jamais blessé par des cauchemars envahissants.

Quand as-tu compris que ma froideur emplie de déraisons
A eu raison de toute possession de mon corps en transe
Ne répondant qu’à mon âme échappée de sa prison
Glissant le long de mon bras, engourdi par ce poids glaçant.

Il aura fallu tellement de temps et tant
De luttes entre ton yin désireux de briser mon yang en suspend
De toutes pensées sensées être à jamais scellées dans ma déchéance.

Il aura fallu tellement de temps et tant
De questions muettes restaient en suspend
De tes lèvres à jamais scellées par un rictus méprisant.

Il aura fallu tellement de temps et tant
De vérités muettes restaient en suspend
De tes yeux à jamais scellés par tes larmes de sang,
Quand tu as compris à quel point se froid envahissant ton essence
N’est que le prolongement de mon bras, arme blanche,
Accueillant la chaleur de ton sang, goutte à goutte s’écoulant,
Signature d’une complainte annonçant ma délivrance.
 
Dernière édition :
QUAND TES YEUX...

Quand tes yeux te trahissent,
Ce sont toutes tes détresses qui transpirent.

Quand tes yeux te trahissent,
Ce sont tout tes doutes qui ressurgissent.

Quand tes yeux te trahissent,
C’est toute ta colère qui trépigne.

Quand tes yeux te trahissent,
Ce sont tes peines qui s’infiltrent,
Ce sont tes larmes qui finissent,
Bloquer par tes yeux si tristes,
Dans un sourire si laconique.

Quand tes yeux te trahissent,
Ce sont tout mes espoirs qui s’agitent.

Quand tes yeux te trahissent,
Ce sont tous mes sentiments qui s’enivrent.

Quand tes yeux te trahissent,
Ce sont les miens qui s’attristent.

Quand tes yeux te trahissent,
Ce sont mes mots qui finissent,
Bloquer par ma bouche qui filtre,
Tous mes maux qui périssent,
Dans ton sourire si laconique.

Notre délivrance psychique,
Aboutira le jour,
Où nos yeux qui nous trahissent,
Seront sauvés par nos lèvres
Destinées à s’unir.

Notre délivrance physique
Aboutira le jour,
Où nos yeux qui enfin, sourient
Seront transcendés par nos corps
Qui enfin, s’unissent.
 
Dernière édition :
IL EST TANT DE...

Il est tant de choses incertaines,
Qu’il t’est difficile de faire tes choix.
Il est tant de choses incertaines,
Mais trouver ton bonheur, tu te dois.
Il est tant de choses incertaines,
Que toutes options sont inévitables parfois!

Ne rien te refuser
Pour ne rien regretter.
Aucune peur ne doit t'arrêter,
Personne n'a le droit de te juger,
Tant que tu te trouves au-delà des préjugés,
Tant que tu sais que tu te sens aimé,
Tant que tu sais que tu peux aimer,
Au-delà des barrières de tes propres pensées.

Il est tant de choses dont tu sembles incertain,
Que tu décuples tes pensées sombres,
Bien que tu tentes sur ces chemins,
De comprendre cette main qui se morfond,
De saisir sa chance de te mener plus loin,
Que n'importe qui d’autre, en ces heures sombres.

Ne rien te refuser,
Pour ne rien regretter.
Aucune peur ne doit t'arrêter,
De vivre heureux, tant c'est mérité.
Tant que tu sais que c'est ta vérité,
Tant que tu es sûr que tu peux avancer,
Tant que tu as trouvé ce bonheur inespéré,
Au-delà de ces putains de barrières insensées!

Il est tant de choses que tu peux découvrir,
Que tu n'imagines même pas tout ce que tu peux vivre.
Il est tant de rêves que tu peux parcourir,
Que tu n'imagines même pas ton pouvoir de les assouvir.
Il est tant de barrières que tu peux détruire,
Que tu pourrais enfin te sentir libre.

Ne rien te refuser,
Pour ne rien regretter.
Aucune peur n'a le droit de t'arrêter,
De vivre en harmonie avec cet amour particulier,
Tant que tu te sens protégé,
Tant que tu te sens valorisé,
Tant que tu te sens emporté,
Par cet amour, sans demi-mesure, que je te voue,
Au delà de l'éternité...
 
Dernière édition :
Cette histoire est écrite en utilisant uniquement les paroles des chansons de la comédie musicale STARMANIA, sans aucun changement, sans aucun rajout. Une version personnelle.

OVERDOSE

Quand le soleil se couche, il se passe quelque chose quand je marche dans la rue.
En effet dans la nuit, où il n’y a plus d’été, où il n’y a plus d’hiver, quand le système d’aération a été déréglé par des mains criminelles, c’est fou ce qu’on peut entendre, c’est fou ce qu’on peut voir.

J’entends les hommes qui murmurent, ça fait rire les passants.

A la une de ce soir, encore les étoiles noires, à la une de ce soir, toujours les étoiles noires.

De temps en temps je baisse le son, pour écouter les conversations, dans le seul but de retarder l’arrivée de la terreur et plonger dans le noir.

En effet dans la nuit, quand le soleil se couche, les étoiles ne brillent pas fort, je suis comme un néon éteint, un café décaféiné, un coca décocainé, un comprimé d’adrénaline, ça fait comme un éclair dans le brouillard. J’ai grandi sur les trottoirs, j’ai pas de passé, j’ai pas d’avenir.
Y’a longtemps que j’ai pas vu le soleil, pour moi la vie sert à rien.
Je suis venu au monde en criant au secours, j’ai pas demandé à venir au monde. Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure ?
J’ai comme des envies de métamorphose, j’aimerais mieux être un oiseau, j’ai jamais eu les pieds sur terre.
Mais je n’ai plus l’âge de tourner la page, au fond ça changerait quoi ?
Plus on évolue et plus on rétrograde.
On manque de globules et on devient maussades.
J’ai déjà l’âge, à ce rythme là, plus on prend de pilules, plus on est malade.
Ca me rend paranoïaque, ça me trouble les sens, quand j’ai de l’argent, je consomme à fond, j’ai juste envie d’être bien.
J’ai passé ma vie à étouffer mes rêves, mes envies.
Quand j’ai mal à la tête, je fume une cigarette.

Quand le soleil se couche, j’entends les hommes qui murmurent.
Les pieds sur le ciment, je suis dans mon élément, je suis un agent de consommation.
Avant je vendais du rêve, maintenant je porte du vice.
Tout le monde s’est arrêté de parler. Je suis le sexe démystifié.
Je sens des mains sur ma peau, je sens que je dégringole, quand je fume du hasch, ça me donne pas de flash, la musique est sans paroles.
J’ai trop pris d’amphétamines, je suis dans un film d’horreur, je sens des mains qui se glissent, on me crache à la figure, pardon je sens que j’ai mal au cœur.
On me frappe à coups de ceinture, des ombres dans mon dos, ça sent le sang. Un gramme de morphine ! C’est une réaction saine contre la décadence.
Quand on a rien à perdre, alors vous comprendrez jusqu’où on peut aller.
Je suis dans une salle obscure, où des messieurs d’âge mûr, regardent un film sans paroles, j’ai la ville qui me viole, docteur faites-moi une piqûre.

Pour gagner ma vie : travesti de vos corps, travesti de vos âmes, travesti de vos rêves, travesti de vos drames, travesti de vos jours, travesti de vos nuits, travesti de vos amours, travesti de vos vies.
En effet dans la nuit, je sens des mains sur ma peau, des ombres dans mon dos, comme des pieuvres entre mes cuisses, des séances de groupe thérapie qui ressemblent à des orgies.
Chacun fait ce qu’il veut de sa vie.
Dans une ruelle obscure, je marche en rasant les murs, ça vaut la peine que je m’assoie, votre tour viendra. Quand je marche dans la rue, j’entends les hommes qui murmurent : « est-ce une étoile du futur ? ». C’est là qu’on voit que le petit garçon a bien appris sa leçon.

Mais je connais un garçon, son regard a croisé mon regard, j’ai été projeté quelque part, c’est un garçon pas comme les autres.
La première fois que je l’ai vu, on s’est raconté nos vies.
J’aurais voulu être un artiste, pour pouvoir faire mon numéro.
Dans sa tête, il y’a que de la musique.
J’aurais voulu être un chanteur, pour pouvoir crier qui je suis.
On dirait qu’il vit dans une autre galaxie.
J’aurais voulu être un auteur, pour pouvoir inventer ma vie.
On a ri, on a pleuré.
J’aurais voulu être un acteur, pour tous les jours changer de peau et pouvoir me trouver beau.
Pourquoi lui ? Pourquoi pas ?
C’est très bien de croire en son étoile, j’ai le vent dans les voiles, moi je l’aime, c’est pas de ma faute, même si je sais qu’il ne m’aimera jamais.
J’aurais voulu être un artiste, pour avoir le monde à refaire.
Je devrais me faire une raison, essayé de l’oublier… Mais…

Dites-moi ce qui sera le mieux ?

On a beau faire marche arrière, j’ai encore les yeux trop cernés.
J’aurais voulu être un artiste, pour pouvoir dire pourquoi j’existe.
Je passe la moitié de ma vie en l’air !
C’est mon seul ami, sa musique a changé ma vie.
C’est un garçon pas comme les autres, c’était fatal, au premier regard, c’était comme le feu et l’eau.
Moi j’ai toujours rêvé de rencontrer un ange, je te ressens bien plus que tu ne crois, j’ai besoin d’amour, mais je sais qu’il ne m’aimera jamais.
Avec lui j’ai envie de danser pieds nus dans la lumière, j’ai envie de marcher sur la mer, de planer dans les airs.
Comme j’ai besoin de musique, comme j’ai besoin de lumière, comme j’ai besoin d’eau, comme j’ai besoin d’air… Juste un peu d’amour, comme l’oiseau a besoin de ses ailes pour voler, comme la lune a besoin de la nuit pour briller, mais je sais qu’il ne m’aimera jamais.
En gage de mon admiration, je joue sur l’intériorité dans le désespoir total.

On se caresse, on se cajole, on se comprend, on se console mais au bout du compte on se rend compte qu’on est toujours tout seul au monde.
Pourquoi vivre à deux si c’est pour vivre à moitié, y’a quelque chose qui tourne pas rond.
Moi je l’aime c’est pas de ma faute, même si je sais qu’il ne m’aimera jamais.
Le jour est gris, la nuit est bleue, marcherons-nous main dans la main ?

Je m’envole… je m’envole… je m’envole… musique apocalyptique, je vois le monde s’écrouler dans un écran de fumée.
A quoi ça sert de vouloir monter si haut ?
A quoi ça sert de vouloir être si beau ?
Moi je l’aime, c’est pas de ma faute, même si je sais qu’il ne m’aimera jamais.
Si tu pars avec moi, les gens te montreront du doigt, si je pars avec toi, j’oublierai qui j’étais.
Loin de la foule qui m’affole, loin de la ville qui me viole. Si tu pars avec moi sur les autoroutes de la folie, me voir sous toutes mes coutures, sans foi ni loi, sans feu ni lieu, malgré la pluie, on verra bien où on va.
Quand on part pour ce pays là, on est sur qu’on revient pas.
On se déteste, on se déchire, on se détruit, on se désire.

Quand il est parti, au détour de la nuit avec la même main qui caresse si bien, avec le même bras qui vous serrait si fort, il ne m’a rien dit.
La lune sera mon diadème, la voie lactée sera mon voile nuptial, toi qui sais déjà la fin de mon histoire, emmène-moi avec toi dans le ciel.
Moi je l’aime, c’est pas de ma faute…

Personne ne s’arrête sur mon passage. Même ceux qui rêvent de moi la nuit, dans leur lit.
La dernière fois que je l’ai vu, il ne m’a même pas répondu.
Toutes les nuits je rêve qu’on me viole, comme une image divine qu’on adore et qu’on adule, une image de magazine sur laquelle on éjacule.

Vous qui m’avez volé ma vie, vous qui m’avez déjà tout pris, venez vous partager mon corps.
Je suis tout ce que vous voulez, je suis tout ce que vous pensez, je suis vos amours blessés, votre jeunesse envolée, je suis vos désirs secrets, je suis vos haines étouffées.
Je suis entre vos mains une star, c’est très bien.
Je devrais me faire une raison, essayé de l’oublier.
Au détour de la nuit, j’entends les hommes qui murmurent, les néons de la nuit remplacent le soleil quand vient la fin du jour.
J’entends les hommes qui murmurent.
Moi je l’aime.
Il ne m’a même pas répondu, ça fait rire les passants.

Demain il sera trop tard.
Qu’est-ce que je vais faire de ma vie ?

Moi je l’aime, j’entends les hommes qui murmurent, je consomme à fond. Moi je l’aime, je sens des mains sur ma peau, quand je fume du hasch, des ombres dans mon dos. Moi je l’aime, un gramme de morphine, je sens des mains qui se glissent. Moi je l’aime, j’ai trop pris d’amphétamines, comme des pieuvres entre mes cuisses. Moi je l’aime, docteur, faites-moi une piqûre, c’est pas de ma faute, héroïne de mon film…

J’ai la tête qui éclate, je voudrais seulement dormir, m’étendre sur l’asphalte et me laisser mourir, je cherche le soleil au milieu de ma nuit, j’ai plus envie de me battre, j’ai plus envie de courir, laissez-moi me débattre, venez pas me secourir, je continue ma trajectoire vers d’autres galaxies...
 
Dernière édition :
MON BEAU PÊCHEUR!

Mon beau pêcheur,
Quand je t’ai vu
La première fois,
Tu étais presque nu
Que ça m’a mis en émoi.

Mon beau pêcheur,
Au bord de cette rivière,
Je m’imagine poisson
Et toi derrière ta canne, tu fais le fier,
Que j’en nage vers toi à perdre la raison.

Mon beau pêcheur,
Quand tu prends la gaule,
J’ouvre grand la bouche
Et m’accroche à ton hameçon.

Mon beau pêcheur,
Et si fier de sa prise
Que tel un poisson
Tout mon corps en frétille.

Et quand mon beau pêcheur
De ses mains veut me saisir,
Je sens en lui monter le désir !
Tu maîtrises ta gaule
A la perfection
Que je m’empale à ton hameçon.

Mon beau pêcheur,
Pêche pour son plaisir.
Savourant sa prise,
Il relâche son Graal,
Dans l'esquisse d'un sourire.

Petit poisson,
Je me retrouve à l’eau,
Rempli de l’émotion
De mon beau pêcheur,
Rêvant aux prochaines heures
Ou retombera l’hameçon
Pour cette fois, y accrocher mon cœur…
 
Dernière édition :
BLESSURES

Abandonné, seul, perdu,
Soudain tu m'es apparu!

Tu me regardais, je ne voyais plus,
Tous mes sens se sont perdus,
Le jour où tu m'es apparu,
Miroir d'une vision nocturne,
De mes nuits funambules.

Tu gravites autour de ma lune,
Tous mes sens sont une enclume,
Arc-en-ciel de mes nuits lugubres,
Et se perdent dans cette écume,
Plus léger qu'une plume.

Vertige sans demi-mesure,
Tu visites toutes mes particules.
Eparpiller, au fond de ta bulle,
J'ai compris ma solitude,
Qui n'attendait que cette brisure.

Découvrant le soleil de ta lune,
Tu es la rosée de mes infortunes,
Je suis à l'aube des lassitudes,
Qui dégoulinent de ton altitude,
Me recouvrant, tel un refuge,
Quand inconscient, je déambule.

Tu m'enlaces de tes tentacules,
Tu m'oppresses jusqu'à ce que je brûle,
Tu te délectes de mes blessures
Moi qui cicatrisais de ses fissures.

Tu déconstruits mes habitudes,
Je sombre dans l'incertitude,
Divaguant tel un noctambule,
Cherchant des mains tendues,
Inexistantes de retenues,
Vertige dans la certitude,
D'une mort sans fortitude.
 
Dernière édition :
RUPTURE
(dans la même idée qu'Overdose , j'ai écrit ce texte en utilisant, sans rien changer, des paroles des chansons de Zazie)

Le réveil, tous les matins c’est pareil, je ne l’entends pas, j’aime pas la sonnerie du réveil. Que j’ai de la peine, que je me traîne. Je me roule, cœur en boule, ventre vide et vie dehors. Dis-moi qu’un de ces jours, je retrouverai le courage pour avoir la vie dont je rêvais.

Est-ce que tu m’aimes dis-moi ?

Dis-moi que tout va bien au creux de l’oreille. Berce-moi d’illusions, raconte-moi des histoires, que je fasse semblant de croire!
Je fais le gosse, je fais le thé, je bois la tasse et je me tais. Je suis à ta cause acquis. Tu me délaisses. Tu fais la pluie, tu fais le beau temps, tant que parfois je m’y perds entre l’amour et la guerre.

Je ne sais pas où je vais, où je suis. Rappelle-toi ce qu’on voulait si fort, il suffirait de le vouloir encore. Est-ce que tu m’aimes dis-moi pour que tu m’aimes comme ça ?

Invente-moi des histoires, je ferai semblant de croire. Mieux vaut fermer les yeux, s’agit d’apprendre à ne pas être heureux. Est-ce que tu m’aimes dis-moi, pour que tu sèmes sur moi autant de peine que de toi ?

Ne rien lui dire, laisser paraître, puisque de toute évidence, je n’en saisis pas le sens. Perdu pour perdu, c’est lui qui mène la danse. Oui, je sens le vent, ressens la peine. C’est la vie, pas le paradis.

Dors ma peine, dors ma douleur pour une nuit, une heure, une seconde de bonheur. Je donne des signes de faiblesse, le temps d’un baiser qui n’en finit pas. A peine on décolle qu’on tombe de haut. Une dernière chance, une dernière fois. Ce n’est pas ma main dans la tienne, si tu ne veux plus de moi, autant se quitter.

Mais toi, toi tu te fous de moi. Et voilà le doute et le mépris. Pour moi, c’est du pareil au même, en guise d’amour nous voilà côte à côte si proches et si distants l’un de l’autre. Tous ces consensus qui n’ont pas de sens ! Je garde les images sans le son, je connais la musique, j’en ai bien assez gros sur le cœur pour trouver la mélodie du bonheur. Je m’en vais prendre l’air et fini la galère.

Y’a pas de temps à perdre, moi je suis fou de toi. Je t’aime, même si ce n’est pas sur que toi tu m’aimes.
Y’a pas de temps à perdre, j’ai remis en état ton portrait sur le mur.
Y’a pas de temps à perdre, j’ai du mal à digérer, au fond, qu’on me pardonne, moi je suis fou de toi!
Pour ma peine, ma punition, moi je tourne, je tourne en rond.

Y’a que toi que je peux voir en peinture.
Je prie les dieux moi qui ne crois plus personne, pour nous, pauvres imbéciles, mais toi, toi tu te fous de moi.

Je gagne une heure, je perds une heure, pour que nos amours en transit n’arrivent pas trop vite à la fin du voyage, pour qu’il m’aime encore!
J’aime et j’envoie au diable nos adieux, puisque même ôté de tout, je te retiens, entre le mal et le bien.

Tes yeux, ta voix, tes mains sur moi, toujours mort, d’accord, mais ça ne s’oublie pas. Les petites morts sur les blessures, l’instant ou tout s’est écroulé, la liste des forces qu’il me reste pour qu’après les dérives, après l’enfer, je m’en vais le crier sur les toits, je t’aime, car autant le cœur est lourd, oh ! tant qu’il bat toujours…

Mais mains sur lui s’abîment, mais mains qui saignent, je sculpte, je taille, j’invente cet homme qui m’aime, mais toi, toi tu te fous de moi.
Je souffle à l’homme que j’aime, enfin, viens ! Mais toi, toi tu te fous de moi.
Je fais le vœu qu’on serait heureux, puisqu’on ne l’est pas en vérité, mais toi, toi tu te fous de moi.
Alors j’attends que tombe la nuit, dans le noir, le désespoir est permis.

Je le vois couché sur le dos, son âme au repos.
Il faudrait faire l’amour et la poussière, passer l’éponge sur tes envies de toucher le cœur anonyme.
Peu importe ce qu’on dira, des eaux troubles où je traîne ici-bas. Je ne ferais plus que ça de ton corps si nécessaire.

J’ai trouvé tout-à l’heure, près du téléphone, le nom d’une personne, ça doit être une erreur.
Je prends mon courage à deux mains, ce billet doux, vient-il, du fond de ta poche ?
Mais qui est au bout du fil ?
Le temps de m’y faire…
… Je raccroche…

Que cet homme est beau, vu du ciel.
 
Dernière édition :
QUE DEVIENDRONS-NOUS?

Que deviendrons-nous quand nous aurons grandi,
Quand nos peurs auront disparu, nos âmes remplies d’espoir?
Quand nos batailles seront devenues obsolètes,
Que nos cœurs, à nouveau remplie de bonheur,
Anéantissant toutes nos souffrances suffocantes,
Nos rêves oubliés reprenant vie dans un nouveau souffle,
Reconstruisant tout ce que vous avez su détruire,
Que deviendrons-nous quand nous aurons grandi ?

Toutes vos promesses oubliées, à nouveau à portée de main,
Toutes ces distances intemporelles devenues poussières,
Toutes nos envies meurtrières anéanties dans vos peurs,
Toutes nos vengeances devenues votre démence,
Que deviendrons-nous quand nous aurons grandi ?

L’espoir de te tenir à nouveau dans mes bras,
Mes baisers recouvrant tes blessures,
A jamais scellées par ces plaies, signatures de nos batailles inachevées,
Par ces cicatrices, signatures de cette guerre amèrement gagnée
Que deviendrons-nous quand nous aurons grandi ?

Nos souvenirs d’une enfance bafouée, d’une adolescence volée,
Par ces gens, par leurs lois, qu’on nous oblige à acquiescer
Ces mensonges si grands de ces grands acculés,
Par leurs faiblesses d’esprit, leurs peurs perfides,
Voulant faire de nous des hologrammes sans âmes, sans intérêts,
Que deviendrons-nous quand nous aurons grandi ?

Refuser de se plier à leur arrogance, leur véhémence,
Se battre pour nos croyances, aller plus loin ensemble,
Dans ce monde inaccessible, caché par nos murs de pleurs,
Linceuls de leur rage, de leurs coups, de leur haine, perdant le contrôle,
De nos âmes, notre esprit, de notre vie, nous régénérant de leur colère…

Mais que deviendrons-nous quand nous aurons grandi ?
Mais que deviendrons-nous quand ils auront péri,
Victime de la seule force qu’ils n’auront pu contrôler ?

Que deviendrons-nous quand nous aurons grandi ?
Si l’Amour à jamais nous quitte, l’Amour, notre arme cynique,
Que deviendrons-nous quand nous aurons grandi ?
Que serons-nous devenus, quand notre semence aura mûri ?
 
Dernière édition :
UN PEU PLUS PRES DES ETOILES...
(reconnaîtrez-vous les paroles des chansons que j'ai "emprunté" pour écrire ce texte? ou les interprètes?)

Le réveil, tous les matins c’est pareil, je ne l’entends pas,
C’est comme ça.
J’ai remis en état ton portrait sur le mur,
A l’entrée, y’a que toi que je peux voir en peinture.
J’ai pas de temps à perdre.
Si c’est comme ça,
Je m’en vais le crier sur les toits.
Je fais le gosse, je fais le thé, je bois la tasse et je me tais.
Je préfère de loin tes évangiles,
Je suis à ta cause acquise.
Ne rien lui dire, laisser paraître !
Etre amoureux ou ne pas l’être ?
Toute première fois, toute toute première fois…
Comme un guerrier, se masque de tout son courage.
Allons, allons, y’a pas de temps à perdre.
Je brûle mon âme en sacrifice.
Je perds tant de litres d’eau salée.
C’est le chaos, chaos moral…

On peut dire ce qu’on est, mais pas ce qu’on sera.
Que je tombe en ruine, que je m’abîme,
Quitte à faire sans, quitte à faire comme.
A peine on décolle, qu’on tombe de haut.
J’ai de la peine, mais j’essaye toujours…
Tant qu’on rêve encore, que ça change un jour, ça vaut la peine.
Gare à l’ataxie !
Désenchanté !
Je laisserais bien ma porte ouverte toute la nuit.
Je cherche un peu de chaleur à mettre dans mon cœur.
Il m’entraîne au bout de la nuit.
Pas dormir, il n’faut pas dormir.
Une vision pharmaceutique.
Un précipice entre vous et moi.
Accélération du rythme cardiaque…

Le réveil, tous les matins c’est pareil, je ne l’entends pas.
J’aime pas la sonnerie du réveil !
J’aime pas quand les jours sont pareils !
Je me sens étourdi, tout alourdi, affolé, affolant, comme un fantôme qui se promène.
Comprendre ne guérit pas…
Nul autre n’a l’envie de toi, comme j’ai besoin de toi.
Ange parle moi…
Parle moi, parle moi, dis-moi si tu es là ?
Le temps n’appartient à personne.
Ballet d’étoiles, l’esprit voyage, j’atteins mon astre.
Du fun, du zoprack et des ailes…
Cerveau en bataille, dedans tout n’est que faille.
Ma pensée se fige, animale.
Abandon du moi, plus d’émoi…
Je m’éloigne du monde brutal.
Avant de toucher le fond, je descends à reculons…

J’ai touché le fond de la piscine.
La nuit ouvre ses fenêtres, compte à rebours sa solitude, serre le vide dans ses bras.
Comme un écho qui s’endort, je suis seul à les entendre… les silences…
Et si l’un de nous deux tombe !
Tu es l’être reconnu, toi, tu es mon autre, nous serions l’infini…
C’est une belle journée, une si belle journée, je vais me coucher…
Mais qui est au bout du fil ? ça doit être une erreur !
Je raccroche…
Voir des anges à mes pieds…
Tu seras ma dernière seconde…
 
Dernière édition :
HALLO, WEEN? ICI TROUILLE!

Octobre est arrivé ! Ce qui veut donc dire que bientôt se déchaînera sur les cités de Langendorn, le retour comme chaque année, de la fureur du seigneur XY !

Autant vous dire que le 31 à minuit, il vaudrait mieux pour vous, pauvres pêcheurs, que-bientôt-sera-l’heure-de-votre-mort-amen, être déguisés pour votre salut, en monstre le plus effrayant et dégoûtant qu’il soit : zombie putréfié, prêtre psychopathe (j’adore), vampire hémophile et j’en passe… Car en démon de bon goût, ce cher XY s’est pris d’affection pour ce genre de délicieuse bestiole que les gens soi-disant « normaux » rejettent vivement, le cœur soulevé d’horreur !

A l’aube de ces temps sombres, le Seigneur XY se réveille, doucement, cherchant à reconstituer son armée.
Il recrute.
Il souhaite enfin pourvoir faire cette rencontre qui changera sa destinée !
Il n’a de cesse de trouver son bras droit, son confident, son ami, son amant, cet Ange Noir hautement diabolique, magnifiquement perfide, savoureusement sournois, angéliquement torturé, idéalement sadique, incontestablement beau, car depuis des siècles ou le Seigneur XY sévit, la solitude commence à lui peser…

Osez prétendre à ce poste, si vous vous reconnaissez ! Envoyez votre candidature (lettre de motivation, CV) de vos horreurs les plus sombres avec photos, images, directement sur sa messagerie.

Surtout, ne lui faite pas perdre son temps ! Si vous ne correspondez pas, abstenez-vous ! Votre cité, votre guilde, votre armée, pourrait le payer très cher et, en seul survivant que vous serez, épargné par ShowTime, la célèbre épée destructrice de notre seigneur XY, il ne vous resterait que vos yeux pour pleurer vos morts, sur les cendres de votre cité, avant qu’il ne vous les arrache !

Tremblez Langordoniens, pauvres mortels ! Vos heures sont comptées !
La cité Timeless, royaume du Seigneur XY, commence à se peupler de créatures ayant par peur, déjà fait allégeance !

Votre but, le soir de l’avènement :
« Façon caméra dans le dos (Tomb Raider), vous devrez vous balader tout seul dans des rues hantées par des êtres inamicaux (Silent Hill) et pour vous en sortir, vous n’aurez que votre boussole, le plan de la ville et un ridicule canif (Résident Evil)…
Mais ce soir là, pas de soluce, pas de sauvegarde, pas de reset, pas de minutions ou trousse de secours infinis, ce soir là vous allez, au mieux mourir, au pire survivre dans d’atroces souffrances, dans l’absolu rejoindre l’armée des morts, idéaliser votre nouveau Seigneur et prier pour qu’il vous protège…
Si vous réussissez à tuer un monstre, vos médailles augmenteront.
Si vous avez trop peur dans le noir, vos points de forge diminueront.
Boss du jeu (si vous survivrez jusque-là) le Seigneur XY en personne ! Si vous le faites tomber… non, inconcevable ! »

Ok d’accord, je sais, faut que j’arrête la fumette, mais bon, ce serait pas mal, non ? Hum… Ne répondez pas à la question…

Je vous épargne le laïus des dernières fêtes sur l’origine de cet évènement et opte plutôt sur une dissertation concernant l’objet de nombreuses légendes : ce cher Seigneur XY.

Décrit comme un démon aux yeux de serpent ou de chat (au choix) et couleur de sang, il semble qu’il fut un être très apprécié de ses guildeux. Ceux-ci le décrivent comme un être vil, cruel, vicieux et j’en passe et des meilleures, en fait, il avait tout pour plaire !

Cependant, comme tous les démons, on lui prêta quelques traits qui adoucirent ce portrait peu avantageux : il était capable de compassion (rarement) et s’il servait avant tout ses propres intérêts sans se soucier le moins du monde du reste de l’univers, il lui arrivait (toujours aussi rarement) d’épargner ses victimes en échange d’une certaine allégeance de leur part et bien évidemment de quelques se(r)vices… d’ordre physique !

De l’amour ? Il n’en éprouvait pas, n’ayant toujours pas rencontré son Ange Noir (d’où ledit recrutement).
Du désir ? Oui, étant donné qu’il représente le chaos et la luxure.

Aujourd’hui, la légende se réveille, revient à la vie, se prépare pour le grand jour et sachez qu’il a gardé ces traits qui font de lui un démon plaisant : traître, menteur, violent, en un mot, machiavélique, mais terriblement attachant !

Il sera là, le 31, furetant sur vos terres aussi moyenâgeuses qu’océaniques, à la recherche d’une proie humaine à torturer, accompagné (peut-être de son Ange Noir, espère-t-il) mais sûrement d’une horde de monstres et de démons cornus et affamés (anciennes victimes ayant fait allégeance).

Si Halloween ne devait perdurer, il serait de bon ton de garder en mémoire cette cour grouillante et pernicieuse accompagnant partout dans ses déplacements le Seigneur XY, démon aux yeux rouges, car lui était, est et sera toujours là, chaque année à la même période, et pour les siècles des siècles, (avec ou sans son Ange Noir) amen !
 
Dernière édition :
VOYAGE ASTRAL

Absent pour le moment,
Je suis en excursion psychique.
Je ne peux vous répondre,
Je suis en transe ecsomatique.
Laissez-moi un message,
Je suis en voyage astral.
Je vous rappellerais après
My out-of body experience…


Je me découvre, je me surprends,
Je me projette, je me libère,
Psychothérapie expérientielle avec moi-même,
Je m’évapore en une respiration holotropique.

Dans une vie je suis artiste,
Dans une autre j’ai l’air sorcier,
Dans cette autre serais-je une fée ?
Dans celle-ci, oh ! Dis-moi que tu m’aimes…

Quand je m’ennuie de tout, de vous,
Je m’enfuie pour un voyage sans bagages,
Je quitte mon corps de ce monde et nage
Dans l’air du temps, vers d’autres rivages
Ou je me retrouve dans d’autres âges.

Absent pour le moment,
Je suis en excursion psychique.
Je ne peux vous répondre,
Je suis en transe ecsomatique.
Laissez-moi un message,
Je suis en voyage astral.
Je vous rappellerais après
My out-of body experience…


Je me découvre, je me surprends,
Je me projette, je me libère,
Psychothérapie expérientielle avec moi-même,
Je m’évapore en une respiration holotropique.

Je voyage astral sans états d’âmes.
Je voyage astral sans peur de me perdre.
Je voyage astral et donne forme,
A ma quête de moi-même
Pour découvrir qui j’étais,
Pour comprendre qui je suis.

Dans ces voyages rien n’est interdit,
Toutes les portes sont accessibles.
Je découvre ce puzzle qui se construit,
Au contour d’un qui j’étais,
Pour dessiner celui que je suis.

Je me découvre, je me surprends,
Je me projette, je me libère,
Psychothérapie expérientielle avec moi-même,
Je m’évapore en une respiration holotropique.

Si je pouvais me rencontrer
Découvrir mes « moi » et apprendre,
De leurs erreurs mes vérités,
M’aider à grandir dans cette vie,
Aller plus haut, être plus fort…

Absent pour le moment,
Je suis en excursion psychique.
Je ne peux vous répondre,
Je suis en transe ecsomatique.
Laissez-moi un message,
Je suis en voyage astral.
Je vous rappellerais après
My out-of body experience…


Je me découvre, je me surprends,
Je me projette, je me libère,
Psychothérapie expérientielle avec moi-même,
Je m’évapore en une respiration holotropique.

Il est temps de rejoindre mon corps
Et demain, d’agir et être fier,
De qui je suis dans cette vie,
De qui je serais dans ma vie future...
 
Dernière édition :
ÇA NE S’EXPLIQUE PAS…

Ferme les yeux et regarde-moi,
Même si tu es loin, je reste là,
Ombre fidèle à chacun de tes pas.
Toutes mes pensées se figent sur toi !
Et même si je ne m’exprime pas,
Sache que je ne vis que pour toi,
Ici où là bas, toi et moi, ça ne s’explique pas.

Tes colères m’électrisent,
Tes doutes m’anéantissent,
Ta psychose m’assassine,
Ton mal être m’endorphine…
Et quand je pense sombrer,
Mon amour plus fort que tout me vitalise,
Mon amour plus fort que tout nous cicatrise.

Ouvre les yeux et regarde-moi,
Maintenant que tu es là, vois,
Je suis toujours là, je suis toujours moi,
Homme fidèle à chacun de tes doigts.
Toutes mes pensées se figent sur toi,
Et même si je n’exprime pas
Tous ce que je ressens quand je suis avec toi,
Tu sais que je ne vis que pour toi,
Tu sais que je ne rêve que de toi,
Tu sais que rien d’autre ne compte que toi,
Tu sais que je ne veux que toi en moi,
Aujourd’hui et demain, toi et moi,
Toujours et encore,
Toi et moi, ça ne s’explique pas.

Tes yeux m’enivrent,
Tes doigts me déstabilisent,
Ta bouche "m’hystérise",
Ton souffle me sème à la dérive,
Ton sexe me ramène à la vie…

Alors, quand tu penses sombrer,
Chasse tes chaotiques pensées et,
Fais-moi l’amour, plus fort, encore plus fort !
Laisse cet amour, notre amour, vous vitaliser,
Laisse cet amour, notre amour, nous porter
Plus loin, encore plus loin,
Plus haut, toujours plus haut
Ensemble, toujours ensemble.
Serre ma main et laisse-moi-nous guider.

Toi et moi,
Deux mots que tout le monde a chanté,
Mais toi et moi, ça ne s’explique pas…
Toi et moi,
Deux mots si singuliers,
Mais toi et moi, ça ne s’explique pas…
Toi et moi,
Deux mots tellement entiers,
Car toi et moi, ça ne s’explique pas…
 
Dernière édition :
JE TRACE

Je trace ma route,
Sans déterminer de parcours,
Sans rendre de compte à personne.
Je trace ma route,
Sans me préoccupez de vous,
Vous qui m’abusez,
Vous qui de moi jouez.
Je trace ma route,
Juste pour me retrouver…

Au loin pour moi c’est l’horizon,
Votre route n’est qu’un tunnel sans fin,
Sans intersections, sans retour possible,
Ou même la lumière a peur de s’infiltrer,
Ou je refuse de me perdre,
Entre vos mains et votre esprit funeste.

Au loin pour moi c’est l’horizon,
Le votre m’impose des visières,
A vos désirs vous cherchez à me soumettre,
Pour faire de moi votre marionnette,
Mais c’est sans compter sur ma détermination
A trouver qui je suis et me connaître.

Au loin pour moi c’est l’horizon,
Ou mes lendemains sont des chansons,
Ou mes lendemains sont en couleurs,
Ou mon avenir se dessine,
Même si les contours restent invisibles,
Ou mon bonheur m’aspire…

Votre route insipide
Me mène à un trauma psychotique,
Au devenir d’un coma apocalyptique
Ou je finis par m’autodétruire
Sans jamais trouver qui je suis
En sombrant dans les plus noirs abysses.

Au loin pour moi c’est l’horizon,
Et je trace ma route,
Sans déterminer de parcours,
Sans rendre de compte à personne
Ou je quitte votre mal à l’heure pour rencontrer mon bonheur,
Aider par ces étoiles qui comblent mon cœur,
Ces étoiles, mes âmes sœurs,
Qui sans manipulations, sans concessions,
Sans jugement, sans soumissions,
Me guident en serrant mes mains,
Pour ne plus me perdre dans ses déserts de poussières
Ou seul le sombre est éternel…

Je trace ma route,
Juste pour me trouver,
Juste pour devenir moi,
Juste pour m’approcher de Toi,
En étant vraiment Moi.
 
Dernière édition :
CHAOS

C'est triste un monde sans imagination...

Tout commença par une pluie d'araignée, aux couleurs grisâtres, s'écrasant sur mon cerveau.
Elles se sont peu à peu propagées et hantent désormais mes nuits et ma folie.

Parfois, j'ai l'impression que tout s'arrange, mais je ne fais que me perdre dans mes pensées les plus intenses!
Je deviens alors une lumière vivante. Mais, la tristesse dans tout ça , est de me perdre dans la virtualité des "clic clac" de mon clavier, lâchant des mots maladifs, brûlants le bout de mes doigts.

La musique, aspirine de mes maux, vint en moi, tentant de soulager mes douleurs nocturnes.
Je deviens un arbre dont les racines sont bien plantées au plus profond du gouffre chaotique de notre terre.

Je suis amoureux de l'impossible!
Je n'aime pas les "tic-tac", car il y a un "booooom" à la fin!
Je ne veux plus vieillir, enfin, plus tout seul!

Un monstre vit dans mon placard. Au début, il me faisait peur, mais j'ai très vite compris que ce n'était que mon reflet.
J'ai voulu le détruire, mais plus je le blessais, plus je me tuais!
Alors je l'ai laissé vivre, pour mieux me hanter.

J'aime les histoires sorties de mes cauchemars entoilés d'araignées, tissant leur trame pour ne pas me laisser aboutir à une fin joyeuse pourtant méritée.

Je ne suis que moi, pauvre âme errante parmi tant d'autre, avec mes passions, mes envies, mes fantasmes.
Je suis comme une boîte à musique, mais, sans partition.
En transe et décadence, mon corps se forme et se déforme, à la recherche de ses notes et de son tempo, pour composer ma propre mélodie du bonheur.

J'ai bien découvert un jour, la douce musique d'un ange. Cela excita bien mes sens!
Elle était passionnante, enivrante, elle reste figée dans le temps...
J'aimerai pouvoir la saisir et la maintenir dans mon cœur, âme de ma boîte à musique.

Je suis prisonnier d'un sort. Dès que l'on s'approche de moi, les pattes métalliques des araignées épinglent mon cœur, ravivant mes blessures d'antan!

Une cascade d'étoiles ne cesse de couler le long de mes joues.
Des étoiles brillantes, attendant de cet ange, qu’il les colle d'un baiser sur mon cœur, chassant ainsi toutes ces maudites araignées.

tic-tac tic-tac tic-tac
Le temps s'écoule, mon temps s'écroule, de jour en jour, sans fin, ni faim.
Cette banalité intense en devient absurde.

"un jour, tu retomberas amoureux" m'affirma cet ange.
C'est avec un grand étonnement que j'écoutais cette prédiction qui aujourd'hui est ma malédiction, car, il eut tout à fait raison, amoureux, je suis retombé, le jour où j’ai croisé cet ange... maudit!

Mes araignées, aux pattes métalliques, reprirent leur danse nocturne, savourant leur victoire sur ce prince des ténèbres, à tout jamais mon ange...
tic-tac tic-tac tic-tac

Booooom!
 
Dernière édition :
OH ! TANT DE…

Ouvrir ses yeux
Te donne deux issues,
Et tu t’accroches à l’une
Quand je m’accroche à l’autre.
Comment dois-je réagir,
Quand je sais que tu doutes ?
Mon amour est-il assez puissant
Pour t’accompagner sur ta route ?
Ton amour est-il si fort,
Pour t'obstiner à poursuivre ma route ?

Oh ! Tant de toi dispersé !
Oh ! Tant de moi blessé…

Te laisser t'envoler
Au détriment de mes ailes,
Et le seul moyen d’accepter ta liberté,
Cette liberté, ta prison,
Qui t’emmure, qui me tue…
Te laisser aller
Au détriment de ma souffrance
Et le seul moyen d’accepter ton choix,
Ce choix, ta croix,
Qui te cloue, qui me rend fou!

Oh ! Tant de moi dispersé !
Oh ! Tant de toi blessé…

Ton sourire pourtant si triste,
Ne pourra sécher mes larmes.
Tes yeux pourtant si triste,
Ne pourront m’empêcher de
Continuer à t’aimer,
M’accrochant à une chimère
Qui me lie à ta croix,
Qui me cloue à ma croix
Ecartelant mes bras
Qui n’attendent que toi.

Oh ! Tant de nous dispersé !
Oh ! Tant de nous blessé… à jamais!
 
Dernière édition :
Ma participation pour le concours Saint Valentin de 2017

Oh ! Mon beau Pilleur,
Avec ton cœur de pierre,
Tu as eu raison de mon armure de bronze,
Après avoir croisé le fer !

Oh ! Mon beau Pilleur,
Du haut de ton destrier,
Tu as parcouru mes routes de graviers,
Emportant tour à tour, granite, or, bijoux,
Mais qu’importe, ce ne sont que des cailloux,
Mes précieux que je t’abandonne,
Submergé par cette haleine de miel,
Que dégage ta bouche sous tes yeux de cuivre.

Oh ! Mon beau Pilleur,
Je souhaite que tu me reviennes,
Et me risque une attaque, chevauchant tes terres sauvages,
Entre granite et Albâtre, trésor d’un autre Âge.
Et je n’ai que faire, de tes archers montés et mercenaires,
Je ne cherche que toi, pour finir poussière de verre, entre tes doigts.

Oh ! Mon beau Pilleur,
Qu’importe ton âge, qu’il soit haut ou moyen,
L’amour n’a rien de classique quand il te foudroie !
Je rêve d’une renaissance, devenir Reine, ne pouvant y avoir deux Rois,
Et devenir ta terre, dans des draps de soie, que tu puisses piller, du matin au soir !

Oh ! Mon beau pilleur,
Je mets à terre mes troupes coloniales,
Eteins mes feux de garde, dissous ma guilde,
Pour me retrouver seul face à toi,
Et devenir, lors de notre prochaine bataille,
Ta Tour de la Victoire.

Oh ! Mon beau pilleur,
Nous voilà pratiquement côte à côte au bord de mes mers,
Toi, étincelant, sous les feux de mon Phare.
Moi priant, dans ma Cathédrale, sur la tombe de mes ex,
Pour que mon amour vienne à bout de Ta tour de Babel,
Et me permette d’être l’Arche au cœur de ta citadelle !

Et nous voilà face à face, toi tel Zeus, moi devenu statue,
Sentant la force de tes bras, m’emprisonnant tel Alcatraz,
Me déposer sur ce Lotus, Temple de ta Forêt Tropical !
Telle Gaïa, je me vois centre de ta terre, Chambre forte de tes graines.
Epris de toi, contre un château, j’accepte le deal,
Sophia tu me prénommes, dans mon Habitat, tu te consommes.

Amoureux solitaire, je rêve d’un Demain
Où sous un Capitole, tu consens en nos liens,
Espérant dans un ère Futur, y lier notre destin,
Avant que mon cœur ne refroidisse, telle une terre Arctique !


 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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